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Fiche de présentation de Swan Torres

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Swan Torres
Swan Torres
☾ Black Swan ☽
Pseudo : Satine
Avatar & Copyright : Naomi Scott - Neikal & Co
Mes autres personnalités : Logan Wilson & Willow Timmerman & Elizabeth Divine

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Age : 27
Statut Civil : En couple avec Nathan Carter
Emploi : Chômeuse avec des rêves pleins la tête
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- And then, my world came to end || Nathan & co
- No matter what, just celebrate || Jamilah & Ela

Français uniquement

Mes écrits : 209

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# Dim 1 Aoû - 8:16

Swan Torres
feat Naomi Scott
prénom Swan nom Torres date et lieu de naissance Angleterre le 13 août 1996 origine Anglaise & Indienne orientation sexuelle Hétérosexuelle statut financier $ - $$ statut familial En couple avec Nathan Carter

votre caractère
Courageuse - douce - intrépide - anxieuse - timide - rancunière - hypersensible - réfléchis - travailleuse - rêveuse - romantique - manque de confiance - à tendance à penser aux autres avant de penser à elle - pas spécialement dépensière - fidèle à ses valeurs - fière de ses origines Indienne - cache une âme de geek obtenue grâce à ses frères.


Ecris l'histoire...
La vie est belle.
Du moins, c'est ce que je croyais.
Pourtant, j'ai eu beaucoup de signes qui auraient dû m'avertir que quelque chose de grave se présageait.
Mais je n'écoutait pas les signes du destin, je n'y croyait pas.

Je suis née dans une famille aux revenus modestes, et pourtant j'étais la plus heureuse du monde. L'argent ne fait pas le bonheur, c'est l'amour qui fait tourner le monde.
J'ai séjourné quelques années en Angleterre avec ma famille jusqu'à mes 14 ans. Mes parents recommençaient à zéros dans un pays qu'ils connaissaient à peine, ma mère est née et a vécue pendant 16 ans au Canada avant de préféré la météo anglaise un peu plus statique. Ce n'était pas simple. Mais ça ne faisait pas peur au jeune couple... c'était comme si, ensemble ils pouvaient surmonter tout les défis.
Quand je dis que l'amour est à l'origine de tout, je n'avait pas tout à fait tord. Mais comment vivre d'amour une fois qu'il n'est plus à votre porté? C'est la question que je me pose encore aujourd'hui.

Mon père a quitté le domicile quand j'avais 14 ans. Il a disparu, du jour au lendemain. C'était comme si il étais mort à nos yeux, nous abandonnant peut-être pour réussir sa vie sans contraintes. Nous étions ses contraintes. Il fallait qu'il se débarrasse de nous.
Etonnement, je n'ai que très peu de souvenirs de lui, c'est comme si il n'avait jamais existé pour moi. Le choque ayant créer une amnésie générale le concernant, m'empêchant de ressentir la moindre douleur et la moindre peine le concernant. Ma mère, accablée par le chagrin, ne souhaitait pas dire quoi que ce soit sur tout ça et nous enfermait dans l'ignorance de ce symbole masculin que nous ne connaîtrions plus jamais. Aujourd'hui encore, je ne me rappelle ni du nom ni du visage de cet homme, pas même le pourquoi du comment il a fait la connaissance de notre mère. Il n'est que la raison de notre présence dans ce monde, et c'était déjà trop.
La décadence fut lente mais déchirante : l'alcool fut la seule délivrance de ma mère qui ne voyait pas le bout du tunnel, qui n'arrivait pas à se relever de son chagrin.

Je n'était pas seule dans mon malheur : petite sœur de triplés de type masculin, je me suis occupée d'eux comme une maman, cette dernière n'étant plus capable d'assumer ce rôle.
J'avais alors 14 ans quand j'ai commencé à m'occuper pleinement de mes frères et de la maison. Ils avaient 15 ou 16 ans à cette époque, mais ils avaient encore besoin d'assistance..
Nous vivions convenablement grâce aux aides, mais nous faisions attention de ne pas ébruiter la situation pour ne pas être séparés. Je ne connaissait que trop bien le système d'adoption à cette époque, ayant envisagé la possibilité de trouver une meilleure situation à mes frères qui ne méritaient pas cette vie qui leurs étaient imposées. Mais je me risquait à la séparation des triplés et de moi-même, ce que je ne pouvait même pas concevoir. Je ne pouvait pas vivre sans mes frères malgré la complexité de la vie, et eux non plus ne pouvaient pas vivre sans moi. De part cette situation peu commune, nous avions tissés des liens très forts et ils me soutenaient énormément malgré leurs jeune âge.

Tout comme moi, la vie les a forcé à grandir plus tôt que prévu et à voir la vérité en face : nous ne pouvions compter que sur nous quatre pour survivre. Nous avons quitté l'Angleterre pour emménager à Ottawa, la ville de naissance de maman. C'était mieux pour elle de recommencer sa vie ailleurs, loin de souvenirs trop douloureux selon ses propres mots.

Les années passaient et se ressemblait. Nous avions adopté le nom de ma mère " Torres " pour définitivement tirer un trait sur l'homme qui n'avait plus le nom de " papa " à nos yeux. Notre mère se murait dans le silence, tabassée par l'alcool et peu reconnaissante de ce petit geste qui était tout de même une énorme preuve d'amour pour nous.
C'était comme si elle se laissait mourir sans vouloir en finir. Elle s'accrochait à la vie mais n'avait plus l'étincelle de bonheur qui caractérisait ce regard qu'elle arborait fièrement.
Pendant longtemps je m'en suis voulue de n'avoir rien fait pour eux, pour mes deux parents. Si j'avais été peut-être plus facile ou plus aimante, mon père serait-il resté ? Mais j'ai vite compris que ça n'était pas de mon ressort..
Les adultes ont une manière de s'aimer bien particulière et je venais d'en faire l'expérience..

Nous grandissions avec les années. Je n'était pas bien grande d'ailleurs, mes frères m'ont vite rattrapés et se sont longtemps moqué de moi. J'adorait cette ambiance bonne enfant qui régnait dans la maison, malgré la douleur et les fantômes du passer.
Passionnée par l'art et me réfugiant dans la musique, j'ai appris à jouer du violon rien qu'en écoutant les symphonies de Bach et de Beethoven. Je me suis d'ailleurs payé mon premier violoncelle en effectuant des tâches ménagères et des travaux chez nos voisins d'immeuble. C'était un petit quartier, tout le monde se connaissait et tout le monde connaissait mon amour pour la musique classique. C'est ainsi qu'après 6 mois de durs labeurs à enchaîner les petits boulots chez les voisins et la bonne tenue de la maison que je me suis offert mon premier instrument. Je ne manquait pas de faire des concerts tout les soirs à mes frères, comme une berceuse pour qu'ils puissent allez dormir sereinement. C'était un rituel, un beau rituel qui deviendra l'un de mes plus beaux souvenirs d'enfance..

C'est à 18 ans que l'amour sonna enfin à ma porte. Soudainement, sans que je m'y attende.
Bon, il a pas vraiment sonné et il était pas derrière la porte, mais j'aime parler comme une poète!
Je ne donnerait pas son nom par peur que vous ne commenciez à le maudire sur trois générations..
Il était dans ma classe au lycée et me faisait tout les appels de phares possible et inimaginable pour me faire comprendre que je l'intéressait. Mais moi j'étais naïve et le peu de notions que j'avais de l'amour était dans les livres ou les séries romantiques. Je ne pouvait pas imaginer que quelqu'un puisse s'intéresser à moi un jour, je ne m'imaginait pas dans cette position là..
Et pourtant j'aimais me faire belle, me maquiller, j'étais coquette et le regard des autres comptait énormément à mes yeux. J'étais adolescente..

L'amour est dangereux tant qu'on ne sais pas le manipuler avec précaution. C'est une leçon que mon père a tenté de m'inculquer, malgré lui, en quittant la maison. Mais je ne faisait pas attention aux signaux, je ne prenait pas le recule nécessaire au contraire. Tout ce qui m'intéressait, c'est qu'un autre humain s'intéresse à moi autrement que par mes prouesses de ménage ou de repassage. Je me sentais désirable aux travers les yeux d'un serpent à sonnette caché sous les traits du prince charmant.

Il n'aura pas de prénom dans cette histoire, seulement une appellation : Le pervers narcissique.
Savez vous ce que c'est qu'un pervers narcissique ?

Le pervers narcissique n’a qu’une idée en tête : satisfaire ses propres désirs. Ceux des autres ? Il n’en a que faire ! L’immaturité affective est une caractéristique constante dans la définition du pervers narcissique. Ce manipulateur hors pair est tel un enfant de quatre ans, encore incapable de faire preuve d’empathie ou d’identifier les besoins d’autrui. Pourtant, le pervers narcissique a conscience de l’emprise qu’il exerce sur sa victime, seulement il est n'a aucune idée de la souffrance qu’il occasionne.

Il était le cancer de mon cœur. J'étais fragile, rêvant d'amour et de prince charmant tandis que lui ne voulait que satisfaire son besoin de perversion.

Dans les premiers temps qui ont suivis son attaque, il a été le prince charmant que je désirait tant. Pour mieux planter ses griffes dans ma chaire, il me donnait ce dont j'avais le plus besoin. Il s'insinuait profondément en moi, gagnait cruellement ma confiance et s'apprêtait à attaquer et laisser naître le serpent.
Le fonctionnement de ce type de spécimen est plus minutieux qu'on ne pourrait l'imaginer, il travaille sa victime sur le long termes pour mieux la briser entre ses doigts.
J'étais une proie facile, ne connaissant rien de l'amour, il était capable de me donner une vision altérée de ce sentiment. Une vision qui l'arrangeait et qui excuserait ses actes cruels. Il pouvait ainsi sévir sans s'inquiéter, me reprochant même de ne pas être assez ouverte d'esprit ou me faisant culpabiliser de ses propres erreurs.

Interdiction de me maquiller, le pervers narcissique est jaloux et ne supporte pas que l'on regarde sa proie. Le moindre contact non verbal d'un autre homme à mon égard était signe de confrontation. Je n'était alors qu'une salope qui ne cherchait qu'à le pousser à bout et qui finirait par le tromper. Je me faisait insulter pour des actes que je n'avait pas commis, mais je m'excusait en pleurant pour qu'il ne me quitte pas. Il avait réussi à se rendre indispensable à mes yeux, me faisait croire que je ne pouvait plus vivre sans lui. Et ça marchait..
Interdiction de porter des robes ou des shorts, il n'avait pas envie que la concurrence me regarde comme un bout de viande. Et pourtant c'était comme ça qu'il me traitait..
Je ne pouvait plus avoir d'amis masculins et devait marcher dans la rue les yeux baissés, on ne sais jamais.. quelqu'un pourrait me voler à lui. Il parvenait quand même à être mignon dans ses phases de cruauté, pour équilibrer la balance..
Il me menaçait de me quitter si je n'obéissait pas à ses désirs, mais parvenait quand même à me dire je t'aime droit dans les yeux. Mensonge éhonté que je croyait bêtement.
Notre couple fonctionnait par menace, même si j'étais déjà sous son emprise et que je pouvait lui donner le bon dieu sans confession. Il me dénigrait sur ma coiffure, sur ma poitrine trop volumineuse, je n'était pas assez comme cela ou pas suffisamment comme ci.. et je me devait de garder le sourire. C'était primordiale, je ne devait pas flancher.
Car la moindre phase de rébellion et il ne se gênait pas pour me balancer en pleine figure : " ce que tu me fais là, je quittais mes ex pour moins que ça " . Je m'excusais à nouveau, par peur qu'il ne m'abandonne. Dénigrée et rabaissée quotidiennement, j'arrivais à lui trouver des excuses à son comportement et à l'aimer si fort que ça me faisait mal. J'avais beau pleurer, je disait à mes amies " Il a juste besoin qu'on l'aide " car pour moi son comportement résultait d'un manque de quelque chose. Je me considérais comme sa sauveuse, son punchingball dont il avait besoin pour affronter la vie. Je ne pouvait pas entendre ce que me disaient mes amies, je ne pouvait pas concevoir que ce garçon était toxique pour moi.

Cette péripétie a duré de longues années. 6 ans où j'ai perdu énormément de poids car j'avais peur de ne plus plaire à ce garçon, je me faisait violence pour ne plus manger et être toujours belle à ses yeux, même si je ressemblait plus à une esclave qu'à une petite amie.

Il a pris ma virginité. Je ne voulait pas la lui offrir mais il s'en est emparé comme si elle lui était dû, comme s'il la méritait pour tout les sévices qu'il me faisait endurer. Il l'a prise de force, ne me laissant pas d'autres choix. Il en avait envie et ça lui donnait le droit de ne pas entendre mon " non " et mes larmes. J'avais mal. J'avais mal et mon cœur me brûlerait de douleur.
Il a souvent tenté de m'expliquer. Quand une femme aime son maris, c'est son devoir de femme de laisser faire. Que c'est ainsi que fonctionne la vie. Que je devait m'y résoudre car on ne pouvait rien y changer..
Malgré ses explications venus d'un autre siècle, je continuait de me débattre et de pleurer. La douleur était si vive dans mon bas-ventre que c'était insupportable, je ne pouvait pas..

Les coups ont laisser place aux paroles. Il les utilisait d'abord pour me tenir tranquille, que je me laisse faire bien docilement. Puis quotidiennement pour que je me soumette un peu plus à lui. Le " Non " était une raison simple pour que je rentre chez moi avec la lèvre fendue ou l'œil assombris.

Mes frères ont longtemps essayé de me tirer les vers du nez, ne comprenant pas pourquoi je revenait dans cet état quotidiennement. Je ne pouvait pas me résoudre à raconter cette faiblesse, moi qui avait été si forte jusqu'à présent à leurs yeux.
Je me contentais alors de sourire , de dire qu'il n'y avait rien et qu'il ne fallait pas s'inquiéter, prétextant une simple querelle entre filles.
Ils n'étaient pas dupes mais savaient qu'ils n'obtiendraient rien de plus venant de moi, et ça me suffisait.

Peu à peu, la joie devint de la tristesse et je ne savais plus sourire. J'étais juste fatiguée de souffrir. Suite aux nombreux reproches qu'il avait fait sur mon corps, je me sentais trop grosse et trop laide pour lui, alors que je faisait déjà à peine 43 kilos à force de maigrir. Il renvoyait une image de moi qui n'existait pas, l'image d'une petite salope qui ne savait pas la chance qu'elle avait d'avoir un garçon comme lui dans sa vie. Une petite salope ingrate qui ne voulait pas obéir et qu'il allait finir par quitter.
Bien sûr, la menace d'une éventuelle rupture et des coups qui suivirent suffisait à me convaincre d'être sage et ne plus dire non.
Je sombrais dans la folie au fur et à mesure. J'avais l'impression de suivre le chemin de ma mère qui n'avait plus que son alcool et les soap-opéras pour garder la tête hors de l'eau.

Les années passèrent, je dissimulait mes cicatrices et mes bleus sous d'énormes pulls. Même quand il faisait chaud..
La moitié de mes revenus en job étudiant lui revenait, car apparemment c'est comme ça que ça doit marcher et ça explique pourquoi je venais d'une famille pauvre. Il savait tourner la situation à son avantage, jusqu'à utiliser ma propre famille à ses fins.

Je ne vais pas m'éterniser plus longtemps sur mes déboires, je pense que vous avez suffisamment compris..
Je rajouterais juste des mots clés pour conclure et définir cette relation : violence, viols, tristesse, larmes, esclavage, dépendance, soumission..

Mais je crois que quelqu'un quelque part a entendu mon appel au secours.
Printemps 2018, pour la troisième et dernière fois ma vie a soudainement basculée.
Monsieur le pervers venait de décrocher son permis moto que je lui avait payer, car il n'avait pas les moyens et m'avait pas mal mis la pression, c'était mon rôle de payer après tout. Je lui ai même acheté sa moto, j'ai du faire un crédit mais c'est pas grave. Sa phrase fétiche c'était : " Foutu pour foutu hein ? " en faisant référence à ma situation financière pas très joyeuse..

Ce jour là il pleuvait à torrent. Mais pour une raison que je ne comprend toujours pas, il voulait absolument essayer sa nouvelle bécane. Peut-être a-t-il lui aussi eu un flash ? Ce flash qui laisse pressentir que sa vie allait changer à jamais ? Je ne saurais pas dire..
La seule chose que j'ai retenue c'est le dernier geste qu'il a eu avant de démarrer : me donner son casque.
Simple galanterie ou action pour montrer que c'est un bonhomme qui n'a pas besoin de ces trucs de tapettes ? Allez savoir.. c'était bien son genre..
Sur le moment, j'ai été touchée.. mais je pense sincèrement que c'était plus par frime que par réelle peur que je me blesse. Quel idiot..

Une fois que nous avions démarré sur l'asphalte humide, je ne me souvient de plus grand chose. Juste de mon corps engourdie étalé sur le bitume humide, une larme de sang qui coule sur mon œil et me brouille la vue.
Nous venions de faire un accident.
Glissade.
Percuté plusieurs voitures sur notre course.
Voltige.
Percuter le sol dans un bruit étouffé.

Il n'y avait aucun son autour de nous, comme si la vie c'était arrêté en même temps que la sienne.
Il était mort sur le coup, sa tête complètement arrachée.. si seulement il avait porté ce satané casque.
Par miracle, je m'en suis sortis avec des trucs cassés par-ci par-là, mais en vie.
Physiquement en vie..

Aujourd'hui, les séquelles de cette mésaventure sont toujours encrés dans mon cœur et je vais avoir du mal à guérir, je le sais.
Ma mère n'était pas venue me voir à l'hôpital..
Avec mes frères, nous nous sommes convenus de la mettre dans une maison de repos afin qu'elle puisse être prise en charges par des professionnels.
Nous avons arrêté de nous battre contre le passer et cet accident a été l'élément déclencheur.

Avec difficulté j'ai décroché mes diplômes et je survie comme je peux avec ces plaies au cœur.
La suite de mon histoire, c'est avec vous que je compte l'écrire désormais..

- Si un génie te donnait la possibilité de réaliser un vœu, lequel serait-il et pourquoi ? C'est bête à dire mais je pense que je lui demanderais de revenir en arrière, dix ans plus tôt. Je ferais en sorte de faire de meilleurs choix, m'offrir la possibilité de devenir une personne meilleure et nous empêcher de sombrer ma famille et moi dans le chaos.
- Crois-tu au coup de foudre ? Si non, pourquoi ? Depuis peu en réalité. Avant je ne voyais ça que dans les livres, comparant ça à une chimère créer seulement pour faire fantasmer les adolescentes en mal d'amour, comme ce fût longtemps mon cas. Mais dernièrement j'ai été frappée par cette foudre trop intense et trop irréelle qui me fait perdre pieds jour après jour. Je ne sais plus toucher terre et j'ai l'impression que mon coeur va imploser. Le coup de foudre est réel, son touché est dévastateur.
- Te rappelles tu de ton enfance ? Je ne me rappelle pratiquement rien avant mes treize ans, le traumatisme de l'abandon ayant occulté une partie de mes souvenirs pour m'éviter de souffrir. Le dernier souvenir le plus lointain remonte à mon départ de l'Angleterre en quête d'une vie meilleure. Je me rappelle avoir posé un dernier regard sur l'horizon avant de monter dans l'avion pour fuir nos vieux démons.
- Quel était le métier de tes rêves quand tu étais petit(e)? J'ai toujours rêvé d'être danseuse et ce rêve me poursuit encore aujourd'hui. Il faut que je le réalise, c'est nécessaire à ma santé mentale.

derrière l'écran
► Prenom : Jessica ► Age : 23 ans ► Pays/Ville : - Alsace ► Que pense tu du forum ? : Je l'aime d'amour et suis si fière de notre travail ! ► Comment es tu arrivé ici ? : Je suis une des administratrices :3 ► Un dernier mot : Pouet

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# Jeu 5 Aoû - 8:55

Mon histoire
une petite citation


 « C’est difficile à dire ... » je réponds mollement sans oser le regarder « Ma vie a toujours été un enchaînement de complications... je devrais avoir l’habitude, et pourtant... » et pourtant je ne sais que tomber. Tomber de haut, dégringoler les étages sans pouvoir me rattraper. Le moindre obstacle me barrant le chemin réduit mes efforts à néant. Deux pas en avant contre dix en arrière, je commence à faire du surplace, ne pas savoir allez mieux. Ne pas le vouloir peut-être ? Juste me conforter dans la douleur, apprécier un sentiment qui m’a longtemps accompagnée. Compagnon de route, présent à chaque virage que je me décide à prendre depuis des années. Je commence à ne plus croire en mes propres décisions. Suis-je consciemment en train de faire les mauvais choix tout au long de ma vie de peur d’être enfin heureuse ?  
« On va simplifier un peu les choses et reprendre du début ... » soupire Dr. Jefferson en se redressant légèrement dans son imposant sofa cuirassé noir. « Si tu devais me décrire ton état d’esprit en fonction d’un seul et unique film... » mon estomac se contracte, appréhendant déjà ma future réponse « … lequel choisirais-tu ? » je déglutis et ferme un instant les yeux, la mâchoire contractée par l’hématome jaunâtre qui s’étend jusque derrière mon oreille. Je suis contente de lui tourner le dos, confortablement installée dans un canapé à la Romaine. Je n’aurais pas été capable d’affronter un éventuel jugement de sa part concernant mes blessures. Pas aujourd’hui, pas avec tout ce poids qui comprime mon cœur et m’empêche de respirer. Pas aujourd’hui alors que mon agresseur peut passer la porte à tout moment. Me sauter dessus. Achever le travail. Veiller à ce que je ne dise rien. Me réduire au silence, poursuivre la boucle de l’éternel recommencement. Sentant l’angoisse prendre à nouveau possession de mes nerfs, je souffle un instant par la bouche et me concentre sur une pensée positive. 
Nathan... ? 
Le soir où il m’a embrassé pour la première fois. 
Songer à la douceur de son visage suffit à faire repartir mon rythme cardiaque normalement. Depuis que j’ai croisé son regard pour la première fois, il est devenu un parfait remède à mon anxiété. Si bien que j’ai arrêté de prendre rendez-vous auprès du professeur Lorelei Jefferson, me pensant prête à aller de l’avant. Et accompagné du garçon le plus charmant qui m’ai été donné de rencontrer. Gentil, avenant, beau... un don du ciel, un juste retour du karma. 
Mais ça, c’était avant hier soir. 
De l’autre côté de la porte, je peux entendre le souffle tendu d’un de mes plus proche grand-frère qui attends ma réponse. On entend si bien que ça de l’autre côté ? Terrorisée à l’idée de sortir seule, il me traînait avec lui comme un boulet de canon accroché à sa cheville. Du moins, j’avais l’impression d’embêter le monde avec mes problèmes existentiels. Si seulement je pouvais être aussi forte que mes frères, juste faire face et ne pas traîner mes traumatismes sur plusieurs années. Juste avancer. Allez de l’avant. Vivre paisiblement. Mais il semblerait que, dans la famille Torres, la tranquillité n’était pas à l’ordre du jour. 
 
« Groundhog day... » je réponds finalement après de longues minutes de silence, la voix encore enraillée par mes cris de la veille. « L’impression tourner en rond et que ça finisse toujours pareil... » j’avoue honteusement, les larmes aux bords des yeux. Je repense à mon adolescence, plus lointain souvenir qui me reste depuis ce tragique accident de moto. Jeunesse sacrifiée pour offrir un quotidien convenable à ma famille brisée. Maman qui cumule les petits boulots pour subvenir à nos besoins, rentrant le soir pour se doucher avant de partir dans la foulée, en quête d’un meilleur avenir à nous offrir. Le ménage intensif de l’appartement, les cadavres de bouteilles jonchant le petit appartement pouvant à peine nous accueillir tous les cinq, les mensonges pour duper les services sociaux. Je me démenais autant que maman à maintenir un semblant de vie normale, mais la vérité c’est que je devenais peu à peu comme elle. Moi qui faisais tout pour ne pas lui ressembler, je sentais qu’un jour ou l’autre je finirais aussi par rendre les armes. Elle a préféré l’alcool, un monde où la douleur n’a plus sa place. Ce n’est pas encore mon cas heureusement, mais justement je ne sais plus vers quoi me tourner pour oublier. Oublier que je suis fatiguée. Fatiguée d’avoir peur de mon ombre. Les triplés font du mieux qu’ils peuvent, soutiens sans faille à mes larmes qui coulent de plus en plus souvent. Mais ce n’est pas suffisant... 
L’impression de me battre pour une cause perdue. 
De toute façon ça revient toujours au même : terreur nocturne, bleus sur le corps, traumatisme. Qu’importe les choix, les chemins empruntés, c’est ma destinée... 
Et je suis en train de conduire Nathan tout droit dans ce gouffre... ça, ça me tue...

« Je vois... » souffle Jefferson, ne s’attendant certainement pas à tant de négativité. Comment pourrait-il en être autrement ? « Swan, j’ai l’impression que ton mal-être est plus profond que ça. Tu as l’air de te chercher des excuses mais ça remonte peut-être à plus loin qu’à ton agression et ton incident de moto... » je déglutis, me retournant légèrement de biais vers lui pour croiser son regard. Dieu qu’il pouvait m’angoisser, comme si savais lire en moi rien qu’en sondant mes pupilles. Plus qu’un simple psychiatre, c’était un Avengers qui usait habilement de ses talents afin de soutirer le plus d’informations me concernant. Et je n’aime pas ça... 
« Qu’entendez-des-vous par-là ? Je... je ne me cherche pas d’excuses je... Au contraire... C'est... c’est... » c’est compliqué. Boucle éternelle revient toujours au galop. J’essaie de garder un semblant de maîtrise de moi-même face à lui, encerclant le dossier de mon bras et plantant mes ongles dans le tissu rigide. « Tu donnes beaucoup d’amour à ta famille et à ce... » il baisse le regard vers ses notes en manipulant ses petites lunettes, j’ai des aigreurs d’estomac. Ne prononcez pas son nom, s’il vous plaît... « ... ce Nathan dont vous me parlez régulièrement... » j’ai la gorge sèche, l’impression que le sol se dérobe sous mes pieds. Je ferme un instant les paupières, songeant au visage de Nathan, son air inquiet alors que je quitte le bar, blessée et sous le choc. J’aurais tant aimé lui parler, le rassurer... Mais la réalité a largement devancé mes émotions. A peine ai-je eu le temps de cligner des yeux que je dormais déjà dans mon lit, en proie à défroyables cauchemars.  

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