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Ça ne pouvait pas mieux tomber ! - Swan Torres

River & Hills, New Beginning :: Voyages, voyages :: Le multivers
Nathan J. Carter
Nathan J. Carter
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# Dim 19 Déc - 22:37
Ça ne pouvait pas mieux tomber !
Toujours le même gars qui me cherche des noises... Tu sais je t'ai raconté... Mais t'inquiète, Jayan l'a fichus dehors, pas besoin d'appeler le FBI ;) Ça ne pouvait pas mieux tomber ! - Swan Torres 4217816001 T'embête pas, je passe après mon service si tu veux comme ça on rentre ensemble. Xoxo

Les messages de Swan étaient arrivés pendant mon travail, entre deux clients par chance, me permettant de lui répondre sans trop la faire attendre dans ce moment de détresse. Inutile de dire qu'il m'avait été difficile de suivre le reste de ma journée, guettant discrètement mon appareil au cas où les choses dégénèrent. Quoi que le mystérieux Jayan semblait parfaitement apte à gérer ce genre de situation, assez costaud, assez téméraire... Swan le décrivait d'ailleurs avec une étrange admiration, un peu comme s'il était devenu un père de substitution, un autre ange gardien avec qui je n'étais pas certain de vouloir partager mon rôle même si j'étais soulagé de la savoir bien payée et en sécurité. D'ailleurs, n'était-ce pas un peu trop beau pour être vrai ? Et encore, je n'étais pas sûr de tout savoir ! Je comptais donc garder un œil là dessus, de loin, discrètement, m'assurant comme possible du bien être de ma belle.

Ma belle oui... Ma, comme j'aimais cette idée ! Comme j'étais heureux d'avoir une seconde chance, de pouvoir réparer mes bêtises, de lui prouver mes sentiments ! Je comptais faire encore mieux, parler un peu plus, un peu mieux, moins hésiter aussi, être plus expressif... Mais sans aller jusqu'aux petits mots que je redoutais toujours bien qu'ils me brulent de plus en plus les lèvres. Je t'aime, ce n'était pourtant pas si compliqué et notre dernière rencontre aurait dû me rassurer non ? Cette soirée Star Wars l'un contre l'autre à partager de la pizza et des baisers, ses aveux... « Je n'ai plus peur de la vie, depuis que tu es là... » « Je ne veux plus te laisser partir, Nathan Carter... je voudrais qu‘on vive ensemble... » Ça m'avait tourné dans la tête depuis, dans le cœur aussi... Trop tôt ? Non, oui, peut-être... Et si ?

Mais avec des "si" on pourrait mettre Paris en bouteille et je ne voulais plus vivre sur des "si", ils avaient fait assez de dégâts comme ça ! Non, je voulais profiter pleinement, être le plus vrai possible, ne plus trop me retenir pour ne plus risquer de la perdre... En équilibre, un équilibre fragile et effrayant dont je n'avais plus vraiment peur, inspiré par le courage de Swan. Et dire qu'elle pensait que ce n'était pas du courage ! Je ne connaissais pas une seule femme aussi courageuse qu'elle, aucune à part ma défunte mère qui avait porté le poids de notre famille sur ses épaules après le décès de mon père. Deux modèles, deux lionnes... Deux anges qui avaient eu mon cœur chacune à leur manière et qui le garderont jusqu'à la fin des temps. Ma mère pour sûr et Swan... Swan aussi, j'en étais certain également, encore plus clairement depuis nos retrouvailles, quelle que soit la fin de notre histoire. Condamné, heureux de l'être surtout, YOLO comme on disait jadis. Dieu que le temps passe vite !

« Je n'ai plus peur de la vie, depuis que tu es là... » « Je ne veux plus te laisser partir, Nathan Carter... je voudrais qu‘on vive ensemble... » Songeais-je en attendant Swan devant le pub. Je sais, elle devait me rejoindre après son service mais j'avais cédé et j'avais fait en sorte d'être là juste avant qu'elle ne termine, attendant au chaud dans la voiture, prêt à l'embarquer pour de nouvelles aventures. Ce n'était pas vraiment le programme de base en réalité puisque nous ne devions nous retrouver que demain matin à l'aube pour partir à cette convention tant attendue. Sa première pour laquelle j'avait prévu une belle surprise dans ma valise. Elle devait s'en douter remarque mais je ne comptais pas dire un mot, me contentant de ce grand sourire malicieux que j'adoptais souvent en sa présence. D'ailleurs, en parlant de valise, je n'avais pas la mienne puisque j'étais parti directement du travail... Tant pis, improvisation et j'en était ravi !

Après avoir envoyé un texto pour la prévenir, je vérifiais l'adresse de l'hôtel que j'avais sélectionné tout en repassant le plan dans ma tête. J'espérais que ça allait lui faire plaisir, tout comme j'espérais qu'elle aime notre petit weekend, notre premier d'ailleurs. Comme j'étais impatient d'y être ! C'était effectivement un bon moyen de reprendre à zéro, de prendre un nouveau départ sur de bonnes bases. Et ce n'était en fait pas plus bête que nous passions la soirée ensemble aussi, cela nous permettra de partir plus tôt demain tout en profitant de quelques précieuses minutes supplémentaires... En espérant qu'elle accepte bien sûr. Rhaaaa et voilà, je doutais à nouveau ! Pourquoi n'étais-je pas capable de réellement profiter sans me prendre la tête ? Pourquoi fallait-il toujours que je pense au pire ?! Un long soupir m'échappe avant que je ne laisse tomber mon front contre le volant. Boulet un jour, boulet toujours visiblement ! Courage Nate, courage !

Puis un petit cognement discret contre la vitre me fit sursauter comme un idiot, au point que je failli me cogner la tête contre le plafond de la voiture... Bah ouais hein, boulet... En même temps, Swan était un peu en avance, sûrement relâchée à l'avance par son patron trop parfait pour être vrai. Mais ce n'était pas pour me déranger, comme en témoignait mon gigantesque sourire. Elle était si belle malgré cette mésaventure, si parfaite ! Je déverrouille la porte et l'invite à entrer, l'accueillant à l'intérieur par un tendre baiser.

« Désolé, je n'ai pas résisté... »

Soupirais-je, mes lèvres encore contre les siennes. Résister à l'envie de venir la chercher, résister à l'envie de l'embrasser... Trop de tentation mais c'était trop parfait !

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@Swan Torres

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# Mar 21 Déc - 19:57
♛Ca ne pouvait pas mieux tomber
 

 
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J’ai l’air d’une déterrée.
Les mains de part et d’autre de la vasque, je me contemple dans le vaste miroir des toilettes pour dame. Mon visage blême contraste avec le rouge de mes pommettes, j’ai l’impression d’être une revenante brûlée vive dans les années quarante. Je pince légèrement la peau de mes joues, l’étirant comme un élastique pour faire repartir le sang. Ou du moins, que ça me donne une meilleure mine... je devrais peut-être me maquiller pour aller travailler ? Non pas que j’en ai spécialement besoin avec ma peau d’olive, mais ça m’éviterait de passer pour une échappée de l’asile quand je perds mon sang froid. “ La solution ne serait-elle pas de ne plus jamais perdre le contrôle à l’avenir ? “ semble me questionner la femme dans le miroir alors que je fronce légèrement les sourcils. C’est vrai que depuis peu, je ne suis pas la femme la plus zen du monde... Et pour cause, entre gérer le retour de mama Torres à la casba, mes soirées trop courtes avec Nathan Carter et mon job au Brew Brother Pub où je me fais malmener par des vieux pervers comme aujourd’hui, mon cerveau a un peu du mal à suivre. Ma vie est en constante amélioration depuis quelques semaines, ça n’était encore jamais arrivé ! Comme quoi la vie semble sourire aux plus courageux... même si je déteste ce terme, il faut voir la vérité en face. Je souris à mon reflet, espérant donner le change et orienter les yeux de Nate ailleurs que sur mon état de veuve éplorée. Le pauvre, depuis notre réconciliation il ne m’a vue que dans des états lamentables... je n’suis plus que l’ombre de moi-même, même s’il y a une nette amélioration depuis la fois où il m’a retrouvé pour la 1ère fois chez moi. Je devrais peut-être passer à l’appartement histoire de mettre un coup d’anticernes sous les yeux ? Histoire d’être un peu plus belle pour celui qui fait officiellement chavirer mon cœur. Je devrais en profiter, malgré mes protestations Jayan m’a libérée plus tôt ! Je dois encore avoir un peu de temps avant que Nathan ne sorte du travail...

Je passe un coup de brosse dans mes cheveux emmêlés, essayant de dompter la marque de l’élastique je porte depuis ce matin. Le simple fait de savoir que je retrouve Nathan me ferait presque oublier m’a mésaventure d’aujourd’hui... ça me fait penser que je n’ai pas répondu à son texto, préférant lui exprimer toute mon affection quand je l’aurais en face de moi. Ça me fait vraiment bizarre de pouvoir enfin... officialiser notre relation en agissant comme un couple aux yeux des autres, même si nous ne sommes encore jamais avoués les mots magiques. Je ne sais pas pour lui, mais j’ai envie de trouver le moment opportun pour me lancer, même si ça revient à faire le premier pas. Même si ça paraît encore trop tôt, j’ai la sensation que ça fait déjà plusieurs années qu’une latence amoureuse s’est formé entre nous. Qui sais ? Peut-être qu’il me répondra juste “ merci “ quand je lui déclarerais ma plus belle flamme digne d’une scène tirée du “ Moulin Rouge “. On dit souvent que se préparer au pire, c’est éviter d’être trop déçu par la suite, non ? Alors soyons défaitistes, histoire de contrecarrer le mauvais sort ! Je me mords la lèvre en jetant un dernier coup d’œil dans le miroir, et fait volteface en quittant le vestiaire.

Je vais un peu mieux même si le visage de l’homme mystérieux ne fait que tourner dans ma tête. Son regard caché derrière de grosses lunettes noires me file encore la chair de poule. J’espère sincèrement que la fureur de Jayan l’a complètement décidé à ne plus remettre les pieds ici. J’angoisse un peu dans parler à Nate, ne sachant pas trop comment il va réagir. Il va flipper ? Pour moi peut-être. Cette idée m’inquiète autant qu’elle me fait plaisir, propageant des papillons dans tout mon ventre. Oui, nous ne sommes qu’aux prémices de notre histoire et j’ai déjà l’impression d’être une adolescente amourachée du plus beau garçon du lycée. L’idée même qu’il se fasse du souci pour mon bien-être, ça me rend vraiment toute chose... il faut que j’arrête de lire des romans, ça ne tourne vraiment pas rond dans ma tête ! D’autant que j’ai très clairement perdu les pédales à notre dernière rencontre : éprise d’une pulsion émotionnelle trop forte, je lui ai avoué à voix haute vouloir plus que des rendez-vous bâclés entre son appart et le miens. Est-ce que c’était une effroyable erreur de lui confier que je rêve de vivre avec lui pour de bon ? Même si c’était des paroles d’une amoureuse transit et hypnotisée par l’instant, je le pensais réellement. Et c’est toujours le cas d’ailleurs. Mais est-ce trop tôt ? Est-il vraiment prêt pour ça ?

Emmitouflée dans mon long manteau, protégée par mon écharpe et la cascade de cheveux dans mon dos dont je me sers comme bouclier, je dis au revoir à tout le monde et part affronter le froid hivernal d’Ottawa. La neige est au rendez-vous, la reine des neiges a recouvert la petite ville d’une fine couverture blanche qui illumine sous le soleil lumineux d’aujourd’hui. Magnifique temps pour marcher jusqu’à chez moi, même si le froid me transperce jusqu’au travers de mes collants. Quelle idée de travailler en jupe aussi ! Je resserre la prise de ma veste contre mon petit corps frêle, abandonnant l’idée de la marche pour aller voir les horaires des bus, que je connaît pas à cette heure-ci de la journée. Mais c’est sans compter mon ange gardien qui semble toujours là pour me sauver la mise ! Je regarde la voiture de Nathan avec tendresse, ne pouvant que croire que les dieux divins l’ont mis sur la route pour une bonne raison. Remettant un peu d’ordre dans ma crinière en marchant d’un pas déterminé vers lui, je me penche pour toquer à sa vitre. Son sourire fait instantanément naître le miens, relançant mon cœur qui semblais glacé par l’hiver. Chaque fois que l‘on se retrouve, j’ai l’impression de le redécouvrir. Et à chaque fois je me dis la même chose : Qu'il est beau...  

« Bonjour monsieur l’agent, vous me prenez en filature ? » je demande en ouvrant la porte, le cœur bondissant jusque dans ma gorge. « Je pensais pourtant vous avoir dit que je ne sais rien à propos de ce meurtre, arrêtez de me harceler ! » je dis avec une voix haussement apeurée avant de m’installer sur le siège à côté de lui. Quel fripon ! Il me semble pourtant lui avoir dit que je le rejoindrais au travail. Pourtant, je n’arrive pas à lui en vouloir, trop heureuse de le retrouver enfin après cette journée affreuse. Sans plus attendre, je me penche le plus près possible pour l’embrasser tendrement, passant mon bras autour de son ventre pour prolonger ces retrouvailles. J’aimais cette façon bien à lui de me saluer, je n’allais pas m’en plaindre ! « Désolé, je n'ai pas résisté... » je mordille légèrement sa lèvre inférieure avant de lui décocher un dernier baiser et le regarder dans les yeux. Les miens sont pétillants d’amour, difficile de se le cacher. « Il ne me semble pas avoir lancé une dispute pourtant ? » je plaisante, faisant référence à l’autre soir où nous disions que l’avatange de se disputer, c’était la réconciliation qui s’en suivait. Si je devais avoir un accueil pareil seulement en levant le ton, je deviendrais la pire des garces ! Mais c’est mal me connaître. Je caresse avec douceur sa joue de mes doigts froids avant de me remettre à ma place, prenant une de ses mains dans la mienne au passage pour ne pas me défaire de son contact. « Merci d’être venu... tu as lu dans mes pensées ? Je n’étais clairement pas motivée à marcher 5 km par ce temps. » je devrais peut-être m’acheter un vélo ? La meilleure option reste la voiture, mais faut passer le code, le permis, acheter l’auto... trop de dépenses qui me fait tourner la tête. Je caresse le dos de sa main avec mon pouce, trop en manque de son contact depuis l’autre jour. Il y a des choses que même les SMS ne remplace pas...

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# Sam 25 Déc - 14:42
Ça ne pouvait pas mieux tomber !
Comme à chaque fois, mon cœur frissonne en la voyant et il explose systématiquement au moindre contact. Swan est toujours magnifique, même dans les jours plus difficiles qui semblent d’ailleurs s’éloigner doucement, surtout depuis le retour de sa mère dans les parages. J’espère sincèrement que sa vie va être moins compliquée à présent, conscient que je ne peux que l’aider à aller mieux sans être capable de faire un traitement de fond. Ça, c’est aux mains du destin, moi je ne suis qu’un traitement symptomatique ce qui ne m’empêche pas de faire au mieux. La rendre heureuse, ne pas hésiter à être plus expressif, plus présent. Après tout, je sais qu’elle est assez honnête pour me dire si je la saoule maintenant, inutile de me retenir par peur… Une claque n’a jamais fait de mal à personne et je ne compte pas être un monstre non plus donc je devrai être sauf !

« Il semblerait que je sois un bien mauvais agent… » Souriais-je, ne pouvant m’empêcher de suivre ses mouvements avec de la tendresse plein les yeux. « C’est un crime d’être aussi jolie, c’est de votre faute ! »

Lançais-je, faussement indigné moi aussi. Deux enfants idiots toujours prêts à raconter des bêtises pour faire rire l’autre. Non, vraiment, Logan avait tort : Swan était un ange venu du ciel, mon âme sœur, la seule à pouvoir me comprendre et, surtout, à pouvoir me supporter. Je ne résiste d’ailleurs pas longtemps avant de l’embrasser d’un baiser chaste et délicat, mon corps frissonnant de plaisir en sentant ses mains fraiches enlacer mon ventre. Nouvelle explosion cardiaque quand elle mordille amoureusement ma lèvre inférieure, m’arrachant un sourire d’extase au passage. Il m’en faut peu !

« Tu es sûre ? Ah… Dommage ! »

La taquinais-je avec un petit soupir qui se voulait déçu. Nous avions effectivement évoquer l’avantage des disputes qui consistait à des réconciliations tumultueuses sous la couette. Idée qui était très loin de me déplaire à dire vrai, même si la dispute en soit ne me plaisait guère. Mais on a rien sans rien j’imagine ? Et le corps de la belle valait bien une petite dispute de temps en temps non ? J’étais prêt à me damner pour ses caresses qui me manquait trop vite et trop souvent… Un vrai drogué bien que je refuse de l’admettre de trop.

« C’est dans mes super-pouvoirs d’ange gardien, j’ai une sorte de petite antenne qui frétille quand je sens que tu as besoin de mes humbles services. » Plaisantais-je en pointant le haut de mon crâne avec une petite moue amusante. « D’ailleurs ça a frétillé toute l’après midi à cause de ce gars louche… Heureusement que ton boss était là sinon je serai venu plus tôt pour te kidnapper et t’emmener loin d’ici. »

Admis-je sur le ton de la plaisanterie même si ça n’en était pas totalement une… J’avais été inquiet toute l’après midi, guettant mon téléphone en cas d’un nouveau message ou d’un appel catastrophe. La savoir en danger me rendait dingue, tout comme le fait de savoir qu’elle bossait dans ce genre d’endroit bien que le pub du fameux Jayan semble calme et bien surveillé. Pourquoi ne pouvait-elle pas travailler dans un café plutôt ? Pourquoi diable lui avais-je montré cette affiche ! Quoi qu’elle aurait réellement pu tomber sur pire de ce que je savais… On a rien sans rien là aussi.

« D’ailleurs il faudra peut-être que je le rencontre un jour, je lui dois des remerciements amplement mérités ! »

Là aussi, c’était vrai malgré le ton amusé. Cet homme semblait la rendre étrangement heureuse et confiante. Swan était plus épanouie, plus détendue, plus sûre d’elle. J’étais réellement fier de cet évolution et j’espérais aussi que ça dure. Elle était si merveilleuse, elle méritait tellement de belles choses ! Moi je n’étais qu’un humble ange gardien qui rêvait de faire mieux mais qui ne faisait finalement qu’une vague figuration… Mieux que rien bien sûr et je m’y donnais corps et âme, maintenant plus que jamais.

« M’enfin, une autre fois, je pense que tu as assez vu le pub pour aujourd’hui ! » Lançais-je en rallumant le contact que j’avais éteint pour l’attendre. « Je pensais… Comme on part tôt demain, peut-être qu’on peut passer prendre tes affaires chez toi puis… Qu’on peut dormir chez moi ? Un petit resto en passant et au moins on pourra partir à l’aube en gagnant quand même quelques précieuses minutes de sommeil ? »

Qu’on risque de perdre en dormant ensemble mais bon… Le plan était pas mal sur le papier et logique aussi. Après tout, nous étions déjà ensemble non ? Et nous n’avions jamais réellement dormi ensemble à part cette fameuse nuit… Nous aurions la nuit de demain mais c’était encore à l’hôtel, ce n’était pas pareil… Une première nuit chez l’un de nous… Un premier pas vers une vie ensemble ? Comme j’en rêvais !

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# Dim 26 Déc - 20:22
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Il n’y a rien de plus précieux en ce monde que le sentiment d’exister pour quelqu’un.
Mon dieu que cette phrase est juste ! Mon cœur bat la chamade quand mon regard croise le siens, comme pour la première fois. Explosion de mes sens les plus profonds, sourire béat qui apparaît sous son regard tendre, j’en oublierais presque le froid qui me lacère les côtes ! Rien n’a plus d’importance quand il me contemple, m’enrobant d’un voile protecteur et me protégeant de toute la négativité extérieure. L’impression que nous étions seuls au monde, perdus entre l’immensité de mon amour et l’électricité charnelle qui émane de nos deux corps. Un mélange dont je ne me lasse pas et qui m’attire inlassablement vers lui, comme un aimant voulant attendre son autre moitié. J’étais totalement éprise de Nathan Carter, jusqu’au plus profond de mon âme ! Je me demande même si mon sang n’est pas totalement en ébullition quand il me fait son sourire que j’aime tant ? Je tente de garder un semblant de crédibilité dans ma scène, mais c’est dur de jouer une femme faussement harcelée quand je n’ai qu’une envie : qu’il continue. Qu’il ne cesse de me traquer jusqu’à ce qu’il ne me supporte plus. Ce qui arrivera un jour ou l’autre, il ne faut pas se leurrer ! Mais je vais me battre pour que ça arrive le plus tard possible. Sur mon lit de mort de préférence...

« Il semblerait que je sois un bien mauvais agent… » je me faufile à ses côtés en prenant soin de taper mes chaussures pour en enlever la neige et ne pas salir l’intérieur « C’est un crime d’être aussi jolie, c’est de votre faute ! » je le regarde avec une tendresse dans les yeux qui ne reflètent pas le volcan qui explose dans mon cœur. Je ne suis pas habituée à autant de douceur, j’ai l’impression de vivre un rêve éveillé. Il n’y a rien de plus précieux que d’exister pour toi, Nathan. Je me mordille la lèvre, sentant le rouge me monter aux joues que je dissimule maladroitement derrière mes cheveux noirs, faisant mine de réajuster ma veste « Rassure moi, quand tu seras lieutenant, tu ne comptes pas aborder toutes les filles de cette façon n’est-ce pas ? » je demande en riant, jouant la petite amie jalouse pour masquer ma grande possessivité à son égard. « Parce que, si c’est le cas, ce n’est pas des criminels que tu devras avoir peur... » je le pinçouille dans les côtes avant de me pencher vers lui pour l’embrasser. J’ai encore du mal à croire que je l’embrasse, genre comme si c’était normal... Sachant que ça l’est totalement car on est supposé être... un couple ? Il me semble bien que oui, même si à proprement parlé on n'a pas vraiment changé nos statuts Facebook. Est-ce que ça a vraiment de l’importance d’ailleurs ? Je me pose trop de questions, plutôt que de profiter de l’instant présent et de ses douces lèvres contre les miennes. Après tout ce que l’on a traversé, réciproquement dans nos vies d’ailleurs, ça fait du bien de pouvoir enfin... lâcher prise. Laisser libre court au désire qui enflamme mes sens quand il me touche. De mon côté, impossible de ne pas le toucher alors que je suis penchée vers lui, enlaçant comme je peux son corps contre le miens. La voiture a beau être spacieuse, elle n’a pas l’air encline à nous laisser nous rapprocher comme on le voudrait ! Foutue boite de vitesse ! Je frotte mon nez contre le siens en séparant nos lèvres, me sachant bien trop niaise pour des gens de l’extérieur, mais je m’en moque. J’ai l’impression que mon monde est tout vêtu de rose quand il m’embrasse... je suis ensorcelée...

« Tu es sûre ? Ah… Dommage ! » Avec un doux sourire taquin, je rentre dans son jeu sans me faire prier « Si tu veux que je m’y mette, je peux te reprocher de ne pas être venue m’embrasser assez vite ! » je susurre tout proche de son visage, me laissant totalement happée par son parfum qui me donne des frissons. J’ai beau avoir passé une journée compliquer à cause de l’autre énergumène, ça n’a plus d’importance depuis qu’il est dans le secteur. Quel effet hypnotique il peut avoir sur moi ! On dirait un véritable médicament sur patte qui adoucit mes maux à chacun de ses sourires... un petit bonheur entre l’ange gardien et une drogue douce...
Même si je ne suis pas du genre à spécialement me disputer, je serais capable de lancer les hostilités dans l’unique but de me glisser dans ses draps. Je suis devenue une vraie loque de l’amour...

« C’est dans mes super-pouvoirs d’ange gardien, j’ai une sorte de petite antenne qui frétille quand je sens que tu as besoin de mes humbles services. » je suis du regard le doigts qui pointe le haut de sa tête, m’amusant à y passer mes doigts et en enroulant une mèche de ses cheveux autour, tendrement « D’ailleurs ça a frétillé toute l’après-midi à cause de ce gars louche… Heureusement que ton boss était là sinon je serai venu plus tôt pour te kidnapper et t’emmener loin d’ici. » je déglutis, le cœur malmené par un éclair qui le transperce de part en part. Je baisse les yeux vers lui, le sourire qui a perdu de sa splendeur et le regard plus triste que je ne le voudrais. Je ne l’admettrais jamais à voix haute, mais cet homme a su me toucher là où ça fait mal. Parler indirectement de Nathan comme il l’a fait, sous-entendre que je serais capable de le tromper... c’était trop pour moi. Mais je ne peux pas le dire à Nate, enfin si je pourrais... mais je ne voudrais pas l’inquiéter plus ou qu’il vienne à douter lui aussi de mon amour. Je ne veux pas qu’il en vienne à penser que je drague volontairement les clients pour me faire un petit pécule, ce n’est pas mon genre... je l’aime trop pour ça... je me racle légèrement la gorge et cesse de m’amuser avec ses cheveux, laissant glisser ma main le long de sa joue que je ne peux m’empêcher de caresser. « Je sais, je suis désolée de ne pas avoir donné plus de nouvelles... » je dis avec une voix blanche, le souffle court et le cœur lourd « Heureusement que Jayan était là... l’homme n’était pas agressif à proprement parlé. Il a juste eu des mots très... déplacés envers moi. » je prends une grande inspiration, me rappelant du sang luisant sur les mains de mon patron, encore un peu sous le choc de l’avoir vue aussi en colère. Je me redresse dans un soupire et lui souris avec un peu plus d’enthousiasme « Il est partis en me laissant deux mois de salaire en pourboire... tu imagines ? J’ai partagé la somme avec mes collègues car je me sentais trop mal... » avec tout cet argent, j’aurais pu payer pas mal de factures en retard... mais je n’aime pas trop qu’on me fasse de la charité ! Puis, maman est de retour... la vie sera un peu plus simple dorénavant, ça va me permettre de souffler un peu. Je pose délicatement ma main sur celle de Nate, espérant le rassurer du mieux possible au sujet de cet homme un peu pervers sur les bords « Ne t'en fait pas, je doute qu’il revienne. Mais si ça arrive, je lui dirais que mon chéri va lui casser la figure... » ma voix se fêle légèrement quand j’utilise un surnom mignon pour parler de Nate. C’est la première fois que je fais ça, ça fait tout bizarre. Bizarre et étrangement agréable, aussi étonnant que ça puisse paraître ! J’espère qu’il ne m’en voudra pas que je mette ainsi la charrue avant les bœufs...

« D’ailleurs il faudra peut-être que je le rencontre un jour, je lui dois des remerciements amplement mérités ! » Mes yeux se mouillent de tendresse à ses paroles, je regarde vers la vitre pour essayer de capter Jayan par la baie vitrée, de l’autre côté du bar. Malheureusement, c’est physiquement impossible même si j’avais des jumelles à porter de main ! « Je suis sûre qu’il sera ravis de te rencontrer ! Tu verras il est super... » je lui dis avec beaucoup d’affection dans la voix. Je me remets correctement dans mon siège en me tournant vers lui « En plus, il m’a dit que tu avais beaucoup de chance de m’avoir ! » je dis en citant les paroles de Jayan lors de notre entretien d’embauche, avec un brin de fierté dans la voix en serrant tendrement sa main dans la mienne. Ça peut paraître bizarre de se dire que j’ai parlé de Nathan lors de mon premier contact avec lui, mais c’était si naturel, si fluide... comme discuter avec un vieil ami que je n’aurais pas vue depuis longtemps. C’était... paternel comme relation. Et ça me fait vraiment beaucoup de bien au moral ! Mais ça, je pense que Nathan doit l’avoir remarqué... même si, à chaque fois qu’il me voie, je suis presque un zombie avec ma peau d’olive presque blanche par le manque de sommeil. Mais ça ne va qu’allez en s’arrangeant, je suis confiante avec l’avenir ! Si je savais...

« M’enfin, une autre fois, je pense que tu as assez vu le pub pour aujourd’hui ! » à ses mots, j’attache ma ceinture, ne pouvant que lui donner raison. J’adore mon nouveau travail, mais cet événement malencontreux m’a tellement secouée que j’ai l’impression d’être vidée de toute mon énergie. Changer d’air me fera le plus grand bien ! « Je pensais… Comme on part tôt demain, peut-être qu’on peut passer prendre tes affaires chez toi puis… Qu’on peut dormir chez moi ? Un petit resto en passant et au moins on pourra partir à l’aube en gagnant quand même quelques précieuses minutes de sommeil ? » Un frisson me parcourt l’échine, je le regarde du coin de l’œil sans pouvoir retenir un sourire malicieux à ses paroles. « On fait un bond dans le temps ? » je demande d’une voix suave, me rappelant de cette soirée parfaite au restaurant qui a terminé sur de belles notes. La plus belle soirée de ma vie...Sur le point de se réitérer ? Mais cette fois-ci, je vais chez lui. Dans son intimité... mon cœur se tord d’une douleur délicieuse alors que je passe mon pouce sur le haut de sa main. « Je suis totalement pour ce programme, même si je doute avoir sommeil... » je réponds sans vraiment réfléchir, les pommettes d’un rouge vif et les pupilles brillantes. Je n’arrive plus à me censurer depuis qu’on a franchis la barrière de l’amour... cet homme me rend folle. Et en même temps, me proposer un tel programme, c’est pire que de me suggérer un cosplay Spider man coquin. Quoi que ? Je fais mine de me cacher le visage contre la vitre en riant, gênée d’avoir été aussi explicite à voix haute.

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# Lun 27 Déc - 21:29
Ça ne pouvait pas mieux tomber !
J'avais tendance à me sentir idiot, à avoir l'impression d'être de trop, de gêner. Ça avait été le cas les premières fois mais, maintenant, je me sentais comme un poisson dans l'eau. Correction, je me sentais comme Polochon avec Arielle, en parfaite confiance, sans peur d'être ridicule ou presque. Oui, je sais... Hors je ne pouvais pas empêcher cette petite voix qui revenait parfois me hanter pour me dire qu'elle méritait mieux et que je n'étais pas à la hauteur. Mais au moins j'étais moi-même en sa présence, craignant bien moins de paraître ridicule quand nous n'étions que tous les deux. Ainsi donc, jouer les faux agent de police semblait naturel.

« Pas toutes non, seulement les plus jolies ! »

La taquinais-je avec un sourire et un regard plein de malice. Swan savait qu'il n'en serait rien et ce n'était pas uniquement parce que j'étais complètement fou d'elle mais aussi parce que j'était trop timide, surtout avec les femmes. La pauvre en avait fait les frais au début de notre relation, quand je fuyais maladroitement les moments d'intimités, bafouillant bêtement des réponses approximatives... Un vrai guignol ! Quelle chance que la belle ait quand même décidé de dompter la bête ! J'étais réellement l'homme le plus heureux de cette planète et je ne savais plus comment le lui prouver sans risquer de franchir l'ultime limite des petits mots magiques. Oui, toujours un peu guignol quand même, Rome ne s'est pas faite en un jour...

« Pou... »

Commençais-je, faussement sceptique. Cinéma qui ne put pas durer puisque Swan s'en prenait déjà à mes côtes qu'elle pinçouillait allègrement, me faisant rire bêtement. Son baiser atterri d'ailleurs en partie sur mes dents avant que je ne le rattrape dès que ses mains lâchèrent prise. Hors de question de manquer la moindre occasion, même sous la torture ! Et même si l'habitacle n'est pas réellement propice aux élans sentimentaux... Quoi qu'il en soit, mon cœur est déjà tout retourné par cette mise en bouche et je sens mon âme papillonner autour de moi comme si j'étais une adolescente amoureuse... Guignol oui, c'était acté.

« Ce ne serait pas raisonnable, des gens pourraient nous voir. »

Notais-je sans perdre une once de malice, mes lèvres toujours dangereusement proches des siennes. C'était électrique, deux véritables aimants inlassablement attirés l'un vers l'autre. C'est moi ou il fait soudainement une chaleur tropicale dans cette voiture ? Aurait-elle augmenté le chauffage malgré elle en se rapprochant de moi ? Ce n'est que péniblement que j'arrive à passer outre, enchaînant sur mes petites antennes d'ange gardien, preuve de plus que je n'ai plus peur de raconter des bêtises... Et pourtant son air étrangement triste me rend étrangement fébrile... Bouse ! Aurais-je encore fait une bêtise ? Je sens la panique monter, sauvé de justesse par la réponse de la jeune femme qui semble arriver après une éternité. Double bouse, la voilà qu'il culpabilise ! Mais quel débile vraiment !

« Hey... » M'exclamais-je avec douceur, posant tendrement ma main sur sa joue soudain trop rose. « Tu n'as pas à t'en vouloir ! » M'empressais-je de lui murmurer, cherchant son regard en espérant la rassurer. C'était sincère, comme toujours. « Au moins il était généreux... Mais oui, la prochaine fois je viens prêter main forte à ton patron ! » Promis-je, parfaitement capable de le faire même si j'allais sûrement m'en prendre une... « Dois-je être jaloux ? »

M'amusais-je ensuite, soulagé que l'atmosphère s'allège un peu. C'était une autre plaisanterie bien sûr, Swan m'avait parlé de son patron et je savais qu'il n'était pas un jeune homme bien qu'elle ait laissé entendre qu'il soit beau pour son âge... Elle en parlait d'ailleurs avec une touchante tendresse qui me faisait chaud au cœur même si ça me rendait un peu sceptique parfois. Quoi qu'elle n'avait pas eu de père finalement... Logan était ma figure paternelle et il était important pour moi, pourquoi ce mystérieux Jayan ne pouvait pas être son Logan ? On a tous besoin d'un papa, biologique ou non et ce gars la semblait avoir les critères requis pour le rôle, encore plus aujourd'hui.

« Il aura peut-être un autre discours quand il m'aura rencontré ! »

Plaisantais-je, ma réponse pouvant être comprise de plusieurs façons. Oui, il pourrait finir par dire que c'est ELLE qui avait de la chance tout comme il pouvait finir par lui dire que je n'étais clairement pas pour elle ! Et les deux solutions étaient possibles d'ailleurs, surtout s'il était réellement protecteur envers son employée... Devrais-je avoir peur de le rencontrer ? Non... Si ? Mouais, chaque chose en son temps ! Et ce n'était pas pour ce soir car j'avais d'autres projets en tête, projets qu'elle sembla prête à accepter, pour mon plus grand bonheur !

« Je t'avais dit que j'étais entrain de construire cette fichue machine... » Répondis-je avec un petit sourire en coin et un haussement d'épaules faussement innocent. Sa voix suave m'avait fait frissonner mais je tentais de garder mon calme... « J'ai prévu un peu de Valium dans mon sac... C'est pas tout mais y en a qui conduise demain ! » Enchéris-je, me vengeant enfin en pinçant tendrement ses côtes avant de lui voler un baiser au coin des lèvres. « On passe chez toi d'abord du coup ? »

C'était le plus logique pour ne pas avoir à ressortir et cela lui permettrait éventuellement de se changer et de se poser un peu avant d'enchaîner sur la soirée qui promettait en effet de ne pas être de tout repos... Ou du moins je l'espérais !

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# Mar 28 Déc - 22:56
♛Ca ne pouvait pas mieux tomber
 

 
▼▲▼  
 

Je ne me rappelle pas de la dernière fois où j’ai eu une relation saine. Certainement dans un de mes bouquins préférés, comme la plupart du temps. Le seul et unique amour de ma vie a été une catastrophe intersidérale, je pensais donc qu’il ne pouvait pas en être autrement avec moi. Quand on s’habitue à la catastrophe, on s’imagine que rien de beau ne nous attends derrière les nuages. Et pourtant, je découvre grâce à Nathan un nuancé d’émotions étranges. Celle que seule une héroïne de roman peut comprendre : être quelqu’un dans la vie de quelqu’un. Être importante dans la vie d’une personne, du moins ça en a tout l’air. C’est ce qu’il semble me transmettre en tout cas. Quelle drôle d’expérience c’est d’aimer et d’être aimée en retour. Ce n’est pas à sens unique cette fois, même si nous n’avions pas encore franchis la barrière des deux mots, ça y ressemble en tout point. Mais qui suis-je pour apporter mon analyse dessus ? Je n’y connaît rien et je me base sur des faits. Mais ces faits sont adorables... Rien que le fait de venir me chercher devant le travail, il possède déjà mon cœur jusqu’à la fin des temps.

« Pas toutes non, seulement les plus jolies ! » faussement choquée, je le regarde avec des grands yeux avant de rire et lui coller une petite tape sur l’épaule. « Pas de soucis, vas-y je ne te retiens pas ! » je fais mine de me renfrogner avec une petite grimace rigolote, mais c’est presque impossible pour moi. C’est dangereux d’aimer quelqu’un, mes talents d’actrice sont mis à rude épreuve, je ne peux m’empêcher de sourire bêtement en retroussant mes lèvres d’un air malicieux. Je sais qu’il n’est pas du genre à parler sérieusement, ça me plaît d’ailleurs assez qu’il se lâche et décide de plaisanter de façon plus concrète avec moi. Lui qui était si distant et intimidé au début, j’aime découvrir une nouvelle facette de ce garçon que j’aime tant ! Mais malgré moi, une petite voix me dicte de faire attention à ses paroles. Non pas que je ne lui fasse pas confiance, mais il existe bien plus belle que moi sur cette terre. Et je ne connaît pas une fille qui serait insensible à son charme de petit English introverti. Je vais devoir assurer mes arrières et mettre un petit coup de polish sur mon visage, histoire qu’il n’ait pas l’impression de sortir avec une mendiante. « Je pense que le jour où tu deviendras lieutenant, je trouverais le moyen d’intégrer ta brigade pour squatter la banquette arrière ! » je fais un signe l’air de dire “ je t’ai à l’œil “, l’air de plaisanter même si je suis à demi sérieuse. Je compte bien soutenir Nate dans la concrétisation de son rêve, même si ça revient à le laisser avec de jolies gendarmettes... hum. Demain je vais faire un jogging, il y en a assez des kilos en trop !  

Mais comme bien souvent quand je me retrouve aussi proche de lui, je ne peux m’empêcher de l’attirer vers moi pour l’embrasser. Geste simple qui devient un réflexe dont je ne me lasse pas, profitant de ce moment de tendresse toujours bien trop court à mon goût. Toutes les bonnes choses ont une fin, ça va de soi. Avant que ma propre fin ne vienne, à la vue des battements de mon cœur elle est imminente, je compte bien me délecter de ses lèvres et de son odeur jusqu’à périr d’amour. Même si c’est parfaitement incohérent, vu l’état dans lequel son contact me met, il est fort probable que je décède d’une crise cardiaque incessamment sous peu. Ce serait si beau, mourir d’amour pour un beau blondinet aux yeux clairs. On dirait le titre d’un film de noël ! Mais comme souvent, je dérape un peu et me met à déraper sur un sujet sensuel mais glissant en ce qui concerne les disputes. « Ce ne serait pas raisonnable, des gens pourraient nous voir. » je grogne en regardant une dernière fois sa lèvre inférieur, déçue mais résignée à le laisser en paix. Effectivement, ça ne serait pas raisonnable ! Surtout pas devant le pub où Jayan risquerait de glisser un œil et nous voir, quelle image ça donnerait franchement ? Même si j’ai du mal à réfléchir à plus concret que le doux visage de mon amant, je me ressaisis et l’embrasse tendrement une dernière fois avant de me remettre sur mon siège. « Tu as fait de moi quelqu’un de bien trop sage, Nathan Carter… » je bougonne faussement sans le regarder, souriant maladroitement pour qu’il comprenne que je plaisante. C’est plus fort que moi, il y a une telle force d’attraction qui se dégage de nous quand on s’approche, c’est indescriptible. Je sais juste qu’à mesure que le temps passe, mon cœur perds un battement et le manque se fait ressentir. Quelle drogue douce tu es, Nathan, pour me faire subir pareille torture ? Le soir de nos retrouvailles au restaurant, nous avions tout deux succombé à l’appel de nos sens en public, seuls au monde et parfaitement heureux. Mais là c’était autre chose, il faut savoir contrôler ses émois. Mais je n’ai pas dit mon dernier mot !

Mais mentionner l’homme aux lunettes de soleil me fait l’effet d’une douche froide. Je pensais être partiellement remise en retrouvant Nathan, mais c’est presque pire de mettre des mots dessus. Je devrais me blinder, ne pas laisser ce genre d’énergumène me perturber... Mais c’est plus fort que moi, quand il s’agit de Nathan j’ai du mal à encaisser. Plus qu’une drogue ou un ange gardien, Nathan Carter est ma kryptonite. « Hey... Tu n'as pas à t'en vouloir ! » je frissonne en sentant la douceur de ses doigts chaud sur ma joue, relevant légèrement les yeux pour lui sourire. « Tu... tu ne m’en veux pas ? » je demande, aussi heureuse qu’abasourdie. Il faut que je me mette en tête que Nathan n’est pas comme Alfonso, que ce n’est pas un crime de ne pas répondre au téléphone et qu’il ne me fera pas culpabiliser pour ça. Mais comme je l’ai déjà dit, c’est difficile quand on est habitué à la violence de s’en défaire du jour au lendemain. Même si ça fait bientôt quatre ans, je ne peux m’empêcher de culpabiliser comme si cette histoire datait d’hier. Fichue empathie... « Au moins il était généreux... Mais oui, la prochaine fois je viens prêter main forte à ton patron ! » je ris d’un rire sans joie en baissant les yeux « Et si on te fait du mal, c’est moi qui fonce. On n'est pas rendu ! » je plaisante, mais pour l’avoir vu faire, je sais de quoi Nathan est capable quand quelqu’un qui l’aime est en danger. Mon Spider-Man. « Mais ne t’inquiète pas, ce n’était clairement pas un violent... juste un... un pervers un peu jaloux... » je n’en dis pas plus pour éviter les sous-entendus morbides. Effectivement en y réfléchissant, j’ai été aimable avec tous les clients sauf lui, ce qui pourrait paraître étrange aux yeux de Nathan. Mais je suis comme ça, quelqu’un d’avenant et d’agréable avec les clients, c’est dans ma nature. Je ne veux juste pas qu’il y a eu de quiproquos ou qu’il s’imagine que je drague allègrement à longueur de temps. Finalement, comme l’a dit l’inconnu, je ne voudrais pas que mon petit ami s’imagine quoi que ce soit. Petit-ami... ça fait tout bizarre ! « Dois-je être jaloux ? » je le regarde avec des yeux de hiboux, étonnée de sa question. « De qui ? De quoi ? De Jai ? Nooooooooooooon ! » je dis comme si c’était évident avant de me mettre à rire « Il est juste... Enfin... non non non non... non non... » je bégaye en riant, ne sachant pas quoi dire pour convaincre le blondinet. « C'est... c’est Jai quoi ! » je hausse les épaules pour conclure avec un grand sourire. Je n’ose pas lui dire que je le considère comme un père de substitution de peur de paraître ridicule. Je ne le connaît que depuis quelques semaines, c’est peut-être un peu prématuré et limite freudienne. Quoi que non, qu’est-ce que je raconte ? Je n’ai aucune attirance sexuelle envers Jayan, pas du tout, ça me donne même des sensations étranges rien que d’y penser. Alors quoi ? Difficile à expliquer ! « De toute façon, il est déjà au courant que je suis plus attirée par les garçons pas très grand, sans barbes et aux cheveux clairs. Et si ce genre de garçon réponds au nom de Nathan Carter, je suis comblée ! » je m’amuse en lui parlant d’une voix haut perchée comme si je récitais une comptine pour enfants. Maintenant que j’y pense, Jayan et Nathan sont parfaitement opposés l’un à l’autre. Détails qui n’a aucune importance mais qui est tout de même drôle à souligner !  

« Il aura peut-être un autre discours quand il m'aura rencontré ! » je fais mine de réfléchir « Probablement, oui ! Il dira que tu es trop bien pour moi et te conseiller de courir vite et loin. Tu es un ange qui a besoin de son angelesse ! Et, avant que tu ne dises quoi que ce soit : c’est un mot qui existe. » je lui fais un clin d’œil avant de m’emparer de sa main. Je ne me considère pas comme néfaste envers Nathan, j’ai juste peur que mes problèmes d’ordre personnel d’éteigne sur lui. On a tous des bagages, le seul problème c’est que les miens semblent faire la taille de l’Himalaya. Heureusement pour moi qu’il est autant compréhensif et qu’il ne m’en tienne pas rigueur. Même si, au fur et à mesure du temps, la présence de Nathan dans ma vie me fait devenir une meilleure version de moi-même. J’ai l’impression d’enfin pouvoir prétendre au rôle d’ange, même si je ne suis pas sûre de le mériter. Mon objectif ultime ? Le rendre heureux une bonne fois pour toute. Même si c’est à mes dépends...

« Je t'avais dit que j'étais en train de construire cette fichue machine... » je le contemple longuement, son sourire malicieux provoque une nuée de frissons dans mon ventre, j’ai l’impression qu’il fait de plus en plus chaud à mesure que la conversation évolue. Et ce n’est pas pour me déplaire, il doit toujours essayer le T-shirt que je lui ai offert ! Pour autant, je mets du temps à revenir sur terre, le regard pétillant et le visage rougis par un flot de pensées impures que je n’ai pas envie de chasser. « Tu as le convecteur temporel au moins ? » je demande d’un air taquin pour rentrer dans son jeu. Il ne va pas m’avoir sur ce coup, je suis une grande fan de ce film ! C’est que nous ne faisions qu’en plaisanter, mais je rêve de pouvoir remonter le temps ne serait-ce que quelques mois en arrière. Pouvoir revivre encore et encore notre première rencontre, notre premier baiser. Faire les choses bien à défaut de mieux... ressasser encore et encore la danse de mon corps contre le siens, la douceur de nos baisers mouillés... même le manque de sommeil de cette nuit trop courte me manque ! Voir qu’il se donne tant de peine pour me faire à nouveau vibrer, je craque. « J'ai prévu un peu de Valium dans mon sac... Ce n'est pas tout mais y en a qui conduise demain ! » je me tortille pour éviter ses doigts qui me chatouille les côtes « Ça s’appelle un enlèvement ça monsieur ! Vous êtes sûre que vous êtes réellement agent ? C’est drôle, vous me faîtes penser à ce beau garçon avec qui j’ai passé la nuit... » j’accueille son baiser volé avec tendresse et lui tire la langue au passage. « Comme si je serais capable de dormir alors que... » je me retiens de dire “ alors que tu es à mes côtés “ car j’ai peur de trop en faire « … alors que j'ai trop hâte d’être à demain ! » c’est vrai que j’ai vraiment hâte de découvrir cette convention dont j’ai entendu le plus grand bien ! J’ai même fait exprès de ne pas me spoiler sur les stands et les invités qui s’y rendront, c’est comme si j’étais une habituée finalement. Mais j’ai surtout hâte de me retrouver seule avec lui dans un endroit calme, histoire de refaire le monde et de pouvoir le toucher sans qu’on ne nous surprenne. Je vie un rêve éveillé... « On passe chez toi d'abord du coup ? » je hoche vivement la tête en attendant correctement ma ceinture, me sentant maintenant trop éloignée de son corps qui me manque déjà. Fichue boite de vitesse, volume deux ! C’est comme les tables... ces inventions ont été faites pour des gens qui ne s’aiment pas... Ou par des gens qui ne sont jamais tombés amoureux ! « Yes, je vais essayer de faire vite pour préparer ma valise ! » Moi qui suis une très grande adepte du “ j’emmène ça au cas où ” je vais peut-être éviter de ramener 36 bagages pour un week-end... J’ai envie d’emmener des beaux vêtements dans lesquels il me trouvera belle, voir sexy... tiens d’ailleurs j’y pense ! « Est-ce que c‘est un endroit où il faut venir déguiser ? » je demande en passant une main dans mes cheveux « Si j’avais su, je me serais munie de mon costume de Lara Croft ou de Leïa... » je dis avec une moue pleine de sous-entendus, faisant référence à une discussion lointaine sur la beauté de ces costumes. S'il se met en Spider-Man, je ne réponds plus de rien...

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# Lun 3 Jan - 9:26
Ça ne pouvait pas mieux tomber !
J’étais toujours émerveillé par la fluidité de notre relation, ces moments de simplicité merveilleuse et naturelle, ce bonheur qui semblait palpable tant il était intense. Les petites piques amusées et amusantes, les attaques de chatouilles et de bisous, nous étions deux enfants, heureux simplement. Il y avait toujours des petits moments de doute pourtant, ces moments où j’avais l’impression de ne pas la mériter et où j’avais peur de faire un faux pas... Ils étaient plus rares et moins lancinants mais ils me hantaient tout de même, revenant grattouiller mon esprit à l’occasion. Pas en ce moment, pas alors que je l’attaquais d’un baiser sur le coin des lèvres, espérant gagner son pardon. Pardon un peu trop vite accordé sans doute ce qui ne put que me faire sourire de plus belle.

« Tant que ce n’est pas en faisant une bêtises, ça me va ! »

Avouais-je avec un haussement d’épaules amusé. Je me retins de suggérer que la voir avec des menottes pourraient être assez érotique en d’autres circonstances, encore incertain de pouvoir user de ce genre d’humour sur un sujet envers lequel nous étions tous les deux assez pudiques malgré tout. Paradoxal remarque puisque nous étions à présent plus à l’aise dans nos moments de nudité, connaissant un peu mieux la géographie de nos corps, plus conscient des endroits où s’attarder... Nous avions aussi moins honte de nos anatomie respective, hésitant moins à ôté nos vêtements à la moindre occasion. Passionnés, terriblement dépendant de l’autre, drogués. Moi surtout sans doute même si je fus cette fois celui qui empêcha le dérapage.

« Comme si j’avais eu beaucoup à faire. »

La narguais-je, toujours sur ce même ton léger que j’aimais tant et qui me donnais l’impression de voler. C’était pourtant relativement vrai puisque Swan avait été tout aussi pudique que moi au départ. Peut-être un peu plus séductrice, certes, mais presque tout aussi sage. Pour notre défense, nous étions tous les deux peu expérimentés et trop émerveillés par cette relation pour y croire réellement. Sans compter le passé de la jeune femme qui n’avait pas arrangé les choses au départ... Nous nous étions bien rattrapé maintenant et ce malgré le fait que nous n’ayons pas trop d’occasions pour le moment. Vivement ce week-end d’ailleurs ! Quel pervers j’étais devenu ! Comment était-ce possible ? Pourquoi avais-je tant besoin de sa peau ? Un mystère.

Mystère que je n’eu pas le temps d’approfondir puisque nous venions de tomber dans une nouvelle faille... Vous savez, les fameux retour à la gêne ? Je ne sais pas qui était cet homme mais je le détestais profondément ! Et je bénissais Jay d’avoir réagit avec autant de sévérité. Si j’avais été là, j’aurais sûrement eu envie de faire la même chose... Sans avoir la carrure pour le faire malheureusement mais c’est l’intention qui compte non ? Et j’aurais réellement pu faire une bêtise en la voyant si mal, fonçant tête baisser dans un affrontement que je n’aurais pas gagné. C’était du déjà vu, je l’avais prouvé récemment...

« Je sais que je suis un peu crétin mais pas à ce point. » Souriais-je avec tendresse, surpris qu’elle puisse penser une seule seconde que je lui en veuille. C’était elle la victime, qui sait comment j’aurais réagit à sa place ! « Oh la ! Hors de question que tu te mettes en danger pour moi ! » M’exclamais-je, reprenant un ton léger pour détendre l’atmosphère mais parfaitement sincère malgré tout. Je m’en voudrais tellement si elle se mettait dans une situation délicate par ma faute ! « C’est déjà pas mal pour un seul homme... »

Soupirais-je, dégoûté par l’existence d’un pareil personnage. Quelle idée ?! N’avait-il rien d’autre à faire ?! Pathétique et absolument insupportable. Mais c’était derrière nous et nous le devions à super Jay que j’admirais autant que je jalousais. Une jalousie logique quand même : il avait beau être admirable, il n’avait plus l’âge pour représenter une réelle menace... Mais la réaction de Swan valait largement la plaisanterie, allégeant l’ambiance plus efficacement que ma tentative précédente. Jay était Jay oui, le patron parfait, le pub idéal, Swan avait de la chance et j’en étais plus que rassuré, il fallait bien l’admettre ! Mon envie de le rencontrer étant donc sincère, je voulais réellement le remercier de veiller sur Swan de la sorte, c’était idiot mais j’avais été élevé comme ça et c’était important pour moi.

« C’est vrai que je suis très loin de jouer dans la même catégorie que lui ! » Notais-je. « Quand aux hommes de petite taille, il semble que nous ayons une vie sexuelle plus active alors bon... » Souriais-je avant d‘hausser les épaules, l’air faussement vexé par sa description de ma personne. C’était vrai. Vrai en tout point depuis notre rencontre. « Et si tu es comblée alors il ne me faut rien de plus. » Concluais-je avec sincérité avant de lui voler un baiser. « Tu es sûre ? » Repris-je, fronçant exagérément les sourcils face à ce mot étrange, plus pour détourner le sujet que par réel choc. Comment pouvait-elle penser ainsi !? C’était moi le plus chanceux, clairement même ! Et Jay serait idiot de le nier, surtout dans me connaître... « Quoi qu’il en soit je serai atrocement déçu par un pareil discours de sa part ! »

Dis-je finalement, relevant le nez comme offensé par une pareille pensée. C’était mal joué bien sûr, comme toujours. Et, comme toujours, je fut émerveillé par les références Geek de Swan qui faisait d’elle la femme idéale. Elle me comprenait, entrait facilement dans mes délires idiots qu’elle alimentait même joyeusement. Comme j’aimerai avoir une machine à remonter le temps pour revivre notre première nuit, pour rester dans ses bras indéfiniment sans peur d’être en retard au travail ! Juste arrêter le temps car ce n’était malheureusement qu’une impression et que nos vies nous avaient trop souvent séparé jusqu’à maintenant. Ce weekend était notre premier, juste elle et moi coupé du monde et sans avoir à trouver des excuses. Miracle, j’étais tellement heureux !

« Bien sûr ! Tu me prends pour un débutant ou quoi ? » M’amusais-je; imitant bien mal la voit de doc. « Un enlèvement, tout de suite les grands mots ! C’est juste... C’est juste un arrangement. » Fis-je mine de bafouiller avant d’hausses une nouvelle fois les épaules. « Ah oui ? Sûrement quelqu’un d’autre ! » Répondis-je en tirant à mon tour la langue. Ouf, l’ambiance enfantine était de retour, nous étions saufs ! Pour l’instant en tous cas. « Mouais... Admettons que ce ne soit que ça. »

Souriais-je, n’en pensant pas moins moi non plus. Nous n’allions pas beaucoup dormir en effet, excités par notre weekend mais aussi (et peut-être surtout) par la présence trop tentante de l’autre dans le même lit. Nous n’avions pas eu beaucoup d’occasions telle depuis cette fameuse première nuit, ne pouvant que voler des morceaux de nuits ou de jours, frustrer d’en vouloir toujours plus.

« Ne t’en fais pas, nous avons la soirée devant nous ! » La rassurais-je alors qu’elle prévoyait de faire vite pour se préparer. « Et oui, tu peux te déguiser bien sûr ! » Répondis-je, espérant ne pas gâcher la surprise en me trahissant bêtement. « Aurais-tu déjà envie de te débarrasser de moi ? »

Plaisantais-je avec malice bien que ce fut terriblement vrai. Le simple fait de l’imaginer dans cette tenue me rendait tout chose alors si c’était vrai ? Il me serait très difficile de marcher pendant la convention... Voire même carrément impossible en vue de la tenue moulante que j’envisageais de porter. Pervers ? Non ! Juste terriblement amoureux et admiratif de ma petite amie qui était, à mes yeux, la plus belle créature de cette planète. J’étais chanceux oui, bien plus que je ne pouvais l’admettre.
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# Mar 4 Jan - 14:01
♛Ca ne pouvait pas mieux tomber
 

 
▼▲▼  
 

C’était évident. Linéaire. L’ajustement parfait de deux pièces d’un puzzle compliqué. Cette relation aux débuts chaotique est si simple finalement, taquine. Mon cœur semble peu à peu s’alléger pour finalement s’envoler vers le septième ciel quand il m’embrasse. Acte pourtant si ordinaire mais suffisant pour me provoquer des frissons chauds de la nuque jusqu’au bas du ventre. Ses lèvres que je commence à connaître par cœur et dont je n’arrive pas à me défaire. Ses lèvres que je voudrais attirer plus bas, ou juste créer un faux contact pour griller le peu de neurones qui me reste. Je ne me reconnaît pas, dépendante de la moindre parcelle de son corps. Je ne sais pas s'il existe un remède contre ça, quand bien même je ne le prendrais pas. Je suis bien trop heureuse de l’état dans lequel ce garçon me met, euphorie lunaire qui me fait perdre la notion du temps et de l’espace. Si c’est ça l’effet d’être totalement défoncée, je crois bien que je suis une putain de camée. Le tout est de feindre la normalité alors que j’ai l’air totalement enivré. Tu es un sorcier, Nathan Carter ! Et de Gryffondor qui plus est, me rappelant cette douce discussion enfantine où nous comparions nos maisons. Une Poufsouffle et un Gryffondor, ça fait bon ménage ? Spirituellement je ne sais pas, physiquement ça fait des étincelles.  

« Tant que ce n’est pas en faisant une bêtise, ça me va ! » je le regarde, les yeux étincelants par des pensées non catholiques qui me viennent à l’esprit. Je suis encore trop pudique pour oser en dire plus, même si notre complicité n’est plus à prouver, je ne veux pas lui donner l’image d’une perverse qui n’en veut qu’à son corps. Même si je plaide coupable, que la voiture sera bientôt inondée de ma bave s'il continue à me toucher et m’embrasser ainsi. Mais pour autant, je m’autorise à penser qu’une paire de menottes en dehors de son service se révélerait très pratique pour certaines aventures. Rien que d’y penser, le rouge embaume mes pommettes et je fuis son regard, intimidé par ce genre de pensées dont je ne suis pas habituée. Tu fais de moi une femme bien différente de celle que j’étais avant, Nathan ! Et tu ne t’en rends même pas compte... ou alors j’ai toujours été ainsi et il ne fait que la révéler au grand jour ? Je ne regrette rien. « Une bêtise ? Ce n’est pas mon genre... » je dis d’un ton léger en faisant un mouvement de la main l’air de dire “ arrête donc ! “ « Juste que je n’arriverais pas à garder mon sang froid si une magnifique femme aux gros lolos devenait ta coéquipière sur le terrain... » je dis avec une moue faussement triste, l’air à demi-sérieux en croisant les bras. On a déjà eu cette discussion jadis, mais ça m’amuse de la remettre sur le tapis. Même si j’ai conscience de ne pas être horrible à regarder, je sais aussi qu’il existe bien plus belle que moi au-delà de ces contrées. « En plus, imagine qu’elle s’y connaisse encore plus en Marvel que moi ?! Alors là, c’est la fin des haricots ! » je prends un air dramatique en m’enfonçant dans mon siège « … ça finirait en battle, celle qui a le plus de bonnes réponses concernant l’univers Marvel et DC comics gagnerait tes faveurs. Elle agiterait ses gros obus pour distraire le jury et me mettrais la branlée de ma vie... » je geins en levant les mains au ciel avant de rire de bon cœur « J’ai l’air d’aller trop loin, mais ne me dit pas que ce n’est pas totalement plausible ! » je pointe le doigts vers lui, le défiant de me contredire, un grand sourire aux lèvres « Ce genre de bataille pour le cœur de quelqu’un, ça arrive tous les jours ! Regarde dans Friends, c’est presque quotidien. » un ange passe, je le regarde un instant sans piper mot avant de glisser une mèche rebelle derrière mon oreille « Je parle trop, n’est-ce pas ? » je demande timidement, la tête légèrement rentrée dans les épaules, l’air accablée. Pourtant, j’aime ce genre de moments où l’on s’amuse de pas grand-chose, où nos délires nous emportent jusqu’au premier hôtel qui croise notre route. Insouciance qui adoucit mon cœur, l’impression que la cruauté de la vie au dehors n’est qu’un lointain souvenir... « Il n'empêche... » je reprends en me mettant correctement sur mon siège « Si cette fameuse nana ressemble trait pour trait à Kirsten Dunst, je démissionne ! » mon grand sourire ne me trahis pas malgré la posture du “ je râle sur une fille imaginaire ” allié à une moue de bébé pas content. On rigole on rigole... mais si un jour ça arrive, je ne ferais pas la fière ! Nathan ne doit pas réaliser à quel point je suis jalouse et possessive... le pauvre. Moi-même j’ai du mal à comprendre l’espèce de venin qui profane mon cœur quand je l’imagine avec quelqu’un d’autre que moi. L’amour, c’est aussi dévastateur que délicieux...

« Comme si j’avais eu beaucoup à faire. » je lève les sourcils, un sourire en coin sur les lèvres « Ne me provoque pas... » je susurre d’une voix qui se veut aguicheuse. J’aimerais lui dire que, s'il me pousse à bout, je défais hilico ma ceinture pour le chevaucher et abaisser son siège. Cette idée fait monter d’un coup la fièvre qui subtilisait mes reins jusqu’ici. Je gigote sur mon siège, m’amusant à faire marcher mes doigts sur sa cuisse jusqu’à remonter lentement vers la zone à risque. « Tu as juste de la chance que le boitier de vitesse m’empêche de me rapprocher... » je dis innocemment sans cesser mes vas et vient sur sa cuisse. Clairement, je suis en train de m’embraser toute seule à le toucher ainsi. Mais c’est si bon d’avoir le droit, de répondre à l’appel de mes sens. Avoir le droit de le manipuler sans retenu, posséder le statut ultime de celle qui a le droit de franchir la limite. Limite que je m’amuse à frôler du bout des doigts, innocemment, regardant autour de moi avec un sourire satisfait comme si je n’avais pas conscience de ce que je suis en train de faire. Ce garçon m’a transformé, c’est indéniable. Et j’aime celle que je suis devenue. Une véritable flamme qui ne demande qu’à tout embraser sur son chemin...

L’énergie charmeuse qui règne entre nous s’essouffle un instant quand nous abordons le sujet épineux de l'harceleur à lunettes de soleil. Mes doigts s’immobilisent un instant sur sa cuisse, je me crispe en songeant à l’état dans lequel je me suis mise pour rien du tout. Vraiment rien du tout ? Sous-entendre que je ne suis qu’une aguicheuse qui joue de ses charmes sur les clients du bar ? Je regarde ma main nonchalamment posée sur sa cuisse, songeant que c’est peut-être ce que je suis en train de devenir. Une demoiselle consciente de ses atouts qui s’en sert à bon escient. C’est vraiment ce qui transparaît quand on me regarde travailler ? J’enlève lentement ma main de la zone à risquer, regardant cette dernière comme si une araignée venait de me piquer. Quand Nathan est dans les parages, je ne réponds plus de rien. Le désir et l’amour forme un ouragan qui balais tout sur son passage, cyclone électrique qui me met dans une transe délicieuse à chaque moment que nous passons ensemble. Aussi rares soient-ils. Serait-ce possible que je calque ce nouveau comportement sur mon travail de tous les jours ? Notamment avec la gent masculine ? Non. Impossible. Rien que d’y penser, j’ai le cœur qui se crispe dans ma poitrine. J’ai juste eu à faire à un vieux fou qui voulais juste me pousser dans mes retranchements. Mais pour quelle raison agir ainsi... ? « Je sais que je suis un peu crétin mais pas à ce point. » je ris tristement à ses mots, soulagée qu’il ne m’en tienne pas rigueur. « On ne sait jamais... je pourrais comprendre que tu sois fâché que je ne réponde pas à la minute... » c’est en parlant que je réalise l’absurdité de mes propos. Pourtant, je suis toujours dans l’angoisse à l’idée de blesser ou qu’il se désintéresse de moi si je ne réponds pas à la minute. Je calque le comportement d’Alfonso sur celui de Nathan, traumatisme encore trop présent dans ma peau qui me fait plus de mal que de bien. Je crois que je ne serais jamais plus capable d’être parfaitement sereine selon comment j’agis au quotidien, malgré Nathan qui est absolument parfait et patient envers moi et mes besoins. Je souris d’un air triste, culpabilisant de lui donner le mauvais rôle malgré moi. Je laisse ma tête se lover tendrement contre sa main dans un soupire. « Oh la ! Hors de question que tu te mettes en danger pour moi ! » Sa sollicitude me touche, je le regarde d’un air malicieux, essayant vainement d’effacer la tristesse qui se lit sur mes traits « Je ne t'ai jamais dit que je suis une championne de karaté ? » je fais des gestes aléatoires avec mes bras, mimant de soi-disant prises de combat en sifflant comme si je coupais l’air « On m‘appelle Black Widow dans le milieu. La Black Widow Indienne, nouvelle génération. Elle porte toujours l’ensemble noire et sexy mais elle a le Tika, c’est nouveau ! » je pose l’index sur mon front, faisant référence au traditionnel point rouge que nous arborons en règle générale. Même si ça a plus des consonnances religieuses dans notre pays, cette marque d’appartenance est devenue un symbole à détournement à de nombreux clichés.  

« C’est déjà pas mal pour un seul homme... » soupire-t 'il, j’en perds le sourire que j’arborait de par mes bêtises et le regarde avec inquiétude. Moi qui ne voulais pas lui en parler de peur de l’inquiéter, j’en viens à regretter de lui avoir envoyer un message. Mais c’était comme une évidence, lui parler de mes sentiments, de mon ressenti sur l’instant. Lui confier mes peurs, mes doutes, mes larmes. C’est devenu tellement naturel entre nous, je ne pouvais pas lui cacher un événement pareil. Impossible. Surtout s'il rencontre Jayan un jour, le quiproquo risque d’être sévère et je n’ai pas envie que l’on se dispute à ce propos. Oui je me projette loin pour prendre des décisions, mais ma relation avec Nathan est trop importante pour que je foire tout. Comme je sais si bien le faire d’habitude...  
« Il y a des détraqués partout tu sais... » je lui souris en caressant sa joue à mon tour, petit système entre nous pour apaiser l’autre « Un jour j’ai travaillé dans un fast food. Quand je demandais ” Avec ceci ? “ on me répondait systématiquement ” le numéro de la serveuse avec, si possible “ et ça au moins dix fois par jours. » C’est devenu tellement banal dans ma vie ce genre de propos que je ne mesure pas forcément sa gravité. De toute façon, je doute de pouvoir un jour éradiquer les relou de la surface de la planète. C’est triste à dire, mais il faut apprendre à vivre avec... « Tu sais que je serais du genre à te harceler, moi aussi, si je te rencontrais comme ça en mode random dans un bar... » je frotte mon nez contre sa mâchoire, le bousculant comme un petit chat qui voudrais une caresse « Je te sortirais des phrases du style : ” Elle a de la chance ta petite amie “ prêcher le faux pour savoir le vrai, tu vois le genre... » je ris, songeant que notre histoire n’a vraiment pas débuter comme celles que l’on peut lire dans les films. Pour nous, pas de bar, pas de discothèques... c’était moins palpitant mais c’est ce qui fait de notre relation quelque chose d’unique. « Finalement, c‘est comme quand, dans Spider-Man, tout le monde a oublié la présence de Peter Parker. Sauf que je serais la première à te sauter dessus pour éviter de me faire piquer la place... » je lui glisse un clin d’œil charmeur avant de l’embrasser sur la joue, espérant que mes petites histoires ont apaisé son cœur inquiet. Je n’aime pas quand il s’inquiète, surtout pour moi qui ne le mérite pas. Je suis en vie, et je suis en sécurité dans cette voiture à ses côtés. Je n’ai plus à avoir peur...

« C’est vrai que je suis très loin de jouer dans la même catégorie que lui ! » je lève les yeux au ciel en l’entendant. Jayan est clairement bel homme, il est aussi doux, classe, distingué et charmant. C’est indéniable. Mais Nathan n’a clairement rien à lui envier, il n’y a personne d’autre dans mon champ de vision à pars lui. « Quant aux hommes de petite taille, il semble que nous ayons une vie sexuelle plus active alors bon... » mon coeur rate un battement, je le regarde avec de grands yeux en riant « Voyez-vous ça... » je réponds, un sourire idiot peint au coin de mes lèvres « Sur quoi tu te bases pour affirmer ça ? » je lui glisse, charmée qu’il ose parler de ça à voix haute. Aussi subtile que soit ses paroles, il ne m’en fallait pas plus nourrir le brasier ardent dans mon ventre. Fichues attirances ! Avec toutes ces péripéties qui ont rythmées nos retrouvailles, c’était bien trop difficile de trouver un moment rien qu’à nous. Un moment d’intimité comme ce fameux soir où j’ai cru mourir de bonheur. On se demande pourquoi je suis toute excitée de passer plus de deux jours loin de tout avec lui, seuls au monde... « Et si tu es comblée alors il ne me faut rien de plus. » si je savais ronronner, je crois que je ne m’arrêterais plus. Je frissonne contre ses lèvres, rougis plus que de raison en enfonçant ma tête dans mes épaules dans un élan timide. « Je ne sais pas, j’ai des doutes... » je réponds en regardant le plafond, faisant semblant de douter sur mon bonheur en exagérant mes traits. Subtile façon de le pousser à me prouver un peu plus son attirance, voyez-vous. Je suis vraiment une coquine prête à tout pour un peu d’attention. C’est donc ça l’amour ? Se taquiner et se jouer de l’autre pour obtenir ce que l’on veut ? En tout bien tout honneur j’entends... j’aime énormément cet état d’esprit ! « Tu es sûre ? » je hoche vivement la tête « C'est dans le dictionnaire “ Le petit Swan “ parut en 2019. Tu ne l’as pas encore lu ? Tu me déçois fortement, Nathan Jesse Carter. » je le réprimande pour de faux en utilisant son deuxième prénom exprès, cela ajoute un ton plus sérieux à nos plaisanteries, même si je n’en pense pas un mot. « Quoi qu’il en soit je serai atrocement déçu par un pareil discours de sa part ! » je secoue la tête et colle un doux bisou sur le dos de sa main. « Preuve qu’il n’est pas si parfait qu'il en a l'air alors... » je hausse à mon tour les épaules comme si c’était évident pour moi. Malgré tout, je pense toujours que je suis trop despotique pour Nathan, qu’un jour je vais lui faire du mal plus que de raison, qu’il m’abandonnera comme on m’a toujours abandonnée. C’est inévitable et ce, même si je ne veux pas que ça arrive. Le destin est fait pour ne pas être changé... en attendant, je profite de ces moments d’accalmie avant la grande bataille.

« Bien sûr ! Tu me prends pour un débutant ou quoi ? » j’éclate de rire, applaudissant des deux mains face à son imitation un peu foireuse « Oh dur, c’est pas le pied ! » je réponds d’une voix fluette comme Marty Mclfy le ferait. Je suis vraiment heureuse d’appartenir à l’univers bien particulier de Nathan, ça fait de notre monde une énorme private Joke que seuls les meilleurs peuvent comprendre. « Quand j‘étais petite, avec mes frères on s’amusait à reprendre les répliques les plus nuls des films. Genre, les répliques qui ne servent vraiment à rien tu vois ? Par exemple... » je regarde un instant par la fenêtre, le paysage déroulant m’apportera peut-être un peu d’inspiration ? « “ Je pense que c‘est une entorse à la lois Sherman “ » je le regarde avec fierté « C'est dans Titanic ! Tu captes l’idée ? Tout le monde récite toujours les phrases les plus connues, c’est tellement plus original de sortir une phrase hors contexte prononcé dans un des films ni vue ni connues. » c’était surtout plus drôle de sortir ce genre de phrase qui n’a pas de sens, plutôt qu’un bon vieux “ si tu sautes, je saute ” qu’on a du facilement entendre un bon millier de fois. « Un enlèvement, tout de suite les grands mots ! C’est juste... C’est juste un arrangement. » je défais les boutons de mon manteau, sentant la chaleur envahir de plus en plus l’habitacle « Un arrangement entre qui et qui monsieur Parker ? Mais êtes-vous vraiment Peter Parker ? »   je demande en jouant le doute, plissant exagérément les yeux « Ah oui ? Sûrement quelqu’un d’autre ! » je me mords la lèvre pour ne pas éclater de rire, trop heureuse de pouvoir jouer ce rôleplay ridicule d’extérieur « Spider-Man va vous retrouver et il me sauvera ! » je lance en croisant les bras, comme s'il jouait le kidnappeur qui se fait passer pour Peter Parker. « Mouais... Admettons que ce ne soit que ça. » ma poitrine se soulève mollement, ma respiration et courte et je souris d’un air entendu. Difficile d’être moins subtil, on est sur la même longueur d’onde. La vérité c’est que je bouillais d’envie de me retrouver à nouveau dans son lit... « Je ne m’acoquine pas avec des vandales qui kidnappe des demoiselles en détresse ! » malgré mon ton accusateur, mon regard est charmeur. On va mettre beaucoup trop de temps à rentrer chez lui...  

« Ne t’en fais pas, nous avons la soirée devant nous ! » je le jauge du regard avant de m’enfoncer un peu plus dans mon siège « J'ai surtout hâte de rentrer... » je marmonne avec un sourire béat, prête à battre le record du monde de vitesse pour faire ma valise. Je suis tellement heureuse, je ne suis jamais parti aussi longtemps avec quelqu’un. Je ne suis jamais parti tout court d’ailleurs. Cette enchaînement de première fois avec Nathan, c’est grisant. « Et oui, tu peux te déguiser bien sûr ! » la timidité et le manque de confiance reprends le dessus, je ne sais pas si j’aurais le courage d’arborer un costume sans avoir envie de me cacher dans un trou de souris. « Malheureusement, je crois que je n’ai rien à me mettre... Il n’y a pas beaucoup de héros Marvel qui me ressemble ... » , je réponds dans une moue dubitative. Les rares Cosplay que j’avais envisager, c’était surtout pour le taquiner et le charmer... je ne sais pas si j’oserais me balader comme ça hors de notre chambre d’hôtel. « Aurais-tu déjà envie de te débarrasser de moi ? » je détourne mon attention du paysage défilant pour le regarder « Hum ? Tu crois qu’ils pourraient me refuser l’accès pour cause de “ trop peu habillée “ ? » je demande innocemment, trop bien consciente du sous-entendu de ses paroles. Mais je m’en amuse, faussement naïve et innocente pour qu’il m’en dise plus sur ce qu’il penserait de me voir vêtue ainsi. « Ha, peut-être que si je me boucle les cheveux et que je fais une moue d’enterrement, je pourrais me faire passer pour Michelle Jones. Tu ne crois pas ? » je demande en exagérant une moue dépitée, les cheveux devant les yeux, avant d’éclater de rire. Je ne serais clairement pas à mon avantage.

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# Mar 4 Jan - 17:42
Ça ne pouvait pas mieux tomber !
J'avais eu du mal à croire mes parents quand ils me parlaient d'amour et même les paroles de Logan me semblaient floues jusqu'à maintenant. Du grand bla-bla pour me rassurer, pour faire passer les ruptures douloureuses, de belles paroles en l'air de la part de couples heureux visant à donner l'espoir aux cas désespéré... Puis il y avait eu Swan. Swan qui avait bousculé tout ça, qui avait bousculé mon monde dans un tourbillon de farine. Qui l'eu cru ? Comme quoi le destin se jouait réellement à peu de chose et les plus grands virages de nos vies partent souvent de petits détails insignifiants. Une rencontre hasardeuse, un sourire et vous voilà enchaîné à jamais à cette impression d'avoir rencontré votre âme soeur. Je me trompais peut-être, j'allais sûrement me bruler les ailes oui, mais au moins j'aurais eu cette sensation et je ne l'échangerais pour rien au monde.

« Bien sûr oui, Sainte Swan. » La taquinais-je, les mains jointes à la fois pour prétendre une excuse et pour illustrer mes paroles. Qui aime bien châtie bien non ? Et Swan aimait tendre la perche, son discours ne faisant qu'une preuve de plus. « Bla-bla-bla... » Souriais-je alors qu'elle défendait que sa peur n'était pas si improbable. « Premièrement, les femmes aux gros lolos n'aiment pas les trucs geek. » Entamais-je, ma plaidoirie déjà bien rodée. « C'est pour cette raison que tous les personnages féminin sont aussi plantureuses d'ailleurs, c'est parce qu'on ne peut pas les avoir en vrai. » Continuais-je sobrement, comme un avocat expliquant les faits. « Et ensuite, je n'aime pas les gros lolos, ça me donne l'impression d'avoir des petites mains. » Concluais-je, un sourire malicieux et amusé s'étant immiscé sur mes lèvres, ôtant de la crédibilité à mon discours. « Après, je ne dirais pas non à une bataille dans la boue... » Ajoutais-je, haussant les épaules avant de rire en secouant la tête. « Et non, tu ne parles pas trop, tu regardes trop la télé ! » Ajoutais-je, lui volant un nouveau baiser alors qu'elle se replie légèrement dans un geste de fausse timidité. Cela sembla fonctionner puisqu'elle se redressa un peu, sortant une nouvelle bêtise. Comme j'aimais ces moments ! « Bouarf, je suis plutôt Emma Stone pour être honnête. »

Rétorquais-je avec un nouveau haussement d'épaules, faussement sérieux bien que mon sourire malicieux stagne sur mon visage. Ce n'était pas un mensonge, je trouvais que Kristen était moins... Expressive ? Sans compter que je déteste profondément MJ, préférant de loin Gwen Stacy pour de multiple raisons. Swan ne ressemblait pourtant ni à l'une ni à l'autre, pas physiquement du moins... Mentalement c'était autre chose, elle était forte comme Gwen, toujours prête à aider les autres, intelligente et décidée. Un peu drama queen comme MJ mais c'est ce qui faisait son charme, elle était bien plus mesurée et plus amusante que "l'autre". Bref, j'avais ma super-nana à moi et je ne voulais personne d'autre, gros lolos ou non.

« Je savais que j'aurais dû prendre une automatique. »

Plaisantais-je, cachant comme je le pouvais le terrible frisson que ses doigts malicieux avaient provoqué. Swan avait adopté un sourire aguicheur qui lui allait bien sans réellement lui correspondre. Non pas qu'elle ne sois pas séductrice mais je savais qu'elle était pudique et que j'étais le plus chanceux des hommes d'avoir le droit à ce genre de privilège. Une relation fougueuse derrière un aspect angélique que je lui rendais bien finalement, toujours assez timide, évitant de trop me montrer même à la salle de sport. Pudiques oui, exclusifs aussi, je ne pouvais pas rêver mieux.

« Ne t'en fais pas, je ferai remonter le problème au marchant d'esclaves pour voir si je ne peux pas te faire remplacer. »

Soupirais-je, répondant à sa bêtise par une autre. Comme si elle était à mon service et qu'elle n'avait pas le droit d'avoir une vie ! Du grand n'importe quoi ! Mais je la connaissais à présent, conscient que nous avions tous les deux quelques menus problèmes de confiance en nous... Si peu ! Heureusement, la jeune femme semble reprendre un peu de poil de la bête, se lovant tendrement contre ma main et m'arrachant un nouveau frisson. J'aurais voulu retenir sa main sur ma cuisse aussi mais c'était dangereux pour nous deux, il fallait vraiment être raisonnable si nous voulions quitter le parking un jour.

« Je demande à voir ça ! »

Souriais-je, les yeux pétillant d'une admiration anticipée que je ne pouvais retenir. L'imaginer en tenue moulante était très excitant, presque assez pour me faire rougir... C'était incroyable à quel point elle pouvait avoir de l'effet sur moi et ce n'était pas seulement à cause de la frustration de ne pas pouvoir la faire mienne assez souvent.

« Et c'est toi qui est inquiète ? »

La taquinais-je à nouveau, me sentant effectivement jaloux sans vouloir trop le montrer. J'étais conscient de sa beauté et de ma chance, conscient qu'elle pourrait trouver mieux en un claquement de doigt... Inutile néanmoins de me montrer lourd, je n'avais même pas fait de remarque concernant son nouveau travail bien qu'il ne me rassure qu'à moitié. Heureusement que Jayan semblait réellement veiller au grain, au moins il m'ôtait un peu l'épine du pied !

« Je suis sûr que tu n'oserais pas. » La narguais-je, sachant bien qu'elle était assez timide en réalité. Mais qui sait ce que l'attirance sincère peut nous faire faire ? « Sauf que j'aurais pris la même décision que Peter, préférant rester seul pour ne blesser personne. »

Notais-je avec malice pour l'embêter. C'était vrai remarque... Mais je n'étais pas un super-héros et j'étais loin de l'être. Comme pour illustrer mes paroles et pour l'agacer un peu plus, je lui donne une petite pichenette sur le nez avant de reparler de ce fameux Jayan de qui je serais clairement jaloux s'il avait ne serait-ce que dix ans de moins. Une chance qu'il soit âge et visiblement pas intéressé, déjà qu'il y avait le jeune serveur qui semblait lui tourner autour... Non Nate, pas de scène, confiance, respire... A quoi bon s'inquiéter de toute façon ? Ça n'empêche rien !

« Et bien, pas sur mon expérience passée je te l'avoue mais il semblerait que les choses aient grandement changées depuis peu... » M'amusais-je, glissant mon visage dans son cou pour y déposer un baiser espiègle. « Des doutes ? » Murmurais-je avant de lui mordiller malicieusement l'oreille, mon visage toujours enfuie dans ses cheveux. Je me tirais une balle dans le pied mais qu'est ce que c'était agréable ! « Maintenant tu sais quoi m'offrir pour Noël. » Répondis-je simplement alors que nous étions déjà parti dans un autre délire idiot. Je m'étais d'ailleurs redressé, mon bras appuyé sur son siège pour pouvoir lui faire face un peu mieux. Une chance que le levier de vitesse fasse barrage en effet ! « On pari ? » Lançais-je, toujours avec malice et sans le moindre doute concernant Jayan. Il n'avait pas l'air si bête et je pense que nous étions sur la même longueur d'onde sur ce genre de chose... Simple pressentiment mais bon. « T'ai-je déjà dit que j'adore tes frères ? » M'émerveillais-je face à cet aveux qui ne pouvait effectivement que me conquérir un peu plus. Quelle merveilleuse idée ! Déjà que Swan était unique, elle n'avait de cesse de gagner des points, assez pour que je m'inquiète sérieusement pour ma santé mentale tant elle me rendait dingue... J'étais fichu ! « Je ne peux malheureusement pas nommer cette personne... » M'amusais-je, toujours prompt à entrer dans le jeu. « C'est top secret. » Ajoutais-je sur le ton de la confidence avant d'hausser exagérément les épaules en réponse à son « Êtes-vous vraiment Peter Parker ? ». Mystère mystère disait ma moue tout aussi exagérément ridicule. Un vrai gamin idiot mais heureux de vivre. « Peut-être oui... » Répondis-je, presque sur un ton de défi, toujours dans mon étrange personnage. « Peut-être n'êtes vous pas dans la bonne voiture dans ce cas ? »

Si Swan tendais le bâton pour se faire battre, je n'étais guère mieux et il m'arrivait souvent de m'emporter dans nos bêtise au point de me mettre dans le caca... Pas très futé en effet ou trop enthousiaste quand il s'agissait de plonger dans ces jeux qui me plaisaient tant avec elle. Simples, qui coulent de source, vivants. Mon coeur battait à la chamade et l'excitation ne m'avait pas quitté, jamais. Pas tant qu'elle était là en tous cas et l'imminence de notre weekend n'arrangeait pas mon état. Quoi qu'il en soit, comme pour répondre à son impatience de rentrer, j'allumais enfin le moteur et démarrais la voiture, évoquant ce qui nous attendait avec plaisir.

« Tu peux aussi choisir autre chose que cet univers tu sais ? » Proposais-je, peut-être un peu trop sérieusement... C'était toujours le cas quand je parlais de ce monde que j'aimais tant et qui m'avait tant apporté dans mon adolescence. « Et tu pourrais choisir Miss Marvel même si l'origine n'est pas tout à fait exacte. » Par chance, Swan ne m'en voulu pas pour ce soudain sérieux, reprenant avec légèreté la taquinerie première, me faisant rougir à nouveau. « Tu imagines bien que je ne te laisserai pas sortir de la chambre dans ce genre de tenue... » La taquinais-je en lui lançant un regard en coin. « Et par uniquement par jalousie bien sûr... » Admis-je, un peu honteux quand même. La simple idée de la voir en Leia ou même en Lara Croft me rendait dingue ! « Tu as trop de charisme, ça ne passera jamais ! »

Plaisantais-je, heureux de changer un peu de sujet. Nous étions déjà au pied de son immeuble, une bonne occasion pour moi de me remettre les idées en place... Car il fait chaud non ?


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@Swan Torres

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    'Cause I don't wanna lose you now
    The vacancy that sat in my heart is a space that now you hold. 'Cause it doesn't seem merely assembled and I can't help but stare, 'cause I see truth somewhere in your eyes. I can't ever change without you, you are the love of my life.+ aeairiel.

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# Mer 5 Jan - 19:25
♛Ca ne pouvait pas mieux tomber
 

 
▼▲▼  
 

L’amour est une science étrange qui ne s’explique pas. C’est d’ailleurs pour cela qu’il est aussi recherché. L’amour est une monnaie d’échange universelle, elle attise toutes les convoitises, apaise nos cœurs et nos maux. L’amour est une roulette russe, insaisissable, aléatoire. On ne sait sur qui on va tomber, qui notre cœur choisira. Celui pour qui on serait prêt à se damner pour l’éternité. Plus je passe du temps avec Nathan, plus je réalise que je ne connaissais rien de l’amour. Même le peu que j’ai appris au fil de mes lectures n’ai rien en comparaison, sentiment tellement intense et puissant qu’il vous donne envie de vomir. Nuée de papillons qui décollent dans mon estomac, fièvre langoureuse qui embrase mes membres... c’est nouveau, c’est inédit. C’est salvateur. Pourtant, j’ai lu beaucoup de roman qui traitent de l’amour, je suis tombé follement amoureuse de pas mal de protagonistes. Des petits, des grands, des rebelles, des fils à papa... tous m’avaient charmé plus que de raison, mais c’était irréel. Irréel comme un doux rêve qui ne dure qu’un instant. Une fois le livre terminé, je partais en quête d’une nouvelle aventure. Besoin viscéral de ressentir. Dépendante de l’amour et de ses bienfaits, si je ne trouvais pas l’élu de mon cœur au coin d’une rue, je le trouverais forcément à la dernière page... Jusqu’à ce qu’il me percute, s’insinuant dans mon cœur et dans mon âme comme s’il y avait toujours sa place. Une évidence. L’âme sœur et le meilleur ami dont j’ai toujours rêvé. C’est peut-être illusoire de penser comme ça, je suis un peu trop amoureuse pour avoir les idées claires. Moi qui suis pourtant si pessimiste et certaine que quelque chose va foirer. Si vous vous attendez à une déception, vous ne pourrez jamais vraiment être déçu...  

« Bien sûr oui, Sainte Swan. » faussement offusquée, je lui décoche une petite tape sur ses mains jointes. « Tu te moques de moi ?! » j’aime ces moments hors du temps. Cette impression d’être à nouveau une ado, pouvant rire de tout et de rien comme si tout autour de nous n’avait plus aucune importance. « Peut-être que la seule bêtise de ma vie a été de monter dans cette voiture, finalement ! » j’appuie mes paroles en lui tirant la langue à nouveau, détruisant toute once de crédibilité. En même temps, difficile d’être sérieux plus d’une minute avec lui dans les parages. C’est comme être constamment défoncé à l’hélium, impossible de m’arrêter de sourire ou de rire comme une enfant. Tu es un sorcier, Nathan Carter ! Ce qui nous amène d’ailleurs à dériver vers un sujet assez comique où je perds totalement les pédales, me faisant des films monstres sur la future vie d’agent de police de mon bien aimé. « Bla-bla-bla... Premièrement, les femmes aux gros lolos n'aiment pas les trucs geek. » je hausse les sourcils, mon esprit de contradiction prends le dessus sur tout le reste, je réponds du tac au tac : « Tu es forcément déjà tombé sur un live Twitch d’une nana... rah je ne sais plus comment elle s’appelle ! » je gigote comme une petite fille surexcitée qui cherche ses mots, trop impliquée dans la conversation « Tu saiiiiis... à chaque fois elle live, elle porte un décolleté de trois kilomètres et se la joue super niaise devant la caméra ! Elle joue à des jeux vidéo d’horreur en général... » je ne suis pas très fan de ce genre de jeux, grande peureuse que je suis, mais difficile de rater ce genre d’énergumène sur les réseaux. En plus, elle n’est pas la seule ! Mais bon, c’est surtout parce que ce genre de femme a trouvé le bon filon pour se faire de l’argent facilement. Surtout avec ses gros lolos qui débordent de partout. On ne peut pas vraiment dire que c’est une geek à proprement parler... si ? « C'est pour cette raison que tous les personnages féminins sont aussi plantureux d'ailleurs, c'est parce qu'on ne peut pas les avoir en vrai. » son ton soudain si sérieux est à mourir de rire. Je tente de garder la même mine froid et distingué, mais je pouffe rapidement, le cœur battant à la chamade. Je m'essuie le coin des yeux, lui faisant un signe de continuer sur sa lancé. Il est si mignon quand il se prend pour un avocat. Surtout sur un sujet aussi épineux que la taille de bonnet des personnages de jeux vidéo. A croquer ! « Et ensuite, je n'aime pas les gros lolos, ça me donne l'impression d'avoir des petites mains. » je rougis, faisant exprès de tirer sur mon pull pour regarder dans mon propre décolleté. Je pourrais presque me sentir vexé avec mon petit 85B, mais me rappeler des douces mains de Nathan sur ma poitrine suffit à m’arracher un sourire convaincu. Il fait chaud d’un coup non ? « Tu dois te sentir comme un géant avec moi alors... » je rétorque sur le même ton, mi-sérieux mi-séducteur en suivant la courbe de ses lèvres. Oui, j’ai tellement envie de lui, ça fait tellement longtemps, je suis totalement borderline. Mais ce n’est pas de ma faute, il me cherche ! En plus, ce n’est pas la première fois que l’on parle de cette problématique. Pas ma faute, je n’ai pas confiance en moi et la société d’aujourd’hui nous fait croire que pour être belle et sexy il faut avoir des obus. Moi et mon corps de danseuse, éternelle planche à pain, je ne suis pas sortie de l’auberge. « Après, je ne dirais pas non à une bataille dans la boue... » mon sourire disparaît et je le regarde, les yeux légèrement plissés « C'est toi que je vais combattre dans la boue ! » je réponds en lui décochant une petite tape sur la cuisse. L’idée même d’être en compétition avec une autre me retourne le cœur. Je ne veux même pas y penser, risquant de casser l’ambiance avec une crise de jalousie inutile sur une fille qui n’existe même pas. Plus ridicule tu meurs ! Je feins le boudinage en croisant les bras sur ma poitrine et en faisant la moue « Et non, tu ne parles pas trop, tu regardes trop la télé ! » son baiser volé est comme un médicament, je râle un peu et finit par coopérer, je l’attrape par le col d’un doigts et prolonge ce doux bisous. Je ne me lasse pas de ses lèvres, ça ne dure jamais assez longtemps. « Ce n’est pas la télé mais les bouquins figure toi ! Combien de fois je me suis retrouvé dans un triangle amoureux déchirant... » évidemment, comme je suis trop sensible, j’ai vite tendance à prendre trop à cœur et me mettre à la place des protagonistes. « Bouarf, je suis plutôt Emma Stone pour être honnête. » je plisse la bouche dans une ligne fine et regarde un instant le vide, touchée par cette confidence. « Heureusement pour moi, je suis le portrait craché d’Emma Stone ! » je finis par répondre d’un air moqueur, prétextant que cette constatation ne m’a pas fait mal au cœur. « Moi je suis plus Andrew Garfield, ça tombe bien... » je mens d’un air détaché en haussant à mon tour les épaules, imitant sa nonchalance. C’est faux et il le sait très bien, mais ça m’amuse de le taquiner comme il le fait si bien avec moi. Se chercher, tester notre jalousie sans trop abuser non plus, le jeu du chat et de la souris séductrice. C’est si agréable...  

Faut avouer qu’Andrew est un beau jeune homme, il est même très sexy. Mais ce n’est pas vraiment mon genre. Tout ce fait au feeling et ça ne match pas forcément avec le beau brun, même s'il est adorable. Toutefois, toutes les controverses autour des petites amies des différents Spider-Man... je ne l’avouerais pas à voix haute par fierté, mais je le rejoins sur Gwen Stacy par élimination car je ne supporte pas Mary-Jane. Quant au personnage de Michelle Jones, c’est difficile de l’apprécier alors qu’elle est très absente des films pour le moment. Ça me fait limite de la peine pour elle ! Donc bon, on va se contenter de ça. « Il faut que je me fasse blonde avec une coupe carré c’est ça ? » je tente une dernière fois, un sourcil levé vers lui bourré de sous-entendus. Je m’imagine mal autrement qu’avec les longs cheveux noirs, ça risquerait même de faire bizarre avec mon teint d’olive. « Oh non je sais... je suis Liz Allen... » je râle en m’enfonçant dans le siège, la moue exagérément triste. La fausse MJ de Homecoming, détestable peste qui n’en avait rien à faire de Peter Parker. Heureusement que je ne partage avec elle que le physique, longs cheveux noirs et peau foncé. « Oh drame, c’est encore pire que Michelle à ce stade... » je geins avant d’éclater de rire, réalisant que je ne concordais pas réellement avec l’idéale féminin de Nathan Carter. Si, juste en ce qui concerne les petits lolos, c’est tout...

« Je savais que j'aurais dû prendre une automatique. » mon cœur tambourine dans les oreilles, je l’entends à peine, trop occupée à malmener sa cuisse et surveiller ses réactions à chacun de mes passages. « Pour aller plus loin, tu aurais dû prendre un chauffeur... » je marmonne timidement, m’imaginant bloquée sur la banquette arrière avec lui, libre de mes mouvements et de mes actions. Tout ça sans se soucier de la route ou du jugement des autres. Le rêve. Mais ce n’est pas le moment de penser à ça, au risque de m’exciter toute seule comme une grande. Pourtant, je n’ai de cesse de malmener sa cuisse, la serrant dans ma main à certains moments pour m’assurer que je ne suis pas en train de rêver. Ce geste doux est si anodin et pourtant si électrique entre nous. J'ai encore du mal à croire que j’ai le droit de le toucher ainsi, sans retenues. Au gré de mon envie qui malmène mes reins, le ressent-il ? Impossible de ne pas entendre les battements de mon cœur, tambour cacophonique dans ce silence d’ange. J’aime tellement cet aspect de notre relation, ce côté timide mais langoureux qui nous anime. Cette électricité statique qui va de sa peau à la mienne... Comme au premier jour, lors de notre première étreinte...

« Ne t'en fais pas, je ferai remonter le problème au marchant d'esclaves pour voir si je ne peux pas te faire remplacer. » mon rire se perds dans un soufflement de nez, je regarde un instant le tableau de bord d’un air absent, sans répondre. Nathan n’a rien à voir avec Alfonso. Il est gentil, doux, compréhensif. Je sais que je ne devrais pas me sentir sous pression quand je ne réponds pas à la minute. Ou quand je parle à des hommes. Ou quand je me maquille. Une douleur bien familière me pique le cœur, un vertige m’assaille l’espace d’un bref instant. C’est trop tôt pour repenser à ça. Trop tôt pour repenser à une période qui semble appartenir à une autre vie. C’était trop traumatisant, il faut que ça reste un mauvais rêve. Il ne faut pas qu’il revienne à la réalité, j’ai suffisamment de mal à dormir comme ça. Du coup, comme si on venait d’appuyer sur un interrupteur, je le regarde avec un sourire doux. Sourire trahissant toute l’affection que je lui porte depuis notre première rencontre. « Oh non pitié, maître ! Que puis-je faire pour me faire pardonner ? » je joins les mains comme il l’a fait plus tôt, implorant son pardon. Evidemment, j’ai une envie folle d’imiter Gollum. Mais je doute que ce soit très sexy, surtout que je ne sais pas très bien le jouer. Prochaine fois, je ne me retiendrais pas... notre relation est entièrement basée sur cet univers aux multiples facettes après tout !

« Je demande à voir ça ! » je me mordille la lèvre, réfléchissant déjà à un plan pour lui faire une prise de catch « Pour le costume ou pour le karaté ? » je demande sans vraiment attendre de réponse, m’imaginant déjà enfiler la tenue bien connue de notre agent secret préféré. Jusqu’ici, je n’ai jamais eu l’occasion de me mettre en valeur quand je vais voir Nathan : toujours affublée d’un uniforme ou sortant d’une séance de sport. Ou comme aujourd’hui, toute rouge et larmoyante d’une mauvaise journée. Pour une fois, j’aimerais bien le rendre fière et me sentir un peu plus désirable qu’un simple jeans délavé et un t-shirt ajusté. Je commence déjà à réfléchir à ce que je pourrais apporter ce week-end, histoire d’ajouter un peu de piquant à ces deux jours bien trop courts. Je sais que je n’ai rien à envier aux autres filles, même si je ne serais pas contre un peu plus de hanches, mais je ne veux pas que Nate se mette à croire que je ne fais pas attention à moi. C’est juste mal tombé ces derniers temps... et dire que la dernière fois où j’étais vraiment en bombe, on s’est fait agresser et je me suis fait draguer par un vieil alcoolo. Joie. Est-ce que j’ai encore ce cache-cœur échancré dans mes affaires... ? Pour adoucir un peu l’atmosphère, je lui parle de mes mésaventures de comptoirs avec des clients qui ne savaient pas se la garder dans le pantalon. « Et c'est toi qui es inquiète ? » je lui fais un regard qui en dit long « Tu crois que ça m‘attires de me faire appeler “ ma petite gazelle “ par des alcoolos ? » je demande sur un ton malicieux, pas le moins du monde en colère par sa réaction. Je suis même touchée qu’il se sente un peu possessif en ce qui me concerne, même s’il ne le montre pas forcément. Peur que je le prenne mal peut-être ? En tout cas, je sais que ce n‘est pas forcément évident pour lui. Travailler dans un bar réserve son lot de dangers dont on a totalement conscience lui et moi. Heureusement que Jayan est assez flippant pour décourager quiconque de m‘approcher. Un véritable chien de garde. Nathan n’a vraiment pas de quoi s’en faire, je suis entre de bonnes mains...   « Moi ce qui me séduit, c‘est de parler de Star Wars lors du premier rendez-vous... » je caresse à nouveau sa cuisse du bout des doigts, faisant référence à notre premier rendez-vous qui était plus... une succession d’événements inattendus dans son appartement. Je ne plaisante même pas, cette après-midi fut la plus belle de ma vie. Et elle en a précédé plusieurs autres par la suite... ce jour-là nous étions dans notre bulle, rien que lui, moi, et une tension étrange qui régnait entre lui et moi. Ce que je donnerais pour revenir à ce temps-là... même si je suis comblée d’en être là aujourd’hui après toutes ces péripéties.  

« Je suis sûr que tu n'oserais pas. » « Tu parles. Et quand je me suis retrouvée malencontreusement en petite culotte dans ton appartement... tu te rappelles ? » je ricane, me rappelant de toute la farine qui avait tâché mes vêtements. Bien entendu, je n’avais pas fait exprès de me retrouver à moitié nue dans son t-shirt à peine trop grand. Mais c’était si bon de le voir me déshabiller du regard, ses yeux s’attardant intentionnellement sur mes cuisses un bref instant. J’avais capté ce regard, faisant mine de ne pas l’avoir vue, intimidé par ce sentiment trop fort et trop bon qui naissait entre nous. Si j’avais su. Mais bon, je me sers de ce petit incident pour lui faire croire que c’était une stratégie de séduction minutieuse et totalement prévue par mes soins. Pas du tout. « Sauf que j'aurais pris la même décision que Peter, préférant rester seul pour ne blesser personne. » je dodeline de la tête avec une petite moue triste. « C’est la décision de Peter ça, pas la mienne ! » je réponds, consciente que même si j’avais la mémoire effacée, je serais peut-être pire qu’une groupie à essayer de lui prouver mon amour. Effectivement, je n’aurais peut-être pas conscience de mes sentiments débordants, mais quand on est persuadé de quelque chose d’un côté du multivers, il est possible qu’il se répercute dans l’autre non ? Hmh, je suis bonne à partager mes théories du complot avec la fan base du MCU. « Si tu étais à sa place, tu ferais pareil ? Genre, tu t‘effacerais de ma mémoire ? » question rhétorique qui n’attends pas forcément de réponses. C’est comme quand on s’amuse à demander ” est-ce que tu m’aimerais toujours si j’étais aussi grande que la tour effeil ? “ ou ” est-ce que tu m’aimerais toujours si je n’avais plus de bras ? “ jeu idiot dont s’amuse souvent les couples et que j’ai remanier à ma sauce. Sa pichenette me fait froncer le nez, les sourcils et la bouche en une petite grimace rigolote. J’ai l’impression d’être un petit chaton que l’on sermonne. Moi je veux bien, mais si déjà ce n’est pas sur le nez que je veux une pichenette. HOLA ! Trigger warning, on se calme Swan, on respire ! Si je continue sur cette lancée, je vais me liquéfier comme neige au soleil. Adieu monde cruel, je suis morte heureuse et comblée.  

« Eh bien, pas sur mon expérience passée je te l'avoue mais il semblerait que les choses aient grandement changées depuis peu... » un frisson vertigineux s’empare de mon bas-ventre à ses mots. Je manque de lui susurrer que ça fait bien trop longtemps et que ça me manque atrocement, mais son visage dans mon cou me coupe le souffle. C’est plus fort que moi, je ferme les yeux et un gémissement s’échappe de mes lèvres. Je pensais que rien ne pourrait plus me faire décoller que cette tension sexuelle palpable depuis mon arrivée, je me trompais. Ma main se fraye un chemin jusque dans sa nuque que je caresse, l’encourageant à ne pas quitter ma gorge. Le suppliant silencieusement de ne pas me laisser comme ça, me mordant fort la lèvre pour éviter de gémir un peu plus. Ce n‘était qu’un baiser, mais c’était suffisant pour m‘enflammer. « Je croyais que des gens pouvaient nous voir... ? » je demande sur le même ton que lui, à bout de souffle. Il met mes poumons à rude épreuve, je vois déjà des étoiles. Ce n’est pas raisonnable... et je ne suis pas au bout de mes surprises « Des doutes ? » oh bonté divine ! Je ne réponds plus de rien au moment où ses dents se jettent sur mon oreille. Je me crispe légèrement sur mon siège, griffant malencontreusement sa nuque face à un spasme de plaisir bien trop intense. Je pose une main sur son torse et l’écarte suffisamment loin de moi pour éviter un autre contact malencontreux avec ma peau. « Tu cherches à me rendre complètement folle ou c’est comment ? » essoufflée, je peine à penser sérieusement. J'étais déjà folle de lui de base, si ses lèvres s’aventuraient un peu plus longtemps sur ma gorge, je risquais de ne plus savoir comment je m’appelle. Je l’embrasse tendrement avant de le repousser gentiment derrière le volant, cherchant un second souffle après ce moment d’intensité qui me manque déjà. Si on continue comme ça, on ne sera pas chez moi avant demain matin. Il faut bien qu’un de nous deux soit raisonnable.

« Maintenant tu sais quoi m'offrir pour Noël. » c’est tout nous ça. On est capable de passer d’un extrême à l’autre, d’un soupire langoureux à des idioties d’enfant. C’est aussi ça que j’aime dans cette relation étrange, ne pas se prendre au sérieux, rire de tout et surtout de nous. Comment lui faire comprendre autrement que par des mots ce que je ressens pour lui ? Je ne suis pas très douée avec le vocabulaire, plus à l’aise en pratique. Et ça s’est déjà vérifié, mais je ne vais pas revenir sur cette nuit magique à l’hôtel qui me donne des tournis. « Je ne sais pas... tu risquerais d’y découvrir tous mes secrets ! » je lance sur un ton idiot, bien consciente que je n’avais plus le moindre secret à lui partager. Peut-être des anecdotes d’enfance ou des confidences sur mes émotions contradictoires... mais rien de plus que je ne sais déjà. En plus, j’ai déjà acheté son cadeau depuis pas mal de temps donc il ne va pas m’avoir là-dessus !  

Je pensais en avoir fini avec mon patron mais Nathan ne semble pas de cet avis « On pari ? » je le regarde dans les yeux, ne comprenant pas vraiment où il voulait en venir. Je prends un air blessé mais mon sourire en coin me trahis, je lui réponds : « Dit-donc, tu ne chercherais pas à te débarrasser de moi ? » je croise les bras sur ma poitrine « Parce que vue comment tu me survends Jayan depuis avant, on pourrait le croire ! » je ne sais pas si c’est une crise de jalousie camouflé, mais ça m’étonne venant de lui. Pour autant, je ne lui en veux pas et continue à lui sourire amoureusement. Je sais que c’est dur, je suis dans un environnement machiste, entourée d’hommes jusqu’à parfois tard dans la nuit. N’importe qui s’inquiéterait, c’est une réaction totalement compréhensible. Mais d’où vient son obsession pour mon patron ? Peut-être que c’est moi, j’ai dû trop en parler avec admiration et je n’ai pas forcément mesure l’impact de mes paroles. Quelle idiote je fais ! Même si je n’étais pas en colère de base, mes traits s’adoucissent et je penche légèrement la tête sur le côté « Je suis désolée si j‘ai dit ou fait quelque chose qui pourrait te blesser concernant mon patron. Mais tu n‘as pas à t’en faire... » je lui fais un clin d’œil maladroit, je ne suis pas très douée pour faire bouger ma paupière indépendamment de l’autre. « Il n’y a que toi dans ma vie. » je conclus dans un sourire tendre, répétant ses mots qu’il m’avait texter ce fameux soir. J’essaie d’être compréhensive et de ne pas le blâmer, je pense que je serais pire qu’hystérique à sa place. Le pauvre, c’est vrai que je n’ai pas pris conscience des blessures collatérales que pouvait engendrer la prise de ce nouveau boulot.  

Sentant que la conversation était en train de dériver sur quelque chose de pas cool, je décide de lui confier quelque chose sur ma vie. Un truc Legé et enfantin qui a rythmé mes soirées avec les frangins. Qu’est-ce qu’on pouvait rire à se sortir des phrases qui n’avaient aucun sens hors contexte. Je suis vraiment nostalgique de cette époque où notre seule préoccupation était de trouver une nouvelle phrase à sortir au diner. « T'ai-je déjà dit que j'adore tes frères ? » son admiration me touche, je sens mes pommettes rougir. C’est vrai que notre famille n’a rien d’ordinaire, on aime même beaucoup sortir du lot et briller par notre originalité. Et au moins on savait qu’inventer ce genre de jeu entre nous rendait la chose unique, personne ne pouvait nous copier ! « Une bonne dizaine de fois, je crois ! » je hoche la tête avec un sourire émue « Je vais finir par croire que tu te sers de moi juste pour te rapprocher d’eux ! » ce qui serait légitime. Mes frères ont tout d’un Nathan et vice-versa. C’est notamment grâce à eux que j’ai une culture pop phénoménal. Pour la faire courte, ma complicité avec Nathan n’existerait pas sans eux. C’est une idée à creuser quand on y pense ! « Il est charmant... plein de piments ! » encore une réplique absurde tirée du film The Mask que j’affectionne tout particulièrement. Maintenant que Nathan a connaissance de mon amour pour l’absurde, je compte bien l’emmener avec moi dans cet univers. D’autant que s’il rencontre un jour mes frères, il va falloir être à la page pour nous piger entre nous !

Mais je crois que je n’ai pas besoin de m’en faire pour lui, il semble parfaitement se fondre dans la masse. J’improvise un rôle play dans lequel il plonge sans hésiter « Je ne peux malheureusement pas nommer cette personne... C'est top secret. » mon visage se décompose, j’exagère une mine effrayée face au mystère qui plane autour de son identité. Ne pas rigoler, ne pas rigoler... il ne faut surtout pas rigoler on s'est fichus ! « Qu‘attendez-vous de moi ? Je n’ai pas d’argent... » je sais trop bien jouer la demoiselle en détresse, coïncidence ? Non, je sais comment ça marche je l’ai déjà été. Notamment à la sortis d’une certaine boite/karaoké. Mais inutile de revenir dessus ! « Peut-être oui... » je plisse les yeux, partageant son air de défis, l’adrénaline s’empare de mes veines. « Peut-être ? Que lui avez-vous fait ? Qu’avez-vous fait à Spider-Man ?! » je m’exclame avant de rire et sortir de mon personnage, trop gênée par mon manque de pratique en matière de rôle play. « Peut-être n'êtes-vous pas dans la bonne voiture dans ce cas ? » je joins mes mains comme si j’étais attachée « Peut-être auriez-vous du me fouiller avant de me faire monter. » je rétorque avec un grand sourire, laissant penser que je me balade avec une arme dans mon collant. Or, je n’ai plus rien à voir avec une demoiselle en détresse, je suis toute souriante et excitée par ce rôle play improvisé, ce n’est pas très sérieux. La voiture démarre finalement, je regarde le paysage défiler, toujours ce même sourire idiot flanquer sur mon visage.  

« Tu peux aussi choisir autre chose que cet univers tu sais ? » je fais une petite grimace, réfléchissant au-delà des frontières du MCU. Malheureusement pour moi, je ne sais pas vraiment où chercher pour trouver un personnage qui colle avec ma couleur de peau. Peut-être qu’une Valkyrie ferait l’affaire ? Sauf que je n’ai clairement pas les moyens de m’offrir ce genre de costume. Encore moins le temps de le coudre à la main. « Et tu pourrais choisir Miss Marvel même si l'origine n'est pas tout à fait exacte. » je le regarde avec une grimace désapprobatrice, songeant à la demoiselle dont il est question. Connue seulement par les réels accros au MCU Miss Marvel mériterais d‘être adaptée sur grand écran comme son amie Captain Marvel. « M'ouais. Je ne sais pas trop... si j’avais su, je m’y serais mise un peu plus tôt. Je suis plutôt douée pour la couture, un petit coup de machine et bam, je me transforme en The Wasp ! » y a plus dégueu comme premier costume ! Ant-man étant l’un des films que je préfère pour diverses raisons, j’aurais pu me pencher dessus et interpréter une Hope Indienne. Ce n’est pas si choquant que ça, si ? « C’est nul. Je vais me trouver un haut de maillot de bain bleu et un sarouel, comme ça je pourrais dire que je suis la Jasmine low cost ! » je plaisante en m’imaginant la scène. De nos jours, ce n’est pas bien compliqué de faire un cosplay de la princesse bleue. De plus, mes cheveux sont assez longs pour que je fasse la grande tresse noire. Prochaine fois ! « Tu imagines bien que je ne te laisserai pas sortir de la chambre dans ce genre de tenue... » je me mords la lèvre, le regard fuyant pour qu’il ne lise pas l’effet que me provoque ses paroles « Et pas uniquement par jalousie bien sûr... » je hoche la tête d’un air entendu « Tu imagines bien que c’est la raison principale de ce choix... » j’admets timidement, trop heureuse de le rendre fou aussi facilement. Est-ce que je dois vraiment me transformer en Leila pour en arriver à ce genre d’extrême ? Pas forcément... mais cette idée me hype énormément, ce soir le costume sera commandé sur amazon. « A la limite il y a Daenerys Targaryen... » je marmonne, la gorge et le haut de la poitrine rougis par tant de possibilité. Niveau couleur de peau et cheveux ont y est pas du tout, mais ça pourrait changer, faire plus exotique...

« Tu as trop de charisme, ça ne passera jamais ! » je suis bien contente qu’il ne soit pas pour que j’interprète Michelle Jones. Je n’étais pas forcément emballée non plus ! Une fois garé devant mon immeuble, j’ouvre la portière et le regarde « Tu veux venir ou tu attends là ? » je demande, sachant que je risque d’être plus vive que l’éclair pour ne pas le quitter trop longtemps. Je passe devant, dansant sur le parking qui me sépare de l’entrée du hall. Arabesque, pointe, tournicota. Je ris aux éclats, bien consciente que Nathan me regarde, avant de faire mon code et monter les étages jusqu’à l’appartement vide. Il n’y a personne à la maison, ça tombe bien je n’ai pas le temps de discuter ! J’attrape la grosse valise sous mon lit et l’ouvre en deux pour y glisser mes affaires. J’en profite pour me changer aussi, enfilant un legging prêt du corps, un sous-pull à manche longue un peu court et des bottines tout mignonnes. L’opération glow up est en marche, je compte bien en mettre pleins la vue au blondinet, qu’il ne se dise pas qu’il sort avec une SDF ! J’en profite pour me passer un peu d’eau sur le visage, effaçant la mésaventure de ce matin pour repartir sur de bonnes bases. Mascara pour rallonger mes cils noirs, coup de brosse dans ma longue chevelure, un peu de rouge à lèvre et me voilà parée. Je me regarde dans le miroir un bref un instant et décide de finir ma valise. Je n’ai jamais été aussi efficace de ma vie, c’est bien une première ! Mais je mets le plus de vêtements possibles, envisageant une montagne de possibilité : neige, pluie, soleil, froid, chaud, nuit ... mouvementée. ON NE SAIT JAMAIS ! Je glisse des sous-vêtements sexy dans la poche, histoire de changer de mes culottes en coton qui n’ont rien de très... fringuant.  

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# Mar 11 Jan - 17:10
Ça ne pouvait pas mieux tomber !
Je n'aurais échangé nos enfantillages pour rien au monde. Ces moments hors du temps où mon coeur papillonnait dans ma cage thoracique alors que nos rires résonnaient autour de nous comme la plus belle des mélodie. Des instants magiques qui, par chance, était de plus en plus fréquents comparé à nos rares passages de gêne qui persistaient malgré tout. Ainsi donc, comme un enfant idiot, j'avais joint mes mains pour illustrer ma petite pique, bien trop joyeux de pouvoir être moi-même sans craindre de passer pour un idiot. Sa petite tape sur ma main me fit frissonner tout en m'arrachant un rire que je peinais à retenir.

« Je n'oserai pas ! » Mentis-je en lui tirant la langue. Enfin, c'était un demi-mensonge car je ne me moquerais en effet jamais d'elle de façon méchante, je l'aimais trop pour ça. « Alors ça, sûrement même ! »

Confirmais-je sur le ton de la plaisanterie même si je le pensais un peu quand même. Car bon, plus à l'aise peut-être mais sans pour autant être pleinement débarrassé de mes petits doutes... Comment ne pas penser qu'elle était trop bien pour moi ? Elle qui était si douce, si intelligente, si belle... La perfection incarnée, quoi qu'en dise Logan et même si je n'étais effectivement plus trop objectif. Ou plutôt que je ne l'avais jamais été.

« J'ai dû tomber dessus quelques fois oui... Mais je suis sûr que ce n'est pas une vraie. »

Pas une vraie poitrine peut-être mais surtout pas une vraie geek... Les vraies n'étaient pas aussi à l'aise avec leur corps et elles n'étaient pas aussi niaises ! Celle ci devait simplement être qu'une menteuse souhaitant s'en prendre à de pauvres gars comme nous... Paranoïaque ? Sans doute un peu mais combien de mes amis s'étaient fait avoir par une belle fille qui ne se servait d'eux que comme mec de transition ?! Quand elles n'abusaient pas de leur argent puisqu'ils étaient souvent prompt à les couvrir de cadeaux, trop émerveillés de les avoir et prêts à tout pour les garder... Triste monde !

Quel chanceux j'étais !

« Ce qui n'est pas désagréable en vue de là d'où je pars. » La taquinais-je à nouveau, en profitant pour auto-critiquer ma taille qui avait jadis était source de complexe. « Comme si l'idée te déplaisait... » Rétorquais-je ensuite, frissonnant une fois de plus à son contact même s'il était loin d'être doux. Fichu pouvoir, elle allait vraiment me rendre dingue ! « Rassure toi, je ne suis pas assez bien pour être un personnage de livre, ça n'arrivera pas. »

La rassurais-je avec un clin d'oeil amusé. C'était une autre auto-critique bien plus pensée que la précédente d'ailleurs... Me rabaisser, douter de moi, c'était une spécialité que je tentais pourtant de toujours faire sur le ton de la plaisanterie, ne souhaitant nullement attirer de la pitié. Surtout pas même ! Et encore moins de la part de Swan... Heureusement, le sujet bifurqua sans peine, autre preuve que la gêne était de plus en plus rare ou de moins en moins tenace. Mieux vaut tard que jamais !

« C'est d'ailleurs pour cette raison que je suis tombé sous ton charme. » Souriais-je avec un petit coup de coude sans me laisser démonter par sa réponse. « Celui à qui je ressemble le plus aussi, quelle incroyable coïncidence ! »

Plaisantais-je, trop heureux de pouvoir la titiller un peu. Elle ne m'avait jamais caché son amour pour Tom Holland à qui je ressemblais à s'y méprendre ou presque. Je ne pouvais donc pas m'offenser de sa remarque, pas plus qu'elle ne pouvait s'offenser de la mienne puisque j'avais déjà dit que les petites amies des Spidey n'étaient pas vraiment mon genre. Quoi que je n'avais jamais réellement eu de genre, m'attachant plus au mental qu'au physique de mes rares ex-conquêtes.

« Mmm... Je ne sais pas, ça ferait drôle. » Notais-je, une main sous mon menton dans un air faussement sceptique. C'était vrai remarque, je l'imaginais très mal blonde... Elle était si belle au naturel ! « Ah non ! Tu vaut mille fois mieux qu'elle ! » M'exclamais-je, incapable de retenir cette pensée, Liz étant de loin la pire petite amie de Spidey pour beaucoup trop de raisons. « Qu'elles deux d'ailleurs. »

Ajoutais-je avec un petit sourire alors qu'elle confirmait penser la même chose de cette pauvre Liz. Entre Michelle et Liz, c'était un peu comme la peste ou le choléra... Les pauvres actrices n'étaient pourtant pas mauvaises mais leur personnage n'était clairement pas mis à l'honneur dans les films. Quoi qu'il en soit et blague à part, Swan était bien plus belle qu'elle et nettement plus intéressante niveau caractère, ma MJ à moi si je puis dire, celle de mon univers et celle qui était mon univers.

Univers que je sentais d'ailleurs vaciller sous ses caresses, tentant tant bien que mal de garder le contrôle de mon corps et de mon esprit bien que les mots semblent dangereusement s'emmêler dans ma bouche. Comment pouvait-elle encore me faire un tel effet ? Ce n'était pourtant rien d'extraordinaire ou de particulièrement déplacé ! Seulement le moindre contact me faisait m'enflammer et ce quel que soit l'endroit ou la situation. Un réel pouvoir que je trouvais même un peu effrayant parfois, ce qui ne m'empêchait pourtant pas de me laisser prendre... Douce torture.

« Pauvre chauffeur, ça serait indécent. »

Murmurais-je, espérant que mon souffle ne soit pas trop rapide... Je n'avais pas honte d'être excité par la situation dans la mesure où elle semblait l'être tout autant, comme à chaque fois que nous dérapions... Autre grande source de fierté d'ailleurs : je lui plaisais ! Et j'étais aussi assez dégourdi pour qu'elle en redemande ce qui était clairement un exploit dont je me vanterai volontiers si j'étais de ce qui parlent ouvertement de leur vie privée. Une chance pour elle, ce n'était pas mon cas sinon je serai intarissable !

« Je ne sais pas encore, il faut que je réfléchisse... »

Répondis-je, de nouveau avec un faux air sceptique et un regard qui se voulait sadique sans être convainquant pour deux sous. Je n'étais pas un tortionnaire, même pour le jeu d'ailleurs, assez pour avoir redouté de mettre une fessée pourtant demandée jadis... Petit jeu que je n'avais pas particulièrement apprécié soit dit en passant, un peu trop glauque à mon goût qui, somme toute, est assez traditionnel finalement.

« Les deux ma foi ! »

M'enthousiasmais-je ensuite, un large sourire à nouveau plaqué sur les lèvres. Là encore, l'imaginer dans une tenue moulante entrain de faire des mouvements sexy n'était pas pour me déplaire et était loin de me laisser aussi indifférent que je ne l'aurais voulu. Fichu super pouvoir de séductrice ! Il fallait vraiment que je me calme, ça devenait désespérant !

« Ah non ! Non ce n'est pas ce que je voulais dire ! » M'excusais-je soudain, parfaitement désolé qu'elle puisse penser ça une seule seconde. J'étais assez bête pour ne pas noter l'intonation malicieuse, trop emporté par l'impression d'avoir fait une bêtises... Encore. « Enfin c'est... Ouais non je... C'est juste que personne ne m'a jamais appelé ma petit gazelle... »

Finis-je par dire avec un petit rire nerveux, comprenant enfin que ce n'était qu'une plaisanterie. Ouais bon... La gêne était encore un peu là, elle partait juste un peu plus vite et revenait moins rapidement... Mieux que rien non ? Surtout quand on partait d'aussi loin que moi ! Par chance, Swan n'en fut pas offusquée, peut-être déjà habituée à mes bêtises, ses caresses reprenant de plus belle et me faisant tout oublier. Tout sauf le premier rendez-vous auquel elle fait référence, celui ci étant gravé dans ma mémoire pour toujours.

« Je dois admettre que ça marche aussi assez bien sur moi. » Souriais-je, un peu plus détendu et les joues rougies par la nouvelle vague de chaleur enclenchée par son geste. « Je m'en rappelle oui... Et ça a aussi assez bien marché sur moi. » M'amusais-je avec un haussement d'épaules malicieux. « Certes certes... » Notais-je toujours avec la même malice, conscient que je ne pourrais sûrement pas avoir le courage de la perdre pour de bon, danger ou non... C'était égoïste en effet mais je n'étais pas Spiderman, loin d'être aussi courageux et désintéressé. « Si c'était la seule solution pour te sauver oui. Ce ne serait pas de guettée de coeur mais je préfèrerai te savoir en sécurité loin de moi que mourir d'inquiétude à l'idée de pouvoir te mettre en danger. »

Oui bon, dans l'intention c'était ça, dans la pratique c'était à voir... Quoi que je l'aimais vraiment, peut-être assez pour faire un tel sacrifice. Ou pas ? Il n'y avait qu'à voir à quel point j'étais dépendant de ses lèvres et de son corps, à quel point j'avais envie d'elle malgré les circonstance et malgré mes paroles un peu plus tôt... Comment pourrais-je vivre sans elle ? Surtout si j'avais assez de pouvoir pour la protéger ? Hors je ne pouvais pas imaginer qu'elle finisse comme Gwen par ma faute... Dilemme ! Une chance que mon cerveau manque soudain d'oxygène !

« On ne fait rien de mal... » Soupirais-je, bien trop transcender pour m'en soucier vraiment. Puis il faisait noir et froid, il n'y avait pas grand monde dehors puis... Puis c'était trop bon et ce n'était effectivement rien de mal pour l'instant... « Ne t'en fais pas, je me tire aussi une balle dans le pied. » Souriais-je, mes lèvres toujours perdu dans son cou avant qu'elle ne me repousse doucement, devenant cette fois la plus raisonnable de nous deux. Heureusement qu'elle était là ! « Tu as raison, ce serait trop simple. » Avouais-je ensuite, haussant de nouveau les épaules. L'idée de la découvrir petit à petit étant effectivement bien plus interessante... « C'est moi qui survend Jayan ? » Fis-je mine de m'offusquer sans perdre mon sourire. « Je te rappelle que je ne fais que répéter ce que tu m'en as dit ! »

Ce qui n'était pas faux puisque je n'avais jamais rencontré ce mystérieux patron qui semblait si merveilleux... Pas plus que je n'avais rencontré le gentil serveur qui lui faisait réviser son Hindi et dont j'était, je l'admet, légèrement jaloux... Car bon, le patron avait un certain âge mais celui qu'elle appelait si joyeusement Ravi semblait avoir notre âge ou presque... Et autant dire que nous n'avions sans doute rien en commun ce qui n'était pas nécessairement à mon avantage ! Mais bon, je n'en disais rien, hors de question pour passer pour le relou qui n'a pas confiance.

« Je te fais confiance hon' et tu n'as pas à t'excuser d'admirer un homme qui semble admirable. »

La rassurais-je, sincère. Puis ce n'est pas parce qu'on est au régime qu'il est interdit de regarder la vitrine ! Et je lui faisais vraiment confiance, trop peut-être à en croire Logan mais qu'importe, j'étais heureux ainsi. Sans compter que Jayan ne m'inquiétait pas vraiment, sincèrement.

« Flute, me voilà découvert ! »

Riais-je doucement alors que le sujet bifurquait vers ses frères que je trouvais tout aussi admirable mais pour d'autres raisons. Je n'avais pas encore eu la chance de les rencontrer et l'idée me rendait aussi inquiet qu'enthousiaste... L'épreuve des grands frères n'ait jamais simple de base hors j'en avais trois d'un coup à affronter ! Trois à moitié Indien et Mexicain en plus, mélange peu rassurant si on se fie au clichés ! Et encore plus avec une petite soeur unique et des parents absents... J'étais cuit !

« Sacré Sancho ! » Riais-je à nouveau, ne connaissant que trop bien cette référence. « Tous les trésors ne sont pas d'argent et d'or... » Répondis-je ensuite, toujours avec malice et en faisant une autre référence. Notre petit jeu à nous et qu'est ce que j'aimais ça ! « J'avais quelques toiles d'araignée à nettoyer, pas d'inquiétude il va bien ! » Plaisantais-je encore, peinant à garder mon sérieux dans ce petit jeu de rôle idiot qui me plaisait pourtant beaucoup. « Il n'est jamais trop tard si ? »

Ajoutais-je, parvenant à reprendre un semblant de sérieux, haussant un sourcil malicieux et laissant ma main glisser sur sa cuisse, petit vengeance pour ce qu'elle m'avait fait subir plus tôt. Rien de déplacé néanmoins, juste une petite torture délicate pour lui rendre la pareille. Donnant donnant !

« Ne t'en fais pas, il y en aura d'autre. » Promis-je, espérant sincèrement que ce soit le cas. « En tous cas je signe pour la guêpe très volontiers ! » Souriais-je, réellement enthousiasmé par l'idée. N'importe qu'elle tenue un peu sexy remarque... Je n'étais plus objectif depuis si longtemps ! « Et pour Jasmine aussi en fait... » Soupirais-je, désespéré par mon manque d'objectivité que je ne cachais même pas. « Du coup, je pense que je ne te sers pas à grand-chose puisque tout me faire plaisir. » Soupirais-je à nouveau avec un haussement d'épaules désolé. Un vrai boulet en effet mais elle devait y être habituée. « Fourbe que tu es ! » M'amusais-je avant de soupirer de nouveau. « Même en Casper tu sais... » Bon, peut-être pas... Quoi que, si elle est nue sous le drap, je ne réponds clairement plus de rien ! Une chance quand même que je sois arrivé à nous conduire jusqu'à chez elle. « Ça dépend... Si tu veux faire vite il vaut mieux que je reste là. » La taquinais-je bien que ce soit malheureusement assez vrai. « Mais je suis à votre humble service madame, vous n'avez qu'un mot à dire ! »

Ajoutais-je avec une petite courbette amusé. Quoi qu'elle décide je serai heureux, réel cas désespéré et trop fier de l'être.

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# Sam 22 Jan - 11:36
♛Ca ne pouvait pas mieux tomber
 

 
▼▲▼  
 

J’étais devenue l’héroïne de mon propre roman.  
Jeune délurée au cœur fragile qui s’éprends d’un garçon sans histoires. L’interlude parfaite d’une fiction qui ne demande qu’à être écrite. Qui l’eut cru, lustrucru.  
Moi qui me pensais vouée à la solitude éternelle, je ne pouvais pas rêver plus beau cadeau. Le démon de ma douleur doit bien se morfondre dans son antre, j’ai le cœur au bord des lèvres et la chair de poule sur les bras. C’est à croire que je tombe malade à chaque fois que nos regards se croisent, à défaut de tomber tout court, la dopamine dans mon cerveau se repends et ensorcèle mes nerfs. Plus rien n’a d’importance que son regard, son sourire est un anti-douleur. Ce n’était pas gagné d’avance, nous en avons traversé des chemins minés pour obtenir ce petit instant de bonheur. Et c’est quand je repense à cet avant “nous” que je doute toujours, comme un nuage orageux et menaçant au-dessus de ma tête, celui-ci présage toujours une catastrophe imminente. C’est bien connu, il n’y a pas de repos pour les guerriers. En ce qui concerne les héroïnes, elles ont souvent du mal profiter de l’instant présent. Il suffit de voir dans “ Once Upon A Time “ où le rythme est si intense et soutenu que c’est à peine si on a le temps de reprendre notre souffle. Mais la chute est imminente, alors autant continuer à flotter. Profiter de ces moments suspendus dans le temps, ces moments où nous plaisantions comme des enfants, où rien n’avait d’importance. Bloquer les aiguilles de l’horloge en attendant minuit...

« Je n'oserai pas ! » j’incline la tête, peu convaincue par ses paroles. Pourtant, je ne le contredirais pas, trop heureuse de rentrer dans son jeu. J’attache beaucoup plus d’importance à nos plaisanteries qu’à nos moments de tendresse, âme d’enfant oblige. Pour autant, j’aurais bien du mal à ignorer les suppliques de mon corps. Celui-ci me hurle de satisfaire le manque de sa peau, me lover tout tendrement contre son cou et m’envoler dans les brumes de son parfum. Combler l’addiction en me droguant un peu plus à lui. C’est ça ma vie à présent, un combat acharné entre ma tête et mon cœur. Et comme bien souvent, c’est mon cœur qui gagnait la partie ! « Alors ça, sûrement même ! » ma moue se tord de tristesse l’espace d’un instant. En bonne joueuse qui ne connaît pas les limites, je voudrais rétorquer que, la seule véritable bêtise que j’ai pu faire dans ma vie, c’est de le rencontrer. Mais je me ravise, incapable de prononcer ces mots, même pour plaisanter. Je suis une piètre menteuse, et sa présence dans mon cœur n’a fait que renforcer ma joie de vivre. Je ne pourrais plus imaginer vivre ma vie sans lui, c’est dire à quel point il est ancré en moi. J’ai dû Nathan Carter qui coule dans mes veines, je suis vouée à une vie de Toxico.  

« Arrête de faire le malin ou je me trouve un autre chauffeur ! » mon petit nez se fronce, je tente de garder un air sérieux mais c’est un échec, je continue de sourire d’un air bête. Comme bien souvent quand je le provoque, mes yeux me trahissent et je hurle presque mon amour à travers mes pupilles. Ma bouche elle, fort heureusement, reste figée dans un sourire niais. Mes sentiments sont-ils si peu flagrants dans ma façon de me tenir ou se borne-t-il seulement à faire l’aveugle ? « Peut-être même qu’il voudra bien se déguiser en Spider-Man, LUI ? » j’insiste en jouant les innocentes, le regard levé vers le ciel qui s’assombrit peu à peu. Difficile de ne pas rougir en abordant ce sujet, le fantasme de voir Nathan en Spider-Man n’est plus un secret pour personne. Mais c’est toujours tellement difficile de l’assumer, je ne sais pas pourquoi. Mon côté un petit peu pudique qui s’éveille, comme à chaque fois que ça devient un peu plus chaud entre nous ? « Je me demande même s'il y aura un ou plusieurs Spider-Boy à cette convention... » je continue sur ma lancée, voyant la neige se remettre à tomber. « Peut-être qu’un deux voudra bien faire de moi sa Mary-Jane ! » je me mordille la lèvre et m’enfonce un peu dans mon siège, trop heureuse de le taquiner un peu à ce sujet. On ne peut pas dire que j’ai forcément de la pratique en termes de relations amoureuse, je suis même carrément nulle ! Je n’ai même aucun élément de comparaison, ma relation avec Alfonso n’était que du vent dans un sens. Un ouragan peut-être même... Mais je ne sais pas, taquiner la jalousie de Nathan éveille en moi un sentiment bien particulier. Essayer de renforcer un sentiment d’appartenance ? C’est vrai que la possessivité ne m’a jamais dérangé, ça me donne l’impression d’être importante aux yeux de la personne. Avec un certain dosage on s’entends... L’air mutin, je tourne finalement la tête vers le blondinet et ose un clin d’oeil aventureux dans sa direction. Il doit bien avoir conscience que je ne suis pas sérieuse dans mes propos, il est le seul homme araignée de mon cœur après tout !

« J'ai dû tomber dessus quelques fois oui... Mais je suis sûr que ce n'est pas une vraie. » Je hausse les épaules « Vrai ou pas... elle joue à des jeux vidéo ! » comme si c’était le seul point à remplir pour être considérée comme geek. Mais si on rentre dans les clichés... bah oui d’ailleurs parlons-en ! « Mais si une femme à grosse poitrine n‘est pas une véritable geek... les geeks masculins ne devraient-ils pas sentir mauvais, avec les cheveux gras et des boutons partout ? » je le provoque clairement, Nate ne rentre dans aucune de ces catégories. Est-ce que ça fait de lui un geek pour autant ? J’ai beaucoup trop de fois dit le mot “ geek ”, va falloir que je trouve une alternative pour que l’on se comprenne. N’empêche, s’il faut rentrer dans les clichés physiques allons-y ! D’autant que je ne pense pas être dans une de ces cases non plus. Et je pense qu’on ne se serait pas forcément plu si ça avait été le cas. A moins que ?  

« Ce qui n'est pas désagréable en vue de là d'où je pars. » je roule des yeux « Tu n‘es pas si petit que ça ! Tu es dans la moyenne masculine, faut relativiser... » voir même plus à certains niveaux, mais ça je le garderais pour moi. Après c’est vrai que, si je devais le comparer à Ravi et Jayan, mon avis serait un peu moins positif. Mais qui n’est pas petit face aux deux Indiens ? Pour autant, même si j’en ai profité pour m’auto-tacler sur la taille de ma poitrine, je ne m’en sors pas si mal par rapport à certaines. Je me sens tout de même féminine avec des atouts que j’aime mettre en valeur occasionnellement. « Comme si l'idée te déplaisait... » je marque un instant une pause sur la danse de mes doigts sur sa cuisse, des frissons plus intenses qu’au début se propagent dans mes jambes. Fourbe ! « Je n’ai pas dit ça... » je déglutis, le cœur battant. Faut dire que me chamailler avec lui est déjà pas mal excitant, si en plus il commence à me titiller comme ça, je ne réponds plus de rien. Evidemment que je brûle de lui, boue ou non, mais c’est presque de la triche de supposer ainsi. Pour la peine, je ne réponds que vaguement avec un sourire lourd de sous-entendus. « Rassure-toi, je ne suis pas assez bien pour être un personnage de livre, ça n'arrivera pas. » je tape sa joue en bousculant un peu sa tête, mimant une fausse claque de réprimande qui s’apparente davantage à une caresse sauvage qu’à une véritable gifle. Je ne suis pas du genre violente, même pour rire. « En quoi tu ne serais pas un bon personnage de roman ? » je demande par curiosité, lui laissant une chance de rattraper son erreur. Je n’aime pas bien qu’il se descende comme ça, malgré son clin d’oeil qui me fait fondre et empêche mon ton d’être plus ou moins ferme. Pas sévère pour un sou, j’ai l’air transit d’amour et en admiration en lui posant cette question, toute souriante et les yeux en cœur. Ai-je pourtant l’air si agaçante quand je me sous-estime ? Je vais devoir travailler ça. Lundi, rendez-vous avec une coach de vie pour démêler les nœuds dans mon cerveau. Ou avec une psy pour m’apprendre à vivre. Ou l’inverse.

Le sujet bifurqua rapidement sur ma ressemblance flagrante avec Emma Stone. « C'est d'ailleurs pour cette raison que je suis tombé sous ton charme. » je rentre les lèvres, l’air gênée et flattée à la fois. Je ne savais pas que c’était possible de grimacer comme ça sans avoir l’air totalement ridicule. « Je n’ai clairement pas la bonne ethnie, c’est décidé... » je râle un peu plus sérieusement malgré mon sourire, un peu déçue que Nate soit attiré par mon opposé parfait. Je dis souvent que les coups de cœur ne se contrôlent pas, j’en suis moi-même l’exemple type en tombant trop souvent amoureuse de personnages de romans qui ne se ressemblent jamais les uns les autres. Mais quand ça vient de Nathan, c’est un peu plus perturbant. Ce sentiment de possessivité qui refait surface ? Probablement. Pourquoi Michelle Jones est aussi fade ? Par pure esprit de vengeance et de contradiction, je choisis de dévoiler mon amour au grand jour pour Andrew Garfield. Mensonge éhonté qui n’a pas l’effet escompté. Et je préfère nettement cette réaction que celle que je m’étais imaginé « Celui à qui je ressemble le plus aussi, quelle incroyable coïncidence ! »  je prends un instant pour le détailler, superposant le visage d’Andrew au siens, sans grand succès. « Tu es bien plus beau que lui... » je souris, encore pudique d’avouer que je suis aussi tombé sous son charme. Dans les grands élans d’amour, je ne m’en prive pas. Mais là, à froid, j’ai une boule dans la gorge et l’estomac dans les talons. Pourvu qu’il ne le prenne pas mal... « En plus on a vraiment choisi le couple pour qui tout se termine parfaitement bien... est-ce un présage ? » j’ironise dans un petit rire. C’est vrai que Gwen et Peter n’ont pas eu de “ Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfant “ mais je refuse de croire que c’est un signe avant-coureur de l’échec de notre relation. Il faut que j’arrête de voir des signes partout ou je vais virer marteau...  

« Mmm... Je ne sais pas, ça ferait drôle. »   Moi ? Drôle en blonde ? Je fais une grimace et fait le signe du pouce vers le bas en tirant la langue. Je désapprouve totalement l’idée, même pour ressembler à Gwen Stacy. Elle, belle caucasienne au teint pâle et à la chevelure de reine des neiges, moi... sarrasin à la peau d’olive. Le parfait opposé, finalement. Enfiler une perruque claire sur mes cheveux noirs reviendrait à me grimer pour être ce que je ne suis pas. On va oublier, ne pouvant prétendre qu’à être Liz ou Michelle.... Deux rôles qui ne m’enchantent pas le moins du monde. « Ah non ! Tu vaux mille fois mieux qu'elle ! » je lui souris avec tendresse, le cœur piqué à vif par ce compliment spontané. Comment ne pas être charmé après ça ? « Qu'elles deux d'ailleurs. » C’est triste de l’admettre, mais Liz et Michelle sont déceptifs au fur et à mesure des films. Bien que la première n’apparaît que dans un seul film, elle reste à mes yeux le pire personnage tout Spidey confondus. Kirsten c’est une autre histoire, il me faudrait une conférence entière pour aborder son cas. Il n’empêche que, même si ce n’est que physiquement, ça me fait d’être représenté par de tels personnages dans ces films. Tout serait tellement plus simple si j’étais blonde finalement... je serais l’idéal féminin de mon Nathan. C’est beau de rêver !  

Pour autant, je ne cesse pas mon petit jeu sur sa cuisse, m’amusant à frôler l’indécence avec beaucoup de plaisir. Je ne connaît pas mes limites, ce n’est pas un secret. Pourtant, j’aime les frôler et sentir ses frissons sous mes doigts. Le trajet va être bien trop long jusqu’à chez lui... râlant à nouveau sur le levier de vitesse qui limite fortement nos mouvements, je lui suggère de prendre un chauffeur la prochaine fois. Simple, efficace, total, possibilité de nous enivrer en toute liberté sur la banquette arrière. Moi qui suis toujours beaucoup trop sage, beaucoup trop timide, en sa présence je frôle l’indécence. « Pauvre chauffeur, ça serait indécent. » oserais-je ? Peut-être bien. Les souvenirs de notre nuit d’ivresse est encore bien présente dans ma tête, j’aimerais pouvoir y revenir et succomber dans un soupir. Prolonger la nuit sans avoir peur du lendemain cette fois. Juste goûter au bonheur de ses mains sur mon corps, comme un musicien découvrant son piano. La chaleur dans l’habitacle se fait plus importante et, même si j’en meurt d’envie, ce n’est pas le moment de flancher. La rue a beau être déserte, l’idée de me faire surprendre par mon patron qui est juste de l’autre côté du trottoir suffit à calmer le brasier dans le bas de mon dos. Ce n’est pas raisonnable, mais j’ai bien du mal à être raisonnable quand il est aussi prêt de moi. Par pur esprit de vengeance encore une fois, j’appuie un peu plus mes mouvements sur sa jambe, m’amusant à aller jusqu’à son entre-jambe que je frôle à peine. Un sourire victorieux sur le visage, je joue l’innocente et incline légèrement la tête pour contempler les étoiles qui commencent à apparaître.

« Je ne sais pas encore, il faut que je réfléchisse... Les deux ma foi ! »

Son enthousiasme suffit à me convaincre. Comme je l’avais fait pour sa figurine Spider-Man, je me note dans un coin de ma tête que porter le costume de Black Widow pourrait faire son petit effet. Rien ne m’encourage plus que l’idée de voir ses yeux pétiller en me découvrant ainsi vêtue. Qu’est-ce que je regrette de ne pas avoir un peu mieux prévu ce week-end. Moi qui suis toujours tellement soigneuse et obsessionnel sur l’organisation, je me laisse vraiment allez ces derniers temps. Je fais tellement confiance à Nathan que j’ai choisis de le laisser diriger les deux jours comme il l’entendait. Ça ne me ressemble pas et j’apprécie ce nouveau moi... Même si je suis vraiment dégoûté de louper cette opportunité. Il doit bien me rester un juste corps dans mon armoire qui ferait l’affaire non... ? Non, clairement pas. Je laisse donc planer un silence d’ange à ses mots, souriante malgré la déception. Je compte bien me rattraper, voir même dégoter un petit quelque chose sur place qui devrait pouvoir faire la blague...

On aborde le sujet du travail de mon ancien travail. J’ai cumulé pas mal de petits jobs dans ma vie, plus pour contribuer aux besoins de mes frères et payer les factures que par réel plaisir. Le pire de tous était clairement celui où je servais des burgers à des petits adolescents bourrés d’hormones. Quand j’y pense aujourd’hui, j’ai envie de rire mais ça n’avait rien de spécialement drôle sur l’instant. Je flippais même à l’idée de rentrer après le service du soir... on ne sait jamais, il y a des tarés partout ! Et depuis l’incident du karaoké, cette idée est totalement renforcée dans mon esprit anxieux. Quand je pense que je travaille à présent dans un bar où le taux d’alcoolémie est largement supérieur à celui d’un fast Food. Qu’est-ce que je ne ferais pas pour un peu d’argent...
« Ah non ! Non ce n'est pas ce que je voulais dire ! » s’excuse-t-il, soudain sérieux quand j’aborde le sujet de la drague avec les clients. Un peu étonnée, je le laisse pourtant s’expliquer sur ce changement de ton. Moi qui pensais blaguer jusqu’ici, je ne m’attendais pas à un tel revirement de situation. « Enfin c'est... Ouais non je... C'est juste que personne ne m'a jamais appelé ma petite gazelle... » « Je peux arranger ça si tu veux... » je m’étire difficilement jusqu’à son visage et chuchote d’une voix langoureuse prêt de son oreille « Ma... petite... gaaaaazelle... » laissant trainer les syllabes comme le ferait un serpent avant de glisser un bisou tendre juste en-dessous, sur sa peau toute fine. Je ris de bon cœur, plus pour lui signifier qu’il n'y avait rien d’offensant dans ses paroles que par le comique de cette situation. A l’époque, les clients pensaient me séduire en m’appelant ainsi sans savoir que je n’avais pas la moindre origine Africaine. Mais bon, quand on est jeune, avoir la peau foncé force aux amalgames visiblement...
Mais je peux comprendre que Nathan soit un peu gêné, j’ai sûrement mal réagis sans vraiment le vouloir. Pour l’apaiser un peu plus, je reprends mes caresses là où elles se sont arrêtées et parle d’un souvenir bien moins malaisant cette fois-ci. Enfin... tout dépend du point de vue. Parler de Star Wars, c’est comme prononcer un mot magique qui nous sortirait d’un bon nombre de situations gênantes.

« Je dois admettre que ça marche aussi assez bien sur moi. » Sans rire ? Vue l’état presque hypnotique que ça l’avait mis de parler de Rogue One à l’époque, je ne m’en serais pas douté. Un grand merci à mes frères pour m’avoir inculqué ce savoir sur la Guerre des étoiles ! Sans ça, est-ce que j’aurais quand même pu séduire Nathan Carter ? J’avais vraiment mis le paquet malgré moi ce jour-là... cette succession d’incidents qui m’ont poussé à me retrouver cuisses à l’air dans son salon. Rien qu’à y penser, une nouvelle vague de chaleur me force à serrer les genoux. Bon dieu, quelle idée minable d'avoir mis une jupe !  

« Je m'en rappelle oui... Et ça a aussi assez bien marché sur moi. »

Vraiment ? J’étais si aveuglée par mon attirance envers lui que je n’ai même pas fait attention. Trop occupée à maintenir le t-shirt trop grand mais trop court qu’il m’avait prêté sur mes cuisses dénudées. Si j’avais su où, je ne me serais pas gênée pour gambader en petite culotte. Ça semblait inconcevable à l’époque, aujourd’hui je le ferais sans hésiter, influencée par l’idée qu’il puisse me reluquer sans se priver cette fois. Mais qu’est-ce qui me prends ? Je ne sais pas par quel miracle nous avons pu changer de conversation, mon sang est en ébullition. Je ne suis clairement plus la petite Swan toute sage et couverte de farine, je suis devenue dépendante de Nathan Carter. Et je sens que ça risque de faire des étincelles... Pour autant, je m’amuse à superposer notre histoire à celle du couple mythique de spider-man, lui imposant le lourd dilemme de devoir choisir entre moi ou sauver le monde. « Si c'était la seule solution pour te sauver oui. Ce ne serait pas de gaité de cœur mais je préfèrerai te savoir en sécurité loin de moi que mourir d'inquiétude à l'idée de pouvoir te mettre en danger. » Il a beau prétendre le contraire, Nathan Carter est un personnage de roman. Seul un héros pourrait avoir un tel laïus, prêt à souffrir et prendre la décision la plus juste. Je me mordille la lèvre, songeant moi-même à ce drôle de dilemme. Serait-je prête à ne pas être égoïste ? « Tu n‘as pas intérêts à tenir le même discours quand tu seras dans la police... » je réponds d’une petite voix émue, presque triste. Devenir inspecteur de police présente pas mal de risques dont nous avons déjà parlé, je ne pourrais me résoudre à ce qu’il me quitte pour m’éviter des ennuis. Je ne pourrais pas le supporter. Alors oui, même si ça s'est vérifié avec Peter et Gwen, je ne veux pas croire que ça nous arrivera. Je fais des plans sur la comète, j’envisage des situations à l’avance, mais c’est mon trouble obsessionnel qui veux ça. Et mieux vaut qu’il sache à l’avance où il met les pieds avant de prendre une décision qu’il pourrait regretter...

Moi je sais que je ne pourrais pas. C’est au-dessus de mes forces. Sacrifier son amour pour le sauver de moi-même. Choix égoïste qui fait écho à ceux que je n’ai jamais fait jusqu’ici. Je n’ai jamais pensé à moi et à mon propre bonheur. Ce dernier est plus que palpable aujourd’hui, hors de question que je le cède une fois de plus. S’il faut mourir, mourrons ensemble et n’en parlons plus. Je suis si dramatique quand je m’y mets, une vraie héroïne de roman fantastique. J’aime vraiment Nathan, d’un amour sincère qui pourrait déplacer des montagnes, mais je ne peux me résoudre à le laisser filer. D’autant qu’il ne m’aide pas, s’attaquant à ma gorge comme un affamé. Un soupire proche du gémissement s’échappe de mes lèvres, je ferme les yeux et l’invite à prolonger cet instant. Mes doigts se perdent dans sa chevelure, je l’impose à ma gorge avec sévérité. Je ne veux pas qu’il cesse, sentant déjà de délicieux frissons se propager à l’intérieur de mes cuisses. Si j’osais, je lui proposerais de s’aventurer vers ce flot d’énergie qui me provoque de léger spasme, mais je suis incapable de parler. Muette, j’apprécie l’instant et regrette de ne pouvoir faire plus. Mes mouvements sont trop limités, je ne peux que me soumettre à son propre rythme et espéré qu’il entende mes suppliques silencieuses. Juste allez un peu plus loin, caresser ce qu’il a déjà découvert et continuer à semer le trouble dans ma tête. Delta Charlie Delta, mon esprit s’envole en fumé et j'ai la gorge nouée. Je voudrais suspendre ce moment, créer la boucle parfaite comme Miss Peregrine. Juste bloquer cet instant dans le temps et pouvoir la rejouer indéfiniment. Mais il faut savoir être raisonnable et garder cette ferveur pour plus tard. Par miracle, je croasse des paroles légères et taquines à la fois, reprenant ce qu’il avait dit tout à l’heure. Pudique ou non, je ne veux pas qu’on nous surprenne en pleine ébat amoureux.  

« On ne fait rien de mal... »

Il nourrit le vice. Un gémissement plus conséquent cette fois réponds à ses mots, ce n’est qu’une question de temps avant de franchir la barrière. Je le griffe malgré moi dans la nuque, secouée par un spasme plus intense que les précédents. Il faut arrêter la tire maintenant, dans peu de temps ce sera impossible de revenir en arrière... je passe ma paume sur lui, partant du ventre jusqu’à son torse, l’empoignant à mesure que la fièvre prend possession de ma raison. Nous ne pouvons pas, il ne faut pas. Pourtant, qu’est-ce que j’en ai envie... mon cœur bat à la chamade dans mon bas-ventre, mais je fais preuve d’une force mentale assez spectaculaire pour le repousser. Le froid s’empare de moi, j’ai envie de me blottir contre lui mais c’est trop dangereux. Ce garçon m’a transformé... « Ne t'en fais pas, je me tire aussi une balle dans le pied. » ses mots ont l’effet d’un marteau sur mon cœur, trop excitée d’en savoir un peu plus d’un coup. Lui aussi est dans un état d’hypnose intense ? Ce n’était pourtant pas grand-chose, mais ça a suffi pour éveiller le volcan de mes sens. Je dois avoir la peau qui crépite tellement elle est chaude... J’ai l’impression de sortir d’un sommeil profond, des étoiles dansent devant mes yeux et j’ai des vertiges. Je ne pensais cela possible que dans les films, une telle tension qui ferait exploser les vitres de cette voiture. J’aurais tant aimé pouvoir allez plus loin, mais ce serait prendre le risque de se faire surprendre. L’idée est excitante et effrayante à la fois, assez pour calmer les pulsations dans le creux de mes reins. Il faut savoir être raisonnable, mais c'est plus facile à dire qu’à faire. Il est le feu et moi l’essence. Son contact me rend explosive. Satané voiture, satané rue avec du passage. Satané don de téléportation que je n’ai pas, j’aurais pu nous cacher … bref, avec des “ si “ on changerait le monde. « Tu me rends vraiment dingue... » j’avoue à demi-mot, le souffle court et le regard fuyant dans l’obscurité de la voiture. Douce déclaration influencée par l’instant magique de ce moment perdu à jamais. Je laisse bien trop souvent mes émotions dicter mes paroles, comme cette-fois à l’appartement où j’ai parlé d’emménager ensemble. Impulsion amoureuse que je n’arrive plus à maîtriser, je suis bonne à enfermer...

Heureusement pour moi, la tension sexuelle s’évapore peu à moi. Me revoilà à le taquiner au sujet de Jayan.

« C'est moi qui survends Jayan ? » bien que je sois plus responsable que lui à ce sujet, je dodeline de la tête comme pour répondre à l’affirmatif. Mutine que je suis. « Je te rappelle que je ne fais que répéter ce que tu m'en as dit ! » Il n’a pas tout à fait tort. J’étais tellement subjuguée par mon nouveau travail et ce mystérieux patron pour le moins adorable que j’ai vraiment dû abuser sur les compliments. En même temps, je suis vraiment pas mal tombé ! « Et attends, je ne t'ai pas encore parlé suffisamment de Ravi ! » je réponds pour l’embêter un peu plus, taquine au sujet du serveur qui est drôlement canon. Canon car charismatique, il a cette aura douce et énergique qui attire tout le monde. Femme et homme. Pour autant, j’ai une tendresse presque fraternelle pour lui. Les origines sûrement, ça entretient ce lien invisible qui me lie à lui. Mais Nathan ne devrait pas s’inquiéter à son sujet, je l’ai dans la peau comme un tatouage et je ne risque pas d’aller voir ailleurs. Mais ça reste rigolo de le titiller, même si je risque de le prendre très mal s'il en fait de même avec moi. Et ça s’est déjà vérifié...

« Je te fais confiance hon' et tu n'as pas à t'excuser d'admirer un homme qui semble admirable. » Sa confiance me touche, mais j’ignore ses paroles pour rebondir sur un mot qui attise davantage ma curiosité « Hon’ ? » je suggère avec un accent merdique, mi-n‘importe quoi mi-Indien. Je suis une vraie quiche en langue et ça se confirme jour après jour. Mais je doute que ce soit quelque chose de négatif à sa façon de lire, ce qui renforce mon sourire et embrume mes joues. Ce garçon n’a donc pas fini de me surprendre ? D’autant que sa façon d’admirer à ce point mes frères est presque malsaine, mais je ne peux pas lui en vouloir, ils sont comme lui. D'ailleurs qu’est-ce qui m’a pris de tomber amoureuse d’une copie presque conforme de mes frères ? A un ou deux détails prêts...  
L’idée de tous les faire se rencontrer me fait bien moins peur quand j’y pense, je sais qu’ils seront sous le charme de Nathan. Avoir une passion commune aidant beaucoup, je suis même sûre qu’il sera plus souvent invité à la maison pour jouer avec eux que pour me voir. J’en suis jalouse d’avance...

Pour contrebalancer sur ce sentiment étrange, je décide de m’adonner à ce que je sais faire de mieux : citer des répliques de films. Impossible de me battre, j’ai des années d’entraînement derrière moi. « Tous les trésors ne sont pas d'argent et d'or... » je lève les yeux au ciel, ce qui commence à ne plus vraiment se voir dans la nuit « C’est de la triche, tout est culte dans Pirates des Caraïbes ! » ce qui est vrai, difficile de sortir une phrase hors contexte sans savoir d’où cela provient. Surtout que j’ai littéralement saigné cette saga, omettant volontairement les deux derniers films qui sont un navet à mes yeux. Mais c’est un autre débat que je ne suis pas prête à tenir ce soir...

« J'avais quelques toiles d'araignée à nettoyer, pas d'inquiétude il va bien ! » je fais mine d’être soulagée, posant une main sur ma poitrine dans un profond soupire « Je suis rassurée ! Mais s'il va bien, vous devriez faire attention à vous. Car quand il saura que vous m’avez kidnappé, il vous retrouvera et vous tuera... » est-ce que j’aurais aimé être une des petites amies de notre Spidey national ? Certainement pas. Ça reviendrait à se faire kidnapper tous les quatre matins. Flemme un peu. A moins qu’on ne me propose de devenir son acolyte, comme la guêpe avec Ant-man. Là en revanche ce serait stylé. Pourtant, jamais assez satisfaite et cherchant toutes les excuses du monde pour qu’il me touche, je lui propose de me fouiller. Juste histoire de vérifier si je ne suis pas armée, bien entendu. BIEN ENTENDU... « Il n'est jamais trop tard si ? » son ton soudain si sérieux me fait frissonner. Je me tends un peu dans mon siège quand ses doigts frais viennent se poser sur ma cuisse presque nue, décharge électrique, volcan en éruption. Finalement, je regrette juste d’avoir mis des collants, barrière frustrante entre lui et moi. Je pose ma main sur la sienne pour l’encourager à rester ainsi durant le trajet, trop heureuse de cette proximité tendre entre nous. Nous continuerons donc le chemin comme ça, main dans la main et le sourire béat qui ne quitte plus mes lèvres...

« Ne t'en fais pas, il y en aura d'autre. » je hausse triste les épaules, un peu déçue sans vraiment le montrer. C’est vrai que je n’ai clairement pas géré l’organisation, mais ce n’est pas si évident quand on n'est jamais allé à une convention. Est-ce que c’est exactement comme ce que l’on voit sur YouTube ? Il me tarde de vivre cette expérience, surtout avec Nathan à mes côtés. Je ne pouvais pas rêver mieux. « En tous cas je signe pour la guêpe très volontiers ! » Après un bref silence, il reprend « Et pour Jasmine aussi en fait... » j’éclate de rire, amusée par le trouble que je venais de semer dans son esprit. Dès qu’il s’agit d’une tenue près du corps ou suggestive de toute façon, il semble tout à fait séduit. Encore une idée à mettre de côté sur mon panier Amazon ? « Du coup, je pense que je ne te sers pas à grand-chose puisque tout me faire plaisir. » j’entremêle mes doigts aux siens sur sa cuisse « Va pour Lara Croft alors... » je réponds malicieusement, plus ou moins sérieuse. C’est un des costumes le plus simple, il suffit de porter un short et un débardeur et d’attacher ses cheveux en une longue natte décoiffée. Rien de plus simple. Même si je ne pense pas être spécialement à la hauteur de Angélina Jolie, je devrais pouvoir donner le change. D’autant que l’idée de le rendre fou me plaît assez...

« Fourbe que tu es ! Même en Casper tu sais... » Je me mordille la lèvre « Je garde ça pour l’hôtel ! » je réponds non sans rougir, ne voulant pas dévoiler le fond de ma pensée pour autant. Je ne suis pas très douée pour teaser, surtout quand il s’agit de petits jeux intimes. Là ça me rend carrément vulnérable et j’ai envie de me cacher dans un trou de souris. Mais il m’a lancé une perche que je ne pouvais que saisir ! L’arrivée à mon immeuble est trop rapide, juste au moment où ça commençait à devenir intéressant... « Ça dépend... Si tu veux faire vite il vaut mieux que je reste là. » je feins la déception avec une petite moue, mais il n’a pas tort sur ce point. Si je l’invite à monter, pas sûre qu’on redescende de sitôt. Ou pas dans le même état qu’au départ... Encore une fois, il faut savoir être raisonnable. « Mais je suis à votre humble service madame, vous n'avez qu'un mot à dire ! » je glisse ma main dans sa nuque et l’attire à moi pour lui voler un baiser tendre et rapide « Ne dit pas ça, tu risquerais de le regretter ! » lèvres avant de filer à l’anglaise, trop heureuse de ce petit effet de départ. Je ne dois pas traîner, la nuit commence à tomber et la famille Torres ne va pas tarder à revenir. Je n’ai pas envie de répondre à des questions sur mon départ de ce week-end, surtout au sujet de Nate. Je connaît mes frères, ils seraient très gênants à son sujet... autant être la plus discrète possible. Je monte rapidement et rassemble le plus d’affaires possible, au cas où. Il ne faut rien négliger, je ne veux pas me retrouver là-bas et regretter de ne pas avoir apporté un truc essentiel. Je glisse une boite de préservatif dans la poche de ma valise, rougissante. Même si c’est de première nécessité, ça fait toujours bizarre de faire ça. Je passe un petit temps à m’embellir, laissant de côté la Swan du boulot pour laisser apparaître la Swan qu’il a toujours connu. Ça faisait longtemps que je ne l’avais pas vue. Elle m’avait manqué ! Un petit sourire dans le miroir et je me remet en route, tirant ma valise jusqu’en bas non sans mal.

« Je ne veux pas le moindre jugement sur la taille de ma valise ! » je ris en clopinant sur le parking, accablée par la lourdeur de mes affaires. J’ai peut-être abusé pour seulement deux jours, mais il faut être en mesure de gérer certains imprévus.
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@Nathan J. Carter

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Nathan J. Carter
Nathan J. Carter
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# Mer 26 Jan - 18:25
Ça ne pouvait pas mieux tomber !
Bien que je sois on ne peut plus heureux de passer du temps avec Swan et autant que je puisse aimer nos enfantillages, je ne pouvais que constater que mon idée pour "gagner du temps" n'avait pas été des plus efficace ! En effet, une bêtise en entrainant une autre, nous avions déjà passé de longue minutes dans la voiture où cette dernière aurait dû nous permettre de faire rapidement la navette entre chez elle et chez moi afin que nous puissions arriver plus tôt et nous coucher plus vite... Dommage certes, mais je ne regrettais rien, trop content de ces précieuses minutes à me faire exploser les zygomatiques. Sans compter que Swan en avait besoin en vue de l'étrange journée qu'elle avait passé alors, vraiment, tant pis !

Et tant pis pour moi aussi même si je ne m'étais pas privé de lui dire qu'il y avait peu de chance qu'elle trouve un chauffeur prêt à conduire dans une tenue atrocement moulante dans laquelle il n'était pas possible de voir à plus de 20 degrés de chaque côté... Quoi que beaucoup d'hommes seraient sûrement prêts à déplacer des montagnes pour elle mais, de là à risquer leur vie et la sienne, c'était tout de même moins probable ! Du reste, je ne pouvais malheureusement que confirmer qu'il y aurait bien quelques Spiderman à la convention, tenue somme toute assez classique bien que pas toujours très bien faite. Le vrai tissu coûtait effectivement assez cher et, comme dit plus tôt, était atrocement moulant...

Sacrifice que j'étais prêt à faire et qui était même déjà sagement installé dans ma valise, ce que je ne comptais pas lui dire tout de suite, surprise oblige.

« Je crois qu'il y a une foire agricole sinon... C'est moins loin et ça sera peut-être mieux non ? »

Suggérais-je avec un sourire malicieux alors qu'elle s'amusait à prétendre être en quête d'un autre Peter. J'avais réellement peur que ma douce Swan trouve quelqu'un d'autre mais qu'y pouvais-je ? J'avais beaucoup de chance de l'avoir et je comptais bien me battre pour la garder seulement, si elle venait à rencontrer le grand amour ? Alors je ne pourrais que m'effacer, son bonheur ayant mille fois plus de valeur à mes yeux que le mien. Une chance quand même que ce ne soit pas la question pour le moment et j'espérais même que ce petit weekend agrandisse un peu ma place dans son coeur en sachant qu'elle avait déjà une vaste place dans le mien.

« Ça ne fait pas tout... »

Répondis-je avec une petite moue sceptique. Je voyais plus ou moins de qui elle parlait et restait convaincu qu'elle n'était qu'une étrange couverture totalement fausse... Mais bon, Swan était quand même la preuve qu'il y avait des "Geekette" sexy non ? J'avais vraiment tiré le gros lot, je ne la méritait tellement pas !

« Je suis sous couverture c'est pour ça. »

M'amusais-je à sa réponse qui, somme toute, était tout à fait exacte. Il y avait effectivement beaucoup de cliché par rapport à notre "tranche de la société" s'il était possible de qualifier cela ainsi. Une univers encore assez méconnu sans doute ou peut-être encore trop mal vu par "les autres" qui se pensaient mieux adaptés à la société actuelle sûrement. Bref, vaste sujet dans lequel il ne valait pas mieux s'aventurer si nous ne voulions pas partir dans trois jours !

Je souris également à sa remarque rassurante concernant ma taille, y ajoutant un petit haussement d'épaules amusé mais plein de reconnaissance. C'était vrai d'ailleurs, j'étais dans la moyenne en fait. Moyenne basse, certes, mais ma taille n'avait jamais été un réel problème finalement et ma vie sexuelle n'était clairement plus désespérante alors, j'étais comblé !

« Je suis notaire Swan... Ma vie en dehors de nous est des plus barbante ! »

Répondis-je avec un nouveau sourire amusé. C'était la vérité, ma vie n'avait rien de "romanesque" ! Bon, j'avais eu une enfance assez merdique du fait d'être devenu orphelin de père assez jeune puis de mère peu après mais, au delà de ça, je n'étais qu'un humble notaire plutôt aisé qui menait une vie tranquille ! Non, vraiment, à part Swan, mon existence n'avait rien d'assez intense pour faire un bon livre et ma personnalité n'était pas assez "colorée" pour faire de moi un personnage passionnant. Et ce même si, effectivement, je ressemblais autant à Andrew Garfield qu'elle ne ressemblait à Emma Stone bien sûr !

« J'espère que non ! »

Répondis-je en levant les yeux au ciel comme pour prier les dieux pour que notre destin soit moins terrible. C'est vrai que Peter n'avait pas eu beaucoup de chance en amour... L'un avait perdu Gwen et l'autre... L'autre avait laissé sa MJ l'oublier pour la protéger. Quant au troisième, il se retrouvait avec une MJ toute nulle alors bon, c'était pas vraiment mieux ! Dans tous les cas je ne pouvais supporter que Swan se compare à des personnages qui, selon moi, valait bien moins qu'elle. C'était sincère évidement mais je n'aimais réellement pas qu'elle se dénigre ce qu'elle avait tendance à faire un peu trop souvent... Si seulement elle pouvait se voir avec mes yeux ! Hors je ne pouvais que l'encourager à se voir différemment, tentant donc de la diriger vers des personnages féminins plus adaptés malgré d'évidentes différences physiques...

Dans tous les cas, si les mots ne sont pas efficaces, les gestes le sont et nous voilà à nouveau à frôler l'indécence... L'effet que Swan à sur moi n'est plus à prouver et, il faut bien l'admettre, ça me désespère assez parfois ! Un simple sourire, un léger contact, un regard et je ne réponds plus de rien... Avais-je déjà connu ça avant ? M'était-il déjà arrivé de me sentir aussi "faible" devant une femme ? Pas que je m'en souvienne et c'était aussi enivrant que terrifiant finalement... Car oui, ça voulait dire que Swan avait plus de pouvoir que nulles autres pour me détruire et que, si notre fin devait être aussi terrible que pour Peter et ses belles, j'étais condamné. Tant pis. Et le sujet reprit d'ailleurs un chemin plus décent comme seuls nous savions le faire. Décent mais pas plus 'intelligent' ce qui ne put d'ailleurs que me faire rire.

« Mouais... Ben non, ça va en fait, c'est pas fou ma petite gazelle... Mon petit Zébu à la rigueur ? Mais, même là, je suis pas sûr ! »

M'amusais-je, peinant sincèrement à comprendre comment certains hommes pouvaient se trouver "charmant" en parlant ainsi à des femmes. Alors bon, c'est mignon une gazelle hein, ce n'est pas le problème... Seulement il y a des façons de parler aux gens qui sont juste abominablement déplacée ! Enfin, nous n'allions pas refaire le monde malheureusement... Et ces idiots là étaient nombreux, trop.

« Promis, je ferai tout pour ne pas en arriver là. »

La rassurais-je avec sincérité même si je pensais effectivement que Spidey avait prit la bonne décision en restant hors de la mémoire de ses amis. De grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités non ? Être dans la police allait m'en offrir de nouvelles mais pas assez pour devoir disparaître ou, du moins, je l'espérais... Une chance que nous soyons encore dans l'ignorance concernant l'histoire du père de Swan, sans cela la discussion aurait sûrement prit un tout autre tournant qui n'allait pas avec l'ambiance que nous souhaitions pour commencer notre premier weekend en amoureux !

Les choses vrillèrent d'ailleurs une nouvelle fois, nous signalant qu'il était vraiment grand temps que nous regagnions nos pénates ! C'était vraiment incroyable cette attraction entre nous, ce besoin que je ressentais sans cesse de la toucher, d'être auprès d'elle... Une drogue des plus addictive mais dont je ne comptais pas me sevrer. Et dire que je me tirais une balle dans le pied était en fait assez faible en vue de mon état proche de la transe à chaque fois que nous nous laissions emporter... Le corps tremblant, le coeur à la renverse, le cerveau en fusion... C'était presque pathétique d'être aussi rapidement transporté ! Mais, une fois encore, tant pis !

« Je peux te retourner le compliment. »

Souriais-je, toujours sincère juste avant que la tension ne s'évapore à nouveau comme par magie. C'était notre truc à nous, nous pouvions passer d'un état à l'autre en un claquement de doigts même si, pour moi, c'était sûrement un peu plus délicat d'un point de vue physique... Mais je n'avais plus honte, heureux quand même que nous soyons seuls dans la voiture et à l'abris des regards.

« Il y a beaucoup trop d'indiens dans ta vie, je ne fais pas le poids... »

Soupirais-je, faussement défaitiste même si, au fond, j'étais effectivement un peu jaloux de ce mystérieux Ravi qui semblait bien plus apte à me voler Swan que Jayan... Jeune, drôle, confiant... Et Indien en plus ce qui devait lui donner un charme exotique que j'étais bien loin de posséder avec ma tête... Au mieux, je pouvais passer pour un British tant que je n'ouvrais pas la bouche... En sachant que l'accent New Yorkais n'était même pas dans le top des accents sexy... D'ailleurs ce Ravi devait aussi avoir un petit accent exotique non ? Il parlait Hindi couramment et avait même grandit en Inde si j'avais bien compris ? Bref, il ne me rassurait pas vraiment même si j'avais une confiance aveugle en Swan, ce que je ne me privais pas de lui dire.

« Honey ? »

Répondis-je avec une petite moue mi-désolée mi-gêné, réalisant seulement maintenant que ce petit nom m'avait échappé sans même que je ne m'en rende compte. Nous n'étions peut-être pas encore au stade des petits nom ? Je n'étais pas très fan en toute franchise mais, cette fois, c'était venu naturellement et j'espérais qu'elle n'allait pas m'en vouloir... Ce qui ne fut pas le cas, la conversation reprenant son cours sans nous rapprocher plus de son appartement ou du mien soit dit en passant ! De références cinématographiques à délire étrange sur un potentiel kidnapping de Spiderman, nous enchaînions nos bêtises pour mon plus grand plaisir et, visiblement, pour le sien aussi. Détail qui n'avait pas de prix.  

« Je ne dis plus rien ! Surprends moi ! »

Lançais-je avec un petit rire amusé. C'était vrai, quoi qu'elle porte, j'allais être émerveillé puisque je n'avais jamais eu la moindre objectivité la concernant et que mon cas s'était encore aggravé maintenant que je savais ce qui se cachait sous les vêtements... Ainsi donc, même en Casper, elle pourrait me plaire, idée qu'elle promit garder pour l'hôtel, m'arrachant un nouveau rire sincère alors que je secouais la tête. Je savais qu'elle était capable de le faire juste pour plaisanter et je l'imaginais assez bien cachée sous les draps dès que j'aurais le dos tourner... Et c'est pour ça que je l'aimais : pour son don de rendre la vie plus légère et de me faire sourire à chaque instant. Un vrai trésor oui, et pas d'argent ou d'or.

Quoi qu'il en soit, je n'eu pas le temps de répondre qu'elle avait déjà filé, me laissant seul dans la voiture quelques minutes. J'étais atrocement impatient de tout ce qui nous attendait : notre soirée, le weekend, le reste de nos vies... Car j'avais très envie de passer le reste de ma vie avec elle même s'il était encore bien trop tôt pour le lui avouer. Mais peut-être pourrions nous parler un peu plus sérieusement de cette idée de vivre ensemble pour commencer ? Mon appartement était plus près de son travail en plus et la colocation était assez grande pour une nouvelle personne donc ce n'était pas un problème. Plus tard, nous pourrions prendre quelque chose juste nous deux ? Pas trop de projets... Profitez du moment présent !

Heureusement, elle revenait déjà, m'empêchant de rêver davantage.
 
« Ah mais je ne juge pas ! C'est même peut-être un peu light pour six mois non ? »

La taquinais-je, m'étant précipité hors de la voiture pour prendre le relai. J'entraînais ainsi péniblement la valise jusqu'au coffre et nous purent enfin prendre la direction de mon appartement. Ce n'était pas très loin, surtout à cette heure plutôt calme de la soirée. Une fois garé, je prenais à nouveau la valise pour la monter jusqu'à chez moi où nous allions être seuls pour la soirée. Seuls et donc abominablement tentés mais il fallait tout de même être un peu raisonnable et je me retins donc de la toucher jusqu'à avoir poser sa valise dans ma chambre. Nous n'étions pas des animaux après tout... Et il fallait qu'elle se pose un peu, qu'on mange et qu'on se repose non ?

« Je t'ai préparé une serviette si tu veux prendre une petite douche avant le diner ? Et on peut commander ou alors j'ai de quoi nous improviser des Carbonara si tu préfères. »

Proposais-je sobrement, espérant qu'elle joue le jeu pour le moment. Ou pas ? Qu'importe, j'étais réellement à ses ordres de toute façon, prêt à le regretter sans la moindre hésitation !
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# Dim 13 Fév - 18:11
♛Ca ne pouvait pas mieux tomber
 

 
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Je pense que Nathan Carter a un super pouvoir. Le temps file à une vitesse phénoménale avec lui, je n’ai même pas le temps de cligner des yeux qu’il fait déjà nuit. Mais c’est plus fort que moi, c’est rare ces derniers temps pour nous de nous retrouver seuls : entre son cabinet notarial et sa colocation, mon travail au pub et le retour de ma mère, nous n’avons pas une seconde pour nous. C’est donc sans culpabilité que je laisse les minutes s’étirer, me délectant de sa présence jusqu’au crépuscule, je ne lui laisse pas l’occasion de fuir. Ne sait-on jamais, une seconde d’inattention et pouf, disparition du beau blond. C’est absurde, mais toute cette situation l’est ! Ses sourires qui me sont destinés, ses mains particulièrement douces sur ma peau froide et nos taquineries qui frôlent l’indécence... notre relation a fait un tel bond en avant, comme l’impression d’être à nouveau une adolescente qui découvre l’amour. Mais un amour tendre et innocent qui n’a rien à voir avec ce que j’ai pu connaître avant. Je le sais quand je plonge mes yeux dans les siens, quand mes doigts frôlent les siens dans une chorégraphie sensuelle et un peu timide. Je le sais quand son sourire fait manquer un battement à mon cœur, celui-ci le suppliant presque de m’embrasser avant que je ne succombe. Succomber au bonheur de cet échange muet entre nous. Je suis pire qu’une romancière, mais c’est plus fort que moi, après une journée comme cella là, la présence de Nathan est une délivrance.

Je suis irrémédiablement folle de lui et ça commence à me faire peur.

J’ai peur car je ne sais pas où ça me mène. J’ai l’habitude de tout prévoir, de ne jamais laisser l’imprévu me surprendre. Pourtant depuis que j’ai fait la connaissance de Nathan chaque jour est une surprise, qu'elle soit bonne ou mauvaise : l’agression au pub/karaoké reste un des souvenirs les plus marquants, celui qui me fait dire “ je ne pouvais pas m’attendre à un tel ascenseur émotionnel “. Suis-je réellement à l’abri d’un éventuel coup du sort ? Ou est-ce que quelque part dans le monde un compte à rebours est actionné ? Je commence à frôler la paranoïa, à chercher le moindre faux pas. Impossible qu’il en soit autrement, un jour viendra où la chute sera fatale, où je me souviendrais de cet instant de pur bonheur dans cette voiture à respirer son parfum. Je sais que j’ai toujours trop facilement tendance à paniquer pour rien, surtout dans des moments comme celui-là. Trop facilement tendance à penser que toute cette tendresse n’est qu’un leurre, que mon démon tapis dans l’ombre cherche le bon moment pour attaquer. Tant de pensées néfastes pour ma santé mentale qui s’évaporent automatiquement quand il me regarde, vrai remède à mes maux et mes tourmentes. Je sais que je n‘ai rien à craindre quand il me regarde comme ça, et ça me suffit. Enfin presque... la petite boule de stress est toujours là, bien présente en mon seins. Et je crois qu’elle ne partira jamais...

« Je crois qu'il y a une foire agricole sinon... C'est moins loin et ça sera peut-être mieux non ? »

Ses âneries me sortent de ma rêverie, je me tourne vers lui et lève un sourcil l’air de dire “ tu me moques de moi ? “ mais sans me départir de mon sourire. Plus qu’un ange gardien, Nate est une bouffée d’air frais pour mon organisme rouillé. Mon cœur se tord pour pouvoir battre au rythme des tambours, je reprends vie quand il plaisante comme ça. Même pour dissimuler sa... jalousie ? Je ne sais pas comment se manifeste ce sentiment chez les garçons, la dernière fois que j’ai été témoin de ça, ça avait mal finit pour moi. Faut dire que je l’avais cherché, mettre une jupe en pleine période estivale, c’est une raison suffisante pour s’attirer les foudres de son bien-aimé n’est-ce pas... ? De qui je me moque. Mais avec Nathan c’est différent, j’ai beau prêché le faux pour savoir le vrai, il garde son air doux et assuré malgré ses plaisanteries. Quelle étrange réaction qui a pourtant le mérite de faire bondir mon cœur dans ma poitrine. Un sorcier ! Tu m’étonnes qu’il soit de la maison Gryffondor !

« Les fermiers sont aussi très mignons... » je hausse les épaules en regardant dehors d’un air faussement léger, comme si ça m’était égal. La vérité c’est que je n’ai aucune envie de me trouver un autre Spider Man, le mien est déjà extraordinaire. Mais aller savoir pourquoi, j’aime tenter le diable et appréhender ses réactions, Nathan Carter est-il possessif ? Encore mon âme de lectrice qui parle pour moi, j’ai beaucoup trop tendance à le comparer à mes personnages de roman. Mais c’est plus fort que moi, son caractère est si tendre et lisse qu’il ferait un parfait protagoniste. Parfait pour me faire craquer au détour d’un chapitre en tout cas...

« Ça ne fait pas tout... »

Il a raison. Jouer à des jeux vidéo ne fait pas de vous un geek pur et dur, comme un livre ne fait pas le lecteur. C’est l’univers qui va autour qui nous façonne. Dans un sens, je suis plutôt rassurée que Nathan n’accorde pas de crédit aux grosses poitrines, ça ne ferait qu’accentuer mes complexes. D’autant que je me considère un peu comme une mordue de son univers, ça me ferait mal de ne pas être impliquée sous prétexte que je n’ai pas le physique qui va avec. Bref, de toute façon tout le monde n’a pas le même point de vue et les viewers de la demoiselle s’accordent à dire qu’elle est fantastique. Faut dire qu’elle a deux grosses qualités qui font pencher la balance. Et qui lui rapporte beaucoup d’argent. Pas sûre que ça me rapporte grand-chose si je me lance là-dedans...

« J'aimerais bien essayer... » je dis à voix haute, dans mes pensées. « Même si je n’ai pas d’artilleries lourde et un niveau d’enfant de cinq ans ! » Bon, j’exagère peut-être un peu. Même si ça fait longtemps que je n’ai pas pratiqué la manette, je ne m’en sors plutôt pas mal aux dernières nouvelles. Suffisamment pour mettre minable un des triplés et le faire rage quit en tout cas ! Mais en ce qui concerne la rediffusion live sur les plateformes de streaming ? Même si ça promet une expérience enrichissante, pas sûre que j’ose passer le cap. D’abord travailler ma confiance en moi, après on en reparlera...

« Je suis sous couverture c'est pour ça. » je souffle un grand ” Ahh ” pour rentrer dans son jeu, mais préfère ne rien rajouter. Ce serait alimenter un débat stérile, quoi qu’il puisse en dire Nathan n’entre pas dans les stéréotypes, et ce pour mon plus grand bonheur. Non pas que je ne sois pas attirée par les boutonneux à lunettes, mais je n’échangerais mon amoureux pour rien au monde. Mon amoureux... rien que l’envisager comme ça j’ai des nœuds à l’estomac. Qu’est-ce que ce sera quand je lui avouerais à voix haute... j’ai déjà des vertiges !

« Je suis notaire Swan... Ma vie en dehors de nous est des plus barbante ! » une légère pointe de tristesse vient titiller mon cœur. Tristesse et pamoisons de savoir que je rends sa vie un peu moins monotone. « Qu’est-ce que tu attends pour changer ça ? » je lance sur un ton empreint de défis et de sous-entendus. Être un héros, c’est aussi avoir le courage de recommencer sa vie à zéro : nouveau job, nouvel appart... Même si je n’ose pas forcément revenir dessus depuis la dernière fois, j’ai toujours envie d’emménager avec lui. Mais je ne veux pas prendre le risque de me prendre un vent, déjà que notre relation est encore toute fraîche malgré les péripéties. On va dire que je fais mention de son entrée prochaine dans la police... On va dire ça.

« J'espère que non ! » je hausse doucement les épaules, sûrement un peu trop pessimiste pour oser répondre. Ce n’est pas un problème de confiance, Nathan possède mon cœur depuis notre première rencontre. J’ai juste l’impression que la courbe imaginaire du bonheur n’est pas proportionnelle avec celle du temps, qu’un jour ou l’autre nous tomberons dans le précipice. Comme une épée Damoclès qui menace de tout briser, le bonheur ne tient qu’à un fil. C’est aussi pour ça que je ne veux pas me comparer à Gwen ou à aucune autre Spider-girl... entre le bonheur suprême et sa chute, il n’y a qu’un pas. Je me contente donc de sourire bêtement, profitant encore un peu de cette bulle de coton dans laquelle nous sommes enveloppés, ne pas songer au pire au risque de l’éclater. Prendre plaisir à être ensemble et ne pas se soucier du reste...

« Mouais... Ben non, ça va en fait, ce n'est pas fou ma petite gazelle... Mon petit Zébu à la rigueur ? Mais, même là, je ne suis pas sûr ! »

Je dodeline un peu de la tête, pas certaine de vouloir l’affubler d’un surnom comme celui-ci. « Peut-être que dans une dimension parallèle, Swan 2 a draguer Nathan 2 de cette façon ? » je propose naturellement en faisant référence au dernier Spider-Man. Après tout pourquoi pas ? Moi qui crois dur comme fer aux multivers et ses différents variants, j’aime à croire qu’une Swan d’un autre univers saura être une meilleure personne que je le suis, un peu moins handicapée des sentiments. Je ne connaît pas suffisamment Nathan pour avoir son point de vue sur la question, mais c’est assez drôle de s’imaginer un multivers rempli de possibilités. Des variations de nous-même qui ont le courage d’accomplir ce que nous n'avons jamais oser. Un champ d’éventualités s’offre à nous...

« Promis, je ferai tout pour ne pas en arriver là. » ma petite moue dubitative en dissuaderait plus d’un « Ne fait pas de promesses que tu ne saurais pas tenir, jeune inconscient... » je réponds sur le ton de la blague, mais très sérieuse quand même. Touchée par son implication et son envie de me garder dans sa vie, je sais aussi que pour le bien de l’humanité il serait nécessaire d’en arriver à de tels extrêmes. Même si je l’ai un peu poussé à me fournir une réponse qui me conviendrait, j’ai du mal à imaginer Nathan capable de sacrifier l’univers pour mes beaux yeux. C’est comme le dilemme du train finalement : un train roule à vive allure et il menace de percuter ton enfant, est-ce que tu dévierais sa trajectoire pour l’envoyer tout droit dans un précipice et sacrifier tous les passagers, ou l’inverse ? Choix cornélien auquel je n’ai jamais su répondre même si mon sens morale me pousserait à faire le choix le plus sage. D’autant que mon rapport avec les promesses en l’air est assez fragile...

Heureusement pour nous, l’intimité que nous offre le coucher du soleil réveil chez moi un instinct plus aventureux. Moi qui suis d’ordinaire douce et prudente, au contact du garçon je m’enflamme et perd le contrôle de mes sens. Brève caresse le long de sa cuisse, frottements suggestifs, tout me ramène à cette folle nuit qui me fait encore vibrer. Comment ne pas succomber alors qu’il se prend au jeu, qu’il m’autorise à poursuivre mon escapade langoureuse ? Qu’il se penche pour picorer ma gorge de baisers, m’obligeant à me faire violence pour ne pas contre-attaquer. Un peu plus et je le chevauchais pour passer aux choses sérieuses, laissant mon feu intérieur embraser le petit habitacle de sa voiture. Prendre plaisir à rejouer la scène du Titanic, embaumant le véhicule de nos souffles chaud et m’empreignant de son corps comme lors de ces rares fois où nous pouvions être enfin seuls. Moments figés hors du temps que je voudrais rendre plus récurrents, comme en emménageant avec lui imprudemment alors que ça ne fait que quelques mois que je le connaît. Moi qui suis toujours si organisée et réfléchis, ça ne me ferait pas de mal de partir sur un coup de tête, surtout si c’est pour me lover contre lui tous les matins. Rêve absolu qui contribue au petit gémissement qui échappe à mes lèvres alors que les siennes continuent à me dévorer. Il faut s’arrêter là avant de franchir le point de non-retour...
À contre-cœur, je cesse de moi-même les hostilités et tente d’ignorer les picotements sensuels entre mes cuisses alors qu’il reprend sagement sa place derrière le volant. Nathan Carter, tu me rends folle...

« Je peux te retourner le compliment. » il a lu dans mes pensées ou je l’ai dit à voix haute ? Deuxième option je pense, je n’ai plus le contrôle et mon cerveau surchauffe. Le souffle court et les étoiles qui dansent devant mes yeux, je lui souris avec tendresse avant de me recoiffer à la hâte. C’est ça, dévie son regard sur autre chose que ton visage qui rougis, c’est une bonne idée ! Excitée au possible par cette proximité à peine étroite, je donnerais chère pour vite rentrer chez lui pour le câliner comme il se doit. Qui a eu l’idée de créer une voiture aussi peu pratique pour les déclarations d’amour physique ? C’est n’importe quoi... ceci dit, je doute qu’à cette époque les ébats amoureux soient monnaie courante dans les autos. Qu’importe, je souffre de cette distance, trop impatiente de retrouver la douceur de son lit et sa présence. Qu’attend-il pour démarrer ?

« Il y a beaucoup trop d'indiens dans ta vie, je ne fais pas le poids... » je lève les yeux au ciel, posant le coude sur le rebord de la fenêtre, la joue dans la paume, je regarde le paysage défiler. « Beaucoup d’Indiens mais qu’un seul Nathan... » je marmonne timidement, tentant maladroitement une petite phrase mignonne pour lui faire comprendre que je ne vois que lui. Mais je ne suis définitivement pas douée pour les belles déclarations... « Mais j’overdose un peu des Indiens... ils dansent trop pour moi ! » je reprends en riant, m’imaginant facilement Ravi se mettre à danser au beau milieu du pub. Lui qui est toujours si dynamique et joyeux, ça lui ressemble assez bien de se donner en spectacle. Je l’ai même souvent surpris à se déhancher derrière son bar, entraîné par la musique que nous passons régulièrement dans la salle. C'est le boute-en-train de mon cœur... J’imagine assez bien les réserves que doit avoir Nathan sur lui, ça reste cohérent étant donné que nous avons la même ethnie et que nous nous voyons tous les jours... pourtant, quand je vois Ravi avec mes yeux, ce n’est pas son charme que je vois en premier. C’est un Ravi asexué tenant le rôle de frère de cœur supplémentaire dans cette vie chaotique... mais encore une fois, difficile d’en vouloir à Nathan, même s’il ne m’a jamais vraiment dit le fond de sa pensée. En me mettant à sa place pour voir le monde à travers ses yeux, je n’imagine pas le scandale que je lui ferais à sa place...

« Honey ? »

Et pourtant, il y a des moments dans la vie comme celui-ci qui nous font tout oublier. Sa bouille d’ange un peu intimidité, sa voix tendre et profonde... mon cœur se brise d’un bonheur trop intense, je me crispe un peu et rentre la tête dans mes épaules. Il est si doux de l’entendre m’appeler comme ça, comme si nous avions passé un cap dans notre relation. Cap que seul un surnom mignon pouvait nous aider à franchir. Prise dans un élan de joie si soudain, je mets du temps à reconnecter avec la réalité, les yeux brillants d’une nouvelle flamme.

« Honey ? » je répète d’une voix tremblante, les yeux fuyants mais le sourire qui embellis mes lèvres. Je n’ai pas de personnalité, usant du même petit surnom que lui sans oser aller plus loin. Que dire d’autre ? Mon amour ? Chéri ? Mon cœur ? C’est peut-être un peu soudain de l’appeler ainsi non ? Un peu trop... officiel sans vraiment l’être ? Nous n’avons jamais parlé de cette exclusivité relationnelle ou de l’officialisation de notre relation, pas à ce point-là du moins. Même si ça reste limpide, inexplicable, j’ai un peu l’impression d’être en roue libre sans savoir où ça me mène. Est-ce qu’il veut la même chose que moi ? Inconcevable de douter sur ça, son comportement me prouve bien que je ne suis pas une simple fille d’un soir. Le cœur au bord des lèvres, je déglutis et lève des yeux brillants vers lui, les joues toujours un peu rouges de cet élan d’amour blottis dans un simple petit mot. « Love... ? » je suggère ensuite, tentant quelque chose d’un peu plus originale mais autant lourd de sous-entendus. Pas au point des trois petits mots, mais assez profond pour me retourner le cœur. Je suis vraiment au paradis non ? Mon ange gardien m’appelle Honey inconsciemment...peu importe si moi je sors des mots comme au scrabble, espérant mettre autant d’émotions et de poids qu’il a su le faire pour moi. À mon tour d’être un peu plus spontané, lui faire des appels de phares sans équivoques...

« Je ne dis plus rien ! Surprends-moi ! »

J’éclate de rire en ouvrant la portière, n’attendant pas que la voiture s’arrête pour sauter du véhicule et me dandiner jusqu’à la porte de l’immeuble. Difficile de le surprendre maintenant que j’ai abattu toutes mes cartes, du moins spoiler la plupart d’entre elles. Comment l’émerveiller encore alors qu’il doit certainement se douter de ce qui l’attends ? Maintenant qu’il sait ce qu’il y a sous mes vêtements, j’ai peur que la hype ne soit plus la même qu’à l’époque de notre première fois. Qu’importe si je me transforme en Lara Croft, Jasmine ou même en fantôme sexy... il n’y a pas vraiment de surprises à la fin n’est-ce pas ? Pour autant, j’aime assez le challenge et me met secrètement au défi de le faire vibrer dès que l’occasion se présente. D’ailleurs, une fois la porte de ma chambre passée, je m’empresse de me passer un petit coup de brosse et de maquillage histoire de donner le change quand il posera à nouveau les yeux sur moi. Pas qu’il finisse par se dire que je suis une arnaque... Avec ma peau caramel et mes cheveux noirs, j’ai les armes pour l’envoûter un minimum non ? Je laisse ma longue chevelure tomber en vague sur mes épaules, assombris un peu mes yeux et me voilà repartis avec ma valise de six kilos. J’adopte une démarche féline malgré ma difficulté à tirer celle-ci et mon impatience de le retrouver à nouveau. Je n’ai même pas réfléchi durant cette courte séparation, trop pressée de commencer ce week-end magique qui nous réserve bien des surprises.

« Ah mais je ne juge pas ! C'est même peut-être un peu light pour six mois non ? » je lui tire la langue et l’aide à monter la valise dans le coffre. Même si son geste est plein de galanteries, je ne voudrais pas qu’il se casse le dos. « Non, après je compte bien me vêtir que de tes t-shirts ! » je réponds comme si c’était évident avec un clin d’œil avant de sautiller jusqu’à mon siège. Comme la première fois où je n’avais rien en-dessous, je ne compte pas me priver de lui voler ses vêtements et pouvoir dormir avec son odeur. Toutes les filles font ça non ? Avant je ne comprenais pas le concept, maintenant je ne sais pas comment je faisais pour dormir convenablement sans son odeur. Et ça risque d’empirer avec le temps...

Le trajet jusqu’à chez lui est plus calme, je regarde la nuit tomber en même temps que les flocons, jouant de mes doigts sur sa cuisse sans dépasser les limites cette fois. La route a beau être plus calme, mieux vaut ne pas le déconcentrer alors qu’on commence à ne plus y voir... Fort heureusement, le chemin se fait sans accros et nous arrivons à destination. Je le suis jusqu’à son appartement, là où tout a commencé, j’enlève mon manteau pour le mettre sur un des crochets suspendus et prévu pour.

« Tes colocs ne sont pas là ce soir ? » je demande innocemment, la voix pourtant pleine d’espoirs et de sous-entendus. Ses amies sont adorables, je m’entends très bien avec eux, le hic c’est que j’aimerais garder Nathan rien que pour moi ce soir. Juste un soir de liberté pour nous câliner sans rougir avant de retrouver une vie normale. Souhait qui semble irréalisable ses derniers temps, permettez-moi d’être un peu exigeante...

« Je t'ai préparé une serviette si tu veux prendre une petite douche avant le diner ? Et on peut commander ou alors j'ai de quoi nous improviser des carbonaras si tu préfères. » je le rejoins jusqu’à la chambre, me glissant dans son dos pour passer mes bras autour de sa taille. Cette proximité me provoque des électrochocs, j’ai l’impression de faire une crise cardiaque. Mes mains se posent avec douceur sur son ventre, mon nez s’amuse à caresser sa nuque et son cou, me délectant de son parfum qui m’a tant manqué. « Tu sais comment me parler toi... » je souffle tout contre son oreille avant de glisser un doux baiser au creux de son épaule. « Je laisse la porte ouverte, au cas où... tu n‘aurais pas la patience de m’attendre... » je suggère avec un petit choix taquin en me décollant de lui à contre-cœur. Si je m’écoutais, je laisserais mes pulsions prendre possession de mon corps, or je suis encore un peu trop pudique pour prendre les devants. « … J’ai pris goût aux douches à deux... » je finis par déclarer en quittant la pièce, rejoignant la salle de bain le cœur battant. La vérité c’est que la dernière douche que nous avons prise à deux c’était lors de cette nuit inoubliable à l’hôtel, moment sensuel et explosif qui reste encré dans mon cœur. La respiration courte et le cœur sur le point de lâcher, je laisse donc la porte entre-bailler et me déshabiller consciencieusement avant de passer sous le jet d’eau chaude. Pourvu qu’il ait aussi des peignoirs comme ceux que nous avions là-bas...
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# Mer 9 Mar - 19:52
Ça ne pouvait pas mieux tomber !
Mes parents en avaient longuement discuté et, pourtant, je n’avais jamais voulu y croire. Il faut dire que ces histoires de coup de foudre et de relation fusionnelle étaient un peu grosses, trop pour moi qui n’avais fait qu’enchainer les déceptions amoureuses ou les bons vieux vents à vous décorner un bœuf. D’échec en échec, j’avais fini par croire que c’était une légende urbaine puis, soudain, Swan avait fait son apparition dans un nuage de farine… Comme quoi, il en faut peu pour chambouler nos vies de façon irréversible ! Irréversible mais que je ne regrettais pas le moins du monde, me délectant de chaque minute en sa présence comme si c’était la dernière. Car ça ne pouvait qu’être temporaire, bien trop parfait pour être vrai. C’est d’ailleurs pour cette raison que, malgré les rires et le ton léger, mon cœur ne pouvait que se serrer à l’idée de la voir partir avec un autre. Un autre bien plus digne que moi qui n’allait sûrement pas tarder… S’il n’était pas déjà là sous les traits d’un Indien séduisant avec qui elle passait beaucoup de temps depuis qu’elle travaillait ici, ce qui était un tout autre débat.
 
« Certes mais ils ont moins de temps que les notaires pour faire les ComiCon et autres trucs de Geek… »
 
Tentais-je, essayant de jouer le jeu même si, au fond, ce genre de sujet était étrangement épineux. Non pas que je sois particulièrement jaloux de nature… Pas plus que je n’étais possessif… A moins ce que je ne le sois devenu ? A moins ce que mes sentiments pour la belle ne soient trop forts et m’aient transformé en monstre ? Pas impossible mais que faire ? Rien, rien de plus que souffrir en silence en paraissant détacher. Et dire que j’avais été assez idiot pour me laisser tromper presque ouvertement en pensant pouvoir faire confiance jadis ! Voilà que j’étais jaloux sans aucune raison de l’être… Aucune raison à part le fait que Swan soit trop bien pour moi bien sûr mais qui ne l’était pas ? BREF, se focaliser sur le moment, en profiter pleinement sans penser à demain, sans penser à cette inéluctable chute que je ne pouvais pas esquiver… Demain. Plus tard.
 
« De ? Faire des streams ? » Demandais-je, sceptique. Ce n’était pas par manque de confiance en ses capacités mais simplement car elle semblait trop réservée pour ce genre de choses. Enfin, je serai quand même son premier fan !  « Justement, ça pourrait être intéressant de voir une VRAIE Geek qui s’amuse sincèrement. Puis l’important est de te faire plaisir, tu sais en plus que tu auras au moins un fan inconditionnel ! »
 
Souriais-je, sincère bien que l’idée qu’elle ‘s’exhibe’ de la sorte ne me rassure qu’à moitié. Il fallait vraiment que j’arrête, ça devenait n’importe quoi cette histoire de jalousie idiote ! Surtout que la jeune femme voulait devenir danseuse professionnelle ce qui était une autre forme ‘d’exhibition’ tout aussi inquiétante… Respirer, ne pas y penser. Demain. Sans compter que Swan ne m’appartenait pas, qu’elle pouvait faire ce qu’elle voulait de son corps et de sa vie, que je n’étais pas légitime pour l’empêcher de faire quoi que ce soit, que je sois sous couverture ou non. Et encore moins en n’étant qu’un petit notaire qui ne valait pas grand-chose… BREF, Swan était libre et je serai fier d’elle quoi qu’il en soit, souffrant en silence de cette peur irrépressible de la perdre même si je savais que c’était inévitable… Joyeux bordel !
 
« Tu es déjà un grand chamboulement, chaque chose en son temps. »
 
Répondis-je avec un petit haussement d’épaules et un sourire tendre. J’avais eu des rêves plein la tête jadis, rêves que j’avais remisé au placard pendant des années et qui avaient finit par se couvrir de poussière… Rêve de devenir flic, rêve de me marier et de fonder une famille, rêve d’être heureux et de découvrir le monde. Rien d’extraordinaire donc, rien qui demande un courage extraordinaire et, pourtant, depuis la mort de ma mère, j’étais en pause. Notaire pour avoir un travail sûr et tranquille, en colocation pour tromper la solitude, tranquille mais pas tout à fait heureux sans être malheureux pour autant, bloqué. Swan avait raison, il était grand temps que ça change mais je ne voulais pas précipiter les choses, souhaitant effectivement profiter de ce début d’idylle avant de me lancer plus loin dans l’inconnu. Après tout, être flic voulait dire travailler plus, ne plus avoir de weekend, ne plus la voir autant… Et je n’étais pas prêt à faire ce sacrifice, pas déjà. Je n’étais pas Spider-man et elle n’était pas Gwen. Ni Gwen ni une autre. Ou peut-être que si ? Qu’importe. Demain.
 
« Le plus triste restant que, dans cette dimension ou une autre, ça aurait sûrement marché… »
 
Avouais-je avec un air presque coupable. Triste vérité tant la jeune femme avait un pouvoir sur moi. Même avec une phrase aussi idiote, elle aurait sûrement pu attirer mon attention et obtenir mon cœur. En fait, il aurait suffit d’un sourire pour que je ne réponde plus de rien, comme dans cette réalité d’ailleurs… Un sourire et plus personne, mon cœur était à la dérive. C’en était presque inquiétant en fait, dommage que la petite voix de ma conscience soit en off depuis notre rencontre, happée dans le tourbillon de sentiments provoqués par son regard à nul autre pareil. Une vraie sorcière de qui j’étais la victime trop consentante.
 
« Ce n’est pas mon genre. »
 
La rassurais-je, amusé bien que sincère. C’était vrai, j’étais loyal dans la mesure du possible et je faisais toujours en sorte de tenir mes engagements. Il était d’ailleurs rare que je promette la lune en sachant qu’elle n’était pas décrochable mais, pour elle, j’étais réellement prêt à tout… Même à faire des promesses folles qui pourraient bien avoir ma peau. Car je les tiendrai coûte que coûte, pour elle. Quoi qu’il en soit, je n’étais pas non plus le genre pervers capable de s’envoyer en l’air dans une voiture en pleine rue mais, pour elle, tout me paraissait effectivement possible et je fus presque soulagé de cet éloignement… Dieu sait ce que j’aurais été capable de faire sans cela, bien trop excité par cette petite parenthèse enflammée que l’espace confiné n’avait pas fait flancher le moins du monde… Au contraire même ! Quelle folie… Une vraie sorcière !
 
« L’exception qui confirme la règle ? » Souriais-je alors qu’elle me rassurait plus ou moins vis-à-vis de tous ces charmants Indien autour desquels elle évoluait depuis peu. Une chance que l’aîné ne soit pas une réelle menace sinon j’aurais réellement fini par faire une crise d’angoisse ! « Oui mais ils dansent rudement bien ! »
 
Les défendis-je bien que je n’ai jamais réellement vu de Bollywood dans ma vie. Peut-être justement car j’en avais une image trop clichée ? Une idée fausse de films longs et sans réelle histoire où les gens ne font que danser et chanter toutes les deux minutes ? Je n’aimais pas non plus les comédies musicales remarque alors je n’avais jamais cherché plus loin même si j’étais assez ouvert d’esprit pour accepter d’en voir à l’occasion. Swan ne devais pas en regarder beaucoup non plus puisqu’elle ne m’en avait pas proposé lors de nos quelques soirées films… Allez savoir ! En tous cas, ma culture était parfaitement vierge à ce niveau et j’étais prêt à changer les choses si ça pouvait lui faire plaisir. Seuls les imbéciles ne changent pas d’avis n’est ce pas ? Puis il devait y avoir des pépites parmi l’énorme quantité de Bollywood produits à l’année !
 
« Tant que ça vient de toi, même petit zébu m’ira à merveille. »
 
Admis-je, un peu gêné par cet élan soudain d’affection mal contrôlé. Moi qui n’étais pourtant pas très surnoms mielleux à la base ! A croire que Swan me faisait réellement perde le contrôle de tout mon corps, y comprit ma langue et le peu de neurone encore actifs après notre petite passade trop sensuelle… Par chance, elle ne s’en offusqua pas, jouant elle aussi le jeu en proposant un petit nom tout aussi adorable pour moi… Mon cœur se serra d’ailleurs d’émotion, mes yeux brillants d’une reconnaissance profonde et mon sourire chatouillant étrangement mes oreilles. Serait-ce possible ? Ressentait-elle la même chose que moi ? Avions-nous le même but ? Dur à dire, tout semblait trop beau pour être vrai et je me refusais de trop m’emballer, effrayé à l’idée de tout détruire en me précipitant trop… Ce serait bien de moi ça !
 
« Ah tu me rassures, j’ai eu peur que tu envisages de vivre nue, je n’aurais clairement pas survécu à tant de tentation ! »
 
Plaisantais-je alors qu’elle revenait avec son bardas. Bagage conséquent mais qui ne me surprenait guère finalement et j’étais si heureux de partir que ce genre de détail n’avait pas la moindre importance. Après tout, le coffre était bien assez grand pour tout ça et nous n’étions que tous les deux, elle aurait même pu prendre plus ! Quoi que j’étais pressé de rentrer pour qu’on puisse se poser calmement. Profiter de cette belle soirée, se câliner comme il se doit sans ce fichu levier de vitesse, se préparer pour notre premier weekend… Vivement ! Et, par chance, le trajet fut aussi calme que bref.
 
« Pas pour la soirée en tous cas, ils vont sûrement rentrer tard. »
 
Lançais-je, faisant mine de ne pas avoir entendu l’espoir dans sa voix… J’avais aussi très envie d’être seul avec elle ce soir. Toute la nuit même. Juste nous. Mais ce n’était que pour quelques heures malheureusement. De précieuses heures que nous pourrons prolonger à loisir pendant notre petit weekend loin du monde. En attendant, autant profiter au possible tout en la mettant à l’aise et en espérant que mon cerveau principal garde le contrôle de la situation un peu plus longtemps car je le sentais déjà vaciller, encore affaibli par nos écarts de tout à l’heure. Fichue libido !  
 
Défaut (s’il en est un) que la jeune femme semble partager avec moi puisqu’elle m’invite avec malice à la rejoindre sous la douche… Proposition qui fait exploser mon reste de neurones tout en faisant manquer quelques battements à  mon cœur qui ne se souvient que trop bien de notre dernière douche… Impossible de refuser même si ce n’est pas aussi confortable que l’hôtel. Impossible de réfléchir de toute façon, mon sang n’a fait qu’un tour et pas dans la bonne direction. Je lui souris bêtement et hausse les épaules avant de la regarder partir avec admiration, restant un instant immobile comme scotché au sol par cette proposition trop tentante. Un véritable imbécile, l’heureux du village à qui ont vient de proposer des millions de dollars… Je secoue finalement la tête puis trouve le courage de la rejoindre.
 
« Je ne peux pas m’accrocher ici non plus mais, si tu veux bien de moi, peut-être qu’une petite douche ne me fera effectivement pas de mal ? »
 
Souriais-je, presque timidement alors que je refermais la porte derrière moi. Même si nous étions seuls et que ce n’était pas notre première fois, j’avais encore cette retenue pudique envers elle et envers ces moments d’intimités plus concrets que celui de la voiture. Envie de plus sans oser le demander. J’étais pourtant conscient de la réciprocité de cette envie mais ne pouvais m’empêcher d’avoir peur d’aller trop loin trop vite, surtout en vue de ce qu’elle m’avait avoué de son passé. Hors de question de lui rappeler de mauvais souvenirs, elle méritait la perfection ou, du moins, autant de perfection que je pouvais (humblement) lui apporter.

Ainsi donc, tendrement, je m'avançais vers elle pour l'enlacer à nouveau, déjà en manque de ses bras et frissonnant encore de la brève étreinte qu'elle m'avait offerte avant de disparaître dans la salle de bain... Son baiser chauffait encore mon épaule alors que ses mains semblaient encore posées sur mon ventre... Tout comme son parfum délicat qui semblait incrusté dans mes narines et qui me manquait pourtant dès qu'elle s'éloigner trop longtemps. Un réel addict incapable de se passer de sa dose et ce nouveau contact n'arrangea pas mon état.

« Tu m'as manqué... »

Murmurais-je avant de venir capturer sa bouche avec le plus de délicatesse possible même si je sentais tout mon corps s'enflammer. Swan avait trop d'effet sur moi et, le pire, c'est que j'en redemandais toujours plus...
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@Swan Torres

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    'Cause I don't wanna lose you now
    The vacancy that sat in my heart is a space that now you hold. 'Cause it doesn't seem merely assembled and I can't help but stare, 'cause I see truth somewhere in your eyes. I can't ever change without you, you are the love of my life.+ aeairiel.

Swan Torres
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Mes autres personnalités : Logan Wilson & Willow Timmerman & Elizabeth Divine

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Statut Civil : En couple avec Nathan Carter
Emploi : Chômeuse avec des rêves pleins la tête
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# Mer 20 Avr - 17:07
♛Ca ne pouvait pas mieux tomber
 

 
▼▲▼  
 

Un jour, dans un livre de yoga que je feuilletais aléatoirement, je suis tombée sur le syndrome du “ shifting “, un mot qui fait mal aux oreilles et que je ne connaissais pas jusque-là. Shifter est bien plus qu’un concept de rêverie aléatoire, c’est une projection astrale qui consiste à changer de réalité par le simple pouvoir de la penser. Vivre plusieurs vies en une, faire jouer son imagination et découvrir d’autres univers... c’est bien plus profond qu’un simple “ scénario imaginé avant de dormir “, c’est tout une réalité alternative dans laquelle les gens peuvent se réfugier. Adolescente, il suffisait que je m’intéresse à l’histoire d’un bouquin pour me plonger dedans corps et âmes, parfois même avec un peu de musique dans les oreilles, me forger une autre identité pour échapper au quotidien. L’amour lui-même se forge selon ses propres règles dans cette autohypnose, il obéi à notre bon vouloir, notre seule volonté d’être heureuse et détendue. Pour ma part, même si je pratiquais régulièrement pour m’extraire un bref instant d’un quotidien étouffant, je n’ai jamais su tomber amoureuse. J’ai déjà eu des coups de cœur pour des personnages de fiction, j’ai déjà ressenti un panel de sentiments contradictoires qui m’ont créé des insomnies. J’ai déjà été dans bien des états par la seule force de mes idées fantasques, mais je n’ai jamais aimé. Je n’ai jamais autant aimé quelqu’un dans mes rêves que je peux aimer Nathan Carter dans cette réalité.

Là est le lien mystique entre songes et réalité désarticulé : en sa compagnie, j’ai l’impression d’être perdue dans l’immensité du shifting, vivant un rêve éveillé sans vouloir jamais me réveiller. Quand il me regarde et me souris, c’est comme si tous les scénarios de ma jeunesse n’étaient plus qu’un banal fantasme d’adolescente sans jugeote. Quand sa tendresse se lit dans ses yeux clairs, je plane comme sous morphine, je sais que je ne mérite pas sa présence et encore moins ses caresses, mais je m’en délecte comme si nous vivions cette réalité alternée. Cet autre monde qui n’appartient qu’à nous...  

Et difficile de ne pas m’envoler dans mes pensées quand nous nous taquinons, je succombe à son charme comme on tombe malade : d’abord doucement, puis après brusquement. Comment tenir le fil d’une discussion sans paraître totalement décalée après ? Ça ne m’empêche pas pour autant de faire des plaisanteries sur les fermiers et titiller sa potentielle jalousie à mon égard :  

« Certes mais ils ont moins de temps que les notaires pour faire les ComiCon et autres trucs de Geek… »

J’incline la tête sur le côté avec une petite moue, comme si ses mots méritaient un peu plus de réflexion. Je me la joue comme ça mais c’est rare de tomber sur des fermiers charmants. Puis, quand bien même ça arriverait, je ne les verrais même pas, Nathan comblant déjà toutes mes attentes à bien des niveaux. Mais ce serait perdre une bataille que de reconnaître cela à voix haute...

« Tu crois qu’ils ne prendraient pas le temps si je leur proposais ? » je demande d’un air innocent avant de grimacer, il n’y a pas à dire jouer la femme fatale ne me va pas du tout. Même s’il est plaisant de découvrir la possessivité de Nathan en mon égard, elle est bien cachée donc c’est sport, je n’aime pas trop le rôle que je me donne. Comme si quelqu’un allait planter son travail pour m’accompagner dans une convention pour geek... Je pouffe de rire en agitant la main. « Je plaisante, ils n’ont aucune chance ils savent pertinemment que je préfère les notaires... » je me mords la langue pour ne pas rajouter ” notamment un en particulier “ mais le mal est fait alors que je l’observe du coin de l’œil pour guetter sa réaction. Même si je ne dis pas distinctement le fond de mes pensées, il faudrait être idiot pour ne pas la deviner, d’autant que le rouge qui monte à mes joues quand je le surveille du coin des yeux me trahis suffisamment. C’est tout moi ça, quand il s’agit de Nathan je deviens aussi stupide qu’une adolescente... mais j’ai aussi tellement peur de faire une mauvaise blague que je ne pense pas qui pourrait le vexer... vieux réflexe de l’époque j’imagine ? « Il n’empêche... » je reprends pour ne pas finir sur une note trop douce et parce que j’aime bien ce petit jeu de séduction entre nous « … s’il y a effectivement trop de Spider-Man là-bas, on est dans la mouise... » je me ronge l’ongle de mon pouce pour dissimuler un sourire malicieux. Non pas que je sois spécialement de glace face à un beau Peter Parker, mais il sait mieux que personne qu’il n’y a que lui dans son beau costume rouge pour me faire succomber... Je doute même d’être particulièrement sensible au charme des bonshommes qui vont profiter de la hype NWH pour sortir le costume du placard.  

Cependant, et sans vraiment comprendre comment, j’ai lancé un débat sur les Stream et les geeks de notre société en générale. C’est aussi ça que j’aime dans notre relation avec Nathan : on peut se lancer dans des conversations passionnantes sans jamais se lasser de l’opinion de l’autre. Une euphorie particulière de parler de ma passion pour le jeu vidéo me pousse à me confesser sur quelque chose de particulièrement étonnant pour mon interlocuteur :

« De ? Faire des Stream ? » je dodeline de la tête pour marquer mon indécision. « Je dis ça plus par fantasme qu’autre chose en fait...  C’est comme si je disais, je ne sais pas... que j’aimerais bien un jour faire le tour du monde en bateau ou devenir danseuse professionnelle dans une comédie musicale à succès... » je ris en haussant bêtement les épaules, comme si ces suggestions n’étaient que chimères. « Tu vois ? Un fantasme comme un autre. Juste pour voir ce que ça fait... » mes projets paraissent tant insurmontables que j’en fait des rêves, de beaux petits rêves utopiques. « Justement, ça pourrait être intéressant de voir une VRAIE Geek qui s’amuse sincèrement. Puis l’important est de te faire plaisir, tu sais en plus que tu auras au moins un fan inconditionnel ! » Même si je n’en doutais pas, sa confiance en moi m’étonnera toujours. Il me suit les yeux bandés, certains de mon succès alors que je ne me donne même pas les moyens pour, c’est touchant. Trop touchant pour mon petit cœur tout moue qui menace de sortir de ma poitrine, je ne suis pas insensible à tant de douceur. Certains disent qu’on s’habitue à l’amour quand la routine s’installe, moi je pense que l’amour est une attraction et que chaque jour est une nouvelle descente à pique. Quel bonheur de ressentir autant de choses pour de vrai cette fois... « Je n'oserais jamais, je suis bien trop timide ! Parler à une caméra reviendrait à me mettre toute nue, c’est embarrassant. » je me mords la lèvre en songeant à quel point ça ne m’embarrasse pas tant que ça de me mettre nue devant lui. Plus autant qu’au début du moins... Mais je vais bien me garder de l’avouer à voix haute. « Puis... on sait tous les deux à quel point j’ai du mal à exprimer ce que je ressens... » alors que je le regarde dans les yeux, mon sang ne fait qu’un tour et mon visage n’est plus qu’une nuance de pourpre. Je ressens bien des choses, mais c’est si dérangeant pour moi de le dire tout haut... ma relation avec Nathan Carter en est la preuve concrète : si nous n’avions pas tourné autour du pot pendant si longtemps, on se serait sans doute évité bien des complications. Tant de temps perdu à se faire des films... « … alors platoniquement tu imagines ? Devant des millions de gens ? Enfin des millions... je me prends déjà pour une star ! Ça m’étonnerait que des millions de gens veuillent me voir pendant des heures... s’il n’y a que toi c’est déjà parfait... » bah bah bah bah ? Je viens vraiment de dire ça comme ça ? Sans pression majeur ? Mon cœur va lâcher si je continue à dire des tendresses sans réfléchir. Non pas que ça me dérange, ça a même plutôt tendance à me faire beaucoup de bien... mais qu’en pense-t-il lui ? J’ai peur d’avoir l’air bête mais c’est si bon d’être un peu mielleuse... Je détourne le regard et m’enfonce dans le siège passager, pressée d’arriver pour disparaître et me flageoler pour avoir dit ça sans filtres.

Mais quand de mon côté je me maudis d’être aussi entreprenante, Nathan lui décide d’en rajouter une couche : « Tu es déjà un grand chamboulement, chaque chose en son temps. » je pique un fard avant de disparaître derrière mes mains dans l’espoir de cacher le rouge qui embaume mes joues. Quelle sensation étrange... c’est comme les chatouilles : c’est une torture à subir mais parfois on en redemande. C’est pareil avec les mots doux de Nathan : moi qui ne suis pas habituée à tant de démonstration de tendresse, je suis aussi gênée qu’une pré-ados, mais c’est si bon aussi. J’aimerais tant qu’il se penche vers moi, qu’il me susurre à l’oreille de jolies choses que je ne croirais pas. Non pas que je remette sa parole en doute, mais surtout car c’est si improbable, si beau, si... palpable comme rêve. Réalise-t-il l’état dans lequel il me met ou c’est juste moi qui ai l’impression d’en faire des caisses ? Difficile de douter de moi, j’ai l’air d'un petit chaton qui quémande des gratouilles sur le ventre. « Un chamboulement, c’est plutôt quelque chose de négatif non ? » je suggère pour l’embêter et cacher à quel point ses mots m’ont fait du bien. « Mais si justement on manquait de temps, Nathan ? » je continue, plus sérieuse. Loin de moi l’idée de prédire notre rupture prochaine, juste que la vie semble se jouer de nous si souvent, quand tout semble bien allez mais que le jour suivent la douleur est encore plus vive que la précédente... notre relation en est l’exemple pure : nous nous quittons pour mieux nous retrouver à chaque fois, enjolivant nos moments de petits drames qui viennent de nulle part. Naya, des ex par-ci et par-là qui reviennent d’entre les morts... Quand je parle de montagnes russes, on est clairement sur un roller coaster à 360 degrés. Mais si je dis ça surtout, c’est plus pour prévenir Nathan qu’on ne sait jamais de quoi demain est fait, qu’une opportunité peut apparaître pour mieux disparaître un instant plus tard. Je ne voudrais pas être celle qui l’éloigne de son objectif de vie sous prétexte que “ chaque chose en son temps “ …

Qui sais ? Peut-être que dans une dimension parallèle, Nathan 2 est un excellent policier et que Swan 2 l’aide à résoudre ses crimes, Starsky et Hutch nouvelle génération. En espérant que mon alter-ego soit un peu plus dégourdie que je ne le suis avec les sentiments amoureux...  
« Le plus triste restant que, dans cette dimension ou une autre, ça aurait sûrement marché… » je réprime un frisson en roulant des yeux, faisant claquer ma langue sur mon palet « Baliverne, tu dis ça car tu es le Nate 1 dans cette génération qui ne connaît rien d’autre que la Swan 1 ! » j’appuie mon index contre son cœur, ce simple geste suffis à me donner le tournis, mais je reste focus sur la conversation « Imagine que de l’autre côté du multivers, Nathan 2 déteste les métisses ! La Swan 2 se pointerait en papillonnant et tenterait sa meilleure approche à base de : “ Hey mon p’tit zébu, tu ne voudrais pas boire un verre ? “ » je prends une voix grave comme le ferait n’importe quel type relou au bar où je travaille « Et le pauvre Nathan 2 qui, pas le moins du monde attiré par la petite gazelle qui semble bien entreprenante, répondrait avec toute la politesse possible et imaginable : “ Je m’appelle Nathan Carter et... je voudrais un café ! Mais pas avec toi … » je fais mine que ma tête explose dans un bruit sourd en soufflant par la bouche avant d’éclater de rire. J'aime ces moments où je délire, énergie et galvanisée par l’amour que je lui porte. Pour raconter des bêtises, je n’ai aucune honte et j’aime tant le faire rire...  

« Ce n’est pas mon genre. » et comment ne pas le croire ? Lui qui a promis de prendre soin de mon cœur, il agit comme un vaillant justicier pour honorer ce serment. « Ne dit pas ça à tort et à travers, monsieur Carter ! Tu prends le risque que je te mette au défi... » j’annonce avec malice en souriant comme une enfant fière de sa bêtise. Bêtise que j’aimerais pouvoir agrémenter d’une ou deux promesses loufoques que je lui suggérerais de tenir, mais rien ne me vient. Rien de particulièrement extravagant : “ promet moi que tu tenteras tout ce qui est en ton pouvoir pour rentrer un jour dans les forces de l’ordre “ serait un petit forcing redondant non ? J’aimerais pouvoir aller plus loin cependant, laisser les mots franchir la barrière de mes lèvres en murmurant tendrement “ promet moi que tu ne me quitteras jamais “ le ventre noué et les frissons qui parcours ma colonne vertébrale. J’aimerais me faire violence et savoir être aussi tendre que lui, mais la peur du ridicule et de l’embêter avec mes niaiseries prends le pas sur le reste. Alors je joue la carte de la taquinerie bon enfant pour masquer mon embarras.  

Un esprit bon enfant qui ne perd pas le nord cependant : le toucher est un délice, je ne peux m’empêcher d’accentuer mes caresses jusqu’à frôler l’interdit. J’ai toujours aimé ça, jouer sur la corde sensible, surtout quand il s’agit de Nathan. Le voir perdre le contrôle sous mes doigts, s’abandonner à moi comme il l’a fait jadis, cette nuit-là. Je suis dépendante de ses réactions, droguée de cette alchimie qui nous parcours quand nous osons prolonger le contact. C’est comme deux étincelles qui ne font plus qu’une, plus elles se lèchent l’une l’autre plus l’embrasement devient intense. Et quel embrasement. Si nous n’étions pas confinés dans un espace aussi étroit, je n’aurais plus répondu de rien. On remercie le levier de vitesse qui est clairement le pire tue l’amour que je connaisse...

Pour des raisons évidentes, je décide de mettre fin à cette danse de la mort, à contre-cœur. J’ai envie de taper du pieds comme une enfant en colère, mais ça ferait mauvais genre, surtout après ce moment de connexion que nous avons vécue, aussi bref faut-il. Faussement sage, je décide de me blottir dans le coin de mon siège, loin de toute tentation vue mon état d’ébriété amoureuse. Je suis trop dangereuse pendant les cinq prochaines minutes.

Quoi de mieux pour apaiser ses pulsions que de parler de Ravi ? Non pas qu’il soit particulièrement repoussant le bougre, mais je ne l’envisage pas de cette façon et ça a même tendance à me refroidir. « L’exception qui confirme la règle ? » j’interroge Nathan du regard « Par rapport à ? Toi comparé aux Indiens ? » je souris avec tendresse en regardant vers la route, pas sûre de vraiment comprendre où il veut en venir « Si tu veux on peut lancer une battle de danse entre vous, je serais le trophée destiné au vainqueur ! » je suggère pour rentrer dans son jeu. Pourquoi pas ? Une battle à base de Rihanna, Beyoncé ou même des Disney, ce serait vraiment fun, surtout avec Nathan comme partenaire. Je ne connaît même pas ses affinités avec la danse en général, est-il doué ou aussi raide qu’un manche à balais ? Des petits questionnements qui n’ont l’air de rien comme ça mais qui me tarde de découvrir. Enfin bon, je disais surtout cela pour le taquiner, je doute que Ravi veuille me remporter comme prix pour ses efforts. Ou alors il le ferait pour défendre son honneur, ce qui ne m’étonnerait pas ! « Oui mais ils dansent rudement bien ! » je ne peux que lui donner raison là-dessus, les Indiens sont connus pour ça. « Pourquoi crois-tu que je veuille en faire mon métier ? Je fais honneur à mes origines. » je réponds fièrement, consciente qu’il ne m’a encore jamais vue danser autrement que lors du spectacle de fin d’année que j’ai réalisé pour le complexe hôtelier où je travaillais. Je n’étais pas forcément à mon avantage et ça ne démontrait pas forcément mes réelles capacités... « Mais si je n'y arrive pas, je n’aurais qu’à faire honneur à mes racines maternelles... je deviendrais donc vendeuse de Tacos & d’enchilada, c’est un beau projet de vie non ? » je résume grossièrement les travers du Mexique sans comparer à l’Inde, usant de préjugés que Nathan peut facilement comprendre sans être originaire de là-bas. D’ailleurs... « Tu as d’autres origines toi... ? » je demande, curieuse d’en apprendre plus sur l’homme que j’aime. C’est vrai que son allure de English men n’est plus à prouver, mais je serais étonnée de découvrir qu’un peu d’exotisme coule dans ses veines. Écossais peut-être ? Ce serait craquant comme tout...

Craquant comme le petit surnom que vient de me donner le blondinet à l’instant. Prise de court, mon petit nez rougis d’émotion et je frissonne de tout mon être. Une fenêtre serait restée malencontreusement ouverte ? “Honey”, c’est si tendre dans sa bouche que je manque de me liquéfier sur place, les battements de mon cœur sont si forts dans mes oreilles que je reste sourde un moment, la bouche ouverte de stupéfaction et les yeux brillants. Serait-ce possible qu’un nouveau step soit franchis dans notre relation ? Le moment est arrivé de nous attribuer des petits noms mignons en public... ? Est-ce que je suis vraiment prête à faire de même sans m’évanouir ? Peu probable, j’ai déjà des vertiges et une constellation entière dans les yeux. Comment fait-il pour me faire perdre pieds avec autant de facilité ?  

« Tant que ça vient de toi, même petit zébu m’ira à merveille. » ma bouche se tord en une grimace qu’il ne pourrait voir que s'il détourne son attention de la route. Même si je suis qu’une romantique intimidée par l’amour, je voudrais bien lui trouver un surnom un peu moins réducteur que “ petit zébu “ « Nan je n’aime pas, tu n’as rien d’un zébu, ça me donne l’impression de t‘insulter... » je fais une petite moue en regardant le visage défiler. D’autant que je n’ai pas envie d’être au même niveau que les lourds qui m’adressent la parole au boulot, je suis peut-être une gazelle à leurs yeux mais Nathan n’est pas un zébu aux miens. Mais pourquoi ça semble si semble chez les autres et moi je bloque ? L’idée même de devenir aussi mielleuse qu’un pot de confiture au soleil me donne des sueurs froides, j’ai l’impression d’être ridicule et qu’à tout moment il risque de se moquer de moi. Mais même si je fais tout pour l’éviter, j’ai envie d’être comme ces couples fusionnels qui font tant envier les célibataires les plus endurcis. « Ramène-moi chez moi mon amour... » je susurre dans un Français bancale en me recroquevillant sur mon fauteuil, rougissante comme une jeune mariée, un sourire timide suspendu aux lèvres. Moi qui pensais que le dire en Français serait plus facile pour mon cœur, je me trompais lourdement : ce dernier patauge dans mon estomac, amorphe. Je ne me suis pas trompée dans la prononciation n’est-ce pas ? Parce que si je lui ai dit : “ patate ” ou “ pigeon “ en pensant être romantique, je risque de passer pour une idiote, une fois de plus. Peut-être que ça sera mon alternative pour lui dire des mots doux ?  

Encore un peu la tête dans les nuages, je voltige jusqu’à chez moi pour remplir une valise de “ au cas où “ et “ on ne sait jamais “. Je ne sais pas si toutes les filles font pareil, mais moi je veux vraiment être sûre d’être parée à toutes les éventualités : s'il neige, pleut, fait grand soleil. Si j’ai froid, chaud, les deux... je ne voudrais pas prendre le risque de devoir porter la même tenue plusieurs jours d’affiler et que Nate s’imagine que je suis sale. Comment ça je me mets bêtement la pression ? C’est notre premier vrai week-end depuis cette nuit à l’hôtel, je voudrais rendre cela aussi parfait que possible... C’est pourquoi je me refais une petite beauté et me change en speed pour l’éblouir quand je descendrais. Oui, je me fatigue pour une courte durée vue que je vais probablement prendre une douche en arrivant, mais rien n'est trop beau pour Nathan. C’est clair maintenant : je suis folle. Mais folle de lui !  

« Ah tu me rassures, j’ai eu peur que tu envisages de vivre nue, je n’aurais clairement pas survécu à tant de tentation ! »

Alors que je me rue vers lui avec ma valise de trois tonnes, je me stop dans ma course et me redresse comme un petit suricate, les yeux braqués sur Nathan avec un petit sourire malicieux qui ne me quitte plus. « Réflexion faite : je n’ai plus besoin de ça ! » je conclus en faisant rouler ma valise vers le côté opposé pour l’éloigner de la voiture de Nathan. À quoi s’attendait-il ? C’est moi qui ne peux pas résister à la tentation d’envoyer valser ma garde-robe. « Ou la meilleure alternative serait d’être nue sous ton t-shirt, comme la dernière fois ! » je propose en récupérant finalement mes affaires pour l’aider à la mettre dans le coffre. Ce moment torride où j’étais à moitié nue dans son appartement restera gravé dans ma mémoire comme l’un des souvenirs les plus tendancieux... après l’hôtel.  

Le cerveau débordant de souvenirs osés, le trajet m’a semblé plus rapide que la première fois. Sans doute parce que nous avons su rester sage en remontant en voiture, à mon plus grand désespoir ! Après avoir bataillé pour l’aider à porter mes affaires, je capitule et le suis dans cet endroit qui regorge de tant de bons souvenirs. Intimidé à l’idée de croiser ses colocs, je le questionne à ce propos. Il ne faut pas m’en vouloir, j’ai trop envie de l’avoir pour moi toute seule tout le week-end...

« Pas pour la soirée en tous cas, ils vont sûrement rentrer tard. » je me mordille la lèvre inférieure pour ne pas faire une moue déçue. Ses amis sont adorables, ce n’est pas le problème ! Je suis peut-être trop exigeante beaucoup trop tôt ? C’est déjà incroyable de l’avoir rien que pour pendant un week-end complet, il faut que j’apprenne à sociabiliser un peu ! C’est fou d’être à ce point agoraphobe, qu’est-ce que ça va donner à la convention ? « Je vais devoir laisser ma possessivité de côté jusqu’à demain alors ? » je plaisante avec un fond de vérité peu assumer. Même si je sais qu’il n’y a aucun danger avec ses amies filles, je ne peux m’empêcher d’être un peu jalouse par moments. Parce qu’ils habitent ensemble, parce qu’ils se voient tous les jours, parce que beaucoup de choses dont je ne peux rivaliser à côté. Ça et le manque d’estime que je me porte, ça n'aide pas...

Mais je ne veux pas laisser mes angoisses gâcher ce moment, il n’en est pas question. Pour une fois que je suis enfin seule avec Nathan, je compte bien profiter de chaque seconde ! Innocemment (ou non) je le rejoins jusqu’à la chambre et glisse mes bras autour de lui, l’enlaçant tendrement dans son dos et l’obligeant à se laisser allez à mes baisers tendres dans sa nuque et sur son épaule. C’est plus fort que moi, tout de lui m’appelle et je ne peux pas résister à sa présence. Je suis attirée comme un aimant vers lui, le cœur au bord des lèvres et le cerveau déconnecté quand il se presse contre mon petit corps. C’est si bon de ne plus être restreinte, de pouvoir m’abandonner à lui sans être coincés dans une voiture. Dopée par l’endorphine que me procure cette étreinte, je lui fais une proposition qui ravive la flamme dans mes reins, une proposition qui ne nous est pas inconnus puisqu’elle nous rappelle de si bons souvenirs. Une proposition que je fais sans réfléchir, poussée par les battements de mon cœur et les frissons qui se saccadent dans mon ventre... Autant profiter du peu de temps qui nous reste avant que les autres n’arrivent non ?

Sans attendre sa réaction, je gambade jusqu’à la salle de bain que je connaît bien maintenant. La première fois que je suis venue, c’était pour mettre des vêtements enfarinés dans la machine à laver... quelle belle époque remplis d’insouciance. Ce n’est qu’au moment où je me débarrasse de mon haut que la porte ne s’ouvre, par réflexe je plaque le bout de tissus contre mon soutien-gorge pour cacher un peu de ma peau hâlée. Comme si j’avais à faire à un inconnu un peu trop entreprenant alors que ce n’est que Nathan... Mon sourire me trahis avant qu’il ne parle, le cœur coincé dans ma gorge et les jambes flageolantes.

« Je ne peux pas m’accrocher ici non plus mais, si tu veux bien de moi, peut-être qu’une petite douche ne me fera effectivement pas de mal ? »

Une nuée de papillons se mettent à danser dans mon estomac, je suis en train de fondre sous le regard curieux mais pas pervers du blond qui fait chavirer mon cœur. Le souffle court, je songe à ma nudité à peine dévoilée, à mes cheveux qui recouvrent soigneusement ma poitrine pour donner l’illusion que je suis déjà nue. Ce n’est pas la première fois, il sait déjà à quoi je ressemblance sans mes vêtements. Mais cette fois... je ne sais pas... c’est particulier, plus langoureux qu’une simple nuit à l’hôtel ou un instant volé entre deux pauses. Je déglutis et glisse une mèche de cheveux derrière mon oreille, laissant inconsciemment mes bras tomber jusque sur mon ventre pour cacher les blessures d’une autre époque.

« Tu es sûre de ne pas pouvoir t’accrocher quelque part.… ? » je chuchote, la voix coupée par le manque d’oxygène et par l’émotion que provoque cet instant hors du temps. « Spider-Man trouve toujours un moyen de... Ha ! C’est vrai que vous n’êtes pas Peter... » sentant mes joues s’enflammer, je baisse un instant les yeux sur mon t-shirt que j’ai roulé en boule contre mon ventre, par réflexe. Rebondir sur notre délire de la voiture me permet de ne pas flancher, garder le contrôle sur mon cerveau qui est entrain de danser la macarena sans pression aucune. Bon dieu, cet effet qu’il a sur moi est renversant...

Le voir s’approcher m’achève pour de bon, je perds la raison. Comment est-ce que je m’appelle déjà ? Peu importe, il n’y a que lui qui compte. Lui et ses bras qui m’entourent pour mieux m’enlacer, la proximité de nos deux corps que je ne fais que réduire, me pressant un peu plus contre son torse, laissant retomber le t-shirt à nos pieds. Pas besoin de tissus, je veux qu’il me voie. Qu’il voie ce qu’il possède. Il me possède, même si ça ne se dit pas, même si ce n’est pas très féministe dit comme ça. Je me moque des formalités, je suis à lui et je veux qu’il le lise dans mes yeux quand je les lève vers lui. Mes doigts se mettent à danser sur sa taille, je m’accroche à lui comme si ma vie en dépendait et c’est réellement le cas, s’il me lâche je m’évanouie, le cerveau en manque d’oxygène et le cœur qui frôle la crise cardiaque. Je suis assoiffée de lui et je veux me blottir encore plus contre sa beau que je ne sens pas contre la mienne, quelle frustration !

« Tu m'as manqué... » je suis condamnée. Condamnée à mourir contre ses lèvres qui viennent caresser les miennes, répondant à mon cri silencieux. Je l’embrasse avec bien moins de tendresse, mais sans violence, trop heureuse de le sentir à nouveau contre moi. Mon corps se met à vibrer de bonheur contre le siens, mes mains empoignent les pans de son t-shirt qui fait barrière entre nous. Où sommes-nous ? Il fait noir autour de nous. Plus rien n’existe si ce n’est lui et ses lèvres. Quelle importance ? Je sais comment je veux mourir désormais. Je voudrais mourir aujourd’hui, de la plus belle des façons : lui m’embrassant jusqu’à en perdre le souffle, moi lui offrant le miens avant de partir pour un sommeil éternel. C’est si bon que je me fiche d’être en apnée. Je veux juste que ça ne s’arrête jamais...

« Prouve-le-moi... » je susurre contre ses lèvres, le souffle court et l’impression que des étoiles dansent devant mes yeux. La pression sur mon bas-ventre se fait plus insistante à mesure que je me colle à son corps, je mordille malicieusement sa lèvre inférieure avant de rire. « Prouve-le-moi mon amour... » je chuchote en le regardant droit dans les yeux, les miens sont brillants de l’émotion que me procure cet instant. Finalement, ça n’a rien de bête ou d’humiliant ce genre de mots, c’est incroyable, langoureux, sexy... c’est tant de choses qui font que mon cœur déborde. Je vais vraiment mourir dans ses bras, rendre mon dernier souffle contre ses lèvres que j’embrasse à nouveau. Mes mains remontent jusqu’à son visage, je caresse ses joues d’une main tandis que l’autre se perd dans sa nuque. Je l’attire contre moi, perd l’équilibre et m’appuie contre un des meubles de la salle de bain qui m’empêche de tomber à la renverse.  

Je t’aime tellement Nathan Carter. Et j’aime tellement celle que je suis quand je suis dans tes bras.   
CODAGE PAR AMATIS


@Nathan J. Carter

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