La chaleur se fait moins brutale mais la fraicheur reste agréable. Doucement, l'été laisse place à l'automne même si, pour l'instant, les couleurs du paysage restent vives. Les baignades et les promenades au soleil sont toujours d'actualité, tout comme les soirées à la belle étoile. Il fait bon vivre !
Les attendus
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William prend son rôle de père au sérieux, il semble déjà avoir tout prévu. C’est un peu bizarre, moi qui pendant plusieurs mois, avait prévu de vivre au jour le jour, jamais de projet et là, je me trouve face à un homme qui pense à long terme, pour mon bien et pour moi, ça faisait longtemps que plus personnes ne décide pour moi. Je vais reste chez Charlotte encore un peu de temps, mais il me dit qu’il aimerait que j’aille vivre chez lui, je suis pas contre, mais vu qu’il prévoient de revivre ensemble sous peu, pourquoi partir vire chez lui si c’est pour revenir dans peu de temps, sauf si c’est chez lui que tout le monde va vivre. Il veut aussi que je lui laisse du temps pour s’expliquer avec Charlotte et je comprends parfaitement.
Il me donne des éclaircissements sur les raison de leur séparation, j’écoute et entend les raisons, ça ne me surprend pas le travail est l’une des raisons les plus courante, mais au moins ce n’est une histoire d’infidélité. Quelques parts je ne sais pas pourquoi je suis heureux de ça. Ils travaillent à se remettre ensemble, je ne copte pas les y empêcher et aider même, mais Charlotte va-t-elle réussira passer sur le fait que je suis le fils de son ancien amoureuse. Il y des questions plein ma tête. Il finit sa phrase par me disant, de façon détourner d’aller coucher, il veut peut être parlé avec Charlotte. Je regarde l’horloge du four :
« Si tu veux que je vous laisser parler ce n’est pas un problème, mais pour moi à peine un peu plus de vingt et une heure c’est tôt pour aller dormir »
Je lui lance un petit sourire. Je ne sais si je dois aller vers lui pour une étreinte, lui déposer un bisou sur la joue ou juste partir en disant juste un au revoir. Je me balance légèrement d’un pied sur l’autre indécis. Si lui ne sait pas trop agir avec un adolescent, ben moi je ne sais pas agir avec un père. C’est alors quelques chose me fait tilter :
« Il t’arrive de te mettre en colère, mais peu importe ton ressentiment pour ma mère, je te rappelle que c’est ma mère, il à une limite à ce que je ais accepter d’entendre à son sujet et je te préviens tu n’es pas loin de cette limite, je ne te laisserais pas parler contre elle, mais si ce qu’elle a fait n’était pas la meilleur solution »
Oui mes paroles sont violentes, mais au moins les choses son claire, il va falloir aussi qu’on parle a trois des règles que je vais devoir suivre, car si moi il m’en donne, j’ai aussi des points à parler, je suis quelqu’un qui à l’habitude d’être libre et je compte bien à renoncer à cela.
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William Walsh
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Statut Civil : Marié mais c'est compliqué.
Emploi : Propriétaire et gérant d'un complexe hôtelier
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Il avait un fils de ce fait, il allait prendre ses responsabilités même s’il vient de le découvrir, il est heureux malgré les circonstances déstabilisantes, il n’est pas homme à filer. Il rassure son fils qu’il sera là pour lui ce qui est véritable, maintenant la vie de William prenait un autre tournant il se devait de tout faire pour que son couple redevienne ce qu’il était cela ne pouvait se faire que à deux si leurs vies professionnelles les avaient éloigné, aujourd’hui avec du recule chacun reconnaît ses partes de responsabilités. C’est à Charlotte et à William de tout faire au mieux. William pensait avoir la garde de son fils, du coup tout allait pour le mieux. Mais parfois, les choses se compliquent. Il avait vraiment besoin d’un ami fidèle qui pourrait l’écouter et le soutenir comme chaque être humain on n'a tout besoin de pouvoir compter sur quelqu’un en dehors de sa femme, comme le frère de William était loin, ce qui était dommage, il aurait apprécié l’avoir non loin. Mais il pouvait certainement se confier à distance, cela fessait des semaines que William demandait à son frère s’il pouvait envisager de venir vivre par ici, un peu être était survenu. S’il avait réussi à être un bon père avec sa petite princesse, il n’y avait pas de raison qu’il ne le soit avec son fils Cole. Même s’il se doutait que cela n’allât pas être si évident vu qu’il a 16 ans, cela commençait ce soir. William pensait que son fils aurait envie de se reposer ce soir, on ne manquait pas d’émotion, mais il n’avait pas porté attention à l’heure quand son fils lui fait remarquer qu’il est trop tôt pour lui. C’est un adolescent ce qui est tout à fait logique 20 h, c’est certainement tôt. Cole avait recadré son père gentiment avec un sourire réciproquement, il lui souriait.
« Tu as raison mon fils, excuse-moi… Je comprends bien, je n’ai pas encore l’habitude. Tu as mangé quelque chose ? J’ai besoin de parler avec ma femme, c’est impératif. »
Puis Cole s'était emporté mes dires sur sa mère l’avait ébranlé. William se devait de respecter l’amour que son fils pourrait à sa mère. Il allait devoir contenir ce qu’il pouvait penser afin de ne pas se brouiller avec son fils. Bon tout ce qui contait était que son fils soit bien alors il allait faire attention à ses propos tout, simplement, en passait rapidement de bons moments à un autre moins agréables. William avait l’impression qu’il allait devoir faire bien plus attention. Élever une petite princesse semblait bien plus facile que d’élever un jeune adolescent de 16 ans.
« Oui, il m’arrive de m’empoter et d’être en colère. Je m’excuse si mes propos ton blessé. J’ai bien compris ta mère est la personne que tu aimes plus que tout, dorénavant, je ferais attention.»
William apprendrait en fur et a mesuré que les choses se pointaient. En présence de son fils, il allait faire attenions le sujet sur Léa pouvait contrarier son fils vu qu’elle est sa mère. Cole ne pouvait comprendre le point de vue de son père, il était trop jeune. William espérait qu’il n’aurait jamais à vivre tel situation. Il avait besoin de boire un verre, il attendait sa femme afin de discuter avec elle. Il valait peut-être mieux d’oublier tout ce qui concerne le passé afin de se concentrer sur le présent. La situation était déjà bien compliquée. William venait de se poser sur le canapé pensif à attendre Charlotte qui ne tarderait pas. En réfléchissant à tout ça, son cerveau était près à l’explosion, il se devait de retrouver la maîtrise de soi en s’apaisant, il allait faire face d’une manière ou d’une autre lui qui pensait qu’il reconquérait sa femme cela n’allait peut-être pas être si facile.
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Charlotte M. Renoir
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Charlotte était restée dans la chambre même après qu’Alice se soit abandonnée aux bras de Morphée. Seule assise sur le lit, elle fixait le mur sans trop savoir quoi faire, aussi bien dans l’immédiat que pour la suite. Cole était arrivé dans leur vie comme une tempête, emportant avec lui une désolation profonde que la pâtissière n’aurait jamais pu envisager… Non seulement elle venait de perdre une vieille amie mais, en plus, elle allait sûrement définitivement perdre son mari, ce dernier ne pouvant clairement pas la pardonner aussi facilement pour une chose pareille. Normal. Elle ne l’aurait pas pardonné non plus, pas si vite en tous cas, pas sans un peu de temps et beaucoup de réflexion. Déjà que leur relation avait été fragilisée par leur récente rupture, une telle entorse à la confiance qu’ils se portaient ne pouvait pas aider.
Pourquoi avait-elle aussi égoïstement accepté de garder un tel secret ? Pourquoi avait-elle aussi bêtement accepté de veiller sur Cole au cas où ? Léa aurait mieux fait de trouver une amie à Londres, une personne dans leur monde… Quant à William, elles n’auraient jamais dû lui cacher l’existence du garçon, ni l’une ni l’autre, c’était monstrueux… Triturant nerveusement ses doigts, la petite brune retournait la situation dans tous les sens, songeant aux mille et une meilleures décisions qui auraient pu éviter ce désastre ou, au moins, le limiter un peu. Léa aurait dû rester. Charlotte n’aurait pas dû sortir avec Will. Léa aurait dû parler de Cole. Charlotte aurait dû refuser de s’occuper de lui, forçant un peu Léa à le confier à son père car il était le plus légitime dans ce rôle. Elle n’aurait pas dû être là. Elle aurait dû rester en France. Elle n’aurait pas dû se marier avec William.
Or elle n’aurait pas eu Alice et, ça, ce n’était pas plus envisageable que le reste. Mais qu’allait-il se passer maintenant ? Pas grand-chose de plus sans doute ? L’enfant allait continuer à passer d’un parent à l’autre mais, cette fois, avec un demi-frère qui lui rendrait peut-être les choses plus faciles car elle ne serait pas seule. Quant à sa relation avec William ? Là non plus, rien de plus, ils allaient sûrement s’ignorer un peu plus voire même envisager plus concrètement le divorce… Et dire que les choses semblaient aller légèrement mieux depuis quelques temps, voilà qu’ils repartaient à la case départ voire même un peu au-dessous, les bases de leur relation mises à mal par cette bombe des plus inattendue. Comment ignorer un tel mensonge ? Comment passer outre une telle trahison ? Charlotte n’allait plus pouvoir se regarder dans le miroir, pas prête de se pardonner à elle-même et donc certainement pas prête à revenir dans la vie de William qui ne pouvait penser mieux d’elle à l’heure actuelle.
Les yeux brûlants d’avoir fixé le mur trop longtemps et des larmes contenues, la jeune femme finit par se lever, prenant une grande inspiration avant de se diriger vers la porte qu’elle entrouvrit avec prudence, ne souhaitant pas les interrompre. William et Cole avait sûrement beaucoup de choses à se dire, hors de question de se mettre au milieu, elle l’avait déjà était malgré elle pendant quinze ans, obstacle résilient à leur relation. Une main sur l’embrasure de la porte, la pâtissière tendit l’oreille pour guetter le moment opportun, ne souhaitant pas espionner mais simplement ne rien interrompre ou, au moins, estimer un peu le temps dont ils pourraient avoir besoin. A aucun moment la jeune femme n’avait pensé que les choses pouvaient mal tourner car elle connaissait son mari et lui faisait confiance. Sans compter que ce n’était pas la faute du garçon, il n’était qu’une victime collatérale d’erreurs d’enfants et de mensonges d’adultes…
« Charlotte et moi, nous nous sommes laissés submerger par le travail, nous avons si tu veux pris des responsabilités professionnel en même temps, nous nous sommes oubliés en chemin, elle reprenait l’affaire familiale, et moi dans le domaine de l’hôtellerie ce qui demande beaucoup d’investissement autant l’un que l’autre puis cela nous a séparer. Nous nous aimons, notre amour est plus fort que tout. Nous traversons quelques turbulences mon fils mais nous avons tous deux la volonté de résoudre tout cela ensemble nous y travaillons. J’ai pris consciences de mes erreurs, je me dois d’être plus présent en organisant afin d’être là pour vous trois… Tout va s’arranger Cole… Je pense qu’il est tard, tu devrais aller te reposer, nous nous reverrons demain mon fils. »
Le cœur de la jeune femme se serra douloureusement à ses paroles. William avait raison, ils s’aimaient et s’étaient oubliés. Leur vie avait été très mouvementée avant l’arrivée d’Alice et la suite n’avait pas aidé. Les inquiétudes sur sa santé, la fatigues des nuits d’insomnie, le stress du travail… Comment pouvaient-ils vivre une histoire d’amour sereinement dans tout ça ? Charlotte avait eu tellement peur de perdre sa fille même si ce n’était pas si grave. Sans compter la possible mort subite du nourrisson… Et elle avait aussi eu peur de perdre la pâtisserie qui avait vu sa clientèle baisser avant les travaux qui, en plus, les avaient poussés à fermer un moment. Trop de stress qui avait peut-être caché un léger babyblues mal assumé. Et William avait subit tout ça aussi, son travail lui prenant du temps et l’atmosphère à la maison ne l’aidant pas à avoir envie d’y revenir vraiment… Il n’était donc pas juste de lui jeter la pierre, Will n’avait pas réellement fait d’erreur, tout était de sa faute à elle et, aujourd’hui, ça l’était encore plus…
Une larme perla sur sa joue, sa main libre se serrant sur son cœur au point que ses ongles s’enfoncèrent dans la paume de sa main. Tout était de sa faute, elle était un poison pour sa famille, un monstre… Les yeux clos et les lèvres pincées, la brune essaya de se calmer pour rester le plus silencieuse possible, sourde à la suite de la conversation tant son cœur battait fort à ses tempes. Ses jambes tremblaient, menaçant de céder sous son poids pourtant loin d’être insupportable. Nous nous aimons, les paroles tournaient en boucle dans sa tête comme une berceuse rassurante, comme une bouée de sauvetage à laquelle elle tentait de se raccrochait pour sortir de cette étrange crise d’angoisse qui lui donnait l’impression d’étouffer. Les sanglots bloqués au fond de sa gorge bloquaient son souffle et la rendait fébrile alors son joli front se fronçait davantage. Pouvait-elle se réveiller de se cauchemar si elle fermait un peu plus les yeux ? Non, elle aussi devait assumer ses erreurs même si elle était consciente qu’il y en avait trop pour qu’elle puisse totalement vivre normalement maintenant. Chacun sa croix.
Soudain, des bruits de pas la font brutalement revenir sur terre : Cole. Le garçon revenait vers sa chambre avec un air légèrement apaisé qui la rassura grandement. Même si elle avait décelé quelques éclats de voix au travers de la porte, les choses semblaient au moins s’être arrangées entre eux et c’était le principal. Si au moins il pouvait retrouver son père, si au moins il pouvait reprendre une vie presque normale, alors le reste ne comptait pas. Avec douceur et tendresse, Charlotte posa délicatement une main sur la joue du jeune homme quand il fut à sa hauteur. Bien sûr, l’adolescent était encore troublé mais il semblait aller relativement bien et elle en était sincèrement heureuse. Cole méritait une nouvelle vie stable, il méritait le bonheur après toutes ces épreuves.
« Merci d’avoir pris mon parti. » Murmura-t-elle, les yeux toujours humides d’émotions et son sourire tremblant un peu lui aussi. « Je suis heureuse que tu aies pu parler un peu avec lui. » Ajouta-t-elle toujours avec sincérité en cherchant le regard du garçon. « Va te reposer, tu dois être épuisé. »
Sourit-elle en le libérant enfin. Tant d’émotions avait effectivement dû être difficile et il avait besoin de repos. Elle aussi d’ailleurs sauf qu’elle devait parler à William impérativement. Ils avaient tous les deux pris conscience de leurs erreurs oui mais le plus dur restait à faire et le pardon était loin d’être à portée de main… Seulement la jeune femme ne le méritait pas et, de ça aussi, elle en était consciente. Ce qui n’allait pas rendre les choses plus simples pour autant bien sûr, c’était juste ‘ça de moins’ comme on dit. Avec un nouveau soupir, la pâtissière rangea une mèche derrière son oreille puis pris son courage à deux mains pour rejoindre son mari au salon. Sagement, ce dernier l’attendait sur le canapé, songeur. Elle avait de la chance qu’il ait eu la patiente de l’attendre, qu’il soit encore là malgré tout… Peut-être était-ce bon signe ? Oui… Or ça ne la rassurait pas vraiment, son cœur restant en furie et la gorge serrée.
« Je suis heureuse que vous ayez pu discuter… » Murmura-t-elle, le regard fuyant. Mais comment pouvait-elle affronter son regard maintenant ? Elle avait envie de mourir… « Alice s’est endormie sans trop de mal, elle est très heureuse d’avoir un grand frère. »
Sourit-elle, toujours attendrie quand elle parlait de sa fille. Debout près du canapé, les bras croisés sur son ventre qu’elle sentait pourtant bouillonner de dégoût pour elle-même, Charlotte se sentait nauséeuse, les larmes menaçant toujours de franchir ses paupières. William n’était pourtant pas du genre à devenir violent mais la jeune femme ne pouvait s’empêcher de redouter une tempête qu’elle n’était clairement pas prête à affronter, aussi bien mentalement que physiquement… Une tempête qu’elle avait elle-même déclenché pourtant, le tout par amour et par amitié, le tout parce qu’elle avait été trop idéaliste et égoïste… Si seulement elle pouvait revenir en arrière !
William resta assis le temps de la réflexion, c'était plus que nécessaire au stade de toute cette histoire, il lui fallait faire la part des choses. Il était plus un jeune étudiant, mais un homme qui avait su évolué afin de faire au mieux. On pouvait établir qu’il avait réussi sa vie professionnelle, mais que sa vie personnelle avait rencontré quelques turbulences auxquelles il avait fait face à son couple s’était éloigner simplement par une grande activité professionnelle. D’où la séparation temporaire, c'était le seul moyen qu’ils avaient trouvé afin de ne pas aboutir au divorce, l’éloignement pouvait atténuer les choses. Charlotte avait besoin de temps, et William comprenait, car lui aussi, il en avait la nécessité. Une fois l’organisation faite, chacun avait mis du sien tout était en bonne voie vers les réconciliations. Il était pour William inconcevable de perdre sa femme, cela lui briserait. Charlotte lui manquait énormément mais il se tenait aux engagements qu’ils avaient mis en place.
Mais ce soir, la vie prenait un autre chemin, William n’en revenait pas sa femme l’avait trahi ce qui le blessa profondément. Comment sa femme qu’’il aimait plus que tout avait osé lui mentir de la sorte ? Léa, son ex avait une amitié avec sa femme qui avait pris le dessus sur l’amour qu’ils se portaient, William avait du mal à l’accepter. Il aurait souhaité être au courant, c’était la moindre de chose, c'était le père de Cole comment pouvait ton l’exclure ainsi déjà qu’il n’était même pas au courant que Léa avait gardé le contact avec sa femme. C’était dur pour lui d’apprendre que les deux femmes qu’il avait aimées, s’était alliées dans un mensonge aussi important. Pourquoi Léa l’avait, elle quittait
Il y avait tellement d’interrogation qui submergeait dans l’esprit de William. Mais il voulait des réponses une explication était nécessaire afin qu’il puisse comprendre sa femme, car pour le moment, il lui en voulait. William pouvait comprendre que dans une telle situation cela avait certainement être difficile, mais cela n'explique pas tout. Il avait beau essayer de changer les rôles dans son esprit, il n'y arrivait pas, pouvait-on croire que ce mensonge était existant par amour ? Ou simplement, Charlotte n'avait pas mesuré l'impacte sur lui, et leur couple. Comment pouvait-elle imaginer qu'il n'était pas capable de faire là par des choses ? Une chose était sur William était un bon père sa petite princesse en était une preuve, elle était le fruit de leur amour. Jamais il ne délaisserait sa fille encore moins son fils, maintenant c'était plus que compliqué il à un fils de 16 ans, jamais il ne pouvait rattraper tout ce temps perdu, le plus dur est que Cole ne comprends pas la position de l'ignorance de son père.
William aurait voulu que sa femme lui fasse confiance, une confession de sa part, il aurait pu connaître son fils bien plus tôt, mais Charlotte avait décidée de lui cacher l’existence de son fils, ce qui venait de briser la confiance qu’il lui portait. À bien y réfléchir Charlotte devait aujourd’hui comprendre son erreur du moins cela apportait de la souffrance autant qu’a sa femme qu'à William. Alice avait un grand frère le rêve de beaucoup d’enfants dans ces circonstances cela était possible Charlotte avait du expliquer à notre princesse comment cela était possible surtout que William ne venait que de l’apprendre. Il espérait que sa fille ne pense pas que son père avait abandonné Cole toutes ses années.
Il était assis sur le canapé en pleine réflexion. Au vu, des nombreuses interrogations, il y avait de quoi cogité. Le plus important était le présent même s’il était déçu du comportement de sa femme, la confiance s’était évaporer au vu toute cette histoire. William était surchargé de tout ce fragment de son passé. Léa était partie loin de lui, s’il avait bien compris son fils, c'était par amour. Il avait du mal à la concevoir. Car il avait été privé de l’existence de son fils. William avec le cerveau qui était passé par toutes les émotions, le trouble, la colère et la trahison, la peine, la surprise d’avoir un fils de 16 ans. Le passé était douloureux, le présent bien compliqué, et le futur allait dépendre des décisions qu’il allait prendre avec sa femme. La seule certitude était qu’il aimait sa femme même si elle l’avait trahie.
Après quelques minutes, il se doutait bien qu’elle vienne le rejoindre, leur petite princesse devait dormir, Cole était dans la chambre, lui, il attendait au salon, il s’était calmé afin de parler avec Charlotte. Il ne pouvait quitter son logement sans cette discussion qui était très importante au vu de la situation complexe. L'incompréhension était en lui, dire qu'il était loin de se douter que loin de lui Léa avait fait sa vie avec le mensonge. Elle ne voulait pas qu'il fasse partie de la vie de leur fils, c'était une sacrée claque tout de même. William était assis, le buste en avant les coudes sur ses genoux les mains qui maintenaient sa tête quand il entendait la voix de sa femme, il avait les yeux embrumer de la douleur qu’il ressentait au plus profonds de lui, mais il n’avait pas laissé place aux larmes. Il relevait la tête en se redressant, il cherchait le regard de sa femme, mais elle fuyait son regard.
« Oui, nous avons pu discuter un peu, c'était important pour un premier contacte. Je suis ravi que notre fille soit en joie d’avoir un grand frère. La vie me semble bien compliquée. Nous allons devoir discuter malgré la fatigue, je doute de pouvoir dormir. Mon cerveau est épuisé. Je ne sais même plus par où commencer. » Dit-il en se levant, il marchait vers sa femme. « On devrait s’asseoir… Nous sommes des adultes, nous avons vécu certaines épreuves auxquelles nous avons fait face ensemble… Je boirais un verre de whisky irlandais… Tu en aurais ? »
Il prenait sur lui parce que c'était nécessaire… Il ne voulait pas ni crier, ni hurler cela ne servirait à rien. Il était assez maître de lui-même, une vraie conversation serait plus compréhensible, s’il maintenait son ressentiment afin d’essayer de comprendre. Il se sentait trahi, blesser, cela fessait si mal.
« Je ne comprends pas pourquoi tu m’as menti... J’ai bien du mal à faire la part des choses, Cole m’a dit que Léa m’avait abandonné et trahi par amour. Ce que j’ai du mal à accepter et toi pourquoi as-tu décidé de soutenir ta meilleure amie au détriment de celui que tu aimais ?»
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La vie est faite de choix et ils ne sont pas toujours faciles à prendre. Souvent, ils nécessitent de faire certains sacrifices et, souvent, ils viennent avec un lot de regrets qu’il est plus ou moins facile d’accepter. Seize ans plus tôt, Charlotte avait décidé d’obéir à la volonté de son amie pour protéger l’homme dont elle avait fini par tomber amoureuse. Afin de les garder tous les deux, la pâtissière avait accepté de garder un secret qui l’avait hanté pendant tout ce temps et qu’elle avait maintes fois eu envie de rompre sans succès. Ce n’était pourtant pas faute d’avoir tenté de convaincre Léa avant son départ mais aussi après, même une fois mariée, même une fois Alice dans le tableau, même avec la peur. Hors Léa avait toujours refusé, prétextant s’en sortir à merveille et affirmant que c’était mieux ainsi. Comment aurait-elle pu en douter ? Comment aurait-elle pu trahir son amie à ce point ? Alors elle avait trahi son mari en espérant que ce qu’il ignorait ne puisse pas lui faire de mal. Malheureusement, la vérité fini toujours pas ressortir et l'ampleur du désastre été de très loin planifiable, elle avait juste été trop naïve pour ne pas y penser et pour espérer le contraire pendant tout ce temps.
« Bien sûr oui. » Murmura-t-elle, la voix tremblante de fatigue et d'émotion. Bien sûr oui, ils devaient discuter eux-aussi même si ce n'était pas une bonne idée de le faire à chaud. « Je... Je ne sais pas non plus. » Admit-elle, ayant finalement déjà tout dit avant de disparaître dans la chambre avec Alice. Elle lui avait expliqué à plusieurs reprise le pourquoi du comment mais il était facile d'imaginer que ce ne soit pas facile à encaisser du premier coup. Tant pis, elle allait devoir se répéter malgré la douleur, c'était bien mérité de toute façon. « Je n'ai que du cidre ici mais j'ai du Ardbeg Uigeadail en cuisine en bas, il est excellent pour cuisiner... » Admit-elle, un peu gênée. Charlotte ne buvait pas et elle avait même préféré éloigner toute tentation depuis leur séparation. Juste du cidre pour accompagner ses pâtisseries et seulement pour les invités. « Il n'y a rien à comprendre, il y a seize ans j'ai fait un choix égoïste par peur et aujourd'hui nous en payons le prix. J'ai pourtant tenté mille fois de convaincre Léa mais elle préférait rester loin de nous, dans sa nouvelle vie qu'elle prétendait merveilleuse. Si j'ai accepté de te mentir c'est seulement parce que je savais que la vérité me ferait vous perdre tous les deux et que je n'étais pas assez forte pour envisager cette possibilité. Accepter de trahir la confiance de Léa et t'avouer l'existence de Cole m'aurait valut de la perdre et, toi, tu aurais naturellement tout fait pour te rapprocher d'eux donc je t'aurais perdu également, c'est aussi simple que ça. » C'était la pure vérité et la jeune femme n'avait pas d'autres mots pour s'expliquer. Que dire de plus de toute façon ? Que faire de plus maintenant ? « J'ai voulu t'en parler quand j'ai reçu la lettre de Léa m'annonçant son état de santé et la possibilité qu'elle ne s'en sorte pas... Mais tu te serais sans doute précipité à son chevet et je n'ai pas voulu lui imposer ça dans sa situation, ça aurait été trop difficile pour elle alors j'ai simplement promis de prendre soin de Cole et de gérer la situation entre vous au mieux. » Continua-t-elle, les yeux fixé sur le mouchoir humide qu'elle triturait entre ses doigts tremblant. Ses yeux étaient humides eux aussi mais elle luttait contre les sanglots qui transparaissaient pourtant clairement dans sa petite voix fragile. « Pour être tout à fait franche, je n'ai pas compris la réaction de Léa non plus au départ, pourquoi elle n'avait pas tenté de t'en parler, pourquoi elle n'avait pas voulu que tu partages ça mais qui étais-je pour juger ? J'ai tenté de la convaincre puis elle a disparut de ma vie aussi, ne revenant que bien plus tard pour m'assurer que tout allait bien. Cole était déjà plus grand, il... Il devait avoir trois ou quatre ans quand Léa a reprit contact avec moi pour la première fois. Sa famille n'a pas dû lui laisser vraiment le choix et je ne pouvais pas lui infliger une peine supplémentaire en allant contre sa volonté, sa vie était déjà assez compliquée comme ça. » Une fois encore, c'était la vérité nue, simple et sans bavure. La petite brune prit une grande inspiration puis secoua doucement la tête. « Attends je... » Reprit-elle, attrapant son téléphone portable et y bidouillant un moment. Après quelques instant, une petite galerie de photos s'était déverrouillée et montrait quelques photos de Cole petit ainsi que de Léa, les photos que cette dernière joignait parfois à ses messages et que Charlotte avait précieusement conservées. « J'ai sauvegardé les rares photos qu'elle m'avait envoyées avec ses messages. Je n'ai pas eu tant de nouvelles que ça au cours des années, juste quelques mots de temps en temps pour me dire que tout allait bien... » Expliqua-t-elle, tendant le téléphone à William en osant enfin le regarder dans les yeux pour la première fois. « Je suis désolée... »
Ajouta-t-elle avant de baisser une nouvelle fois les yeux en se pinçant les lèvres. Désolée oui, c'était un moindre mot et ça ne couvrait qu'une once de son réel ressenti. Jamais elle ne pourrait se le pardonner et elle ne pouvait que comprendre si lui non plus ne le pouvait pas. C'était de la haute trahison, un mensonge dévastateur qui remettait en cause tout un pan de leur vie... Il ne pouvait que la détestait maintenant, elle venait de détruire le peu d'espoir qu'ils avaient de reprendre une vie normale... Mais, au moins, elle n'avait pas trahit la dernière volonté de son amie et Cole avait retrouvé son père, au moins ça.
La fin de soirée n’était pas une évidence William passait par presque toutes les émotions, il n’avait pas prévu de ressentir cette désorientation avec ce trouble face à des mensonges des deux femmes qu’ils pensaient l’aimer. Léa ne s’était, en aucun cas, inquiété de lui durant tout ce temps, bien qu’il était heureux avec Charlotte, il avait le droit d’être au courant qu’il avait un fils, jamais il n’aurait pensé qu’elles lui mentiraient, c’est vraiment difficile de se rendre compte du manque de confiance en plus du respect qui avait été bafoué. Comment peut-on jouer avec lui de la sorte tout cela par amour ? Sérieusement ? Nous étions si proches et pourtant, William avait du mal à y croire malheureusement, c’est une vérité Léa l’avait quitté en emportant avec elle le secret qu’elle portait son enfant, l’éloignement de lui par amour, comment peut, on séparer un père de son fils ? Il avait beau cogiter dans tous les sens, il n’arrivait pas à comprendre leur façon d’agir dire que sa femme, lui avait menti délibérément, son cerveau fulminait d’incompréhension sa femme lui devait la vérité, il voulait comprendre pourquoi elle n’avait pas été franche avec lui, leur amour aurait pu surmonter plus facilement la situation si elle avait eu le courage de tout lui dire. William est un homme responsable assez intelligent pour faire la part des choses, il ne l’aurait pas quitté pour Léa surtout après tout ce qu’ils avaient vécu.
Bien évidemment, il n’ y avait aucune échappatoire Charlotte et William devaient discutés ensemble sur plusieurs point par chance elle était en accord avec lui sur ce point. Elle avait accepté que l’on en discute si la situation bouleversait William, Charlotte devait se sentir coupable face à ses décisions du passé qui ont un impact aujourd’hui sur la vie de couple, qui était déjà fragilisé par une période de séparation. Voilà que ses révélations apportaient encore des soucis supplémentaires. Charlotte ne possédait pas de whisky ce qui était compréhensible, elle n’en buvait pas, il aurait dû y réfléchir avant de lui en demander malgré tout elle lui proposait du Ardbeg Uigeadail qui pouvait faire l’affaire, mais pour cela, elle devait descendre, du coup, il reconnaît à boire, il voulait des réponses, c'était plus important que de boire un verre.
« Non, laisse tomber, je peux me passer de ce verre d’alcool, je préfère avoir des réponses à mes interrogations, car j’en ai vraiment besoin… Effectivement, ton choix m'a privée de l’existence de mon fils, je ne méritais pas cette injustice, la vérité revient un jour ou l’autre, la preuve, nous sommes face à vous décisions. Léa et toi m’avez écarté de mon fils. Qui te dit que je t’aurais abandonné pour Léa ? Le temps s’était chargé de changer mes sentiments envers Léa, je t’aimais Charlotte, j’ai bien l’impression que vous me connaissiez bien mal ou la situation aurait été compliquée, Léa était partie, c'était son choix sur ce point je les accepter depuis longtemps. La vérité n’aurait pas brisé l’amour que je te porte même si j’ai souffert de la rupture avec Léa, j’avais accepté l’abandon, c'était finit. Sinon jamais nous aurons pu être ensemble. Tu as été là durant cette transition, entre l’abandon de Léa et le faite que j'étais célibataire. Puis nous sentiments et tous les moments que nous avons partagés nous, on ne rapprochait pas parce que Léa était partie, mais parce que je suis tombé sérieusement amoureux de toi Charlotte, notre amour était fort sincère, passionnée et véritable dans la vie, on peut aimer plusieurs personnes d’un amour différent ce qui fut le cas. J’avais tourné la page sur Léa, car j’avais compris qu’elle était partie parce qu’elle ne m’aimait pas. Même si soit disant, on me dit le contraire par amour, on ne disparaît pas du jour au lendemain sans donner d’explication. Que Léa aille refuser de me dire la vérité d’accord, mais toi, tu aurais dû me le dire de cette manière, j’aurais connu mon fils peu importe d’âge qu’il avait au moment où tu aurais eu cette confiance de m’’avertir. La vérité ne vous aurait pas séparé parce que je t’aimais déjà profondément avec un amour sincère Charlotte jamais, je ne t’aurais pas abandonné parce que j’avais un fils avec Léa, mais j’aurais pu être là pour les aider, si j’ai bien compris Léa et Cole ont beaucoup souffert d’une vie qu’ils ne méritaient pas, j’aurais peu à être là pour eux tout en étant ton compagnon. Je t'ai épousé t’aimant de tout mon être nous avons été plus qu'heureux même si nous avons subi quelques turbulences du a nos travails respectifs mes sentiments, nous jamais décliné. Oui, je me serais rapproché d’eux, mais sans briser notre amour, tu aurais dû me faire confiance mon amour. Tu aurais du m’avertir de son état de santé, ils ont vécus dans la misère seul sans personne pour les aidés, elle est mort seul devant le regard de mon fils qui pense que j’en avais rien a foutre d’eux alors que je n’étais même pas au courant de tout çà j’aurais aimer connaitre mon fils étant petit notre lien serait plus évident aujourd’hui car on ne se connait pas, a 16 ans il va être plus que difficile d’obtenir un lien souder, il m’en veut que sa mère soir morte seul, elle a eu un enterrement de misérable. Tu as promis de t’occuper de Cole et moi ? Vous avez exclu de sa vie et aujourd’hui vous en fait de même ? Pourquoi, c’est à toi quelle a confié cette responsabilité ? Je suis son père ? C’est vraiment blessant de ressentir le faite que ni Léa ni toi, vous ne vous préoccuper pas de mon ressentiment d’avoir été éloigné délibérément de mon fils depuis sa conception, a sa naissance et encore aujourd’hui »
William avait si mal d’être évincé de la sorte, c'était comme s’il n’avait jamais eu son mot à dire. Il se sentait comme vide. On lui avait volé une part de sa vie. On l’avait abandonné, menti, trahi, le blessant au plus profond de lui, estiment qu’il n'était rien qu’il n’avait aucun droit. C’est cruel de faire ça à une personne qui a toujours fait de son mieux même s’il n’avait pas toujours pris les bonnes décisions jamais il n’avait reculé que ce soir au travail ou dans sa vie privée. C’est un père qui a tout fait pour sa petite princesse qui ne manque de rien, l’amour qui lui porte est à l’infini. Il aurait aimé être là pour son fils malheureusement, il a vécu dans l’ignorance durant 16 longues années pour en arriver à rencontrer son fils chez sa femme sans vraiment avoir les droits de l’élever. Il avait beau se contenir la douleur ne quittait pas son cœur, c'était si douloureux. Il contenait ses larmes afin de paraître un homme, il ne voulait pas se montrer faible, il déglutissait péniblement sa voix pouvait montrer son mal-être.
« Quand on aime vraiment quelqu’un, on fait abstraction du ressentiment afin de donner une vie correcte à son enfant. Ce que je veux dire si Léa ne m’aimait plus cela n'était pas facile, mais cela n’aurait pas du avoir d’incidence sur Cole, je suis son père que Léa le veuille ou pas, j’avais le droit de connaître mon fils de faire partie de sa vie… Même si j’avais perdu quelques années avec mon fils à cet âge, j’aurais aimé la voix, de manière à être là pour lui quatre ans, ou moins ou plus j’aurais été là pour lui sent t’abandonné Charlotte. Sa volonté m'a coûté des années d’ignorance, Cole devait vivre sans moi…»
Elle le fit attendre quelques secondes en attrapant son téléphone qu’elle lui tendait… William avait pris en main le téléphone de sa femme dans sa main puis son regard fixer sur l’écran voyant les premières photos de son fils, les larmes dévalait son visage le cœur serré de peine de ne pas avoir été là pour son fils. Charlotte s’excusait encore une fois d’avoir caché l’existence de son fils. Il relevait sa tête de manière à la regarder dans les yeux malgré les regards remplis de ce qu’il ressentait, il n’arrivait pas à parler l’émotion était trop forte. Il finit par passer la main sur ses yeux puis il lui dit.
« Léa et toi avez délibérément d’une manière ou d’une autre décidé que bien que Cole soit mon fils, je n’avais pas le droit d’être à ses côtes, vous avez l’une comme l’autre vos motivations que j’ai bu mal à accepter… Mais je ne méritais pas cette pénitence. J’avais le droit d’être là pour mon fils, j’en ai été privé, je le regret, j’aurais aimé être là pour lui aujourd’hui, je ne pourrais jamais rattraper toutes ses années de perdu… Je vais avoir beaucoup de mal à te pardonner Charlotte… Tu es désolée, c’est déjà bien… Je vais avoir besoin de temps pour digérer tout ça. Mais malgré tes choix, qui me font souffrir....je t’aime. Et je veux vivre avec mon fils.»
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Charlotte M. Renoir
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Statut Civil : Mariée mais dans une situation compliquée
Emploi : Pâtissière gestionnaire de la pâtisserie "les délices d'Alice"
Habitation : Appartement au dessus de la pâtisserie
Charlotte n'avait pas de réponses à fournir malheureusement. À l'époque, elle avait été naïve et elle avait fait ce qu'elle avait pensé être le mieux dans l'espoir que le secret reste indemne et que Léa reconstruise correctement sa vie loin d'eux. Elle avait fait ce qu'elle pensait être le plus juste bien que ça se soit avéré très égoïste puisqu'elle s'était surtout assurée de garder son amie et son nouvel amant sans songer aux conséquences réelles de cet décision. Mais comment aurait-elle pu savoir que Léa allait être aussi malheureuse ? Comment aurait-elle pu imaginer qu'elle ne reconstruise jamais sa vie et qu'elle la perde aussi rapidement ? Non, les choses auraient dû être très différentes pour tout le monde : Léa aurait dû trouver un bon mari qui aurait vu Cole comme un fils, Will n'aurait jamais su et il n'aurait jamais été malheureux et elle... Elle aurait eu la conscience un peu plus tranquille et moins de regrets.
« Je n'ai pas plus de réponses à te donner Will... J'étais jeune, j'ai eu peur, c'était une situation si irréelle que j'ai pris la mauvaise décision et je le regrette. Je pensais sincèrement faire le mieux pour vous deux tout en vous gardant tous les deux mais j'avais tort, c'est tout ce que je peux dire. Comme je te l'ai expliqué ce n'était pas une question de confiance, pas envers toi en tous cas, pas vraiment, j'étais prise au piège entre vous, paniquée à l'idée de vous perdre alors j'ai fait ce qui me semblait le plus sûr. » Admit-elle à nouveau, épuisée de devoir se répéter mais comprenant que Will n'arrive pas à encaisser l'information. « J'ignore pourquoi Léa a voulu me donner cette responsabilité, peut-être a-t-elle eu peur que tu le prennes mal et que tu refuses de t'occuper de lui tout de suite ? Peut-être voulait-elle te laisser du temps pour accepter tout ça ? Nous ne nous parlions pas beaucoup, elle ne m'a prévenu qu'au dernier moment, sans me laisser le temps de réellement en discuter avec elle. Tu as l'air de croire que j'ai eu mon mot à dire dans tout ça mais Léa a prit ses décisions seule et elle ne m'a pas écouté, je n'ai fait que respecter son choix. C'était choisir la facilité, je te l'accorde, choisir la voie la plus sûre pour moi c'est vrai, mais j'aurai voulu que les choses soient différentes, crois moi. » Il n'y avait pas de colère dans sa voix mais presque une forme de supplique. Comment lui faire comprendre ? Comment lui faire voir son point de vue ? « Quant au reste, tu peux demander à faire un test de paternité si tu le souhaite mais regarde le, c'est ton portrait craché... » Ajouta-t-elle, ne pouvant que se souvenir du pincement au coeur que lui avait provoqué la vision du jeune homme ainsi coiffé un peu plus tôt. « Je comprends que tu sois perdu, perturbé, en colère seulement nous n'avons plus la version de Léa, pas plus que nous avons les moyens de revenir en arrière. J'aimerai pouvoir changer les choses, j'aimerai pouvoir te répondre et t'illuminer mais je n'en suis pas capable, pas plus que je ne suis capable de me pardonner moi-même de cette situation. »
Avoua-t-elle, un octave au dessus et la voix tremblante d'émotions. La pâtissière retenait ses sanglots avec peine et tout son corps en tremblait lui aussi. Peur de le perdre une fois encore, colère envers elle et envers l'incompréhension de Will, fatigue... Tout allait trop vite, tout était trop fort, il lui fallait du temps et du recul. Beaucoup même car elle n'était pas prête de pouvoir se pardonner elle-même. Sortir son téléphone et lui montrer quelques photos fut un moyen comme un autre de se détendre un peu, de reprendre un peu son souffle malgré tout.
« Tu as raison et nous n'avons pas fait ça par manque de confiance en toi, vraiment... Léa avait la pression de sa famille, nous étions jeunes... Ça ne rend pas la chose juste pour autant et je ne te demande pas de me pardonner car je sais que c'est impossible. Nous vous avons volé une partie de vos vies par égoïsme et Léa n'est même plus là pour t'expliquer le pourquoi du comment que j'ignore moi aussi. Tu as le droit de rattraper le temps perdu, tu as le droit de vouloir vivre avec lui s'il veut vivre avec toi, je ne m'opposerai à rien et nous ferons ce qu'il faut pour rétablir tout ça. Je suis vraiment désolée... »
Si bien qu'elle n'arriva pas à lui dire qu'elle l'aimait, elle n'en eu pas la force. Peut-être lui en voulait-elle un peu de ne pas vouloir comprendre ? De ne pas avoir entendu sa version en lui reposant tant de fois les mêmes questions ? Elle n'espérait pourtant pas son pardon, elle n'était même pas capable de se l'offrir à elle-même de toute façon... Qu'espérait-elle alors ? Aucune idée, la jeune femme était encore plus perdue qu'avant, complètement détruite et épuisée.
« Il nous faut du temps à tous les deux. »
Conclut-elle, laissant une larme couler sur sa joue. Charlotte voulait être seule, elle voulait réfléchir, se concentrer sur comment arranger les choses au mieux... Sa douleur était ineffable.
Le passé venait de refaire surface en mettant le chaos dans leurs vies. On pouvait tout à fait comprendre le point de vue de chacun. Elles avaient fait le choix de lui dissimuler une vérité qui aujourd’hui le bousculait. William était passé par beaucoup trop d’émotion ce soir. Elles avaient délibérément décidé qu’il ne fessait pas partie de l’équation. Le mal avait été fait ce soir tout était révéler. La vie ne l’épargnait d’aucune manière mais William allait y faire face.
« Je me doute bien qu’il serait souhaitable d’abréger notre discussion, vu l’heure tardive, autant que l’état dans lequel nous nous trouvons. Je pense que j’ai du mal à me faire a ces révélations mais que je n’aurais pas d’autre choix que de mis faire. Je suis désolé d’être si insistant. Je pense que j’ai besoin de temps afin d’y faire face. J’ai bien compris ton points de vue face a la situation. Après une discussion avec Cole et toi, mais c’est tout de même difficile pour moi cela fait vraiment beaucoup en une soirée. Je pensais déposer notre petite princesse tout en pouvant rester un petit moment avec toi sans complication. Nous aurons discuté de cette semaine ou je t’aurais dit ce que nous avions fait de beaucoup tout en t’écoutant parler de ta semaine. Je pense à ce stade de la vie ce qui est fait est fait nous ne pouvons revenir dessus éternellement. Ces dissimulations me contrarie mais Je t’aime toujours autant, cela doit être parce que c’est un amour sincère même si nous avons traversé quelques turbulences nous devrions faire face a cette nouvelle épreuve avec un peu de temps, je pourrais te pardonner mais ce soir je digère tout ce que j’apprends, tu dois bien comprendre ma déception…» tu dois bien comprendre ma déception…»
William gardait un moment de silence. Il aimait sa femme a un point qu’elle ne devait même pas imaginer, il avait merdé avec son travail, il le reconnaissait, William avait oublié son couple à une période délicate de ses activités professionnelles. Il était autant fautif que Charlotte. Il voulait impérativement que son couple survive à cette nouvelle épreuve, il ferait tout pour qu'il ne pût effacer le mal, ni sa colère, mais étant un homme réfléchis, il allait faire de son mieux.
« Ce n’est pas la peine que tu descendes en bas, t’en pis pour le verre » …. Dit-il calmement disons qu’il s’était radouci au fur et à mesure qu’il discutait, William voyait bien la détresse de sa femme, il n’aimait pas la voir ainsi Charlotte révélait qu’elle avait a de nombreuses reprise essayer de raison Léa afin qu’elle me dise la vérité, mais Léa n’avait pas accepté. Jamais il ne saurait pourquoi Léa avait refusé de dire la vérité à William.
Il écoutait attentivement sa femme, qui lui avouait avoir fait ce choix égoïste par peur de le perdre. Il avait ce soir la vérité du point de vue de sa femme. Il allait s’en satisfaire. Il la voyait sincèrement dévaster par cette situation. Parfois, l’amour nous fait faire certaines choses. Elle tremblait les yeux humides, elle n’était pas loin de s’effondrer, William ne supportait pas de voir sa femme dans cet état Charlotte détaillait quelques moments ou elle avait voulu lui dire la vérité puis elle avait rebroussé son chemin. Puis elle le fit attendre avant de lui montrer un cliché sur l’écran de son téléphone, instinctivement William lorgnait son fils en esquissant un sourire.
« Il est mignon comme son père » puis il relevait son regard sur Charlotte l’écoutant s’excuser à ce moment, il avait le regard luisant comme si ses yeux avaient envie de pleurer. À ce moment William enlaçait sa femme comprennent que si cela était difficile pour lui aujourd’hui cela avait du être un calvaire de garder le poids de la culpabilité de ce secret elle reconnaissait son erreur, William aimait sa femme plus que tout il n’allait pas laisser le passé brisé leur amour. Il avait besoin d’un peu de temps.
« Ne laisse pas le passé détruire notre amour, je te pardonnerais laisse moi, le temps de mis faire, nous allons surmonter cette épreuve ensemble mon amour. Par contre, promets –moi que plus jamais tu me mentiras, j’ai besoin que l’on soit franc l’un avec l’autre en toute circonstance. » Dit-il en reculant son visage afin de plonger dans les siennes en lui parlant.
Il voulait que Charlotte comprenne bien qu’il l’aimait toujours, qu’il aurait souhaité que tout se déroule autrement, mais cela n'était pas possible. Il devait se faire à la situation. Son fils était là, ils allaient apprendre à se connaître, ils allaient former une famille. En espérant que l’entendre se ferait bien, il avait tout à découvrir de son fils, leur fille elle était déjà très contente d’avoir un grand frère, son couple allait survivre face au passé. Il ferait tout pour.
William levait la main vers le visage de sa femme d’une douce caresse sur sa joue avant de l’embrasser avec tendresse l’enlacent contre lui malgré son acte du passé sa femme venait de tout lui dire, ils allaient tourner la page de ce chapitre.
« Je pense qu'il est tard ... Je vais devoir rentrer, on se revoir demain afin que l'on discuter de l'organisation pour Cole ? »
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Charlotte M. Renoir
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Age : 36
Statut Civil : Mariée mais dans une situation compliquée
Emploi : Pâtissière gestionnaire de la pâtisserie "les délices d'Alice"
Habitation : Appartement au dessus de la pâtisserie
Charlotte voulait disparaître, s'enterrer six pieds sous terre et ne plus ressortir, devenir une petite souris pour se faufiler loin d'ici et se faire oublier... Hors elle était là, prisonnière de la pièce et de sa culpabilité, le cœur brisé par la réaction de William qui lui avait semblait bien plus violente qu'elle ne l'avait été en réalité. Presque nauséeuse, la pâtissière avait l'impression de s'être époumonée à lui hurler dessus, ses propre oreilles sifflant comme si lui aussi avait haussé le ton alors qu'il n'en était rien. Son corps tremblaient comme s'il était tuméfié de bleus et courbaturé comme après trop d'efforts, du grand n'importe quoi.... Si bien même qu'elle n'arrivait pas à réellement se concentrer sur ses paroles, incapable même de le regarder dans les yeux.
« Bien sûr que je comprends. »
Murmura-t-elle, la voix tremblante d'émotion. Comment aurait-il pu en être autrement ? Comment aurait-elle pu espérer qu'il la pardonne aussi facilement, amour ou non ? C'était un mensonge abominable, trop gros pour être digéré si vite ou pour être digéré tout court. D'ailleurs, la jeune femme n'allait plus pouvoir se regarder dans le miroir pendant un long moment, se demandant même comment elle avait pu tenir aussi longtemps avec un tel poids sur les épaules.
« Merci... »
Sourit-elle maladroitement bien qu'elle fut presque déçue de ne pas pouvoir fuir pour aller prendre une bouteille... Elle qui avait besoin d'air, de s'éloigner de lui pour réfléchir et pour reprendre son souffle.
« Oui. »
Une fois encore, un petit sourire c'était dessiné sur ses lèvres, un sourire tendre qui reflétait parfaitement ses sentiment pour lui. Car elle l'aimait aussi malgré tout et elle voulait qu'ils s'en sortent même si ses espoirs semblaient de plus en plus lointain et improbables... Et pourtant il venait de la prendre dans ses bras, la chaleur de son corps redonnant un peu de vie au sien et son cœur semblant s'apaiser instantanément. Elle ferma les yeux, luttant contre les larmes alors qu'il s'écartait déjà.
« Promis. »
Murmura-t-elle à nouveau, incapable de parler trop fort tant son corps était enlisé... Mais elle souriait un peu, sincèrement, son regard osant enfin s'attardé dans celui qu'elle avait tant aimé et qu'elle aimait encore. Son baiser lui rappela d'ailleurs à quel point ses sentiments étaient encore présents malgré tout, la faisant frissonner de plaisir et laissant fuir une larme le long de sa joue bouillante.
« Oui ce sera plus facile... »
Admit-elle, n'ayant effectivement plus la force de discuter à présent et encore moins de réfléchir à quoi que ce soit dans son état. Elle le raccompagna donc à la porte, déposant un baiser sur sa joue dans un ultime merci avant de lui souhaiter bonne nuit. La sienne fut, sans grande surprise, loin d'être bonne car hantée de cauchemars et de larmes... Qu'allait-il se passer à présent ? Aucune idée mais son cerveau ne pouvait plus penser à rien...
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