La chaleur se fait moins brutale mais la fraicheur reste agréable. Doucement, l'été laisse place à l'automne même si, pour l'instant, les couleurs du paysage restent vives. Les baignades et les promenades au soleil sont toujours d'actualité, tout comme les soirées à la belle étoile. Il fait bon vivre !
Les attendus
InformationsLe forum se déroule à Ottawa, Canada. Nous ne demandons aucun minimum de mots. Nous faisons un recensement mensuel. Avatar réel et doublons nom/prénom interdit.
Prénom Julianna. Cependant, personne ne m'appelle comme ça. Même moi, je ne signe pas comme ça. Jules, c'est beaucoup plus court, beaucoup plus facile. Un nom long, comme mon nom de naissance, Rosemary, mais un nom facile à raccourcir, à prononcer, comme Jane, le second prénom que j'ai utilisé. Nom Brown. Auparavant Avery, ensuite Bennett, celui-ci est simple, sans aucune originalité, de la même couleur que les chaussures de celui qui m'a fait signer les papiers pour mon changement d'identité. date et lieu de naissance Le sept septembre mille neuf cent quatre-vingt-trois à Londres, en Angleterre. Je viens de tomber dans la quarantaine. Heureusement, je peux encore mentir et dire que j'en ai trente-quatre. origines Anglaise de naissance, mais étant citoyenne canadienne, je me présente comme tel désormais. Je parle très peu de mes véritables origines. orientation sexuelle Bisexuelle avec un penchant plus prononcé pour les hommes, mais j'ai déjà eu des histoires avec des femmes et je ne l'ai jamais caché. Métier Co-propriétaire du Blues Brothers Pub avec mon frère adoptif, Jayan. statut financier $$$$ statut familial Célibataire. Je n'ai jamais réussi à avoir une relation sérieuse depuis le début de ma vie adulte. Sauf une fois, qui s'est mal terminée. Groupe Busy Beaver.
Un. « Et toi, que font tes parents comme métier, Rosemary ? » Voilà une question que je n’aimais pas me faire poser. Elle était banale, tous les enfants répondaient fièrement, même s’ils n’étaient pas capable de mettre un mot sur le dit métier de leur père, de leur mère. Moi ? J’évitais la question, autant que possible. Dans un pensionnat réputé, autour d’enfants de personnes fortunées, reconnues, dire que mon père faisait des choses desquelles je ne devais pas parler, que je le voyais qu’aux vacances, ça ne passerait pas. Bien souvent, j’étais perdue, je me sentais mise à part, sur une autre planète, rien à voir avec la douance qui m’a été diagnostiquée plus tard, déterminant que j’avais un esprit, une intelligence différente de celle des enfants de mon âge. Deux. « Tes parents… Ont eu un accident. Tu rentres à Londres ce soir. Nous sommes désolés… » Évidemment que j’eus un choc en apprenant la nouvelle, surtout venant d’une vice-principal maladroite et inconfortable dans cette situation. Qui ne le serait pas ? Mais étrangement, sur le coup, je n’avais pas pleuré. Peut-être étais-je dans le déni, peut-être que je ne voulais pas me montrer vulnérable devant une des figures d’autorité du pensionnat. Et pour tout dire, j’étais surtout inquiète. Inquiète de ce qui allait m’arriver. Avec le métier de mon père, c’était comme si je m’attendais à une telle chose. Le mot « accident » n’était qu’un euphémisme, je le savais déjà. Je pourrais m’inquiéter de ce qui allait arriver à mon frère, mais il était assez vieux. Il était un adulte, je n’avais que douze ans, en âge d’être placée dans un orphelinat, envoyée dans une famille d’inconnus, ou chez un oncle, une tante que je ne connaissais pas. Trois. « Jane, je te présente tes neveux. » Je n’étais qu’une enfant moi-même et voilà que j’étais tante. À treize ans, ce n’était pas quelque chose de courant. Peu de personnes de mon âge trouvaient que c’était quelque chose d’excitant, avoir trois neveux d’un seul coup. Et pourtant, j’étais surexcitée. Je ne saurais pas expliquer pourquoi. C’était peut-être parce que j’avais l’impression d’avoir une vraie famille, pour une fois. Que je n’avais pas à garder mes distances, prendre mes précautions, ne serait-ce que pour un instant. Et lorsque ma nièce arriva, ce fut pareil. Un bonheur que je ne savais toujours pas expliquer à ce jour. Quatre. « Mesdames et messieurs, nous arrivons à Toronto. » Ce n’était pas la première fois que j’entendais ces mots. Je connaissais cette ville mais cette fois-ci, c’était différent. Je n’y allais pas que pour un voyage, je venais m’installer pour de bon. Pour faire quoi ? Entrer à l’université en tourisme et gestion hôtelière. Je savais que j’aurais pu le faire en Angleterre, mais j’avais envie de changer d’air, faire différent. Et puis, le Canada avait son charme. J’espérais juste que j’allais y parvenir et avoir du succès dans le domaine. Cinq. « Il est dehors, tu sais ce qu’il faut faire, je m’occupe du reste. » J’avais l’impression que cette histoire n’allait jamais terminer. Je savais qu’il y avait des risques, je savais qu’il était possible qu’il resurgisse, qu’il vienne nous hanter. J’étais plus vieille maintenant, j’étais capable de connaître la vérité. Évidemment que cela me dérangeait, de ne pouvoir rien faire. Ça me rongeait de savoir qu’il se risquait pour nous, pour nos parents. Mais le mieux que je pouvais faire, c’était de l’écouter. C’était mon frère, je lui faisais confiance. Je n’avais pas d’autre choix que de lui faire confiance… Six. « Je suis désolé, Mademoiselle Brown, nous ne pouvons rien faire… » J’avais appris à m’attacher à cette petite fille qui n’était pas prévue. Le fruit d’une histoire d’un soir, un père qui n’allait jamais savoir qui elle était. J’avais appris à accepter que ce serait elle et moi. Que peut-être, un jour, elle aurait un oncle qui allait l’adorer, parce que je savais qu’il serait le meilleur oncle qui soit. Elle devait s’appeler Lexie. Sa chambre était prête dans mon appartement. Tout était parfait, il ne manquait plus que sa venue au monde, qui était arrivée trop tôt, d’une façon trop chaotique pour qu’elle tienne le coup. Mon coeur s’était brisé à jamais, et jamais rien ni personne ne pourrait le réparer après une telle perte. Sept. « Ça te dérange si je reste chez toi quelque temps ? » Cela faisait que trois mois que Lexie était née, puis décédée dans la même journée. Trois mois que j’étais seule chez moi et que je ne parvenais pas à entrer dans cette pièce qui aurait dû être sa chambre. Jayan ne le savait pas, mais sa proposition ne lui rendait pas service, ça me rendait service. Ainsi, je ne serais pas seule. Je ne pouvais pas le cacher non plus; j’étais rassurée de le voir revenir, sain et sauf. Huit. « Va les rejoindre. Ne t’occupe pas de moi, ça va aller. » Je me doutais bien qu’il n’allait pas rester avec moi éternellement. Il m’avait proposé de le suivre, puis j’avais refusé. Pas que je ne voulais pas être avec mon frère, bien au contraire. Mais il avait le droit de faire sa vie, et moi, je pensais finalement que je commençais à avoir la mienne. J’étais bien placée dans cette agence de voyages dans laquelle je travaillais depuis un moment, j’avais rencontré quelqu’un, j’espérais que finalement, je serais capable de faire quelque chose de ma vie. Neuf. « Si tu ne pars pas demain, c’est moi qui partirai. » Ce quelqu’un, je lui avais fait confiance, beaucoup trop, et je l’avais regretté. Finalement, il n’avait rien de bon. Manipulateur, jaloux et contrôleur, il avait fait de ma vie un enfer pendant deux ans. J’avais finalement décidé de me détacher. De prononcer ces mots pour mettre fin à cette relation toxique dont je n’avais pas besoin. En colère, il n’avait pas bougé. J’avais tenu ma promesse, j’avais fait mes valises et j’avais quitté les lieux, même si je le fis avec des marques sur le bras, parce qu’il avait essayé de me retenir. Cette fois-ci, j’avais refusé de changer d’idée. Dix. « Excusez-moi, savez-vous où je peux trouver le Blues Brothers’ Pub ? » Ma place était proche de mon frère, finalement. Dès qu’il s’était éloigné de son propre choix et que j’avais décidé de ne pas le suivre, tout avait planté. J’avais besoin de changer d’air, de tout changer. J’avais laissé tomber mon emploi à l’agence de voyages, et j’étais sautée dans un bus, direction Ottawa. Une fois à la gare, je m’étais rendue au premier endroit où je pourrais trouver mon aîné, prête à m’installer non loin de lui, s’il voulait bien de moi, et l’aider comme je le pouvais.
- Si un génie te donnait la possibilité de réaliser un vœu, lequel serait-il et pourquoi ? Ramener ma fille avec moi, la laisser vivre et grandir comme elle aurait dû le faire dans un premier temps. Sa perte a été un point tournant dans ma vie et elle me manque chaque jour. Ce n'est pas pour rien que je porte une chaînette avec un petit ange en pendentif et que je suis incapable de m'en séparer. C'est le symbole qui me lie à elle. - Crois-tu au coup de foudre ? Si non, pourquoi ? Non. Bien rapidement, j'ai compris que le monde n'était pas un conte de fées. Contrairement aux filles de mon âge, j'ai compris que le prince charmant n'existait pas. J'ai failli y croire à un moment, puis je me suis rendu compte que ce n'était que d'être naïve. Désormais, je ne suis pas naïve, je n'y crois pas, tout simplement. - Te rappelles tu de ton enfance ? Si oui, raconte moi le plus vieux souvenir dont tu te souviennes J'ai tenté de supprimer beaucoup de souvenirs de mon enfance, et inévitablement, j'en ai supprimé plusieurs bons. Mais il y en a un qui persiste. Il est tout banal. C'était la veille de ma première rentrée au pensionnat. Ma mère avait fait ma valise. Je lui avais demandé si nous allions en voyage quelque part. Elle m'avait expliqué que non, sans ajouter quoi que ce soit. Décontenancée, j'étais partie jouer dans ma chambre, seule. Mon frère était venu à ma rencontre, et ensemble, nous avons fait une cabane avec des couvertures, des draps et des coussins. Il m'avait assuré que tout irait bien et m'avait fait sentir en sécurité. C'était dans un moment comme celui-ci que j'avais compris que peu importe ce qui se passait, j'aurais toujours mon frère pour me protéger. - Quel était le métier de tes rêves quand tu étais petit(e)? J'ai longtemps voulu devenir agente de bord dans une grande compagnie aérienne, peut-être même au Moyen Orient. J'ai toujours été admirative de leurs uniformes, de leur classe, et l'idée de pouvoir voyager et m'évader me ravissait. Puis, le onze septembre deux mille un est arrivé, quelques jours après mes dix-huit ans. Sans m'expliquer pourquoi, cette tragédie m'a complètement dissuadée, et j'ai compris plus tard que de toute façon, au vu de ma situation familiale, ç'aurait été tout sauf une bonne idée.
derrière l'écran ► Prenom :Mayiie► Age :Vieille ► Pays/Ville : - Canada► Que pense tu du forum ? :Il semble bien sympathique ► Comment es tu arrivé ici ? :En voyant la pub sur Pub RPG Design► Un dernier mot :Hâte de jouer avec vous
@Julianna Brown Comme tu es jolie ma petite sœur chérie ! Encore merci d’avoir accepté le scénario et n’hésite pas à me harceler si tu as des questions !
_________________ * Les dialogues en italique sont en Hindi (sauf indication contraire)
It was like shooting a sitting duck, a little smalltalk, a smile and baby. I was stuck I still don't know what you've done with me. A grown-up woman should never fall so easily
➤ Elle est si parfaite ! Merci encore d'avoir accepté et impatiente de voir son évolution ! Jayan va avoir une telle culpabilité le pauvre !
➤ Voilà tu as passé l'étape la plus difficile : celle de la présentation ! Tu peux maintenant poster sur le forum mais avant encore un peu de boulot ! D'abord nous te demandons d'aller au Bottin des métiers pour nous dire ce qui te fait gagner de l'argent.
Tu devras ensuite te loger et mettre un toit sur ta tête alors viens nous indiquer ça dans le Bottin des logements.
➤ Si tu es pressé de débuter le rp, tu peux aller t'inscrire à la loterie des rps ou bien aller consulter les demandes de rps et rps libres, ou bien ouvrir toi-même ton propre rp libre !
➤ Tu peux aussi créer des scénarios pour t'aider à faire vivre ton personnage ! A toi de voir ce que tu préfères pour ton petit chouchou. N'hésite pas à nous rejoindre sur le discord du forum et de rejoindre notre petite communauté et papoter avec les autres joueurs.
Nous te rappelons que si tu as des questions, le staff sera toujours là pour y répondre. Sur ce nous te souhaitons un bon séjour parmi nous et amuse-toi.