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# Lun 13 Déc - 20:25
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ljo35p.gifUn nouveau jour de décembre débutant sur la même monotonie que les semaines du mois précédent, de l'année avant ça elle-même. Résonance de réveil à cinq heure quarante-cinq tapante, Hadès battit des paupières à peine les premiers accords de sonnerie entamée. Une mélodie qui, par ailleurs, devait davantage ressembler à une berceuse par la langueur des notes de violons et piano, qu'à une quelconque alarme supposée sortir de torpeur de si bonne heure. Fort heureusement pour lui, ou son opposé pour ceux qui chérissent leur sommeil sans interruption, l'ancien psychiatre avait cette aptitude à s'éveiller dès la moindre anomalie sonore audible qu'elle soit issue de mouvements dans son environnement ou d'un simple téléphone signifiant le début d'une journée. Alors sans perdre de temps à languir inutilement, le brun jeta sans ménagement drap et couette gardant au chaud en cette saison, ouvrit la fenêtre pour aérer convenablement la pièce, pour finir par emmener l'appareil électronique jusqu'à la salle de bain sans couper le volume de la musique continuant son morceau. Après un temps qui aurait put être chronométré pour prouver de sa régularité d'usage, Hadès compléta sa routine matinale et put claquer sereinement la porte de son domicile, autre destination à présent en tête.

Quelques minutes après l'ouverture de sept heure, Hadès passait l'entrée de la pâtisserie nommée 'Les délices d'Alice' afin d'y commander comme chaque matin un thé accompagné d'une gourmande pâtisserie. Encore un identique rituel ancré depuis son arrivée au Canada et retour dans la police, néanmoins parasité d'une récente perturbation au programme dont la récurrence s'installait ; Celle de voir la pâtissière habituellement rayonnante de bonnes ondes sembler ternir. Pas de changements qualifiable de réalistement drastiques, mais des impressions libre à l'interprétation. Après tout objectivement, ses passages toujours brefs n'étaient guère en mesure de fournir une base de références véritablement fiables sur laquelle s'appuyer autrement qu'en supposant. Ce qui s'avérait en ce moment-même où au-delà de son observation et d'un sourire courtois, il tournait les talons après réception de ses mets. Un dernier lieu à rejoindre en projet, cette fois-ci remplissant gracieusement la journée entière s'il n'avait aucune surprise désobligeante en chemin.

Là-bas, il troqua sa tenue de civil pour celle de l'uniforme approprié à son emploi en un passage rapide aux vestiaires, prenant soin de protéger des plis et plier sa chemise, le jean jais, l'écharpe ainsi que le trench gris sombre s'y joignant par pur amour de l'ordre. Enfin prêt pour des heures palpitantes de recherches et rapports pointilleux car tel était le programme présentement, Hadès rejoint au terme son bureau personnel. Ici, c'était un amont de paperasse sûrement laborieux auprès du plus grand nombre mais néanmoins nécessaire qui l'attendait et par conséquent, le trentenaire l'effectua dénué de réticence. Les tours de cadran signalant les soixantaines de minutes écoulées défilèrent à plusieurs reprises sans interruption, pas même l'ombre d'une pause repas planant, son estomac s'étant -malgré lui- accoutumé au fait d'être gracié de sucre au matin pour ne revoir d'aliments solides qu'au soir. Finalement, c'est avec une avance non négligeable qu'il finit par présenter la conclusion de son travail, un résultat qui fut assez satisfaisant au regard de son supérieur hiérarchique pour qu'il en vienne à énoncer ;

« Beau travail. Tu peux prendre le reste de ta journée, on devrait avoir tout ce qu'il faut pour classer ça sans difficultés.
-Je peux toujours..La pâtisserie et sa gestionnaire lui revinrent inopinément en mémoire ; Well, je suppose que je peux faire ça. »

Pourquoi y songer si subitement ? Simplement parce que la femme avait potentiellement semblé plus troublée, plus pensive, qu'aux jours précédents ? Ou peut-être justement, parce que l'idée de répétition journalière commençait à ressembler de trop près à une nouvelle habitude. Une qui ne paraissait ni en adéquation avec la personnalité qu'il avait pût apercevoir jusque-là, ni susceptible d'avoir une incidence positive en évolution future. Quelque chose pour lequel il était peut-être en mesure d'avoir une utilité plus nécessaire qu'actuellement au poste. Toujours fut-il que la pensée rattrapa sa parole, l'ayant fait accepter une opportunité de temps libre qu'il avait coutume de décliner automatiquement.

Libéré d'obligations professionnelles, le détective ne mit pas plus de temps à quitter les bureaux qu'il n'en avait usé pour s'y apprêter, retraçant son chemin à l'envers dès qu'il eut les mains derrière le volant. Durant le trajet déjà emprunté, une anodine pensée traversa le membre des forces de l'ordre, celle qui rappelait que de toute sa pléthore d'apparitions à la boutique, jamais il ne s'y était arrêté suffisamment pour ne serait-ce qu'en tester le confort des sièges. Aujourd'hui était donc l'occasion parfaite de pouvoir rectifier le tir. En revanche contrairement à ce matin à son arrivée, il n'eut là pas même à ouvrir la porte mais profita du départ d'un client pour s'introduire dans le commerce, abandonnant la fraîcheur de la rue sans regret. Le brun se frotta machinalement les mains face à l'agréable élévation de température ambiante en jetant un œil à la salle, y constatant son vide de consommateurs, avant de reporter son attention sur la seule personne condamnée à être présente.

« Bonjour, encore. Serait-il toujours possible de s'installer ? Je sais que l'heure de fermeture approche, je peux également prendre à emporter pour ne pas imposer de retard sur vos horaires. »

Excepté que justement, il ne venait pas seulement en tant que client consommateur, mais bel et bien avec l'arrière pensée de sonder une ombre de caractère qui n'existait pas auparavant chez la jeune femme. Ce qui ne l'empêcha point d'esquisser un simple sourire aux allures compréhensives tandis qu'il s'exprimait face à son interlocutrice.


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# Mar 14 Déc - 12:03

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William et Charlotte n'étaient plus ensemble depuis un moment mais leurs récentes rencontres lui donnaient une étrange impression qu'elle était bien incapable de qualifier. D'un côté, elle le trouvait toujours charmant et drôle, elle aimait passer du temps avec lui, qu'ils se chamaillent comme quand ils étaient jeunes... Et de l'autre, elle redoutait de le voir et se sentait curieusement gênée par les contacts physiques qu'ils pouvaient avoir. Platoniques bien sûr, il n'y avait plus rien de purement charnel entre eux depuis leur séparation... Était-ce là le problème ? Une sorte de frustration refoulée ? Une envie enfouie ? Ou peut-être était-ce le contraire ? La jeune femme ne savait plus quoi penser de cette histoire et il lui était de plus en plus difficile de le cacher... Elle qui était pourtant un rayon de soleil, elle qui cachait toujours ses sentiments pour ne pas gêner les autres ! Voilà qu'elle était plus terne, moins dynamique aussi... Il faut dire que les nuits étaient courtes, comme si elle sentait que quelque chose de pire allait arriver bientôt. Si seulement elle savait ! Si seulement elle pouvait comprendre ses étranges rêves qui la hantaient depuis peu...

« Peut-être que tu devrais appeler la police ? »

La voix de son aîné la tira de sa rêverie, la poussant à secouer vivement la tête avant de lui lancer un regard sceptique. Charlotte était à la caisse et venait de servir le jeune inspecteur qui passait tous les matins depuis quelques temps. Charmant, courtois, toujours propre sur lui... L'avait-elle réellement remarqué pour autant ? Dur à dire mais, pour sa défense, elle n'était pas en état de remarquer grand-chose en ce moment...

« La police ? »

Bafouilla la pâtissière alors que sa sœur s'était accoudée sur le comptoir et regardait le jeune inspecteur quitter la boutique. Heureusement qu'il n'avait rien entendu ! Il n'y avait pourtant pas encore trop de monde vu que la boutique venait tout juste d'ouvrir ses portes mais Alice avait attendu qu'il s'éloigne un peu avant de sauter sur sa sœur avec un air narquois.

« Je ne sais pas, s'il sont tous aussi charmants que celui là ça pourrait sûrement te changer les idées ! »

La nargua-t-elle en lui donnant un petit coup de coude amusé. Alice n'aimait pas voir sa petite sœur dans cet état et elle était la première à vouloir la pousser dans les bras d'un autre pour lui faire oublier Will. Hors ce n'était qu'une pause, il n'y avait pas de divorce sur la table, pas de drame... Juste un besoin de temps, de se recentrer, de faire le point... Ou peut-être pas ? Et s'il n'y avait vraiment plus de sentiments ? Si les choses ne pouvaient pas redevenir comme avant ? Charlotte ne préférait pas y penser, elle n'était pas en état et c'était trop difficile à avaler pour le moment.

« Mais t'as fini oui !? Je n'ai pas l'intention de me jeter dans les bras du premier venu pour me changer les idées ! Je vais très bien merci ! »

Répondit la jeune maman en bousculant sa sœur, exagérément offusquée par sa remarque bien qu'elle lui fasse de la peine au fond. Quoi que non, ce n'était pas vraiment de la peine... Elle était tellement perdue qu'elle ne pouvait plus réellement ressentir de peine, ne sachant plus où allaient ses sentiments. Était-elle fâchée de voir sa sœur insister ? Avait-elle peur de devoir un jour avoir à trouver quelqu'un d'autre ? Redoutait-elle que Will l'oublie avant qu'elle n'ait eu le temps de le faire ? Trop de questions, trop de doutes, il lui fallait du temps... Mais si elle n'en avait pas autant que cela ? AAaaaaah !

« Très bien ouais... Et moi je suis Cléopâtre ! Mais tant pis pour toi, preums pour celui là ! »

S'amusa l'aînée sans le penser vraiment et juste avant de disparaître pour s'occuper d'un client qui venait de s'installer à une table. Charlotte lui lança une grimace enfantine accompagnée d'un « Niah niah niah... » tout aussi mature avant de reprendre ce qu'elle était entrain de faire... Bien qu'elle ait perdu le fil de ce qu'elle était effectivement entrain de faire, fatigue et trouble oblige. Mais ce n'était pas tant le jeune homme qui la troublait que l'idée qu'avait évoqué sa sœur... Comme elle pouvait la détester quand elle avait raison !

Car, après tout, elle n'avait peut-être pas tort ? Peut-être que rencontrer quelqu'un et avoir une relation autre que Will pourrait lui permettre d'y voir plus clair sur ses sentiments ? Charlotte n'avait pas réellement eu de petit ami avant lui, il était peut-être temps qu'elle découvre autre chose ? Mais elle ne pouvait pas se résoudre à être aussi confiante et aussi... Méchante ? Car ce sera peut-être simplement un homme de transition, un simple test pour lui prouver qu'elle aime son mari ? Comment pouvait-elle faire ça à quelqu'un !? Et qui voudrait d'une mère en plus... Mariée qui plus est ! Et encore proche de son mari malgré tout ! Non, c'était dingue, une très mauvaise idée !

Ce qui ne l'empêcha pas d'y penser toute la journée pour autant...


Ainsi donc, la jeune pâtissière traversa cette journée dans une étrange transe, rêveuse et sceptique à la fois. Devait-elle réellement écouter les conseils de sa sœur et se laisser séduire par un autre ? Devait-elle réellement chercher ailleurs ? Et si c'était le cas, devait-elle en parler à Will ? Il ne se gênait peut-être pas de son côté... Comment pouvait-elle le savoir ? Non, elle ne voulait pas savoir, ce serait trop douloureux si c'était le cas... Ou pas ? Serait-elle plus soulagée de savoir qu'il avait d'autres relations pendant ce temps ? Cela lui permettait peut-être de tourner la page ? De savoir où elle en était ?

Cette fois, c'est le double carillon de la porte qui la tira de sa rêverie alors qu'elle nettoyait le comptoir d'un air absent. Elle pensait avoir servi le dernier client de la journée, surprise de voir quelqu'un d'autre à cette heure... Il n'était pourtant pas tard à proprement parler mais il était rare que les gens viennent à la boutique en fin d'après midi. Courageusement, la jeune femme accrocha un sourire sur ses lèvres avant de relever la tête, son cœur manquant un battement en reconnaissant le jeune inspecteur qui avait malgré lui déclenché ce débat intérieur. Était-ce un signe du destin ? Sans s'en rendre compte, Charlotte secoua doucement la tête, comme auto-agacée par ce monologue intérieur qui ne tarissait pas depuis ce matin.

« Oh re-bonjour ! » Lança-t-elle, un peu plus maladroitement qu'elle ne l'aurait voulu. « Non non pas de soucis, installez vous ! » Pourquoi son cœur s'emballait-il à ce point soudain ? Ce n'était pourtant pas la première fois qu'elle se retrouvait seule avec un client ! Et elle ne l'avait jamais réellement remarqué avant aujourd'hui ! « Votre thé habituel ? Sinon j'ai aussi des Rooibos, des tisanes ou même du chocolat chaud si vous préférez. » Ajouta-t-elle, faisant le tour du comptoir pour lui apporter la carte. C'était sûrement la fatigue qui la rendait si fébrile... Il n'y avait pas d'autres explications. « Il est rare de vous voir à cette heure. Dure journée ? »

Tenta-t-elle, espérant effectivement se changer les idées en lançant la conversation. Ses rêves étranges la dérangeaient aussi, tout comme cette impression qu'une mauvaise nouvelle arrivait... Fichu pressentiments ! Et pourquoi n'arrivait-elle pas à lire son propre destin dans les cartes ! Pourquoi les choses n'étaient-elles pas aussi claires pour elle que pour les autres ! Ce serait tellement plus simple... Mais non, Charlotte avançait à tâtons, inconsciente que, d'ici quelques jours, elle allait recevoir une lettre de sa meilleure amie... Une lettre qui allait mettre toute sa vie encore plus en pagaille que maintenant... Oui, il allait falloir qu'elle se change les idées, et pas qu'un peu !

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# Ven 17 Déc - 4:39
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ljo35p.gifLa première réaction qu'eut la pâtissière une fois consciente d'avoir un visiteur attisa la curiosité du trentenaire, sans qu'il ne réagisse expressivement par soucis d'éveiller un retour défensif. Elle, dont le sourire parut presque placardé pour faire bonne figure quand elle leva le minois. L'enchaînement et le timing de son geste de tête agitée négativement eut beau laisser interrogateur, maintes raisons simples pouvaient être l'origine. Peu de gens appréciaient être prit à flâner, il n'aurait pas été si surprenant qu'elle puisse en faire partie. Naturellement, réaliser subitement qu'on a été prit main dans le sac en train de 'rêvasser' n'était pas agréable, de plus, la fatigue de la journée de labeur touchant à sa fin y était probablement également fautive ici. Même s'il n'avait pas oublier qu'à la première visite déjà, la jeune femme semblait manquer de son énergie certes, mais pas spécifiquement d'aisance. Là était sûrement ce qu'il aurait utilisé pour grossièrement imager ce qu'il déduisait en forçant les traits. Merci soufflé sous l'invitation à s'asseoir le détective prit place promptement, prenant instinctivement garde à se sélectionner un siège offrant le meilleur panorama de la boutique incluant l'entrée dégagée, une décision vite prise avec pour suite un raccrochage sur son fil de pensées antérieures. L'idée en revanche que ce soit un malaise lié à sa présence humaine fut majoritairement réfutée par les minces observations aux dates ultérieures. Elle n'avait point l'air de celles perturbées par les interactions avec autrui s'il s'en fiait à son expérience personnelle tant à avoir auparavant échangé avec elle qu'en l'ayant vue agir avec les autres clients. Et si le fait qu'il n'avait pas d'exemple de son attitude seule avec un consommateur était hypothétiquement quelque chose, le poids sembla trop faible pour qu'il s'y attarde maintenant.

C'était une conception plutôt ironique, en un sens. Avoir ces aptitudes et en dépit de tout, ne pas être pour autant le plus à-même de toujours avoir la certitude de la démarche sociale à appliquer. À sciemment s'être inculqué la discipline de ne pas avoir de communication verbales et plus particulièrement non-verbales pouvant aboutir à des conséquences négativement proportionnelles à leur échelle. À s'être contraint d'une physionomie et conduite globale stoïque polie, cordialement distante, ses interactions hors des domaines du travail -sous lequel il se noyait allègrement- pouvaient se paver plus aisément d'incertitudes. Des mécanismes portés jour et nuit qui avaient la bénédiction de permettre un professionnalisme à l'efficacité redoutable, mais qui par de maigres moments venaient le hanter de défaillance malgré tout. Souvent au plus inattendu des moments, en résultat, incommodant et déplaisant compte tenue de son objectif. Comme là, où il devait se trouver une ouverture plausible afin d'être perçu en aide altruiste et non en menace latente, ou personne intéressée à s'engouffrer dans un moment de relâchement pour tirer avantage des circonstances. Un cadre délimitant pourtant le tableau d'une situation propices aux facilités d'approches, si mit en parallèle avec les conjonctures auxquelles il a par le passé fait face. Situation supposée aisée qui lui parut presque étrangement délicate à démêler.

Le détective aurait pût insister sur l'assurance de ne pas déranger par politesse, évidemment, à cela près que l'impact aurait été contre-productif sur l'idée première qui rendait sa visite actée. Se faire indésirable ou peu motivé à rester n'était donc clairement pas dans les ordres du jour, ni franchement dans les envies potentielles de l'ancien psychiatre. Aussi, quand bien même n'était-il pas par usage de ceux s'accordant des temps de tranquillité personnelle sans visée utilitaire, ce n'était fondamentalement pas désagréable pour autant. Malgré tout, Hadès devait bien concéder continuer d'avoir ce ressenti un tantinet étrange, celui de ne pas tout à fait remplir ses devoirs dès qu'il avait une projection d'idées jugées égoïstes. Ce qui n'était que l'opinion accusatrice qu'il prenait lorsqu'il se voyait présentement tout du moins. « Votre thé habituel ? Sinon j'ai aussi des Rooibos, des tisanes ou même du chocolat chaud si vous préférez. » Il était peut-être absurde d'y penser mais à avoir tenu une coutume bien huilée jusqu'ici, le choix multiple subitement présenté le fit brièvement hésiter, remerciant d'un mot la pâtissière en s'emparant de la carte tendue pour y jeter un œil. Les propositions seules de boissons semblaient en mesure de relever une certaine envie à l'essaie. Quant aux pâtisseries, il ne s'octroya que l'intitulé de la section, certainement pas prêt à se laisser distraire par une liste de mets qu'il finirait pas désirer réquisitionner tous alors qu'il n'était point présent en ce but.

Ainsi s'écoula quelque secondes de réflexion, intérieurement plus longues en ressentit qu'en réalité, assez pour qu'il avorte l'idée de nouveauté. Tout ça, pour finalement raviser ses ambitions aux expériences à la baisse et demeurer sur les valeurs sûres. La question suivante le focalisa à nouveau sur la réalité voulant qu'effectivement, outre la pénurie en présence hors de sa poignée de minutes matinale quasi-quotidienne, il était plus qu'atypique qu'il en soit à s'être assit tout court. Pas que l'endroit manquait d’accueil ou de confort, bien au contraire, seulement rares étaient les occasions où il permettait à son temps libre d'en rester à sa définition de base. Hadès avait cette tenace manie que celle de préférer donner ses heures de repos au profit d'une productivité à l'hôpital comme au poste. Ses habituelles activités hors du travail se résumaient à des sorties aux buts précis visant rarement une simple distraction personnelle. Alors indéniablement, visiter des établissements de restauration ou autre lieux de détente simplement pour passer un bon moment ne faisait pas partie de ces routines incrustées et demeurait une variable peu fréquente.

« Plutôt l'inverse actuellement. Le crime a dû prendre un jour de congé à l'approche des fêtes. Sa réponse dite factuellement avec ce grain d'humour sous-jacent à peine perceptible, il omit volontairement d'ajouter qu'il y avait potentiellement eut des crimes simplement non signalés, s'accompagnant d'un léger sourire en précisant à la place ; Ce qui n'est évidemment pas une plainte de ma part. Au dernier mot il rendit la carte pour vocaliser enfin sa décision sur la commande souhaitée. Je prendrais la même chose que ce matin s'il vous plaît. »

Ignorant la réaction pouvant s'enclencher sous certaines vues et favorisant une atmosphère détendue au possible, Hadès avait opté pour conserver le holster et son arme de service à l'abri des regards grâce au couvert de son manteau de saison. Sur cette ligne de comportement il fit également attention à ne pas adopter cette posture rigide qu'il affectionnait tel un réflexe familier, naturelle pour lui mais souvent classée comme stricte. Simultanément le brun guetta discrètement les agissements de la jeune femme qui s’affairait, sans y presser ce regard insistant qui tend à signaler à la façon d'un mauvais frisson dans l'échine qu'on est espionnée. Dos confortablement appuyé contre le dossier, le british eut la sage pensée d'extraire de sa poche son téléphone et d'en désactiver la sonnerie afin de contrer tout appel audible, laissant l'appareil rejoindre son ancienne position quand la gérante du lieu revint avec sa commande. La bordure de ses lèvres s'étirant finement en un sourire dès la présence féminine proche, Hadès s'assura de ne pas encombrer le service en laissant traîner ses mains sur la table. Reportant plus clairement ses yeux vairons sur le minois de la pâtissière, il profita du moment pour s'exprimer d'un ton affable :

« Merci. Je n'ai pas questionné votre journée à vous ; Comment était-elle ? »


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# Ven 17 Déc - 8:54

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Charlotte n'aimait pas se sentir dans cet état, elle qui était toujours si agile pour cacher ses sentiments, pour paraître rayonnante même dans ses jours les plus sombres... La fatigue n'aidait pas, c'était bien la seule explication que la jeune femme acceptait pour justifier son étrange léthargie. Juste ces cauchemars qui la troublaient, ces nuits trop courtes qui affectaient son système nerveux... Rien de plus. Non, rien de plus.

Heureusement pour elle, la journée fut bien remplie et le projet de Noël occupait le reste de ses pensées. En donner toujours plus, ne pas se laisser une seule seconde pour la réflexion, se dépenser à fond dans l'espoir de mieux dormir la nuit prochaine... Mais alors pourquoi cet épuisement physique semblait empirer son sommeil ? Pourquoi ce paradoxe ? Son instinct tentait-il réellement de lui lancer un message désespéré ? Devenait-elle folle ?

Chance encore, un ultime client franchi la porte de la boutique pour la tirée de ce début d'introspection. Rester loin d'elle-même, ne pas creuser trop profond, penser à autre chose... Armée de son sourire la pâtissière fit donc ce qu'elle faisait de mieux : travailler. Servir les autres, les rendre heureux à défaut de pouvoir (et de vouloir) le faire pour elle. Son sourire avait pourtant une étrange teinte ce soir, cette même faille qu'elle y sentait depuis le début des cauchemars... Pourvu que ça cesse rapidement, c'était épuisant.

« Et bien le crime a eu une excellente idée. »

S'amusa-t-elle, étrangement soulagée par les réponses du jeune homme. Ce n'était pourtant pas l'absence de crime qui la rassurait mais plutôt... Sa présence ? Le ton léger ? Son sourire ? Difficile à dire, surtout avec des neurones en bouillie... Mais c'était agréable de l'avoir ici et de pouvoir peut-être faire un peu connaissance. Après tout, il passait tous les jours et elle ne connaissait qu'à peine son prénom !

« M'en voilà rassurée ! »

Le taquina-t-elle alors qu'il promettait ne pas être déçu de cette accalmie pour autant. Charlotte aimait taquiner les gens bien qu'elle le fasse avec plus de précaution en général, consciente que tous n'étaient pas réceptifs... Mais le policier lui inspirait confiance, il paraissait être ouvert d'esprit et il semblait avoir un sens de l'humour suffisant pour accepter ses bêtises sans s'en offusquer.

« Pâtisserie incluse ? » S'enquit-elle, son visage de teignant d'une étrange malice dont elle fut la première surprise. « Pour être franche, je l'ai sortie dès votre arrivée. »

Avoua-t-elle avec un petit haussement d'épaules amusé. Décidément... Un esprit malin venait-il de prendre possession de son corps ? Elle se sentait idiote mais il était trop tard pour faire demi-tour sans paraître encore plus stupide... Aléa jacta est ! Pourvu que le jeune homme soit effectivement aussi gentil qu'elle l'avait ressenti et qu'il lui pardonne cet étrange élan d'aisance peut-être un peu mal placé... Maudite fatigue !

« Je m'en occupe. »

Lança-t-elle une fois qu'il eu répondu, presque soulagée de pouvoir s'éclipser un moment. Bien que la jeune femme soit avenante et qu'elle ait la plaisanterie légère, elle avait eu l'impression de franchir une limite avec ces réflexions. Ce n'était pourtant pas grand-chose, rien de méchant même... Et l'ambiance avait été détendue jusqu'à présent, pourquoi cette inquiétude soudaine ? Tout en préparant la jolie théière, Charlotte secoua la tête avec un soupir à peine audible. Quelle cruche ! Une cruche qui ne pouvait pas trainer néanmoins, elle revint donc rapidement à la table du jeune homme avec le plateau joliment préparé.

« Et voilà. »

Sourit-elle, la gêne teintant toujours ses yeux bruns avant de se changer en surprise. Il était rare que les clients s'enquissent de son état en réalité... Ou jamais avec cette étrange sincérité. En même temps, ils avaient rarement l'opportunité de s'attarder, ne faisant souvent que passer ou n'étant que rarement seuls. Puis Charlotte n'était que la serveuse après tout, qui pouvait bien s'inquiéter de son état tant qu'elle faisait bien son travail et que ses pâtisseries étaient délicieuses ?

« Oh... »

Murmura-t-elle, passant une mèche de cheveux derrière son oreille, profondément touchée par cette question. C'était idiot là encore mais son état de nerfs la rendait dingue et cette simple petite attention lui faisait beaucoup de bien... Il ne faut pas grand-chose pour se sentir mieux quand on est au fond du trou, le plus dur restant de saisir ces petits rayons de soleil tant qu'ils sont là.

« Et bien, le crime a peut-être pris congé mais ce n'est pas le cas de tout le monde ! Avec les fêtes qui approchent, nous avons beaucoup de travail et je vais avoir beaucoup de commandes à gérer d'ici peu. » Expliqua-t-elle, n'osant pas trop développer pour autant. C'était peut-être simplement de politesse après tout... « Ce qui n'est évidemment pas une plainte de ma part. »

Ajouta-t-elle, la petite étincelle de malice étant de retour. Elle était toujours debout près de la table mais dans une position qui suggérait qu'elle était un peu plus à l'aise malgré ses mains jointes devant son tablier. Pas les bras croisés comme souvent... Un progrès ? Une envie inavouée de parler davantage ? De rester là pour ne pas retourner à sa rêverie ? Dur à dire, une fois de plus...

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# Dim 26 Déc - 16:31
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ljo35p.gifL'exclamation d'être soulagée qu'il ne soit pas expressément contrarié par un cruel manque d'occupations professionnel requérant l'usage de la force aujourd'hui fut spontané, d'une répartie venant agréablement surprendre le détective par son naturel inattendu en l'instant. La Dame reprit brièvement la parole avant qu'il n'ai cependant eut d'autre réaction visible que celle d'avoir oscillé faiblement la tête de biais, intrigué par la facilité sociale qu'elle démontrait avec légèreté sans encombre. « Pâtisserie incluse ? Pour être franche, je l'ai sortie dès votre arrivée. » C'était logique et cohérent grâce aux visites intéressée en terme de gourmandises autant qu'en régularité, mais pas moins innocemment flatteur à entendre. Oui c'était un aveux à donner, savoir qu'elle avait en réflexe pensée à sortir l'un des mets qu'il affectionnait en le reconnaissant, ça ne pouvait qu'être une attention typiquement agréable. Sa secrète -pas si discrète- gloutonnerie avait fait une éclore une réputation susceptible d'être piquée d'espièglerie et c'était exactement ce qui le frappait à cet instant, peint d'une ironie qu'il ne rechignait guère à accepter dénué du besoin d'y réfléchir à deux fois.

« Aucun autre choix que de plaider coupable alors, pâtisserie incluse. »

À son départ se déroula, dans la périphérie de sa vue, une scène plus obstruée par l'angle de perspective semblant néanmoins relativement similaire à celle de l'entrée inattendue de l'ancien psychiatre. Jusqu'à presque croire en une comparaison assez directe, qu'elle essayait de physiquement chasser ce à quoi elle réfléchissait dès que ses activités n'étaient pas suffisamment stimulantes pour stopper ses songes intérieurs de revenir la poursuivre. Un type de mécanisme aisé à comprendre d'autant plus lorsqu'on en avait été victime auparavant, été témoin de surcroît au cœur de paramètres malheureusement extrêmes en certains cas.

Dès lors qu'il s'était permit à poliment interroger, l'anglais avait soigneusement prit garde de laisser la question totalement ouverte à la définition, ne l'orientant ni sur la supposition que sa journée avait été éprouvante, ni sur son antithèse. De quoi permettre, autant qu'au possible, de pouvoir y apporter une réponse libérée de pression sur ces dialogues d'éthique. Ceux où l'on demande si l'on va bien, poussant inconsciemment vers l’a priori ; D'inciter à confirmer en retour que oui, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, et cela doit sembler la chose la plus normale à rétorquer d'instinct. Ça, quand bien même on pourrait se déchirer de l'intérieur, car l'excuse était qu'il n'a pas été explicitement demandé 'comment' on se sentait, alors crier qu'on est heureux devenait plus pratique, convenable. Il n'aurait pas été bien difficile de déceler l'étonnement prendre part aux émotions dégagées par la jeune femme, tout comme l'impact positif engendré suite à une demande d'apparat parfaitement anodine. Hadès en esquissa un sourire, sans tout à fait s'en apercevoir ou l'avoir consciemment réfléchi, simplement curieux et ravi d'être accordé une réponse positive renseignant un tant soit peu sur la personnalité qu'il n'avait eut l’opportunité de découvrir en détails précédemment. Et si les racines dévoilaient qu'il n'était pas de coutume que son simple bien-être soit questionné par altruisme, il se fit une note mentale voulant qu'à l'avenir il se chargerait de s'enquérir de cette tâche au cours de ses habituelles visites matinales.  

La formulation eut en tout cas un effet favorable, même si sûrement un peu déstabilisant si Hadès notait le ténu filtre d'hésitation face à la curiosité retournée. Rien de trop insurmontable cependant à entendre la pâtissière le citer avec cette allure maligne qui, c'est à relever, lui sciait plus franchement. « Êtes-vous en train de vous moquer d'un officier de police ? Plusieurs fois en quelques minutes qui plus est.. je vais finir par penser n'avoir aucune autorité. » Déclara le brun tandis qu'en miroir pas une once de mouvement ne transparaissait afin d'étayer qu'il visait à avoir une attitude approchant du terme d'autorité, présentement de toute évidence. Et si son ton en bon reflet de son expression de faciès se vocalisait avec un sérieux bordé d'indignation, la profondeur de ses prunelles asymétriques juraient avec le portrait, apposant un vernis d'amusement et sûrement un tantinet joueur. Ses iris se focalisèrent sur son interlocutrice, remarquant une posture donnant des airs d'être.. Dans l'expectative ? Ce fut le premier terme que l'ancien psychiatre eut pour hypothétiquement interpréter ce qu'il pouvait voir. Et que son opinion soit biaisé ou non, le trentenaire profita pareillement de ce qu'il estima être une opportunité franche au dialogue, ne se gênant pas pour s'impliquer directement sur le projet. La voir arborer aucun trait suggérant qu'elle puisse être sur la défensive vis-à-vis de sa personne fut en soit une récompense, peut-être maigre pour certains mais non sans importance pour lui. Certes ça n'en était point à pouvoir gonfler allègrement en quelconque prétention d’ego, ceci dit n'en demeurait pas moins une évolution nourrissant l'espoir de progrès futurs plus franc.

« Un peu de compagnie ne me dérangerait pas, si vous n'avez pas d'obligation imminente. Vous pourriez me parler de ces plans que vous avez pour les fêtes, ou d'autres choses à votre préférence. »

Son attention migra malgré lui momentanément sur la pâtisserie qui trônait dans l'assiette, la lorgnant telle une pièce de musée l'espace d'une seconde, sa faiblesse contre le sucre conduisant néanmoins à venir étoffer sa proposition magnanime d'une nouvelle idée d'offre. Clignant des paupières pour briser l'attrait qu'il démontrait probablement ostensiblement concernant le gâteau sous son nez, Hadès redressa le museau dans un effort de volonté vers la sainte faiseuse de ces-dits mets d'excellence. Aussi fit-il part du développement ayant eut lieu en interne à voix haute, lèvres s'étirant progressivement au décompte de mots prononcés couverts d'un voile d'intonation chaleureuse.

« J'oserais même ajouter si ça ne paraît pas trop étrange, que j'ai le temps d'offrir à la gérante de l'établissement l'une de ses propres créations, dans l'hypothèse où elle voudrait m'accompagner un moment bien sûr, et sachant que je ne m'offenserai pas du contraire. »


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# Dim 26 Déc - 22:23

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Charlotte adorait être au petit soin pour ses clients, les faire se sentir importants, écoutés, respecter leurs goûts et leurs habitudes. Souvent, elle anticipait leurs demandes et il était rare qu'elle se trompe. Une réelle petite fée dans son royaume de sucreries, une vraie passionnée par son travail. Elle n'avait  d'ailleurs jamais vraiment l'impression de travailler, toujours trop enthousiaste d'être dans cette boutique qu'elle aimait tant. Car la jeune pâtissière aussi se sentait spéciale ici, elle se sentait chez elle, importante et utile à la fois, un réel paradis terrestre qu'elle n'échangerait pour rien au monde.

C'était sûrement cette passion débordante qui lui avait valut son couple en réalité. Ça et les problèmes de santé de sa fille qui avait grandement écourtés leurs nuits en rabotant leurs nerfs au passage... Les aléas de la vie, un surplus presque inévitable peut-être ? Mais la jeune femme préférait ne pas y penser, se jetant corps et âme dans ce travail qui la faisait vibrer les semaines où elle n'avait pas sa fille, se consacrant pleinement à son éducation le reste du temps. Deux visages, celui de la pâtissière acharnée puis d'une mère attentionnée, les deux la comblant merveilleusement bien malgré l'absence troublante de Will dans sa vie.

« Ce n'est pas un crime trop grave, ça devrait bien se passer. » Sourit-elle, presque soulagée que son excès de zèle ne se soit pas soldé par un échec. « Je vous ai même préparé une surprise, j'espère que ça vous plaira ! »

Ajouta-t-elle avant de disparaître pour le servir. Efficace et avenante, au petit soin oui, heureuse de pouvoir faire sourire les gens tout en remplissant leur panse de bonnes choses. L'eau bouillait tranquillement pendant qu'elle installait la pâtisserie en question sur une jolie petit assiette de style Anglais. Ce n'était pas une surprise extraordinaire, juste quelque chose qu'il avait voulu goûter quelques jours plutôt mais qu'ils n'avaient malheureusement pas encore au moment de son passage. Une nouveauté originale comme la patronne tentait de faire souvent pour ravir les habitués en leur offrant de nouveaux horizons. Une fois le tout parfaitement présenté sur un plateau, la brune revint vers son unique client, fière de son choix bien qu'un peu inquiète qu'il ne convienne pas.

« Ce n'est pas grand-chose mais il me semble que vous vouliez goûter la dernière... » Expliqua-t-elle timidement en guettant la réaction du jeune homme. « Enfin, je peux changer si vous voulez. »

Ajouta-t-elle presque aussi tôt, juste au cas où. Ne pas décevoir, être impeccable, toujours ! Cependant elle dérogea légèrement à la règle en s'abandonnant à une réponse enthousiaste à cette question anodine. Charlotte n'avait pourtant pas pour habitude de trop parler d'elle aux clients qui, de toute façon, demandaient rarement de ses nouvelles. Enfin, ils ne l'ignoraient pas pour autant mais leur "comment allez vous" criaient clairement une simple politesse qui n'attendait pas de réelle réponse. La jeune femme répondait donc toujours avec courtoisie qu'elle allait bien avant de retourner la question sur ce même ton même si elle n'aurait pas été dérangée d'avoir plus de détails. Aider les autres, être utile, ça aussi c'était important.

« Je n'oserai pas ! »

Se défendit-elle sans grand réalisme, posant une main théâtrale sur sa poitrine, faussement outrée. Piètre actrice qui aimait en faire trop, excellent moyen d'arracher un sourire à son entourage en général... Mais pas cette fois puisque le policier se montrait meilleur acteur qu'elle, ne laissant que ses pupilles trahir la malice de sa remarque. Une chance que l'atmosphère soit légère et que Charlotte soit aussi fine juge de caractère sans cela elle aurait sûrement paniqué un peu de tant de sérieux... Hors il y avait un petit je ne sais quoi dans l'air, quelque chose de joyeux voire canaille qui lui remontait grandement le moral sans qu'elle ne puisse réellement mettre de mot sur l'ensemble.

« Je m'en voudrais de gâcher votre repos bien mérité avec mon enthousiasme accablant et mes projets fous. » Admit-elle, mi-sérieuse mi-touchée qu'il le propose. Elle avait réellement peur de déranger, comme toujours... « Ma foi, si vous insistez... » Céda-t-elle, un peu gênée tout de même mais un sourire sincère encore plaquée sur les lèvres. « Malheureusement, pour ce qui est de l'invitation, il faudra attendre la prochaine fois car j'ai fermé la caisse et comptais justement vous offrir votre pause sucrée de fin de journée ! »

Ajouta-t-elle, son cœur se serrant légèrement malgré elle alors qu'elle réalisait le double sens potentiel de cette phrase... Serait-elle entrain de lui proposer un rendez-vous indirectement ? Non ! C'était juste une maladresse, une façon de parler, un fourchement de langue mal venue... Nerveusement, elle replaça une mèche derrière son oreille avant d'hausser discrètement les épaules.

« Disons que c'est la récompense liée à votre carte de fidélité imaginaire. »

S'empressa-t-elle presque d'ajouter comme pour lui faire oublier cette petite bévue... Quels étaient donc ces étranges pointes de malaise qu'elle sentait naître au creux de son ventre ? Charlotte était pourtant toujours à l'aise avec les gens, toujours habile avec les mots ! La fatigue sûrement... Oui, voilà, cette terrible fatigue et l'accablement moral qu'elle subissait ses derniers temps, rien de grave ! Courage fuyons !

« Je vais me prendre un café et j'arrive. »

Elle parlait un peu vite, enchaînant maladroitement ses phrases comme pour justifier un besoin de fuir une nouvelle fois. Ce n'était pas agréable car très inhabituel... Mais un café allait lui faire du bien, en perfusion de préférence... Et va pour un cookies au beurre de cacahuète aussi, un peu de gras c'est bon pour la tête... Quelle étrange situation ! Hors elle ne put fuir longtemps, revenant le plus vite possible vers le client en tentant de laisser le trouble derrière elle. Peu convainquant mais toujours mieux que tout à l'heure.

« Désolée, je n'ai pas l'habitude que les clients prennent le temps de s'intéresser à nous. »

Excellente justification, réelle d'ailleurs car c'était un peu étrange pour elle. Seuls ses amis prenaient le temps de l'inviter après le service... Il faut une première à tout remarque et celle ci était loin d'être désagréable. Délicatement, la pâtissière s'installa donc en face du policier avec un sourire un peu plus détendu et toujours sincère avant de lever sa tasse.

« Aux journées tranquilles! »

Proposa-t-elle, de nouveau un peu taquine. Drôle de toast pour une drôle de scène, c'était cohérent.  


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# Ven 31 Déc - 4:34
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ljo35p.gifL’aveu d'une surprise culinaire en perspective attira indéniablement l'attention du principal concerné, lui qui fut sans plus tergiverser laissé en suspens le temps que ladite commande ne soit finalisé. Ensuite seulement vint le présent attentionné d'avoir songé à lui servir une part de cet inédit met qui avait, hélas, échappé tristement au détective jusque-là. Mais les réjouissance eurent une courte durée quand sonna soudainement, presque au pas de course tel une crainte d'avoir les pieds dans le plat avec une assomption sur le choix, l'ouverture suggérant un changement de pâtisserie au besoin. Une fluctuation dans la décision initiale ayant le pouvoir de motiver le british à dissiper le moindre doute, prestement. Hors de question de lui permettre telle découverte pour l'en priver une fois l'émotion installée, la pâtisserie lui était maintenant inéluctablement destinée. « Je ne serais pas moi-même si je refusais une occasion pareille, absolument aucun changement nécessaire. » Non, il n'avait pas -presque- désiré dire 'reprendre c'est volé' avec une suffisance quasi-enfantine. Une tâche de passion pour ce type de sucreries trôna en dépit de tout sur ses mots trop catégoriques pour ne pas avoir l'air puéril, l'insouciance propre à détenir une capacité de ton grave pour une question triviale. Son commentaire sur son supposé manque flagrant d'autorité par la suite avait peut-être en vérité découlé de la même veine juvénile pas tout à fait tarie.

« Je n'oserai pas !  »

Dans son jeu d'artiste d'émotions, elle irradia de cette aptitude naturelle d'expression communicative qu'ont les personnalités solaire, faute de qualificatif plus adapté en description à attribuer sur l'instant présent. C'est -ou il s'en convainc- ce qui lui demanda un effort de concentration plus soutenu qu'il n'aurait cru, afin de ne pas se laisser aller à fissurer son allure de marbre devant telle preuve d'une remarquable démonstration éligible sur scène avec public. À entendre peu après la brune narguer de l'avoir prit de vitesse, l'idée d'annoncer qu'il comptait bien réitéré l'invitation pour qu'elle ne reste guère caduque lui brûla les lèvres, tant par envie de maintenir une offre à laquelle il s'était engagé, que par plaisir de relever un petit glissement de paroles tel un indice d'enquête qu'il fallait scrupuleusement prendre en note. Contre toute attente en première instance le détective de police se censura magistralement, préférant museler quelques mots plutôt que de risquer d'accentuer le malaise émanant maintenant doucement de la pâtissière. En témoignait par ailleurs ce mouvement -accessoirement attachant- qui n'avait pas été sans importance dans la volonté de mutisme du trentenaire, soit cette supposée manie de triturer sa coiffure qu'il commençait à attribuer à un tic nerveux. De quoi freiner une énonciation audible provenant d'Hadès mais ne le privant point en revanche de garder à l'esprit une ultérieure proposition où, cette fois, il aurait droit de se charger d'offrir.

« C'est.. vraiment généreux de votre part, merci. »

Réponse soigneusement polie et sûrement un tantinet concise, une faute à probablement épingler sur la légère surprise visible face au retournement de situation. Pourtant, si l'on s'en tenait aux faits recevoir n'était pas si exceptionnel, dans sa ligne de métier il arrivait de temps à autre d'avoir une certaine reconnaissance des parties lésées, c'était une cohérente conséquence résultant de l'aide apportée. Mais rarement ces dernières faisaient preuve de ce type spontané. Et quand bien-même le geste pouvait être à but commercial, car faire au moment opportun un acte privilégiant des clients pour leur fidélité était une logique parfaitement valable sur la réputation d'une entreprise de bouche, cela ne modifiait pas l'amabilité de la démarche. Une initiative soldée par ce qui parut être une retraite stratégique d'aller accomplir son ordre de l'instant, soit sa caféine et ce qu'il identifia en tant que cookie à son retour. Moment où elle justifia sa dernière baisse d'assurance d'un manque d'habitude à avoir une attention allant au-delà de la creuse mécanique d'usage. « C'est regrettable, il n'y a aucune logique valable à ce que votre entreprise comme ceux y travaillant ne soient pas au moins aussi intéressants que les clients qui la fréquente. » Telle une pragmatique constatation son articulation avait beau être étonnamment factuelle dans sa construction, ça n'en diminua guère en contrepartie l’honnête déception transparaissant au cœur des mots. Jusqu'à son emploi nuancé d'une 'logique valable' où s'il était froidement juge de faits, il dirait ne pas être surprit du déficit généralisé de préoccupation pour autrui ; Ambiance évoquant une tendance de société égocentriste qu'il soutenait peu. Peut-être était-ce-là simplement une autre déformation professionnelle lui faisant voir chaque nouvelle chose et personne comme une inédite affaire à élucider, à comprendre le plus fidèlement possible. Ça, ou plus caractériellement sa curiosité à aimer décortiquer et recueillir des connaissances au travers d'environnements différents, d'apprendre à partir de toute source disponible croisant son intérêt.

« Aux journées tranquilles. »

Répéta t-il, mimant la Dame maintenant assise devant lui en allant doucement heurter sa tasse avec celle de la pâtissière, lèvres faiblement recourbées vers le haut et regard porté sur celui de son interlocutrice. Il ne pouvait exactement dire qu'il avait l'impression de mentir en répétant la formulation de toast atypique, seulement qu'il n'était pas dans ses mœurs de se réjouir de journées tranquilles, dépouillées de choses nécessaires à accomplir. Se laissant dériver vers de courtes distractions pensives, Hadès s'empara de la cuillère pour enfin goûter la dernière invention gustative dont l’esthétique seule déjà l'inspirait. Sous une ironique lueur ce qui était une visée altruiste d'offrir une oreille attentive déteignait sur l'image, presque risible dans ses circonstances, d'un personnel rendez-vous autour d'un verre. À cela près que les boissons en question n'avaient rien d'une festivité de cocktail, que les amuses-gueules ressemblaient à un goûter d'enfants gourmands, qu'il s'était aussi, au fond, incrusté dans le paysage de l'agréable pâtissière. Certes, c'était gonflé des meilleures intentions au monde, mais en bousculant inévitablement et perceptiblement tant les habitudes de la jeune femme que son planning de travail. En ultime clou, il s'était fait couper l'herbe sous la plante des pieds lorsqu'il s'était engagé à inviter, la digne coutume de l'homme -dérisoire pour une partie de l'opinion publique- payant étant allègrement bafouée. Dès la réalisation de cette dernière pensée et terminant tout juste de déguster sa bouchée, il souffla un bref un rire avant d'être en mesure de le contenir. Un, dont le timing pouvait sûrement extérieurement faire, malencontreusement, miroiter un avis moqueur ou négatif sur le goût de ce qui se révélait pourtant être une succulente pâtisserie. Soulagé de parvenir à balayer tout résidu de gêne avant qu'elle ne puisse s'enraciner face à son erreur de retenue, Hadès pût parallèlement s'occuper du soudain choix le partageant entre deux options, la première consistant à stabiliser -ou noyer- d'abord l'échappée d'une lampée de thé suivie d'une autre portion de gâteau, la seconde étant de ne pas retarder l'échéance d'une justification et manifester un demi sourire avant d'expliquer la réaction hors contexte.

« Mon tour de m'excuser, c'est juste qu'après réflexion, l'improbabilité de la situation m'a soudainement parut plutôt comique. Pour ce qui est de votre dernière création, quels que soient vos secrets, c'est encore une excellente recette. »

Bien naturellement la deuxième option avait prévalue sur son aînée, poussant l'officier des forces de l'ordre à fournir une raison quant à son émotion étonnamment évadée dès que possible. Ce n'est qu'après sa prise de parole qu'il s'accorda un détour par la case dessert, mettant de côté la part de réalité en ses propos soulignant combien il y avait effectivement eut de revirements impromptus, ou à quel point c'était inhabituel dans le quotidien du détective. Par instinct de prudence, diplomatique version visant à ne pas avouer lâchement qu'il se savait moyennement fiable en terme de contrôle s'il gardait l'arme du crime en main, l'anglais reposa la cuillère dans l'assiette pour tenter verbalement sa compagnie du moment. « J'aurai juré que vous étiez sur le point de gâcher mon repos bien mérité avec votre enthousiasme accablant et vos projets fous, ça semblait prometteur. » Voilà purement une façon, un brin vengeresse des précédentes attaques, d'en venir à s’enquérir des fameuses activités avec une mine cependant plus ouverte à témoigner de la sincère curiosité derrière la pique. Son sourire s'était fait finement plus franc, son intonation calme et pourtant borderline d'une dose mutine, ses iris aux teintes dépareillées brillants d'un fugace éclat passionné tandis que la jeune femme demeurait au centre de son attention. Toujours animé de cet élan à questionner, Hadès ne tarda guère avant de se décider à ajouter :

« Je ne serais pas contre en savoir plus sur ce qu'est cette pâtisserie aussi, j'avoue être curieux mais soyez rassurée, je suis loin d'avoir les compétences à risquer de vous faire de l'ombre en compétition. »


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# Ven 31 Déc - 22:23

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Dis moi ce que tu manges et je te dirais qui tu es... C'était une phrase que Charlotte avait souvent entendue de la bouche de sa grand-mère qui aimait analyser librement les goûts des clients à l'époque où la pâtisserie lui appartenait. Pour la famille Renoir, la nourriture était sacrée depuis des générations et la jeune femme avait donc apprit à y faire attention, aimant à son tour analyser les choix de ses clients sans grand réalisme sans doute : Une femme qui aime beaucoup les fraises voudrait des enfants alors qu'un homme aimant les noix rêverait de divorce ? C'était un jeu entre elle et sa grand-mère jadis et elles en avaient beaucoup rit. Tout comme elle en riait aujourd'hui avec sa propre fille quand elles en avaient l'occasion. De drôles de dames ces Renoir mais que de l'amour et une dévotion sans failles.

« Alors soyons fou ! »

Sourit la pâtissière, heureuse que le jeune homme ne s'oppose pas à la surprise qu'elle lui avait préparé. Pas quelque chose de transcendant, juste une petite attention comme elle aimait en faire à la moindre occasion, toujours prête à se donner en mile pour ces gens qui ne faisaient pourtant que passer dans sa vie. Sa sœur lui reprochait souvent d'en faire trop d'ailleurs mais Charlotte n'en avait que faire, trop heureuse de distribuer des sourires sucrés à des inconnus. Faire perdurer la tradition familiale, continuer à faire ce qui avait fait vibrer sa grand-mère puis ses parents. Vivre. Et vivre au travers des autres aussi, ne pas penser à elle, à ses problèmes, éviter l'introspection de plus en plus redoutée.

« C'est normal, nous devons bien ça à nos clients fidèles après tout. »

Répondit-elle, son cœur battant toujours un peu trop fort dans sa poitrine bien que la gêne soit légèrement atténuée. Qu'est ce qu'il lui avait prit de lui proposer ainsi un autre rendez-vous ! N'importe quoi ! Heureusement qu'elle avait trouvé cette mince excuse pour s'extirper de cette situation étrange... Il fallait vraiment qu'elle se ressaisisse et qu'elle dorme un peu aussi ! Oui, voilà, il fallait qu'elle se repose, elle était simplement épuisée et ne savait plus ce qu'elle faisait !

« D'ailleurs... Que penseriez-vous d'un tel programme ? Nous l'avions envisagé à une époque mais c'est un peu passé à la trappe avec tous les autres projets... »

Suggéra-t-elle, sincèrement intéressée par la réponse. Charlotte était une éternelle enthousiaste qui n'avait de cesse de chercher à faire mieux. Ingénieuse et pleine d'imagination, elle avait énormément d'idées pour la boutique, si bien que peu se réalisaient, trop vite noyées dans la masse... Heureusement que l'aînée était plus terre à terre, seule capable de calmer sa cadette afin de mettre en place ces plans souvent vraiment intéressant pour le commerce. Que ce soit la décoration, les menus, les projets, les pâtisseries... Tout venait des petites mains de Charlotte et de l'esprit mesuré de sa sœur. L'une inventait, l'autre réalisait, une excellente équipe, l'une de marchant pas sans l'autre, comme depuis toujours.

« Vous avez sûrement raison oui mais je peux concevoir que les gens soient ici pour faire une pause sans être importunés. Après tout, il est agréable de prendre un petit recul sucré dans les journées trop chargées. »

Sourit-elle toujours avec sincérité. Servir les autres et s'effacer, les voir sourire de loin, les rendre heureux sans gêner, c'est tout ce qu'elle voulait. Ça et faire oublier son étrange élan de gêne au jeune homme, bien soulagée d'avoir pu s'éloigner un peu pour se servir. Un café et un peu de sucre, ça allait aller mieux, c'est tout ce dont elle avait besoin, rien de plus... Pitié ! Heureusement, le jeune homme ne semblait pas choqué, toujours très calme et avenant à son égard. L'avait-il toujours été ou le remarquait-elle pour la première fois ? Dur à dire, la pâtissière était tout de même encore étrangement dérangée par cette situation inédite...

« Ne vous excusez pas, la situation est en effet assez cocasse. » Admit-elle avec un petit haussement d'épaules, ses coudes posés sur la table et la tasse cachant à peine son sourire. « Et votre regard en goûtant vous avez trahit. » Ajouta-t-elle, en replaçant une fois encore cette mèche rebelle derrière son oreille comme une adolescente idiote... Gênée du compliment ou de sa propre remarque ? Sûrement un peu les deux, perdue qu'elle était. « Heureuse que cela vous plaise en tous cas. »

Conclut-elle, soulagée et toujours vraie. Charlotte aimait que les gens aiment, leur regards en goûtant ses créations, les sourires... C'était sa drogue à elle, sa vie. Et il fallait admettre que le sourire du jeune policier la rendait encore plus heureuse que les autres, peut être à cause de cette sincérité qu'elle avait jusqu'alors manqué ? Cocasse oui, c'était le moins qu'on puisse dire !

« Vous ne savez pas dans quoi vous vous engagez ! » S'amusa-t-elle en secouant doucement la tête, reposant sa tasse alors qu'il reprenait la parole. « Oh je ne me fais pas de soucis pour ça, au pire je suis aussi une spécialiste du Vaudou ! » Plaisanta-t-elle bien que ce soit un peu vrai dans le fond. Enfin, il y avait un monde entre le tarot et le vaudou mais les deux l'intéressaient alors bon ! « Concernant la pâtisserie, elle est inspirée d'un gâteau Russe nommé Leningradski que j'ai simplement adapté en replaçant le cacao de la crème au beurre par un peu de sirop d'érable et le Cognac par du Whisky. » Expliqua-t-elle sur le ton de la confidence, son regard brillant d'enthousiasme comme toujours quand elle parlait de son travail. « Pour le reste, je ne sais même pas par où commencer ! » Soupira-t-elle en se laissant retomber sur le dossier de sa chaise avec un nouveau haussement d'épaule et une moue enfantine. « Sauf si vous connaissez un sosie du père Noël disponible bientôt ! »

Reprit-elle soudain, comme si elle avait eu une illumination. Mais oui ! Autant commencé par les informations qu'il pourrait peut-être compléter avec des idées ou des contacts ! Sans compter qu'il aurait sans doute moins l'impression d'être accablé d'information s'il pouvait participer... Ou du moins elle l'espérait car elle ne voulait vraiment pas l'ennuyer, étrangement heureuse qu'il soit là aujourd'hui... Qui sait, il était peut-être exactement ce dont elle avait besoin ? Au bon endroit, au bon moment...

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# Mar 18 Jan - 4:40
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ljo35p.gifUne fois l'histoire d'invitation à renouveler mise sous le tapis d'une action envers un client régulier, il y eut l'interrogation sur le principe même des cartes de fidélités et la hauteur d'intérêt que le trentenaire pouvait trouver en une proposition commerciale de ce genre. De quoi conduire l'ancien psychiatre à étudier la question avec tout le sérieux naturel dont il était capable, tel un sujet à traiter où ses tendances aux analyses ouvertes s'illustraient de nouveau parfaitement dès qu'après une poignée de secondes il articulait le résultat de sa pensée. « Il me semble que nombre de commerçants usant de programmes similaires ont pour habitude d'augmenter leur marge globale pour compenser le déficit du privilège, mais puisque je doute que vous soyez de cette catégorie, je pense qu'une telle idée pourrait être attractive aux yeux des clients. Cela dit je pense aussi que les offres spontanées peuvent avoir un effet tout aussi fidélisant, certaines personnes répondent plus positivement lorsqu'elles ne s'attendaient pas à recevoir. » S'il servait de cobaye à son propre point de vue, Hadès aurait davantage l'instinct à se tourner vers les régulations fixes d'une carte de fidélité, probablement par simple affection des routines sans imprévus. Comme celui qui avait par ailleurs mené à aborder le thème-même d'un futur programme de fidélité intégré aux systèmes du commerce que gérait la jeune femme. Ce qui signifiait en rien -et ses précédentes paroles le prouvait- qu'il dévalorisait ceux préférant à l'inverse davantage d'inconstance lorsqu'il s'agissait de petite surprises sucrées en cadeaux, c'était juste sa propre préférence sur la question.

Hadès n'aurait pas exactement approuvé dire qu'accorder une minute ou deux pour sincèrement s'enquérir du bien-être d'autrui était quelque chose pouvant importuner. Néanmoins, propos aux racines cordialement professionnelles ou non, il était également compréhensible d'avoir ce souhait complaisant d'éviter d'aller au devant de toute situations conflictuelles, d'autant plus quand l'autre partie était réticente à vouloir échanger. « Je peux comprendre votre point de vue. » Personnellement, il penchait vers l'opinion que l'attitude de la pâtissière sur le sujet était on-ne-peut-plus authentique quant à son honnête bienveillance désintéressée. Bon sens ou symbole d'empathie, laisser le choix d'une discutions aussi courte qu'elle puisse être, quand bien-même il était apparemment décliné majoritairement, était largement respectable selon ses standards.

« Et votre regard en goûtant vous avez trahit. »

Venant de déposer sa cuillère l'anglais haussa légèrement les sourcils malgré lui à l'écoute des mots, manquant presque le retour du tic de la brune devant lui face à la constatation. Bouche formant un bancal 'oh' sans son qui muta rapidement en lèvres pincées, pas certain de savoir si c'était pour réprimer un rire d'autodérision, ou par malaise d'avoir oublié qu'il était sous observation autant qu'elle l'était. En revanche, complètement convaincu il s'avérait être d'un fait ; Ne rien vouloir savoir du prédominant entre les deux sentiments à l'origine de cette réaction ou leur dosage. Raison intrinsèque pour laquelle il fut bien vif à transformer finalement l'expression, penaude, s'il fallait vraiment poser un mot sur son auto-diagnostique, en sourire plus relaxé tandis qu'il écoutait la jeune femme avant de passer à l'agrément verbal. « Maintenant que vous le dites c'est plus que probable, vous ne serez pas surprise de savoir que vous pourrez compter sur moi pour me laisser tenter à nouveau à l'avenir. » Le lieutenant de police avait jeté un succinct regard de biais au cours de son propos, geste ajoutant un léger effet de résignation amusée d'avoir été exposé et si simplement trahit par la distraction d'une pâtisserie. Une attention projetée un laps de temps où le brun détailla un peu plus la boutique détenue par son interlocutrice, jusqu'à ce qu'il en vienne à rappeler sa curiosité piquée de connaître les projets de l'agréable gérante.

« Vous ne savez pas dans quoi vous vous engagez !  »

À vrai dire il aurait pût évoquer les expériences professionnelles qu'il avait à écouter les propos d'autrui, heures éternelles d'intériorisation s'il le fallait, sans rechigner le moins du monde. Satisfait du primaire plaisir d'aider, d'essayer en dépit de tout. Basé sur ce principe il était prêt à parier en toute connaissance de causes, que l'orientation de discutions de l'instant serait bien plus positif qu'une écrasante majorité des séances où il avait enfilé sa casquette de médecine ; Que toute inquiétude était superflue et si peu probable que bénigne. Sur cette lignée, Hadès aurait tout autant été en véridique capacité de dire que, si ce soit-disant engagement dans l'inconnu consistait à devoir être attentif et ouïr les palabres de la jeune femme longuement, il acceptait de signer avec un sourire. Hélas le londonien choisit le silence en substitution de réponse articulée, négligeant d'effacer le sourire s'étant immiscé malgré tout et ne réagissant activement qu'à sa prochaine réponse. « Du vaudou vraiment ? Il y a d'autres talents innés dont je devrais être prévenu ? » La question tomba avec un léger froncement de sourcils dans un air faussement suspicieux, un qui fut directement innocenté par son intonation appréciant l'humour de la distrayante menace, trop pour ne pas être plus investigateur sur l'image choisie. Dès que coula le secret permettant de pouvoir disséquer la composition et les libertés prises par l'artiste des pâtisseries sur son dernier bijoux de saveurs douces, l’intéressé bu les paroles avouées comme s'il s'agissait de l'information cruciale pour la résolution d'une enquête. Ses prunelles aux couleurs asymétriques vacillèrent tour à tour vers l'observation de la créatrice durant son explication et scruter le gâteau, sujet présentement abordé, afin d'avoir la meilleure corrélation entre les faits énoncés et le résultats final trônant dans son assiette. Un 'c'est une franche réussite'  lui vint automatiquement en conclusion, non avare quant il fallait répéter le succès des décisions d’innovations culinaires constatées, remerciant aussi d'une certaine manière du partage d'informations avec une indéniable approbation.

« Pour votre père-Noël, j'aurai volontiers proposé ma candidature mais je ne suis pas convaincu de faire le poids quant aux critères de sélections. »

Dit-il avec ce sérieux à cheval entre sincérité de volontariat et trait d'humour. D'une part parce qu'il avait sincèrement du mal à s'imaginer dans le rôle crédible d'un tel personnage, d'autre part car en bon altruiste qu'il s'avérait être, ce n'était pas un costume rouge, une barbe et un bonnet à pompon blanc qui le ferait fuir une bonne cause. Une information plus réfléchie fit cependant surface une poignée de secondes plus tard, une qu'il jugea cette fois susceptible d'intéresser son interlocutrice, davantage qu'une boiteuse perspective de Père-Noël nommé Hadès en tout cas. « Cela dit l'hôpital a l'habitude de passer par une compagnie chaque année pour en recruter un, je pourrais demander les coordonnées et vous les transmettre, ils seront tout aussi ravi et assurément plus adaptés. » D'un point de vue extérieur, à s'en laisser aller au fluide dialogue il aurait été facile de croire la situation commune, normale, presque à l'en faire oublier la raison initiale ayant conduite à sa venue. Mais la pensée avait beau ne pas être si éloignée de la réalité, Hadès n'avait guère besoin de s'inquiéter de l'avancée de sa visée à en juger l'ambiance décontractée, à défaut de ne pas véritablement être dans le cadre d'une rencontre habituelle. Le global relâchement de la pâtissière au langage corporel plus naturel, expressif, suscita une mesure équivalente de soulagement auprès de l'officier de police, nier aurait été une perte d'énergie. Aussi se contenta t-il de ne pas gâcher de son temps en réflexions sur une conséquence qu'il refusa de catégoriser autrement qu'en logique satisfaction du -ne serait-ce que momentané- succès d'aider.

« Quel est le plan une fois ce Père-Noël trouvé ? »


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# Mer 19 Jan - 22:27

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Bien que Charlotte adore ses clients, il est vrai qu'elle ne prenait pas vraiment le temps de discuter réellement avec eux. Bien sûr, il y avait toujours les politesses classiques et les nouvelles polies mais il était rare qu'elle évoque les projets de la pâtisserie ou ses projets personnels. Étrangement, ils n'étaient que des âmes de passage, heureuses rencontres oubliées aussitôt sauf pour quelques rares qui gardaient une place spéciale dans son esprit. C'était peut-être ça le secret d'une vie saine ? Avoir une coupure nette entre travail et vie privée ? Poser un voile sur tout ce qui se passe dans les murs du commerce pour ne plus y penser plus tard ? Ne pas trop les inclure pour mieux les surprendre aussi, pour voir cet air émerveillé dans leur yeux et ces sourires qu'elle aimait tant malgré tout. Faire plaisir mais n'être elle aussi qu'un petit rayon de soleil passager dans leur journée. Diffuser le bonheur sans rien attendre en retour, même pas un souvenir.

« C'est là une analyse très psychologique. »

S'étonna-t-elle, troublée par la véracité des dires du jeune homme autant qu'elle l'était de discuter de ce genre de chose avec un client. Mais c'était étrange ce soir... Était-ce le policier qui lui donnait envie de parler ou la situation ? Y avait-il quelque chose de différent chez lui qui pourrait expliquer sa volonté soudaine de lever le voile ? Pour sa défense, ses nerfs étaient mis à rude épreuve ces derniers temps et il n'était pas impossible que ce soit simplement l'épuisement qui lui donne ce sentiment si étrange... Même si le regard vairon de son interlocuteur devait aussi jouer là dedans, bien plus qu'elle ne voulait l'admettre et bien plus qu'elle n'en avait conscience à ce moment précis.

« Mais vous avez raison, peut-être est-il préférable de commencer avec des surprises spontanées dans un premier temps et nous verrons bien. En tous cas nous ne comptons pas changer nos prix pour instaurer quoi que ce soit, ce n'est effectivement pas notre façon de voir les choses. »

Sourit-elle avec une petite pointe de fierté, assez convaincue par cette méthode qui lui semblait être la plus intéressante à ce stade. Charlotte était fière de son établissement et des clients qui y revenaient déjà souvent sans avoir besoin d'appât. Et il n'était d'ailleurs pas rare qu'elles offrent des ristournes ou des privilèges à certains habitués de façon naturelle. L'humain avant tout, ça avait toujours été la politique de la famille et les filles Renoir ne comptait pas bafouer cet héritage. Elles ne jetaient d'ailleurs rien, offrant les invendus aux sans abris et / ou à l'orphelinat des soeurs de la Charité.

Quoi qu'il en soit, Charlotte ne savait pas trop si c'était par charité justement que le policier admettait comprendre son point de vue. Heureusement pour elle, il semblait honnête aussi bien dans ces paroles comme dans toutes les autres. Un garçon charmant et poli, le regard tendre et le sourire franc. Sa voix aussi était charmante, mélodieuse avec ses petites notes British qui lui donnait un certain exotisme fort séduisant... Pensées que la jeune femme remisa rapidement dans le fond de son esprit, choquée même d'y avoir pensé une seule seconde. Et regrettant presque d'avoir avoué à mi-mot avoir observé de si près sa réaction. Trop tard !

« J'en prends bonne note oui. » Sourit-elle, un peu gênée mais soulagée de pouvoir noyer cette sensation dans sa tasse. « Je m'y suis intéressée oui. Ma mère venant des Antilles, il y a tout un mysticisme autour de la magie qui est fascinant à étudier. Du reste, il est sûrement prétentieux de parler de talent mais je m'intéresse aussi beaucoup aux Oracles et au Tarot. »

Charlotte n'avait pas honte de cette passion bien qu'elle soit incomprise par beaucoup. Pourquoi serait-elle gênée de son ouverture d'esprit sur l'occulte ? Après tout, elle ne sacrifiait pas de chèvres ou de jeunes vierges ! Juste de la curiosité et des recherches, des tentatives de tirages souvent assez fructueuses d'ailleurs. En fait, la jeune femme était trop humble de ne pas parler de talent, sûrement un fond de gêne quand même, un peu de mal à admettre qu'elle était bonne pour lire l'avenir même si ses capacités avaient encore une belle marge de progression.

« Il vous manque en effet quelques kilos mais ça aurait été volontiers ! » S'amusa-t-elle, peinant à l'imaginer affubler de ce fameux costume rouge. Il était trop jeune et trop mignon... « Ah oui ? Oh ce serait formidable ! » S'enthousiasma-t-elle, son regard pétillant à nouveau de cette passion qui l'animait toujours en parlant de ses projets. Une vraie boute-en-train. « Nous avons déjà l'habitude de donner à l'orphelinat et au refuge de sans abri mais nous voulions que ce soit lui qui fasse la tournée le soir de Noël et avec des pâtisseries plus fraiches et plus variées aussi. J'avais aussi envie de prendre un stand sur le marché de Noël mais je ne sais pas si nous pourrons gérer les deux en sachant que nous voulons rester ouvertes plus tard ce soir là pour les achats de dernière minute... En plus des spécialités prévues pour cette période bien sûr ! » Et blablablabla... Elle était insupportable quand elle s'y mettait ! Elle secoua d'ailleurs bien vite la tête avant de retenir un petit rire soupirée. « Désolée... Je vous avez prévenu, je suis un vrai moulin quand je commence... »

Sa soeur lui reprochait souvent d'être TROP enthousiaste. Trop d'énergie, trop d'idées et de projets, cette envie d'être partout tout le temps... C'était épuisant pour son entourage qui peinait à suivre son rythme effréné. Mais c'était plus fort qu'elle, son travail était une part importante de sa vie et ça l'était d'autant plus maintenant que sa vie était un désastre...

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