Make friends who will force you to lever yourself up. ✧ Maxime Samsom

Make friends who will force you to lever yourself up.

Abby avait toujours été un peu à part petite, se faisant difficilement des amis et n'aimant pas réellement trop s'attacher à eux de peur d'être déçue par la suite. Heureusement, elle avait eu sa sœur pour l'aider à faire le tri et pour lui permettre aussi d'apprendre à être plus sociable et compréhensive. Ses voyages lui avaient ensuite permit de découvrir d'autres personnes, d'autres mentalités aussi et d'ainsi reprendre un peu confiance en l'humanité et au monde des vivants. Alors, à son retour ici, la blonde avait apprécié de retrouver le petit cercle d'amis qu'elle avait laissé derrière elle et il lui avait été un peu plus facile de s'ouvrir à de nouvelles connaissances. Dans un premier temps, elle s'était contentée de ses clients et de ses patients, des amis de ses amis et de sa sœur, petit cercle par petit cercle, se contentant de peu car ayant toujours préféré la qualité à la quantité.

C'est après une formation en massothérapie qu'elle avait rencontré la jolie Maxime avec qui le courant été immédiatement passé. Elles s'étaient retrouvée en binôme pour les exercices pratiques et la journée avait filé à une vitesse folle tant elles avaient apprécié le moment. Les "cours" en soit n'avaient pas été particulièrement novateurs mais c'était intéressant et elles avaient apprit beaucoup l'une de l'autre finalement, déjeunant ensemble pendant la pause et allant prendre un café dès la fin de la journée. Elles avaient parlé des heures de leurs pratiques, de leurs méthodes et même de l'organisation plus matérielle de leur cabinet, échangeant leur numéro pour garder contact et pour continuer leur conversation plus tard.

Depuis, elles s'étaient souvent vu, s'aidant à améliorer leur soins et n'hésitant pas à conseiller l'autre à leur patients si elles le pensaient nécessaire. Abby avait une confiance aveugle en la brune et vice-versa, les deux formant ainsi un brillant duo d'une efficacité redoutable. Souvent, les gens parlaient d'ailleurs des deux, trouvant leur méthodes complémentaires et efficaces. Une belle amitié donc et une présence plus que positive dans la vie d'Abigaïl. Elles avaient d'ailleurs rendez-vous ensemble aujourd'hui, rencontre que la Medium attendait avec impatience et qui était une tradition presque hebdomadaire qui lui faisait un bien fou. Comme toujours, elles se retrouvaient à la pâtisserie d'une de ses clientes qui était devenue une sorte d'amie qu'elle appréciait aussi de voir hors de son cabinet.  

Cette petite pause était vraiment la bienvenue car, à l'approche d'Halloween, beaucoup de curieux se baladaient dans la boutique de la blonde qui travaillait d'arrache pied. Bon, elle travaillait toujours beaucoup mais la boutique était tout de même calme en général, les curieux étant plutôt rares et les habituées venant de façon assez périodique finalement. Ils venaient pour renouveler leur traitement, racheter un savon ou un shampoing ou pour un soin et quelques bâtons d'encens. D'ailleurs, moins ils venaient et meilleur signe c'était car ça voulait dire qu'ils allaient mieux même si beaucoup continuaient à venir pour les autres produits bio et importés qu'il était difficile de trouver ailleurs à un prix raisonnable.

« Coucou toi ! » Avait lancé la blonde à son amie alors qu'elle était assise dans la pâtisserie depuis quelques minutes, ayant profité de son avance pour discuter avec Charlotte. « Je ne savais pas si tu voulais changer un peu aujourd'hui alors je n'ai rien commandé. »

Sourit-elle sans cacher son enthousiasme. Elle n'avait pas commandé pour elle non plus pour éviter d'être impolie ou de risquer que sa boisson ne refroidisse. Assoiffée donc mais surtout impatiente de pouvoir passer un peu de temps avec Maxime.

Codage par Libella sur Graphiorum

Abigaïl M. Reilly

Maxime Samson

Don't let go, keep on going like a shooting star

Maxime s’étire et prend finalement la pause de l’arbre. Le Yoga était devenu une activité routinière que la Massothérapeute appréciait ces dernières années. Ces simples gestes, qui devaient être effectués avec une lenteur, lui apportaient un bien-être des plus apprécié. La jambe droite qui imitait une branche, le genou plier et le pied poser sur son autre jambe, elle tient la pause. Les yeux fermés, les mains collées bien à plat, elle respire lentement. Ce fut le moment idéal pour Beerus pour venir taquiner sa maîtresse. Il saute sur la cuisse en position horizontale, la déstabilisant un peu. Cependant, devenue une experte du yoga, elle se reprend, retrouve l’équilibre avant d’ouvrir un œil sur la petite créature nue. Il offre un magnifique regard à sa maîtresse et elle comprend facilement avec ces belles manières qu’il veut quelque chose. Elle hoche la tête et il saute au sol pour quitter la chambre à coucher. Elle quitte la position et saute rapidement dans la douce ou elle rince une dernière fois le stresse de la semaine.

Quelques minutes, plus tard, elle saute dans un jean et un chandail à manche longue. Elle passe une brosse dans ses cheveux courte et les laisse sécher à l’air. Elle quitte la chambre pour se diriger vers le salon ou l’attend ses deux sphinx. Ils ne la quittent pas des yeux tandis qu’elle remplit pour la deuxième fois leur bol de nourriture, c’était que ses adorables monstres mangeaient énormément. C’était dans leur métabolisme de manger plus que la normale. En l’absence de poil, ils brulaient beaucoup plus d’énergie pour se garder au chaud. Une fois leurs moulées dans leur bol, ils se précipitent comme des créatures affamées, agissant comme si elle ne les nourrissait pas assez. Avec un sourire en coin, elle secoue la tête et caresse les deux sphinx avant de se détourner pour aller se préparer un café et un petit déjeuné léger. Elle tourne les yeux vers l’horloge de la salle à manger et observe les chiffres affichés 8h30 am. Elle devait rejoindre Abby dans deux heures environ et si elle voulait profiter des délice d’Alice, il ne fallait pas qu’elle mange trop. Elle se suffit donc d’une tranche de pain grillée avec salade, tomate, avocat et un œuf cuit le tout accompagné d’un peu de fromage cottage.

‘’Alexa, give me ambiance coffee on Spotify’’
‘’Yes Max, with pleasure.’’
‘’ Thank you Alexa.’’

Et finalement, quelques secondes plus tard, de la musique d’ambiance, un mélange de vieux jazz lo-fi. Tout en mangeant, elle repense à sa relation avec Abigaïl et a tout ce qu’elles ont vécu ensemble. La blonde était l’une des rares personnes qui avait su percer rapidement sa carapace. En passant du temps avec la brunette durant leurs cours communs avec la  Massothérapie, elles c’étaient rapidement découvertes des points en commun. Aussi facilement que ceci, face à leurs atomes crochus, il était prévisible qu’elles deviennent amies et le fait qu’elles est décidées de travailler en duo professionnel n’était qu’un atout supplémentaire qui avait ravie la brunette. Leurs échanges de patients et de connaissances n’avaient fait qu’enrichir leur vie professionnelle et les avaient grandement aider à grandir. Ceci avait mené à une merveilleuse amitié qui avait permis aux demoiselles de s’épanouir un peu plus et ainsi une routine, c’était installer entre elles. Quand leurs horaires de travail respectifs leur permettaient, elles se donnaient rendez-vous et elles s’assuraient de toujours avoir du temps pour l’une et l’autre.

Après son petit déjeuné, la vaisselle faite et après sa routine de texto ou de téléphone pour faire un suivi avec ses clients de la semaine prochaine, elle attrape son sac à dos, un petit manteau et les clés de la voiture. Elle offre une dernière caresse au chat avant de les laissés profité du soleil. Elle prend ensuite la route vers le marché BY où se trouvait la boutique les Délices d’Alice. Elle se gara à quelques blocs de la boutique, dans uns stationnement reversé et finit le restant à pied. La boutique était facile à trouver, situer dans un endroit visible et devenu une habituée du coin. Elle pousse la porte d’entrée et elle se laisse accueillir par l’odeur sucrée des pâtisseries préparées spécialement pour l’automne. Elle cherche du regard Abby qui l’attend déjà à une petite table. Elle lui offre un magnifique sourire, laissant ses yeux s’illuminer doucement. Elle se rapproche de la table, saluant à son tour la propriétaire et Abigaïl.

‘’Salut, j’espère que tu n’attends pas depuis trop longtemps, il y avait un peu de trafic. Tu as bien fait, je viens de voir que les pâtisseries d’automne sont présente, alors je vais lancer mon dévolu sur les épices d’automnes ! ’’ Elle retire son manteau et le dépose sur le dossier de la chaise avec son sac à dos en cuir. Elle tire sur son poster feuille et invite son amie à aller commander. ‘’C’est moi qui paye cette fois-ci, si je ne me trompe pas, c’est toi la dernière fois. Sinon, comment vas-tu ? Quelque chose de nouveau dans ta vie ?’’

Codage par Libella sur Graphiorum

Make friends who will force you to lever yourself up.

Abby avait une étrange notion du temps et elle était fréquemment dans la lune ou, plutôt, à écouter des choses que d'autres ne pouvaient entendre. Certains de ses amis lui reprochaient d'ailleurs souvent ces instants de "space out" qu'elle contrôlait néanmoins bien mieux maintenant et qui avaient même finit par les amuser quand ça ne leur faisait pas un peu peur. Quoi qu'il en soit, la jeune femme n'avait pas vu le temps passer et fut presque un peu surprise par l'arrivée de son amie qu'elle accueilli néanmoins avec un large sourire, se levant pour la saluer d'une accolade chaleureuse. En réalité, elle n'était là que depuis quelques minutes et, même dans le cas contraire, elle ne se serait pas offusquée.

« Ne t'en fais pas ! Et, même dans le cas contraire, tu vaut largement quelques minutes d'attente. » S'amusa-t-elle, soulagée d'avoir été patiente au point de ne pas commander pour l'instant. « Je pensais justement faire la même chose, ça a l'air délicieux et je sais que ce sont des valeurs sûres dans tous les cas. »

Enchérit-elle, connaissant les talents de pâtissière de la propriétaire et adorant la cannelle qui se trouvait sur beaucoup de mets de saisons. Elle laissèrent donc leurs affaires à la table pour prendre la direction de la caisse auprès de laquelle trônaient trop de belles choses pour savoir où donner de la tête. La blondinette, de nouveau un peu rêveuse mais cette fois pour une raison visible de tous, sourit un peu plus aux dires de son amie, ne pouvant s'empêcher de secouer un peu la tête.

« Heureusement que tu gardes les comptes, tu sais à quel point tout cela me dépasse ! »

Plaisanta-t-elle avec un petit haussement d'épaules. Les choses matérielles la dépassait un peu et c'est Denise qui tenait les compte de la boutique même si elle savait aussi être sérieuse quand il s'agissait du travail. Pour les amis de confiance, c'était autre chose néanmoins et la jeune femme avait tendance à dépenser sans réellement compter... Heureusement donc que sa liste d'amis s'était amoindrie et consolidée avec des personnes de confiances comme Maxime qui n'aurait jamais abusé de la gentillesse de la jeune femme.

« Et bien ça va. » Reprit-elle une fois qu'elles eurent commandé et qu'elles furent retournée à leur table pour attendre leur choix sagement. « C'est un peu la course à cette période de l'année, entre ceux qui veulent décorer leur maison et ceux qui veulent se lancer dans des expériences mystiques pour se faire peur... Mais c'est une période amusante et, au moins, la boutique tourne bien et ça nous permet de nous faire connaître. Et puis ça me donne une excellente raison de me déguiser en sorcière ! » Expliqua-t-elle avec enthousiasme, toujours heureuse de pouvoir se déguiser et fière de ce qu'elle était alors qu'on s'était si longtemps moqué d'elle justement. « Et toi alors ? Quoi de neuf ? »

Demanda-t-elle, impatiente de prendre des nouvelle de Max qu'elle voyait trop peu à son goût. Devait-elle lui parler du garçon qui avait fait irruption dans sa boutique il y a quelques jours ? Peut-être oui, mais pas maintenant... Sans compter qu'il n'y avait pas grand-chose à dire sur lui pour le moment et qu'il n'y aurait sûrement rien de plus... Ou peut-être que si ? Mais chaque chose en son temps, son amie était une priorité dans tous les cas.

Codage par Libella sur Graphiorum

Abigaïl M. Reilly

Maxime Samson

Don't let go, keep on going like a shooting star

Le sourire d’Abby réchauffe comme à son habitude le cœur de Maxime. La demoiselle lui rend son sourire et son accolade aussi facilement d’une enfant qui accepte des bonbons de ses parents. Maxime adorait Abigaïl. Sa personnalité et sa personne étaient d’une facilité très agréable qui faisait oublier le stresse de tous les jours. ‘’ Ça me rassure de savoir que tu n’as pas attendu longtemps. Allons choisir nos péchés d’automne.’’ Invite la brune en prenant le chemin du comptoir. ‘’Ce n’est pas garder les comptes, c’est juste vouloir payer pour une amie, c’est toi qui as payé les trois dernière fois, aussi rapide que l’éclair ! Cette fois-ci, je le dis seulement haut et fort pour ne pas me faire avoir.’’ Réplique la massothérapeute avec un large sourire taquin. Une fois dans la file d’attente, elles échangent des plaisanteries et des nouvelles l’une de l’autre. ‘’Je suis heureuse d’entendre que la boutique va très bien. Il faut profiter de ces moments. Il faudra que je passe à la boutique pour venir voir ceci, tu dois bien revêtir le costume.’’ Réplique Max avec un sourire moqueur.

‘’En parlant de ta boutique, tu crois que tu pourrais me refaire des sacs surpris avec tes produits et tes cartes d’affaires ? Je commence à en manquer à la maison, ils se sont révélés très populaires auprès de ma clientèle féminine. J’aimerais donc continuer à encourager ta boutique et tes produits. Fait-moi aussi pensée à te donner l’enveloppe que j’ai avec moi, ce sont les profits que j’ai récupérée pour toi grâce à la vente de tes biens.’’ Explique Max. Elles ne travaillaient pas exactement dans le même domaine de la santé, mais elles partageaient des similitudes et puis, toutes les deux travaillaient en général pour le bien-être des gens, a leur manière différente. Ainsi, donc, il avait été clair pour Max qu’elle voulait plus que tout aider et épaule le travail de son amie et elle lui offrait la chance de lui vendre de ses produits dans son ‘’local’’ de massothérapie. Autant plus qu'Abigaïl avait assez à de la marchandise comme des chandelles ou de l’encens que Max appréciait d'utiliser pour offrir une atmosphère plus calme et agréable.

‘’De mon côté, tout va très bien, ma clientèle roule toujours aussi régulièrement. En ce moment, j’ai un roulement de nouveaux clients, à savoir s’ils vont rester ou non.'' Glisse Maxime en donnant sa commande. Un gros café-latte aux épices d’automne avec un muffin à la citrouille et crème blanche. Une fois la commande d’Abby prise aussi, la brunette paye la commande et elles retournent à leur table avec leur nouveau péché sucré en main.

Elles prennent place à leur table et Max en profite pour siroter une gorgée de son latte encore très chaud. Elle ferme les yeux un instant, savourant la chaleur qui lui coule le long de la gorge. Elle laisse en suite échapper un soupir de satisfaction. ‘’Toujours aussi bonne pâtissière cette charlotte… Mes compliments au chef.’’ Sourit Max qui est aux anges. Elle reporte toutefois son attention sur son amie, demandant innocemment ; ‘’ Alors, quelque chose de nouveau dans ta petite vie ?’’

Codage par Libella sur Graphiorum

Make friends who will force you to lever yourself up.

Maxime était un réel rayon de soleil pour Abby et sûrement pour beaucoup d'autres personnes. Son énergie était pure et brillait autour d'elle comme un aura rassurant et joyeux qui donnait envie de sourire et de voir la vie en rose. Une femme forte et précieuse que la blonde était heureuse d'avoir dans sa vie et avec qui elle appréciait sincèrement de passer du temps, pour se recharger tout en se changeant les idées. Le tout en s'assurant bien sûr que la jolie brune allait bien et qu'elle n'avait besoin de rien car il était hors de question qu'elle se serve d'elle !

« Excellente idée, je suis affamée ! » S'amusa-t-elle, ne se faisant pas prier pour la suivre après lui avoir lancé un sourire reconnaissant vis-à-vis de sa première phrase. « Te faire avoir, tout de suite ! »

Fit-elle ensuite mine de s'offusquer face à l'accusation de Max. C'est vrai qu'Abigail aimait faire plaisir et qu'il n'était donc pas rare qu'elle prétende aller aux toilettes pour passer discrètement à la caisse avant tout le monde... Quoi qu'il en soit, elle savait que son amie ne tenait en réalité pas plus les comptes qu'elle car elles étaient réellement amies, le genre de lien fort qui fait que personne ne compte rien et que seule compte la qualité du temps passé ensemble. Mais, qui aime bien châtie bien n'est ce pas ? Alors quelques petites piques étaient toujours le bienvenues et elles étaient toujours bienveillantes.

« Tu y seras toujours la bienvenue ! Et, en plus, j'ai amélioré mon costume depuis la dernière fois ! » Teasa-t-elle avec un clin d'œil malicieux. « C'est vrai ? C'est super ! Heureuse que ça plaise et je t'en referai bien sûr ! Comme la dernière fois à peu près ? » Demanda-t-elle, les yeux brillants de reconnaissance et d'enthousiasme. « J'en profiterai pour reprendre de tes cartes de visite aussi. Il en reste mais elles partent assez rapidement, surtout depuis que j'ai installé le poster près de la caisse. » Sourit-elle, heureuse de se partenariat qui les aidait toutes les deux. « Oh je n'en doute pas une seule seconde ! Le monde est tellement fou en ce moment que les gens ont besoin d'avoir des petites mains magiques pour les détendre un peu et leur faire oublier tout ça ! » Abby était sincère dans ses paroles car elle trouvait réellement que son amie avait un don en plus de sa passion, la rendant plus que parfaite pour ce travail. Un réel ange tombé du ciel ! « Malheureusement pour mon régime ! » Sourit la petite sorcière une fois qu'elles furent à nouveau à leur table avec leur délicieuse commande. « Oh pas grand-chose... » Commença-t-elle timidement après avoir bu une gorgée de son latte à la cannelle et aux épices. « Ou il est trop tôt pour réellement parler de "nouveau" et encore bien plus pour pouvoir dire "dans ma vie". » Ajouta-t-elle avec un petit haussement d'épaule coupable. Après tout, pourquoi ne pas en parler à Max, elle pourra sûrement l'aider non ? « J'ai... Enfin ce n'est pas la première fois que je traumatise un client en étant un peu trop franche mais lui... Je ne sais pas, il m'a réellement bousculé mais il avait tellement besoin d'aide... »

Expliqua-t-elle maladroitement, ne sachant elle-même pas vraiment comment expliquer cette étrange rencontre et les sentiments qui tourbillonnaient en elle depuis. Car elle n'avait cessé de penser à lui sans savoir pourquoi et de façon bien étrange. Comme si ses guides lui demandaient de retourner vers lui, comme s'il y avait plus entre eux qu'un simple besoin de guérison... Mais lui n'aurait sûrement plus envie de la voir, lui comme beaucoup d'autres...

Codage par Libella sur Graphiorum

Abigaïl M. Reilly

Maxime Samson

Don't let go, keep on going like a shooting star

Elles échangent des paroles, elles approuvent, se remercient, des sourires s'étirent et leurs regards est parfois moqueurs et rien ne semble entacher leur bonheur partagé. Maxime se sent dans son état naturel, en compagnie de la belle blonde, la brune se sent elle-même. Elle appréciait chaque seconde passée avec Abby, elles avaient une similitude de caractère très similaire et ceci rassurait grandement la Massothérapeute qui, à une époque antérieure, en était venue à détester cette bonté d’âme qu’elle avait, mais aujourd’hui, avec Abby, elle aimait ce trait plus que tout. Toutes deux avaient été abusés par les ‘’amis’’ ou encore les étrangers et pourtant, ceci leur avait permis de grandir et de se rencontrer pour former une alliance des plus tenace. Max a le sourire facile face au trait joyeux de sa chère amie et un rire aussi joyeux que le sien.

De retour à leur table du moment, elles savourent un petit moment leurs lattes ainsi que l’accompagnement sucrés. Leur bouche est encore remplie du goût sucré de la brioche que Max prenait des nouvelles de sa compagne. Une expression perplexe s’affiche sur les traits de la brune qui est aussi un peu confuse. Une fois le discours confus d’Abigaïl terminé, elle décide de la reprendre un peu. « On va s’entendre sur le mot traumatiser, il n’est clairement pas le bon terme pour exprimer l’embarras, l’inconfort ou le côté susceptible que tu peux faire ressentir aux autres en étant franche, mais ce n’est pas traumatiser quelqu’un. » Explique-t-elle avant de boire une gorgée de latte. Si Maxime avait bien compris quelque chose était que son amie avait tendance à se blâmer trop souvent pour quelque chose, mais en même temps, quelle personne sensible ne le faisait pas ? Son regard calme et profond observe avec une manière maternelle son amie. Elle lui offre un sourire rassurant avant de reprendre la parole.

« Prends le temps de penser un moment, ce que tu me dis ne tient pas la route. Tu as rencontré un homme qui t’aurait bousculé ? Physiquement parlant ou plutôt verbalement ? Qu’est-ce qu’il a ébranlé chez toi ? En quoi est-ce qu’il avait besoin d’aide ? Je suis sûre que la situation est moins désastreuse que tu le soulignes. » Se fait rassurante la brune qui observe avec attention son amie en difficulté. Elle avait déjà vu son amie paniquée, ou encore triste, toutefois, les émotions qu’Abigaïl dévoilait, n’allait pas avec les paroles et ceci rendait la conversation encore plus confuse. Cependant, Maxime était sincèrement inquiet de l’état de sa compagne et ses traits dévoilaient une bienveillance qui se voulait accueillante pour son amie. Elle espérait que ses paroles pourraient aider Abby à mettre en ordre ses idées sur cette rencontre.

Codage par Libella sur Graphiorum

Make friends who will force you to lever yourself up.

« Oh je suis sûre que tu aurais été d'accord avec ce terme si tu avais vu sa tête ! »

S'amusa Abby, pourtant encore confuse de cette étrange rencontre. Le pauvre jeune homme avait eu l'air de s'être retrouvé face à un fantôme quand elle lui avait naturellement parlé de ce qu'elle pouvait faire à sa jambe blessée sans l'avoir vu marcher ou même sans lui avoir posé la moindre question en amont. Il n'était pourtant pas le premier à s'être retrouvé bouche bée face à la véracité brute des paroles de la blonde mais, cette fois, elle avait été affectée et ça n'avait pas aidé.

« Tu as raison. Désolée, c'était du grand n'importe quoi ! » S'excusa-t-elle en secouant la tête exagérément comme elle aimait le faire. « Je recommence. » Reprit-elle après une gorgée de latte et un petit moulinet du poignet comme si elle venait de rembobiner une cassette. « Il n'est pas rare que des patients arrivent dans la boutique sans trop savoir ce qu'ils cherchent, parce qu'ils ont vu un affiche ou qu'on leur a suggéré de venir. Ils viennent sans savoir à quoi s'attendre, parfois même avec une certaine appréhension ou parfois complètement perdu. » Reprit-elle plus calmement, essayant de refaire le cours de la rencontre dans son esprit. « Lui est arrivé sous les recommandation d'une vague connaissance, sans le moindre espoir de guérison, épuisé par une séance de rééducation vraisemblablement peu efficace. » Un étrange frisson traversa sa colonne vertébrale au souvenir précis de son regard se posant dans le sien pour la première fois. « Il y avait des énergies très masculines et protectrices autour de lui et elles dégageaient une détresse vraiment bouleversante. Je ne sais pas ce qu'il a vécu mais il a beaucoup de regrets et de tristesse en lui, c'est en ça qu'il m'a bousculé. D'autant que j'ai bien senti qu'il ne fallait pas que je lui en parle, comme si les présences autour de lui me hurlaient de l'aider mais de ne surtout rien lui dire, c'était vraiment brutal... » Ajouta-t-elle, un nouveau frisson moins agréable la traversant cette fois. « Tu sais que je me fiche un peu de l'avis des gens en général, je leur explique les choses comme elles sont sans trop prendre de pincettes mais lui... J'ai presque eu honte tu vois ? Un peu comme quand j'étais plus jeune et que je devais parler de tout ça au garçon le plus connu du lycée tu sais ? C'était vraiment bizarre... »

Et ça venait d'elle, c'est dire ! Elle se sentait d'ailleurs un peu idiote d'en parler à son amie, se sentant réellement comme une adolescente perdue, celle qu'elle n'avait jamais vraiment été d'ailleurs... Et elle se sentait désolée d'embêter Max avec des bêtises pareilles aussi, même si en parlait l'aidait beaucoup finalement.

Codage par Libella sur Graphiorum

Abigaïl M. Reilly

Maxime Samson

Don't let go, keep on going like a shooting star

Malgré son latte en main et ses lèvres sur le bord de la tasse chaude, les yeux de la brunette son sur son amie Abby. Elle est tout attentive au monologue de son amie. L’inquiétude et la détresse que son ami est palpable et elle fronce un peu les sourcils. Il y avait bien longtemps qu’elle n’avait pas vu son amie de la sorte. Il faut savoir que Maxime à cent pour cent confiances envers son amie, autant plus face au don particulière de cette dernière. C’est ce point qu’elle appréciait le plus, elles travaillaient toutes les deux pour le bien-être des gens et pourtant leurs techniques de travail étaient complètement différentes. Elle penche un peu la tête sur le côté, réfléchissant aux paroles et à l’expression de la blonde. Elle avait déjà vu sa compagne troublée, pour différentes raisons, mais aussi touchée par un être humain… Elle ne se souvenait pas l’avoir vu autant en détresse. « Je vois… »


Pourtant, elle avait encore un peu de misère à croire que son amie avait traumatisé l’homme en question. Elle comprenait mieux le terme bousculer et elle commençait à croire que les deux êtres avaient été bousculer… Si vraiment elle avait divulgué des informations qui n’étaient pas à la porte de tous pour aider ou expliquer la présence de cet invité surprise, elle pouvait facilement comprendre et imaginer la tête de l’inconnu. Elle dépose sa tasse et se redresse sur la chaise. Elle plonge ensuite les yeux sur son amie et un sourire rassurant s’étire sur son doux minois. « Bon, je comprends un peu mieux la situation et je vois ce que tu veux dire de bousculer. Il est clair, que vous avez tous les deux été troublés et affectés de manière différente par cette rencontre. »


Elle se tait un moment, se demandant comment elle réagirait elle-même si une inconnue l’approchait en lui parlant dès ses problèmes personnels qui n’étaient pas visibles… « Humm… » Le son s’échappe de sa gorge, pensif sur cette question. « Laisse-lui un peu de temps, je suis sûre que tes mots et ton désir d’aide le toucherons et qu’il reviendra, à ce moment-là, tu pourras excuser ton sentiment d’avenante pressée. Si j’ai compris quelque chose, c’est que les humains sont des créatures sensibles qui s’offusquent facilement. » Une expression toujours pensive, elle attrape sa brioche et en prend une bouchée. Le goût de cannelle et sucré blanc, lui laisse un goût mélodieux en bouche, sans oublier la douce chaleur du pain. Quelques paroles de son amie lui reviennent en tête et l’étrange sensation lui semble vaguement familière. Elle porte son regard sur elle et la fixe un moment avant de laisser tomber ; « Dis-moi… Tu en parles de cette rencontre de manière particulière, un peu comme un coup de foudre… Tu sembles partager dans tes émotions… Tu n’aurais pas des envies… Tu sais de le revoir ? À moins, bien sûr que je sois folle. » Termine-t-elle avec un petit rire moqueur pour amadouer sa question.

Codage par Libella sur Graphiorum

Make friends who will force you to lever yourself up.

Bousculer était effectivement le bon mot pour décrire ce qu'elle avait ressenti en son for intérieur et dans l'attitude du jeune homme. Ils avaient été bousculé l'un par l'autre sans avoir à se toucher et de deux façon bien différentes mais toute aussi violente finalement. Un peu perdue, Abby avait eu du mal à mettre des mots précis sur la situation et elle fut rassurée de voir que son amie avait tout de même compris le fond de l'histoire, son air songeur n'étant lié qu'à une réflexion profonde plus qu'à un scepticisme avancé.

« Oui voilà. »

Confirma la blonde avec un petit sourire et un léger haussement d'épaules, presque désolée de mettre son amie dans la confidence. Ce n'était pourtant rien de très grave ou de très important, un élément parmi tant d'autre et un homme parmi tant d'autres... Alors pourquoi se sentait-elle aussi gênée et perdue ? Sans compter qu'elle n'avait pas eu cette impression avant d'avoir à en parler, comme si la discussion avait tout fait remonter à la surface de façon presque aussi violente...

« Tu as raison, ce sont de bien étranges créatures mais ils sont parfois doté de raison et il finira peut-être par se rendre compte que je ne pensais pas à mal. » Sourit-elle un peu plus franchement, s'étant toujours sentie "loin" de la race humaine en fait. « Mais attend que je sois obligée de lui parler des deux gugus que j'ai senti autour de lui ! »

Ajouta-t-elle en secouant doucement la tête avec un air taquin bien que désespérée d'avance. Car il était évident qu'elle allait devoir les aider eux aussi car ils pesaient lourd sur la conscience du jeune homme malgré eux. Sans compter que le monde des vivants n'étaient plus leur place aujourd'hui... Mais c'était une autre histoire qui, elle l'espérait, n'était pas pour demain.

Quant à la suite, la jeune femme manqua de recracher son breuvage en entendant les paroles de son amie... Car Abby avait déjà eu des amourettes même si elle avait l'impression d'être faite pour une vie d'ermite qui lui convenait parfaitement bien. Elle n'aurait néanmoins jamais comparé cette étrange rencontre à un coup de foudre, tout comme elle était encore incapable de réellement qualifier le mot amour en réalité... Les humains étaient réellement bizarre !

« Un quoi ? » Bafouilla-t-elle en essuyant le coin de sa bouche. « Oh non, c'est un truc bizarre d'humain ça. » Se reprit-elle avec un nouveau haussement d'épaule et un sourire tout aussi moqueur que son amie. « Et le fait qu'il soit charmant n'a rien à voir avec tout ça, c'est juste un coup de mou, ça m'arrive parfois. » Conclut-elle, pourtant un peu inquiète à l'idée que son amie puisse avoir raison. « Mais parlons un peu de toi ? Quoi de neuf ? »

Ajouta-t-elle en prenant une belle bouchée de sa pâtisserie comme pour avoir une excellente excuse de ne plus pouvoir parler. Les sentiments étaient quelque chose de compliqué pour elle, presque nouveau en fait...

Codage par Libella sur Graphiorum