La chaleur se fait moins brutale mais la fraicheur reste agréable. Doucement, l'été laisse place à l'automne même si, pour l'instant, les couleurs du paysage restent vives. Les baignades et les promenades au soleil sont toujours d'actualité, tout comme les soirées à la belle étoile. Il fait bon vivre !
Les attendus
InformationsLe forum se déroule à Ottawa, Canada. Nous ne demandons aucun minimum de mots. Nous faisons un recensement mensuel. Avatar réel et doublons nom/prénom interdit.
Si je t'écris cette lettre aujourd'hui, c'est pour éviter à Cole d'entendre ce qu'on pourrait se dire au téléphone. Si tu as cette lettre, c'est que pour moi, c'est fini et que je compte sur toi pour veiller sur mon fils et lui permettre de rencontrer et de connaître son père.
À l'heure actuelle, la maladie progresse plus rapidement que prévu et gagne tous les jours un peu plus de terrain. Ce combat sera le dernier pour moi. Je sais que je vais le perdre. Je sais maintenant que je n'aurais jamais dû quitter Ottawa … Mais je ne pouvais rester. Je ne pouvais imposer à Will un enfant, il avait un autre chemin à suivre avec toi notamment.
Prends soin de mon fils. Il ne sait rien de qui il est, je compte sur toi.
Ton amie Léa
Ps : un double de cette lettre est confié à un avocat qui la lira à Cole après ma mort.
Charlotte avait beau lire et relire la lettre, elle n'y croyait toujours pas. Et pourtant l'avocat avait bel et bien eu une copie du document, contactant directement la jeune femme après la lecture auprès de Cole et lui confirmant ainsi qu'elle était la tutrice légale de ce dernier. Bien sûr, elle aurait pu refuser dans la mesure ou elle n'avait elle-même jamais signé de papier approuvant ce choix. L'avocat lui avait d'ailleurs posé une série de questions et il avait fait envoyé les services sociaux chez elle pour s'assurer que le logement soit décent. Sans grande surprise, Charlotte avait passé le test haut la main, évitant par miracle que trop de questions lui soient posées vis-à-vis de son mari qui ne vivait pas avec elle mais au bout de la rue... Ce qui comptait pour eux étant que les finances suffisent pour subvenir aux besoins du jeune homme et que le logement soit assez grand pour l'accueillir correctement. C'était le cas et Charlotte avait humblement accepté cette mission bien que ce fut avec le cœur lourd et une culpabilité beaucoup plus violente qu'elle n'aurait pu le penser.
« Et tu ne vas rien lui dire ? »
S'étonna sa grande sœur alors qu'elles étaient toutes les deux à la boutique, Charlotte paraissant épuisée et soucieuse. Ce n'était pas son genre, elle avait toujours su garder la tête haute, cacher ses soucis... Mais là c'était un gros morceau, encore plus gros que sa séparation... Et ça risquait d'ailleurs de la rendre plus réelle encore si Will venait à apprendre ce terrible secret. Peut-être aurait-elle dû refuser ?
« Je ne sais pas... J'ai promis à Léa à l'époque et puis... Quel bien cela pourrait leur faire ? »
Soupira-t-elle, désemparée face à une pareille situation. Et dire qu'elle pensait que les choses commençaient à aller mieux !
« Cole voudra sûrement connaître son père et Will... Will n'aurait jamais abandonné le petit s'il avait su, je suis sûre qu'il l'acceptera comme toi s'il apprend ce qui se passe. »
« Je sais que Will aurait tout fait pour s'occuper de son fils s'il avait su qu'il en avait un. Je pense même qu'il serait resté avec Léa si elle n'avait pas disparut et si elle lui avait dit ne pas avoir le choix concernant l'avortement... C'est quelqu'un de bien et je ne veux pas lui mettre le couteau sous la gorge... »
« Et lui mentir te semble plus raisonnable ? »
L'interrompit l'aîné avec un air sceptique, toujours peu douée avec les sentiments, la patience et la subtilité. Charlotte ouvrit de grand yeux, secouant vivement la tête alors qu'elle sentait des larmes lui piquer les yeux. Trop pour elle, la goûte d'eau qui fait déborder le vase...
« Non ! Non ! Justement... » S'empressa-t-elle de dire, retenant assez bien son émotion malgré tout. « Mais je veux faire les choses bien... Cole vient de perdre sa mère, il se retrouve catapulter dans un nouveau pays avec des gens qu'il ne connaît pas et sûrement avec une haine profonde envers son père je... Je ne veux pas qu'ils se détestent, je veux qu'ils aient du temps pour... Oh et puis je ne sais pas ! » Soupira-t-elle finalement, laissant tomber sa tête entre ses bras croisés, penchée près de la caisse. Une chance que la pâtisserie soit encore vide à cette heure. « Je ne sais pas quoi faire je... J'aurais dû le prévoir pourtant, lui en parler plus tôt mais... Mais j'avais peur de le perdre, de mettre Léa dans une situation qu'elle ne souhaitait pas c'était... C'était tellement irréaliste comme situation et c'est... C'est tellement vrai maintenant ! »
Soupira-t-elle, la tête toujours entre ses bras, à peine audible. Bien que moins démonstrative que sa cadette, l'aîné Renoir entoura doucement son bras autour des épaules de sa sœur pour l'attirer doucement vers elle.
« Tu avais promis ma belle et Will aurait sûrement sauté dans le première avion c'est certain. Léa était dans une situation compliquée mais tu l'étais tout autant finalement, tu as pris la bonne décision à l'époque et attendre un peu est sûrement le mieux à faire pour le moment aussi. Il faudra juste trouver une solution pour que Will ne croise pas Cole quand il vient récupérer Alice... »
Détail auquel Charlotte n'avait pas pensé, trop perturbée par tout le reste et par ce fardeau qui se retrouvait propulsé sur ses pauvres épaules déjà fragilisées. Quelle idiote ! Will était tout le temps fourré chez elle, comment allait-elle gérer ça ?! C'était pourtant une évidence, LA seule chose à laquelle elle aurait dû penser ! Quel bazar...
« OOoooooh non.... Je n'avais carrément pas pensé à ça... » Soupira-t-elle, secouant sa tête sans pour autant la lever d'entre ses bras. Sa sœur la serra un peu plus contre elle, caressant à présent ses cheveux de sa main libre. « Ne t'en fais pas, au pire je tenterai de garder Cole ici ou, inversement, d'attirer Will en bas pour que tu emmènes Alice toi-même. On va trouver une solution, tu n'es pas seule ma puce. Puis c'est temporaire, il faudra bien le leur dire... »
Temporaire oui... Bref mais terriblement délicat et ça lui semblait déjà être une éternité... Quel merdier vraiment ! Pourquoi donc avait-elle fait cette promesse à l'époque et pourquoi avait-elle accepté maintenant !? Cole aurait sûrement été mieux dans un foyer à Londres, rester dans son pays, avec ses amis au moins, ne pas se retrouver au milieu de nulle part, loin de ses racines et de ses repères... Quoi que... Charlotte n'en savait rien, elle ne savait plus rien et n'était plus capable de réfléchir à quoi que ce soit, presque soulagée que les clients commencent à arriver pour la pousser à se changer les idées.
L'après midi lui sembla aussi durer des heures et sa nuit fut trop brève. Le lendemain, Alice avec son père, la jeune pâtissière devait aller prendre Cole à l'aéroport, le rencontrant ainsi pour la première fois... Et sans la moindre idée de comment aborder les choses. Léa lui avait envoyé quelques photos mais surtout de quand il était tout petit, lui donnant ainsi des nouvelles et maintenant le contact. Charlotte avait été soulagée de le voir en bonne santé, de savoir qu'ils s'en sortaient assez bien malgré tout. Elle restait discrète sur sa vie, consciente que ça pouvait peiner Léa qui semblait pourtant avoir oublié Will en quelque sorte. Un contact trop mince pour justifier une aise parfaite en ce moment précis.
Nerveuse, le cœur serré, Charlotte attendait donc Cole à la sortie de l'aéroport, un panneau de fortune entre les mains, quelques pâtisseries et de quoi boire dans un tote bag pour qu'il ne meure pas de faim. Même s'il ne pouvait pas être pleinement heureux ici, ou du moins pas tout de suite, il sera au moins bien nourrit et elle allait vraiment faire de son mieux pour honorer sa parole et la mémoire de son amie. Son regard balayait rapidement la foule, espérant presque qu'il ne vienne pas, son cœur manquant un battement quand elle le reconnu enfin... Il ressemblait à Will, il n'y avait pas de doute là dessus et c'était encore plus flagrant en vrai qu'en photo... Timidement, elle tendit la main pour lui faire signe, souriant maladroitement et encore incertaine de l'attitude à adopter... Mais que diable allait-elle faire dans cette galère !
« Cole ! Cole par ici ! » Dit-elle, pour attirer son attention, dégageant son panneau une fois qu'il l'eu repéré. « Bonjour je... Je suis Charlotte, c'est moi qui vais m'occuper de toi. » Ajouta-t-elle maladroitement, lui tendant gentiment la main pour la serrer. Pas très personnel mais un câlin était peut-être un peu hâtif... « Tu veux que je prenne ta valise ? Oh et je t'ai apporter de quoi boire avec quelques pâtisseries si tu as faim. » Sa voix était douce bien que légèrement tremblante ce qui, par chance, était à peine audible, surtout avec le brouhaha ambiant. « Je suis garée sur la parking, c'est par ici. Nous ne devrions pas avoir trop de circulation à cette heure ci, si tout va bien tu pourras t'installer et te reposer un peu dans une dizaine de minutes ! »
Le rassura-t-elle, ses mots s'enchainant un peu vite sous la pression. Charlotte n'était pourtant pas particulièrement timide de nature, elle était plutôt à l'aise avec les gens mais Cole n'était pas n'importe qui et la situation pouvait difficilement paraître anodine... Si seulement elle pouvait lire son propre avenir, peut être aurait-elle un peu moins peur de la suite ?
Ottawa, j’ai plus de sept heures de vol dans les jambes. Je n'ai qu’une envie, repartir. Je ne suis pas à ma place ici. Je ne suis pas canadien, sur suis anglais, il suffit d’entendre a voix et comprendre à mon accent londonien que je ne suis pas d’ici. J’ai récupéré ma valise à roulettes et mis mon sac à dos sur mes épaules. Et maintenant je fais quoi ? Il y personne dans le terminal qui m’attend.
Je sors et la une femme à la peau noir m’interpelle, je vois le panneau où mon prénom y est inscrit. J’inspire un grand coup de cet air canadien et avance vers elle. Je lui serre la main qu’elle me tend, pour l’instant, je ne décroche pas un mot. J’écoute tout ce qu’elle me dit. Elle propose de prendre m valises, mais respectueusement d’un geste de la tête, je refuse, je ne veux pas trop la déranger, elle me propose de quoi manger, mais je n’ai pas faim. Je sais qu’un sourire serait bienvenu, mais le cœur n’y est pas. Je la sens mal à l’aise, en dans ce cas, on est deux. Je suis super stressé.
Je la suis au parking dans dix minutes, je serais dans mon nouvel environnement dans environ dix minutes. Dans la voiture se pose sur les siège vide, mon regard se voile, mon espoir s’évapore en une seconde :
« Il n'est pas là ? »
Je parle de Will. Comment l’appeler mon géniteur ? Pas mon père, car il ne l’est pas. Je sais très bien qu'au départ ce n’est pas sa faute, ma mère a fait en sorte de le tenir loin de nous. Mais en vieillissant ne pouvait pas t’il essayer de nous retrouver. J’y crois pas au fait qu’il sache rien pour moi, elle est partie sans rien dire, l‘idée lui à pas traversé l’esprit Et là il est où ? Il n'est pas venu pour me rencontrer, il peut rester là où il est, je ne veux pas de lui dans ma vie.
Dans la voiture, je garde le silence, regardant le décor défiler sous mes yeux. C’est une fois chez Charlotte que je pose la question suivante :
« Vous êtes une boulangère ? Je suis conscient que pour vous la situation n’est pas facile, je vous rassure pour moi non plus… Je vais me montrer discret, je ne compte pas… Je veux… Laissez tomber, j’aimerais me reposer un peu. »
Je suis certes un peu fatigué, mais je sens l’émotion monter en moi. Je ne veux pas qu’elle me voit pleurer, mais je sens que je ne vais pas tenir encore bien longtemps. Ma mère me manque plus que jamais et Ottawa, même si c’est une ville merveilleuse, ce n’est pas Londres. Ma vie prend un tournant que je n’aime pas, j’ai l’impression d’être seul au monde.
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Charlotte M. Renoir
❀ Sweet Mama ❀
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Mes autres personnalités : Nathan J. Carter & Jayan Thakur & Ravi / Ela Kapoor
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Statut Civil : Mariée mais dans une situation compliquée
Emploi : Pâtissière gestionnaire de la pâtisserie "les délices d'Alice"
Habitation : Appartement au dessus de la pâtisserie
Charlotte avait gardé le secret pendant toutes ces années. Un silence respectueux bien que douloureux, une promesse qu'elle avait mainte fois regretté aussi : Cole avait le droit de connaître son père tout comme Will avait le droit de savoir pour son fils. Elle n'avait pas compris la décision abrupte de son amie, tentant de la dissuader au départ puis abandonnant l'idée en réalisant qu'elle lui faisait plus de mal qu'autre chose. À elle comme à Charlotte d'ailleurs car cette dernière était amoureuse de Will et redoutait de le perdre malgré tout... S'il avait su pour Cole, il aurait sûrement tout fait pour tenir sa propre promesse, celle de s'occuper de lui à distance et cela incluait peut-être de devoir quitter le pays. Quitter Charlotte donc et ne jamais lui offrir cette petite fille qu'ils aimaient tant... Égoïste ? Oui, sûrement, mais c'était aussi la volonté de son amie alors ce n'était qu'en partie égoïste non ? Et pourtant la culpabilité persistait, tout comme la douleur hardante qui ne fut qu'empirer par la vue du garçon...
Beau comme son père mais clairement le fils de sa mère aussi. Le cœur de la pâtissière manqua un bond, la faisant presque hésiter mais il était trop tard et elle n'aurait pas pu faire ça à son amie, pas maintenant... Cole était là, il avait vu son petit panneau de fortune et il était seul. Comment pouvait-elle l'abandonner maintenant ? Comment pouvait-elle refuser cette dernière volonté alors qu'elle avait promis à son amie de tout faire pour les aider ? Une grande inspiration et un sourire gêné plus tard, la jeune femme tendait la main à ce garçon dont elle ne savait pas grand-chose, frappée par la tristesse dans son regard et par son incapacité à y changer quoi que ce soit. Et voilà qu'à la culpabilité se mêlait l'impuissance... Elle pouvait lui offrir à manger oui, un toit aussi, de l'amour bien sûr mais rien ne pouvait lui rendre sa mère et rien ne l'aiderait à pardonner à son père de ne pas avoir été là...
« Je... J'ai préféré ne pas le lui dire tout de suite car je ne savais pas si tu étais prêt à le voir ou si tu préférais attendre... » Avoua-t-elle alors que le trajet à la voiture avait été atrocement silencieux malgré ses tentatives. « Ta maman m'avait fait promettre de garder le secret et je ne voulais pas rompre ma promesse avant de t'en parler. Je sais à quel point ça doit être dur pour toi alors je ne voulais pas t'ajouter de la pression inutilement, il sera là quand tu voudras. »
Ajouta-t-elle d'une voix douce et rassurante. Tremblante aussi, légèrement... Charlotte était émue de parler de Léa et de cette promesse, émue de ce lourd secret trop longtemps gardé et qu'elle n'aurait jamais pensé devoir révéler... Mais le destin en avait décidé autrement et, maintenant, elle devait l'assumer. Plus facile à dire qu'à faire seulement, là encore, elle n'avait pas le choix. Et, là encore, le trajet jusqu'à son petit appartement au dessus de la pâtisserie fut silencieux. Un silence étrange qui ne l'aida pas à se sentir plus détendue mais qu'elle ne pouvait rompre par peur de mettre son nouveau protégé mal à l'aise. Il avait déjà assez à gérer émotionnellement sans avoir à faire la conversation après tout... Et de quoi pouvaient-ils parler de toute façon ? C'était une situation plus que délicate à laquelle elle n'était pas préparée, pas plus que lui sans doute... Heureusement, ils furent rapidement arrivés et la pâtissière le guida d'abord à sa chambre pour qu'il puisse poser ses affaires.
« Pâtissière pour être exacte mais, oui, c'est l'idée. » Répondit-elle, le reprenant sans la moindre agressivité et tentant même un sourire amusé qui n'était que peu crédible pourtant. Gêne oblige. « Tu n'as pas à te montrer discret Cole, tu es ici chez toi ne t'en fais pas. Je sais que c'est compliqué pour toi bien plus que pour moi, tu n'as aucun compte à me rendre ni aucune explication à me donner, prends ton temps. » Le rassura-t-elle, osant timidement poser une main sur son épaule. « Oh et... Désolée pour l'aspect un peu monastique de la chambre. Je n'ai pas eu le temps de la personnaliser plus que ça mais, dès que tu seras d'attaque, nous pourrons aller acheter quelques meubles et de quoi en faire un lieu plus accueillant. »
L'appartement de Charlotte n'était pas très grand, juste deux chambres, une cuisine américaine qui ouvrait sur un salon / salle à manger de taille correcte, des toilettes et une salle de bain assez spacieuse quand même. Parfait pour deux personnes en somme, ou pour un couple avec un seul enfant. La décoration était sobre bien que chaleureuse dans l'ensemble mais la chambre manquait d'âme, préparatif de dernière minute oblige... Il faut dire que c'était la chambre d'Alice au départ, un berceau, une table à langer, du rangement... Heureusement quand même, les murs étaient couleurs crème ce qui rendait la pièce neutre et pas trop enfantine. Dans la précipitation, Charlotte avait déménager Alice dans sa chambre, récupérant un lit une place, une petite table de chevet et un plus grand placard pour Cole en attendant de faire mieux. Il avait donc de quoi ranger ses affaires et un lit confortable mais ce n'était pas Byzance... Il méritait mieux.
« En attendant, reposes toi aussi longtemps que tu le souhaites, je serais dans le salon si tu as besoin de quoi que ce soit. J'ai aussi préparé plusieurs plats si tu as un petit creux... Je ne savais pas trop ce que tu aimais manger alors j'ai fait un peu de tout, il faudra qu'on en discute aussi afin que je puisse m'adapter à tes goûts. » Sourit-elle, toujours de sa voix douce et rassurante, espérant l'aider à se sentir un peu mieux et luttant contre son propre malaise du mieux possible. « Si tu veux prendre un bain ou une douche, la grande serviette bleu est à toi et je t'ai posé une débarbouillette de la même couleur sur le sèche serviette, fais comme chez toi. Tu as aussi tout le nécessaire près de l'évier et dans la baignoire, sers toi. »
Charlotte n'avait pas eu beaucoup de temps mais elle avait fait de son mieux pour rendre son arrivée assez confortable. Nouveau drap de bain, produits de toilette pour homme, draps tout neufs et même plusieurs type de plats au cas où. Perfectionniste ? Totalement oui, en plus d'être anxieuse... Elle ne pouvait pas faire plus pour lui, autant faire au maximum du possible non ? Pour Léa bien sûr mais aussi parce qu'elle se doutait de la peine de Cole et qu'elle voulait l'adoucir au possible...
Je viens de découvrir ma nouvelle chambre. Quand Charlotte me laisse seule, des larmes coulent le long de mes joues, mais comme elle était dans mon dos, elle n'a pas pu les voir. D'un revers de la main je sèche celles-ci.
Du regard je balaye les lieux, le terme monastique est parfait, c'est moi on dit Spartiates. Mais je ne peux pas lui en vouloir, elle a fait ce qu'elle a put en si peu de temps et franchement c'est déjà bien. Mais ceci rajoute un peu plus de poids à ma tristesse. Je n'ai jamais vécu dans le grand luxe et possède peu, mais jamais je ne me suis pas senti aussi seul et perdu qu'en ce moment précis.
Je défais ma valise et sors mes quelques affaires de mon sac à dos. J'ai presque rien, pas de téléphone portable ou d'ordinateur. Quelques habits à peine : deux jeans, dont un je porte, trois paire chaussettes en mauvaise état, une à mes pied, une paire de basket blanche devenue grise, deux boxer, dont un sur moi, deux t-shirt passé d’âge et élimée au col, un sweat a capuche noir, et une petite veste en tissus fin. Mais rien de neuf, mais j’y tenais car si ce n’est pas de la marque, ma mère avait dû faire l’impasse sur d’autre chose, comme se mini autocollant qu’on trouve des fois sur les orange que je garde précieusement. Souvenir de mon dernier noël avec ma mère.
J’ai aussi deux livres maintes fis lu et relus. Les tous premiers tomes des Percy Jackson et un livre sur la science, récompense d’un concours de science de l’école où je suis arrivé troisième. Mon projet n’avais rien eu de super, mais j’étais quand même fier du travail fournis et un peu déçu de ne pas être le premier. Mais je n’étais qu’un enfant à l’époque, j’ai grandis et les choses ont changé. Je chasse se souvenir de ma mémoire, je pense que me débarbouillé ne serais pas une mauvaise chose et de prendre une douche pourrait masquer le fait que j’ai pleuré. Une fois dans salle de bain, je me rends compte qu’elle n’a pas lésiné sur les produit pour homme, gel douche, Shampoing, mousse à raser, baume après rasage, deo etc.
Sentir l’eau chaude couler sur ma peau ma toujours fais du bien, et cette fois, cette chaleur m’enveloppe, me faisant oublier momentanément ma situation. Puis je sors et me sèché-je mets mon sweat à capuche et mon Jean laissant mon sale trainait dans un coin de la pièce ne sachant pas trop quoi en faire. Je passe au coiffage et sors de la pièce, une odeur délicieuse vint titiller mes narines. Je remarque au mur une photo des ma mère et de charlotte accroché au mur tout de chaque d’un autre garçon avec qui j’ai quelques ressemblance, je sais qu’i s’agisse de Will, et je sais que inconsciemment j’ai-je suis coiffé pareil sans le vouloir.
Je rejoins Charlotte dans le salon, il va bien falloir qu’on parle tôt au tard, je toussote pour attirer son attention :
« J’ai laissais mes affaires dans la salle de bains, je ne sais pas … J’ai un peu faim, je mange de tout, je n’ai pas vraiment l’habitude de refuser ce qu’on me propose. Vous avez dit que je vais ivre ici un temps avec vous ici, je pense que vous avez des règles que je dois suivre, comme par exemple aller en cours ? »
J’ai rien contre allé au lycée, je ne suis pas un mauvais élève, mais j’avoue que vu l’état de ma mère, je suis devenue un expert en absentéisme. Je reste planté au milieu de la pièce, ne sachant pas trop comment agir, hyper mal à l’aise, il va falloir un peu de temps avant de prendre mes marques.
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Charlotte M. Renoir
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Charlotte s'en voulait pour mille et une raisons ce qui explique sûrement pourquoi le silence ne la dérangeait pas tant que cela. Elle qui était pourtant si volontairement bavarde et solaire... Mais c'était différent cette fois, avec Cole dans cette voiture qui paraissait glaciale et avec toutes ses pensées qui noyaient son âme comme une mer déchaînée. Elle s'en voulait de ne pas avoir convaincu Léa de rester, d'avoir volé le cœur de Will, d'avoir gardé le secret en le volant ainsi à son fils bien que ce fut la volonté de Léa... Elle s'en voulait aussi de ne pas avoir parlé de son arrivée, de ne pas avoir demandé à Will d'être là... Quoi que ce n'était sûrement pas plus mal non ? Cole avait déjà pas mal de choses à gérer sans avoir à se retrouver directement devant son père n'est ce pas ? Mais si c'était ce qu'il voulait ? Si elle avait eu tout faux cette fois et pendant toutes ces années ?
La jeune femme en était presque nauséeuse et elle fut soulagée que le garçon demande un peu d'intimité. Pendant qu'il allait se reposer, elle pourrait reprendre un peu ses esprits et faire un petit point sur la situation... « Léa, mais quelle idée !? » Soupira-t-elle en passant devant la photo d'eux trois, le cœur lourd et les yeux chargés d'émotions. La photo avait toujours été là, même à l'époque où ses parents vivaient ici. Souvenir de leur adolescence, de ces belles années d'innocence où tout allait bien dans le meilleur des mondes... Temps plus que révolu visiblement, à son grand désespoir. La tête entre les mains, Charlotte fut incapable de bouger pendant quelques minutes, le cerveau en surchauffe et le cœur en vrac. Quelle folle promesse ! Si seulement elle avait pu imaginer cette situation une seule seconde ! Et pourtant elle aurait fait la même chose, prête à tout pour son amie et pas seulement par culpabilité mais bien par amitié. Une amitié pure et sincère qui lui manquait...
« Courage... »
Se murmura-t-elle avant de se lever d'un bond pour faire ce qui lui faisait toujours du bien en cas de malaise : cuisiner. Elle s'empara donc de ses ustensiles sans réellement penser à ses mouvements, passant en pilotage automatique alors que son cerveau continuait à fumer. Trop de pensées, trop de doutes, trop de peine... Plus elle pensait plus ses gestes étaient vifs sans qu'elle ne perde une once de précision. Il faut dire qu'elle connaissait la danse par cœur, n'ayant même plus besoin de peser les aliments ou de penser à quoi faire ensuite. Farine, eau tiède, sucre... Les ingrédients semblaient presque voler autour d'elle alors que ses yeux fixaient le vide d'un air absent. Cuisine réflexe, une vraie somnambule. Même la bonne odeur de brownie chaud ne la tira pas de sa transe que seule l'arrivée de Cole pu rompre.
« Oh pardon... » Lança-t-elle sans trop y penser alors qu'il toussotait pour signaler sa présence. Pardon de quoi ? Même elle ne savait pas trop, réflexe là aussi, elle était perdue dans ses pensées. « Tu as bien fais ne t'inquiètes pas. »
Le rassura-t-elle, s'éloignant enfin du four à qui il restait quelques minutes de cuisson et devant lequel elle n'était restée que par rêverie. Ce n'est qu'alors que la pâtissière se retourna réellement vers son nouveau colocataire, prenant de plein fouet sa ressemblance frappante avec le jeune Will. Son cœur en manqua même plusieurs bonds avant de se coincer dans sa gorge, la laissant muette un instant. Par chance pour elle, Cole avait des choses à dire cette fois, bien que les mots n'atteigne pas tout à fait son cortex cérébral... Par chance, quand même assez pour faire sens. Il parlait de règle, de nourriture... Charlotte revient !
« Des règles ? Oh non... Non pas vraiment. Enfin à part aller en cours oui et... Et ne pas faire trop de bruit le soir quand Alice sera là, elle a le sommeil léger. » C'est là qu'elle réalisa avec douleur qu'il ignorait peut-être ce détail, déglutissant péniblement avec un sourire gêné. « Je... » Commença-t-elle avant de le rejoindre dans le salon, s'installant sur le canapé en lui faisant signe de la rejoindre. « Je ne sais pas exactement ce que tu sais de tout ça et... Et j'imagine qu'il c'est difficile mais... Mais je pense que nous devrions en parler pour être sûrs de partir d'un bon pied. Crever l'abcès pour ne pas en souffrir davantage. » Avoua-t-elle péniblement, regrettant presque d'être l'adulte de la conversation. Si seulement elle pouvait redevenir cette adolescente insouciante de la photo derrière elle ! « Si tu préfères, tu peux commencer par me poser toutes les questions que tu le souhaites, tu mérites des réponses, c'est le moins que je puisse faire pour toi... »
Elle ne savait pas par quoi commencer de toute façon et elle ne voulait pas le brusquer non plus. Lui laisser le soin de guider la conversation semblait donc être le plus raisonnable et le moins douloureux pour lui... Après tout, c'était Charlotte l'adulte, celle qui devait éventuellement souffrir de la situation, qui devait prendre les coups. C'était en effet le moins qu'elle puisse faire pour lui, à défaut de pouvoir lui rendre sa mère et le bonheur.
Le trouble de Charlotte, quand elle à, quand je sors de la salle de bain, avec cette coupe de cheveu, ne m’échappe pas. Je ne peux que la comprendre, je suis bien incapable de dire pourquoi j’ai fais cela. Mais elle se ressaisi bien vite. Après avoir eu un verre d’eau que je bois d'un trait d’un trait, on prend place sur le canapé ou elle me donne quelques consignes. Elle me parle d’Alice, mais je n’ai pas d'idée de qui elle est, pourtant j’ai une boule qui se forme au creux de mon estomac, je crois qu’en réalité j’ai bien capté de qui il s’agit :
« Il s’agit de ta fille ? C’elle que tu as eu avec Will, et là ils sont ensemble ? »
J’aimerais qu’elle me dise que je me trompe, que je fais erreur. Mais là, je sens au fond de moi que c’est la pure réalité. Mais en la regardant bien en face, je le sais, pas besoin de réponse. Je sens une sorte de colère monter en moi, j’ai donc une demi-sœur :
« Je suis content pour elle, mais même si il n’était pas au courant pour moi, et que ma mère ne voulait qu’il sache où on est était, il aurait put faire tout son possible, pour nous retrouver. Il n’a pas d’excuse, mais pourquoi tu lui as pas parlé de moi, quand tu as eu cette lettre de ma mère ? »
Je n'ai que dix sept ans, je suis trop jeune pour décider. C’est à lui à de décider s’il veut faire ma connaissance, mais il peut tout aussi bien refuser tout contact avec moi. J’ai des questions pour elle :
« Mon père et ma mère se sont ils vraiment aimer ? Combien de temps après le départ de ma mère vous vous êtes mis ensemble, c’est lui ou toi qui dragué l’autre ? »
Je sais que les réponses peuvent me faire mal, mais je ne veux plus de secret. Je veux me retrouver face à lui voire sa réaction, lui dire ma colère pour ne pas avoir essayé de retrouver ma mère. Je ne suis plus un gamin a qui ont peut cacher des choses, je suis ici parce que la dernière volonté de mère soit que je fasse connaissance avec mon père, et on doit respecter les dernières volontés d’une personne.
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Charlotte M. Renoir
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Statut Civil : Mariée mais dans une situation compliquée
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Il n’avait fallut à Charlotte qu’un quart de seconde pour reconnaître les traits de Will dans le visage de Cole. Il faut dire qu’elle connaissait son mari par cœur après autant d’années de mariage, la moindre de ses expressions, la moindre ridule sur son visage. Premier choc que cette coupe de cheveux ne pouvait qu’amplifier tant le fils ressemblait au père. Léa lui en avait parlé dans une de ses lettres, du fait que ce soit dur pour elle de voir Will dans son fils tout comme c’était une bénédiction… Comme la pâtissière pouvait s’en vouloir d’avoir gardé ça pour elle, comme elle pouvait s’en vouloir de lui avoir volé Will sans le vouloir… Mais comment choisir qui on aime ? Comment expliquer quelque chose d’aussi complexe que ce sentiment aussi merveilleux que destructeur ?
Quoi qu’il en soit, elle dû se ressaisir rapidement, reprenant le cours de la conversation en espérant que le jeune homme ne s’en rende pas trop compte en sachant qu’il devait déjà être bien assez mal comme ça. Charlotte ne voulait pas ajouter à son malaise, elle tenait réellement à l’aider à se sentir chez lui ici, un peu plus heureux malgré tout. Peine perdue sûrement, il venait de perdre sa mère après tout… Catapulté dans un autre pays, avec des inconnus, avec un père qu’il détestait sans doute déjà pour mille et une raisons… Un enfer qu’elle ne pouvait qu’espérer adoucir un peu, à coup de gentillesse et de pâtisseries. Mieux que rien non ? Et c’est l’intention qui compte après tout.
Malheureusement pour eux, le sujet d’Alice arrivait déjà sur le tapis. Une conversation qu’elle aurait voulu avoir plus tard pour que la pilule passe mieux mais qui arriva naturellement et sans même qu’elle ne s’en rende compte. Instinct maternel ? Non, pas vraiment, juste un amour inconditionnel pour sa fille qui lui manquait toujours quand elle était avec son père et qu’elle aimait glisser dans ses conversations, les yeux brillants d’admiration et d’amour. Mère poule donc, un peu beaucoup oui, mais elle aurait voulu ne pas en parler tout de suite, lui laisser un peu de temps pour s’habituer… Enfin, au moins ce sera fait, l’abcès sera crevé, au moins un. Et pourtant son cœur se serre de gêne et de tristesse alors que ses yeux se voilent d’excuses.
« Oui c’est… C’est ça… Désolée, je ne voulais pas t’en parler aussi tôt c’est… C’est un vilain réflexe de maman… »
Avoua-t-elle avec un demi sourire coupable et désolé. Quelle situation ! Pourquoi avait-elle accepté, c’était de la folie ! Et la situation ne s’améliore pas avec la question suivante…
« Il pensait que ta mère ne t’avait pas gardé et il ne voulait pas lui faire de peine en revenant vers elle… » Avoua Charlotte sans mentir. « S’il avait su, il aurait cherché à vous recontacter, il n’a fait qu' obéir au souhait de ta mère qu’il respectait malgré tout. Quant à moi… Je ne peux pas te dire le pourquoi exactement. » Ajouta-t-elle, le cœur au bord des lèvres et ses yeux peinant à rester dans ceux du garçon. « J’avais peur de te brusquer en le mettant dans ta vie si tôt je… Je ne savais pas trop ce que tu savais de toute cette histoire et, comme nous ne vivons pas ensemble en ce moment, j’ai pensé qu’il était préférable de te laisser du temps. J’ai reçu la lettre récemment et j’avoue que je ne m’y attendais pas le moins du monde. » Admit-elle, toujours aussi sincère, tripotant nerveusement ses doigts sans trop savoir où regarder. La suite fut encore pire et ce n’était sûrement pas près de s’arranger… Quelle galère ! « Je pense que ta mère a réellement aimé Will oui… Quant à lui, je ne vais pas te mentir, il était un grand séducteur dans sa jeunesse et il a eu plusieurs aventures avant moi. Il respectait toutes ses conquêtes et a toujours été très honnête quant à ce qu’il cherchait dans ses relations… Lui seul pourra te dire ce qu’il a réellement ressenti pour ta mère, il ne m’en a jamais parlé vraiment mais il ne me parlait pas de ses exs comme je ne lui parlais pas des miens. Et je n’ai jamais demandé je l’admets… Et j’admets aussi que c’est par peur de la réponse. » Murmura-t-elle, le cœur de plus en plus serré. « Pour le reste… Nous étions une bande d’amis depuis un long moment quand ils se sont mis ensemble et ce fut très bref. Will et moi nous tournions déjà autour, je pense même que c’est parce que nous nous plaisions que cette amitié à commencé et que nous avons commencé à passer du temps tous ensemble, avec mes amies et les siens. Il est resté seul un moment après le départ de ta maman, un peu perdu par ce départ soudain, ne sachant pas trop qu’en penser même s’il ne voyait peut-être pas leur histoire comme quelque chose de sérieux. Nous nous sommes mis ensemble quatre mois plus tard, lors du bal de fin d’année… »
Sincère toujours, elle ne voulait rien lui cacher même si elle pesait ses mots pour ne pas trop le blesser. Compliqué, impossible même en vue des aveux nécessaires… Quelle galère ! Mais Charlotte était heureuse de pouvoir lui en parler, de partager cela avec lui et d’éclairer un peu ses doutes. Difficile, douloureux, mais nécessaire, même pour Cole. Il méritait de savoir, de connaître cette partie de la vie de sa mère bien que Charlotte ne soit pas la mieux placée pour tout lui dire. Elle s’en voulait pour tant de choses… Si seulement elle pouvait revenir en arrière et tout changer ! Mais perdre Will ? Même aujourd’hui elle n’était pas sûre d’en être capable, même avec leur relation étrange… Vraiment, sa vie était une galère sans nom… Maudit Karma !
Quatre mois. Cent vingt-deux jours. C’est si peu, c’est tout ce qu’il avait fallu pour que Will oublie ma mère. J’ai du mal à déglutir, je me sens un peu oppresser. La femme des services sociaux de Londres, m’avait prévenue Ottawa est très différent de la capital anglaise. Elle n’avait pas tort, c’était difficile de vivre ici, mais ça faisait mal aussi, j’avais l’impression qu’on me tirait des flèches en plein cœur. Tellement mal, a cela s’ajoutais le manque que le décès de ma mère m’accabler.
Je ne pouvais pas en vouloir à Charlotte, Will était un grand séducteur, c’est ce qu’elle venait dire, et apparemment s’il avait su pour moi, il serait resté et pris ses responsabilités. Ma mère avait pris une décision et elle s’y était tenus, et s’était même réjoui de la relirions de Will et Charlotte, ses mots dans sa lettre était clair, pour preuve les deux femmes sont resté amies, malgré les distances :
« Ma mère a toujours aimé Will, elle ne jamais oublié. Elle lui écrit des lettres qu’elle n’a jamais postées, seize au total, une par an. Je ne sais pas ce qu’elles contiennent, je ne l’ai pas ouverte. »
Je ne sais pas pourquoi je lui dis cela, c’est à lui que sont destinés ces courriers. J’étais debout observant les décorations au mur, j’espérais qu’il y aurait des photos de mon père comme il est maintenant, je l’avais vu ados, mais rien :
« Tu as des photos de lui maintenant, que je m’habitue à son visage, Alice a quel âge, tu vas lui dire quoi à elle est à lui, il va la ramener non ? »
Toujours et encore des questions. J’avais un peu du mal parlé, tant de nœud à l’estomac était gros et tant que je ne serais pas ça à cet homme n’allais pas disparaître. C’est vrai après tout, il avait les réponses à une grande partie de mes questions, mais Alice elle à quel âge voire adulte vivre chez elle, comment Charlie va lui expliquer tout ça.
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Charlotte M. Renoir
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Habitation : Appartement au dessus de la pâtisserie
Charlotte était perdue et elle ne savait plus quoi dire ou quoi penser de toute cette histoire. C'était tellement irréaliste qu'elle peinait même à réaliser que ce n'était pas simplement un vilain cauchemar duquel elle allait finir par se réveiller... Pourquoi Léa ne l'avait-elle pas écouté ? Pourquoi avait-elle été assez égoïste pour garder ce secret malgré tout ? Léa méritait d'être heureuse, Cole aurait mérité d'avoir un père et elle... Elle aurait pu attendre voire même trouver quelqu'un d'autre ! Mais non, Will avait volé son cœur et, pour cela, elle avait accepté de ne rien dire. Tant de choses auraient pu être différentes ! Tant d'autres décisions ! Seulement ils ne pouvaient plus revenir en arrière et il fallait maintenant qu'elle compose comme elle le pouvait avec les faits... Bon courage !
« Je suis vraiment désolée Cole... J'ai tenté de la convaincre et j'ai maintes fois hésité à en parler à Will mais... Mais je ne voulais pas rendre les choses plus difficiles pour ta mère je... Je voulais respecter sa décision. »
Répondit-elle, sa curiosité piquée par l'évocation des lettres bien qu'elle préfère ne pas relever de trop. Après tout, ces courriers n'étaient pas pour elle, ils appartenaient à Will et ça ne la regardait pas... Même si ça la tuait à l'intérieur, ce n'était pas ses affaires et ça n'aurait jamais dû l'être. C'était entre Léa et Will, Charlotte s'était retrouvée au milieu malgré elle puis était restée là par amour... Égoïste oui, en un sens du moins. Un soupir s'échappa alors de ses lèvres, son visage venant se réfugier brièvement dans ses mains. Heureusement, Cole reprit la conversation sur un autre sujet bien qu'il ne soit pas plus facile à évoquer en sa présence.
« Je... Oui, attends. » Dit-elle, un peu surprise par ce revirement mais soulagée de ne plus parler de Léa. La pâtissière sorti son téléphone et ouvrit l'album dans lequel il y avait plusieurs photos de William avec Alice ou avec elle. « Tiens, il y en a plein ici. » Précisa-t-elle en lui tendant timidement l'appareil avec un sourire presque désolé. Désolé de quoi ? De tout, encore une fois... « Alice n'a que trois ans, elle est encore trop petite pour comprendre tout ça... » Répondit-elle ensuite, réfléchissant à mesure qu'elle parlait. En réalité, elle n'avait pas réellement eu le temps de penser à tout ça et elle voulait attendre son aval de toute façon. À défaut d'avoir celui de Léa directement... « Quant à Will... C'est comme tu veux, tu peux aussi rester dans la chambre quand il passera et nous pourrons décider ensemble de quand et de comment lui dire ? Ou alors... Normalement il la déposera Dimanche soir mais je peux lui demander de la déposer directement à la crèche Lundi matin et nous irons la chercher le soir pour ne pas le croiser ? » Proposa-t-elle, un peu en désespoir de cause. « Comme je te l'ai dis je ne veux pas te brusquer alors on fera comme tu préfères, vraiment. »
Après tout, elle n'était pas à quelques jours de mensonge en plus n'est ce pas ? Puis lui cacher Cole ne serait pas trop difficile et cela pourrait permettre au garçon un petit temps d'adaptation qui sera sûrement nécessaire... Mais c'était comme il voulait, Charlotte était prête à tout. Vraiment.
Charlotte me montre des photos de Will sur son appareille. Je le vois heureux avec sa fille et elle. J’ai un petit pincement au cœur, je me dis que si tout avait était différent c’est moi qui aurait put être à la place d’Alice. Leur fille est encore petite et ne comprend tout ce qui se passe, quelques part je l’envie, cette insouciance me manque. Je m’attarde encore sur ce visage, je vois bien que lui est moi on se ressemble, bien plus que je ne veux bien l ‘avouer. Maman me disait que ses surtouts au niveau du regard que je lui rappelais mon père, une des rares infos le concernant.
Je sais que pour Charlotte la situation n’est pas des plus faciles. Pour moi non plus ce n’est pas facile. Mais je ne sis pas quoi faire pour qu’elle ce malaise passe facilement. Peut être qu’avec le temps tout ira mieux. Je sais que Will va bientôt Alice ici, et je ne suis pas sur d’être prêt à le rencontrer, j’aimerais que Charlotte lui parle de moi et voir qu’elle sera sa réaction. Elle à une bonne idée pour le jour où il ramène Alice rester dans ma chambre :
« Oui c’est une bonne idée. Tu pourras lui parler de moi, et me dire comment il à réagit »
Oui c’est mieux comme ça. Dans ma tête tout tourne vite, j’imagine mille et une possibilités qu’il réagisse. Et si il ne veut pas avoir à faire à moi, si il me rejette, ici ce n’est que du temporaire. Je vais vivre où si tout ne se passe comme ma mère le souhaiter :
« Et si il ne veut pas me voir ou me rencontrer, je deviendrais quoi, je devrais retourner en Angleterre et… »
Et redevenir pauvre, vivre dans la rue. Je n’ai jamais eu honte de ma position social, mais maman a toujours trouver le moyen d’avoir un logement sur notre tête, mais moi je vais faire comment, venir ici à Ottawa ca devait être un nouveau départ, une meilleur vie, mais j’ai l’impression que ma vie devient un enfer. Je me sent mal, une boule au ventre et me sent vraiment pas bien.
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Charlotte M. Renoir
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Charlotte ne savait pas quoi faire et les mots ne venaient pas naturellement. Elle se sentait idiote, mal à l’aise, nauséeuse presque. Trop de culpabilité, trop de pression, trop de mensonges… Elle qui était toujours honnête, toujours un rayon de soleil, la voilà dans les bas-fonds de son âme à se sentir noyée. Si seulement Léa avait eu le courage de rester, si seulement Will avait réussit à les retrouver ! Elle n’aurait peut-être pas eu toutes ces années de bonheur ni même Alice mais… Mais qu’était son bonheur face à celui de cette famille déchirée par le destin ? Charlotte avait l’horrible impression de s’être interposée entre deux âmes sœurs, l’impression d’avoir gâché égoïstement trois vies et c’était un fardeau abominable dont elle n’avait jamais réalisé l’ampleur avant aujourd’hui.
« D’accord alors, je vais tenter de lui parler quand il déposera Alice et nous aviserons en fonction de sa réaction. »
Sourit-elle bien que son visage ne montre pas un enthousiasme remarquable. Parler à Will oui… Mais comment ? Pour lui dire quoi ? C’était une situation plus que compliquée et Charlotte avait l’impression de suffoquer… Léa, pourquoi ?! Surtout que la suite ne l’aida pas à se sentir mieux.
« Officiellement, tu es sous ma responsabilité donc, qu’il veuille de toi ou non, tu pourras rester ici. » Expliqua-t-elle bien qu’incertaine de la réelle marche à suivre si jamais LUI ne voulait pas rester… « Mais j’imagine que, si tu veux retourner en Angleterre, nous pourrons trouver une solution. »
Ajouta-t-elle, consciente que le jeune homme pouvait préférer revenir chez lui avec ses proches plutôt que d’être perdu ici avec un père qui pourrait ne pas vouloir de lui.
« Après… Je ne pense pas que Will refuse de te voir. Il vous a cherché longtemps et il était prêt à prendre ses responsabilités même s’il n’était pas prêt à devenir père… » Avoua-t-elle en se pinçant la lèvres, toujours aussi coupable. « Il sera sûrement choqué et ça prendra peut-être du temps mais je ne suis pas très inquiète, c’est vraiment quelqu’un de bien quoi que tu puisses en penser. »
Même s’ils n’étaient plus ensemble à l’heure actuelle, il était le père de sa fille et Charlotte savait qu’il était un homme responsable et généreux, surtout maintenant. Il avait fait des erreurs étant jeune mais qui n’en avait pas fait ? Au fond, Charlotte ne doutait pas une seule seconde de sa réaction et elle savait qu’il accepterait de reconnaître son fils et de l’aider, tout comme elle savait qu’il serait dévasté par la mort de Léa… Dur pour elle mais bien pour Cole, le choix était vite fait. Sainte Charlotte….
Quoi qu'il en soit, l'atmosphère s'allégea légèrement entre cette première impression et le jour où Will devait passer pour déposer Alice. Comme convenu, Cole allait rester dans la chambre pendant que Charlotte passait à la casserole... L'idée ne l'enchantait guère mais c'était pour le bien du jeune homme et pour la mémoire de Léa. Après tout, Will avait le droit de savoir et les choses ne pouvaient pas si mal se passer n'est ce pas ? Comment ne pouvait-il pas être heureux de savoir qu'il avait un fils merveilleux de son premier amour ? Mais savait-il seulement pour sa mort ? Le cœur de la pâtissière était à deux doigts de l'implosion quand son mari frappa à la porte et c'est avec une main presque tremblante qu'elle ouvrir la porte.
« Hey ! »
Lança-t-elle, soulagée de recevoir la fusée Alice entre les bras pour se donner un peu de courage et pour rendre son sourire moins mal à l'aise. La pauvre jeune femme se sent presque défaillir tant ses jambes semblent soudain s'être transformée en coton... Courage Charlotte, courage ! Pour Cole ! Et pour Léa aussi !
« J'en connais une qui s'est bien amusée ! » Lança-t-elle, la petite toujours dans les bras alors qu'elle allait vers la cuisine après avoir invité Will d'un petit signe de la tête, le cœur en vrac. « Tout s'est bien passé ? »
Demanda-t-elle, essayant de se ressaisir pour ne pas foirer... C'était un gros morceau, il lui fallait être pleinement en possession de ses moyens pour le lâcher... Respirer, rester calme... Attendre un peu... Après tout, il n'y avait pas le feu !
William était séparé de sa femme, le couple avait rencontré quelque difficulté qui les avait amenés à une séparation que de toute évidence était plus que nécessaire. Le manque de communication avait plongé le couple dans cette situation quand le travaille submerge l’amour que l’on peut ressentir, on en arrive là. Ils avaient revendu leur appartement de manière a que chacun peut investir dans un logement à son envie. Charlotte avait acheté l’appartement qui était au-dessus de sa boutique, elle avait repris l’entreprise familiale, elle avait été plongé dedans depuis bien longtemps aujourd’hui elle est la propriétaire son enseigne rencontre un très bon succès, s'était une valeur sur le monde était parsemer de gourmand. Quant à William, il s’était pris un appartement dans une résidence non loin de la boutique pour plusieurs raisons, la première était sa petite princesse Alice avec un garde alterné, il était plus important de ne pas trop chambouler la vie de sa fille. De plus, l’école maternelle était entre les deux habitations. Alice pouvait bénéficier du fait que ses parents l’aiment plus que tout. Le couple était en pleine séparation, avec chacun son chez soi. Il restait un espoir de sauver leur amour. Parfois, la séparation est bénéfique William s'était remit en question, il avait été trop absorbé par ses responsabilités ouvrir une chaîne de complexe d’hôtellerie demande de l’investissement. Il avait dû reprendre ses études avec le soutient de sa femme plus une formation, puis il avait dû trouver les investisseurs et surtout l’argent ce qui n’est pas si évident. Mais comme il était déterminé, il a réussi avec son premier hôtel, puis le second, mais entre temps son couple n’allait plus bien. Il n’était pas le seul responsable Charlotte avait également sa part. Aujourd’hui chacun d’eux fessaient au mieux afin de recoller les morceaux, leur amour n'était pas mort, mais il subissait une période compliquée qu’il fallait surmonter. William aime toujours sa femme, mais il est blessé de voir que Charlotte avait repris son nom de jeune fille, il avait dû prendre sur lui. Il n'était pas préparé à tout ce qui s’était mis en place, sa carrière de sportif avait été une étape tragique. Mais il avait rebondi après avoir accepté la décision du spécialiste, sa carrière s’était arrêter son genou ne pouvait plus supporter les entraînements ni les matchs. Il y repense souvent avec un point de déception pour lui, cela avait été un coup compliqué, mais aujourd’hui il était dans les affaires tout fonctionnaient parfaitement bien professionnellement parlant. Cette semaine, il avait eu la garde de leur fille Alice qui était son petit rayon de soleil, il s'était organisé pour être là pour Alice la semaine où elle était avec lui le travail passait en second plan. C’est un homme très organisé qui fait de son mieux autant pour sa fille, mais aussi pour son couple même si tout est loin d’être résolu , il ferait de son mieux.
Aujourd’hui, nous sommes dimanche, Alice était avec lui l’amusement était là après un réveil, le petit-déjeuner, un petit bain avec ses jouets de princesse, William avait habillé sa fille avec une belle robe rouge, un collant blanc, elle avait deux petites couettes sur la tête avec deux barrettes de princesse. La matinée s’était rapidement écoulée après le déjeuner à l’appartement, il y avait eu une petite sieste avec un conte. En suite, ils étaient de sortie. Bien couvert, il allait au parc ou la municipalité avait proposé quelques stands, avec une patinoire. Le doudou était de balade. Ce fut un moment entre fille et son père qui l’aimait plus que tout. En suite, ils ont été prendre une collation en passant à la boutique de maman qui n'était pas là quel dommage, puis William avait emmené Alice au manège. Il est magnifique, c’est un manège ancien qui avait été restauré pour le bonheur de petit, mais aussi des grands, Alice avait choix la calèche son papa à côté d'elle. Ce fut que du bonheur. La petite Alice est une enfant adorable qui ne manque pas d’amour. Un jour, peut-être que sa mère et son père pourraient revivre ensemble l’avenir nous le dirait.
Une fois, l’amusement terminé William passait chez le fleuriste afin de choisir un bouquet de fleurs avec doudou et son petit cœur d’amour. Il était l’heure de revoir maman Alice était contente de la semaine qu’elle avait eu avec son papa. Ce n’était jamais évident de laisser un de ses parents pour retrouver le second mais la vie était ainsi faite un gros câlin, c était parti il portait Alice dans ses bras plus le bouquet en partant vers l’appartement qui se trouvait au-dessus de la boutique il remarquait que la voiture de sa femme était de retour il n’avait pas manqué de dire à sa fille qu’il l’aimait de tout son cœur.
Quand il arrivait devant la porte, il sonnait puis il attendait que Charlotte lui ouvrît. Alice s’exclamait de revoir sa maman, William sortait son plus beau sourire en entrant dans son logement, il avait déposé sa fille au sol elle courant dans les bras de sa maman, William lui tendait le bouquet de fleurs.
« Bonsoir Charlotte, nous nous sommes bien amusées, n’est pas mon petit cœur ? »
Il fut invité à entrer dans l’appartement, il fermait la porte derrière lui doudou et le sac de sa fille à la main Alice avait fait quelques dessins pour maman, plus l’amusement de la pâte à sel coloré qu’ils avaient réalisé ensemble. Il prenait le temps de poser le doudou et le sac sur le canapé pensait faire un câlin à sa fille puis à partir quand Charlotte l’invitait à rester un peu. Il ne refusait pas.
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Depuis la séparation, la relation entre les deux jeunes gens n'avait fait que s'améliorer même s'ils n'était pas encore question de se remettre ensemble. Pas de divorce non plus remarque, ils étaient dans cet entre deux troublant que Charlotte n'arrivait pas à comprendre. D'un côté, elle aimait toujours profondément son mari mais, de l'autre, elle aimait cette indépendance retrouvée qui lui permettait de se recentrer un peu sur ses besoins. Serait-ce là le juste équilibre ? Flirter quand ils étaient ensemble, passer de jolis moments en famille puis que chacun reparte chez soi ? Il était sans trop tôt pour y penser et, avec cette histoire, ce n'était sûrement pas le moment !
D'ailleurs, Charlotte fut soulagée que sa fille lui saute dessus, lui offrant une bonne excuse pour ne pas se jeter dans le vif du sujet tout de suite. Cole était dans la chambre, écoutant sûrement la conversation ou à l'affut d'entendre son nom... Le pauvre, il devait être dans un état de nerfs encore pire que le sien ! Non, elle ne pouvait pas se permettre trop de répit, il fallait qu'elle lui explique, que ça sorte, mettre les cartes sur la table ! Rien que l'idée la tétanisait de peur, inquiète de sa réaction, de la suite... Quel bazar ! Et pourquoi ce bouquet semblait-il empirer les choses ? Pourquoi la rendait-elle encore plus coupable ? Sans doute parce que la jeune femme avait l'impression de ne pas le mériter, de n'être qu'une menteuse destructrice de vies...
« Elles sont magnifiques, il ne fallait pas ! »
Murmura-t-elle avec un petit sourire gêné, l'invitant à entrer sans être capable de prendre le bouquet, ses bras chargés par le petit corps d'Alice (qui n'était plus si légère d'ailleurs !) Sur le bref trajet jusqu'à la cuisine ouverte et le temps qu'elle sorte un vase, l'enfant racontait à sa mère son séjour chez son père, enthousiaste comme à son habitude. Cette petite parenthèse de joie fit du bien à Charlotte même si le courage lui manquait toujours...
« Et bien, c'était une sacrée semaine ! » Conclut-elle avec un immense sourire, déposant un baiser sur la joue de sa fille avant de la déposer délicatement. Elle tendit ensuite la main vers Will pour prendre le bouquet, évitant étrangement son regard. « Tu veux boire quelque chose ? » Demanda-t-elle, se détestant de chercher la moindre excuse pour perdre du temps. « Oh ! Non ma puce, reste un peu avec nous ! Qu'après papa va s'en aller... J'ai apporté ton kit de dessin comme ça tu peux lui en faire un joli avant qu'il ne parte. »
C'était elle exclamé, se précipitant nerveusement vers la petite qui allait partir vers sa chambre... Juste à temps ! Et Alice n'en fut pas choquée, heureuse d'avoir une activité aussi intéressante que celle-ci pour s'occuper. Le petit ange s'installa donc sagement en tailleur sur l'épais tapis du salon, commençant sans attendre son œuvre d'art appuyée sur la table basse. Une chance qu'elle soit aussi sage et aussi fascinée par le dessin sans cela Charlotte aurait eu des problèmes... Imaginez un peu que ce soit Alice qui balance naïvement la présence de Cole ! Bonjour l'horreur !
Toujours nerveuse et le regard fuyant, Charlotte reprit le verre qu'elle avait préparé pour Will puis le rejoignit à la table du salon. Son cœur battait à la chamade dans sa poitrine et sa gorge était atrocement sèche mais elle n'avait rien prit à boire, parfaitement incapable d'avaler quoi que ce soit tant elle se sentait nauséeuse... Cet état avait d'ailleurs perduré depuis le matin et n'avait fait qu'empirer à mesure que les minutes passaient, la rapprochant de cette terrible échéance... C'est comme un pansement, il faut tirer coup sec pour que ce soit moins douloureux ! avait suggéré son aînée au téléphone. Facile à dire ! Après avoir déglutit péniblement, elle reprit.
« Will il... » Commença-t-elle, tripotant ses doigts comme une enfant prise en flagrant délit. « Il faut qu'on parle. » Ajouta-t-elle, le souffle court, osant pour la première fois le regarder dans les yeux. Grave erreur, son cœur manqua un bond et elle faillit perdre pieds mais se ravisa. Courage fuyons ! « C'est... C'est à propos de Léa elle... » Sa voix était basse mais pas parce qu'elle ne voulait pas qu'Alice entende, simplement car elle était à bout de souffle, retenant des larmes de nerfs et de tristesse mélangées. « Elle était en Angleterre pendant toute ses années et... Et elle a accouché d'un fils là bas. »
Première salve, Charlotte n'osait pas aller plus loin, consciente que c'était déjà un gros morceau à avaler. Il comprendrait sans peine que l'enfant en question était de lui, William n'était pas naïf... À voir maintenant ça réaction qui allait sûrement guider un peu Charlotte pour la suite de son discours... Pourvu qu'il le prenne bien même si le choc allait sans doute être énorme... Et il n'était pas au bout de ses surprises.
J’avais l’impression que mon cerveau allait exploser, tant d’’infos en si peu de temps. Je me sentais bien incapable de tout retenir, peut être valait il mieux que j’oublie certains détail ? Non ! Tout avait un rapport avec ma mère et maintenant qu’elle est partie, je veux en savoir un maximum sur toute cette partie de sa vie qu’elle ne m’avait pas parlé. Mais comme l’avait dit Charlotte, peut être que les réponses aux questions j’avais encore devrait venir de Will. Mais pour le moment j’avais la gorge nouée, et pour toute réaction c’est la fuite qui fut décidé. Fuyant vers cette franche me écroulant en larmes sur ce lit, mon lit, les yeux tourné vers l’unique photo un peu élimé de ma mère, tournant le dos à l’entrée.
J’avais dit vouloir retourner à Londres, mais la bas il n’y avait personnes pour moi. Je voulais que tout redevienne comme avant. Oui je vivais dans la plus grande pauvreté, je n’avais pas d’ordinateur ni de télévision encore moi de téléphone portable, certainement de vêtement de marque ou des chaussures neuve tout les mois ,pour moi tout ceci m’étais inconnue, mais j’avais une chose que pour rien au monde je n’aurais échanger, ma mère aimante présente une femme unique, qui malgré sa vie miséreuse n’envier nullement la richesse des autre et ne voyait que le bon dans chaque membres humain, on était là l’n pour l’autre, mais maintenant je suis seul. Oui j’avais Charlotte, mais je voyais que cette situation ne lui plaisait pas, quand à Will c’est un grand mystère. Je ferme les yeux le temps de sécher une larme.
J’ai du m’endormir, parce quand je ré-ouvre les yeux, le soleil à tirer sa révérence laissant place à un belle lune grise. Je m’accroche de la fenêtre pour contempler l’astre, gardien de mes nuits. L’astronomie m’a toujours attirée, à la bibliothèque de quartier à Londres, j’ai lu quantité de bouquin traitant de sujet. Je ne suis pas un expert, mais j’en connais un petit peu. Il n’y aucun bruit dans le logement. Je sors de ma chambre et me dirige dans la cuisine pour me servir un verre d’eau, avant de poser mon regard sur la Tv éteinte son attrait me tente bien, mais ce n’est pas le moment et je retourne dans ma chambre finir ma nuit.
On est enfin dimanche est au fur et à mesure des heures qui passe, je sens le stresse montait, autant dire que l’ancienne meilleur amie de ma mère parlons presque pas, la tension est si palpable. La passe la majeur parie de la journée dans ma chambre à réfléchir à ce moment ou Charlotte me fait comprendre qu’il et temps ou roi de fermer la porte. C’est le souffle et mon oreille que j’écoute ce qui se passe.
Je perçois en premier la voix d’Alice, ma petite demi sœur, je distingue qu’elle arrive vers moi, et mon cœur manque u battement, puis je ne sais par qu’elle tour de magie Charlotte l’empêche de me découvrir. L’échange se poursuit, et là j’entends la voix de mon père, mentalement je revois la photo que j’ai vue précédemment. J’ai toit le corps tendu à l’extrême, j’entends Charlotte lui dire que son ancienne copine à eu un bébé, sen somme qu’il est père.
Je retiens mon souffle, j’ai les nerfs à vif, des perles de suer apparaissent sur mon front, j’en tremble tellement une craintes déchire mes entrailles, je sens que es jambes vont me lâcher, j’ai l’impression que une éternité se passe, mais que se passe t’il exactement de l’autre côte de cette porte, puis un son me parvient enfin…
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William Walsh
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Charlotte l’avait invité à s’attarder un peu, il lui avait offert un bouquet de fleurs. Il aimait toujours sa femme même si la situation n’était pas encore arrangée, il avait bon espoir, du moins il se rattachait à lui. En arrivant, il ne prêtait pas attention à la nervosité de sa femme. Il ne cherchait pas à savoir de toute manière elle lui en parlerait si elle en avait envie. Elle avait tout de même apprécié le bouquet tout en lui disant qu’il n’aurait pas dû. Une fois que notre fille se reculait de l’étreinte de sa mère, Charlotte partait vers la cuisine afin de trouver un vase pour y mettre le bouquet de fleurs qu’elle trouvait magnifique. Tout en regardant sa femme, il se demandait intérieurement comment ils en étaient arrivés à là ? Aujourd’hui, la relation n’était plus la même, il allait être difficile de renouer comme avant, car il voyait bien la distance qui s’était introduite entre eux. Alice, notre petit ange, s’était mise à raconter sa semaine avec papa ce qui me fit sourire en la voyant en joie.
«Un café serait le bienvenu, dit-il avec un sourire… Merci, Comment vas-tu ? Ta semaine, c’est bien dérouler?»
Notre fille était prête à partir vers les chambres quand sa mère lui demandait de rester avec nous ce qui me permettait d’assister à un petit moment en famille, c’est vrai qu’ils étaient rares ses moments à trois depuis notre séparation. L’espace de cette instant quelques souvenir me revenait à l’esprit quand notre couple vivait dans l’amour et la complicité avec notre petite princesse aujourd’hui les choses étaient différentes quoi que l’on en dise, nous étions loin de cette époque. Pendant que Charlotte préparait le café il se mit à l’admirer elle était toujours aussi belle, mais il notait que sa nervosité s’amplifiait elle avait beau essayer de lui dissimuler William avait des soupçons que quelque chose n’allait pas. La première chose qui lui vient à l’esprit était que peut-être qu’elle ne voulait plus sauver leur mariage au vu du temps qui passe elle s’était peut-être résigné à l’abandonner. Son cœur bâti avec appréhension. Allait-elle lui demander le divorce ? Avec t’elle quelqu’un dans sa vie ? Toutes ses interrogations se bousculaient dans son esprit. Maintenant, qu’il appréhendait sa nervosité à lui, il fessait surface, il avait beau la ranger dans un coin cela n'était pas évident. Il ne laissait rien paraître, mais au fonds de lui, il était préoccupé.
Quand elle prononçait son prénom, il portait son attention sur sa femme avec l’angoisse de ses pensées. Il voyait bien qu’elle ne savait pas comment lui annoncer ce qu’elle avait à lui dire. Puis la phrase sortait de ses lèvres. Il fixait sa femme avec intensité. Cela pouvait être en relation avec leur fille peut-être qu’il y avait un spectacle qui arrivait qu’ils devaient s’arranger pour arriver ensemble. Son cerveau cogitait tellement par ce qui craignait qu’elle lui annonce la rupture définitive. Il ne voulait en aucun cas divorcer, il aimait sa femme même s’il vivait à distance. William s’en voulait de ne pas avoir pris le temps de séparer sa vie professionnelle de celle de son mariage. Il avait noté qu’elle avait fui son regard depuis qu’il était arrivé. Mais là elle lui fessait face en le regardant. Quand elle prononçait le prénom de Léa le premier véritable amour de sa jeunesse, une douleur pressait son cœur, car Léa l’avait abandonné sent une explication.
Il en avait durement souffert alors en entendant son prénom, il fut déstabilisé quelques secondes. Il n'était pas préparé à ce qu’il entendait. Il avait du mal entendre. Il se levait du canapé en avançant vers Charlotte qui parlait tout bas certainement qu’elle ne voulait pas que notre fille écoute notre conversation. Il était choqué en proie à l’incrédulité, il était perdu entre la colère et cette douleur qui lui compressait le cœur. Léa l’avait abandonné en partant enceinte de lui. Comment avait-elle pu lui faire cela, alors qu’il s’était inquiété, il avait été dévasté puis la ce soir il apprend qu’elle n’était pas parti seule mais avec son fils ça fessait trop d’information ? Il dévisageait sa femme.
« Comment est-tu au courant ? Ne me dis pas que tu savais où elle était depuis le début? »
Sa fille était présente du coup, il contenait sa colère. Comment elles avaient pu se lier contre lui ? Il n’en revenait pas. Son cerveau allait exploser. Il fit tout de suite le rapprochement sa femme lui avait dissimulé la vérité depuis des années alors quand il cherchait Léa, elle s’avait pertinemment ou elle se trouvait.
« Je ne comprends pas pourquoi Léa me la cacher ? Pense tu que je n'avais pas le droit d’avoir mon mot à dire ? Et surtout pourquoi elle est partie d’une telle manière, c'était parce qu’elle était enceinte ? Quand là, tu sus ? Dis-moi que pas que toi aussi, tu m'as menti durant des années comme Léa ?... Je dois lui parler, j’aimerais avoir la vérité de sa bouche ou est-elle ? J’ai un fils de 16 ans qui doit me détester… Alors que je n’ai jamais su qu’il était venu au monde… Mais dans quel monde vivons-nous »
Il était en proie à cette colère qui le dévastait, les deux femmes qui avaient aimé lui avaient menti durant des années. Il venait d’apprendre qu’il avait un fils de 16 ans, ce n’est pas rien 16 années qu’il a perdues tout ça parce que sa mère avait décidé. Il était l'incrédule face à la situation. La digestion allait être difficile. Il avait contenu son ton en répondant à voix basse sa fille n’y était pour rien. Il aurait toute sa soirée pour s’énerver au point daller se défouler à l’extérieur de cet appartement.
« Comment as-tu pu me faire ça, Charlotte ? Comment ? Tu croyais vraiment que j’étais un incapable ? Je suis déçu à un point que tu ne peux imaginer. Je ne méritais pas d’être mis à l’écart de la vie de mon fils. Je ne comprends pas ces dissimulations ? Tu as cautionné son acte alors que tu aurais pu tout me dire, tu as préféré le garder pour toi …. Ton amitié avec Léa était plus importante que nous ? Je ne sais plus quoi penser là ça fait beaucoup… Ils vont bien au moins ? »
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Charlotte est de dos, Will face à moi. J'avance et me retrouve à la hauteur de ma logeuse. Je regarde longuement l'homme que me fait face. Malgré moi, je le détaille. Je ne pouvais rester derrière cette porte où j'ai tout entendu. Il semble en vouloir à son ex femme de ses secrets. Je sais qu'il ne lui ferait aucun mal, mais je devais intervenir.
Alice me regarde, je lui adresse un sourire, elle se demande bien qui je suis, je laisse sa mère lui dire ce qu'elle veut, je m'approche de Will. Dire mon père est trop bizarre. Je garde une certaine distance pour éviter tout contact physique, je ne sais pas s'il voudra une étreinte ou pas :
" Je vais bien, malgré les circonstances. Mais maman…"
Je ne termine pas cette phrase. Je ne peux pas ça fait trop mal. Je serre les poings. Je ne veux pas pleurer. Pas encore. Je sais que mes yeux sont humides et que ça se voit. Mais c'est ainsi :
" N'en veut pas à Charlotte. C'est maman qui voulait cela. Qui veut qu'on se rencontre maintenant."
Je n'arrive pas à le croire, je défends Charlotte aux dépens de ma mère, mais je sais que c'est ce qu'elle voudrait. Je note quelques points de ressemblance effectivement.
La situation est tendue et pas facile. Je me sens plus que jamais mal à l'aise, je sais… Ou du moins j'ai la sensation de ne pas être à ma place, de nous quatre être celui de trop. Après tout, c'est vrai, Alice, Will et Charlotte sont de la même famille, moi, je ne suis que le fils biologique de Will. Juridiquement parlant, on est rien l'un pour l'autre, c'est à Charlotte que ma mère m'a confié.
Je sais que pour lui ce n'est pas facile, je ne veux pas aller plus loin, au risque d'espérer pour final être rejeté. Si maman l'a aimé, c'est que ça doit être un type bien. Mais s'il ne veut pas de moi. Je vais devenir quoi. Je suis sous la responsabilité de Charlotte temporairement. Je le regarde, je cherche à savoir ce qu'il pense :
" Je m'appelle Cole… Euh… Cooper comme… voilà"
Que dire de plus, sans le vouloir, sans m'en rendre compte, je me suis un peu avancé ? Comme on dit, la balle est dans son camp. De ce qu'il va dire scellera mon avenir.
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Charlotte M. Renoir
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Charlotte était si troublée par la situation que les paroles de Will semblaient lui passer au dessus de la tête. Savoir comment elle allait, comment s'était passée sa semaine, toutes ces choses bénignes qui lui faisaient pourtant tant plaisir à l'accoutumé étaient devenues insignifiantes. Paralysée par la suite, il lui fallut quelques instant pour répondre enfin, affichant un sourire étrange qui n'était pas d'elle. Son attitude ne collait pas, assez sans doute pour que son mari finisse par se douter que quelque chose n'allait pas mais la jeune femme n'avait pas la force de plonger si tôt dans le vif du sujet.
« C'est comme si c'était fait. » Tenta-t-elle donc avec un semblant d'optimisme, peinant clairement à avoir l'air naturelle, ses gestes presque maladroits tant ils étaient tremblants. « Oh tu sais, rien de bien extraordinaire... » Répondit-elle ensuite tout en préparant le café. « Ça va oui, juste un peu fatiguée. »
Mentit-elle, consciente que son discours était particulièrement décousu et avec l'impression que les battements de son coeur résonnaient dans toute la pièce. Les mains moites et tremblante, le corps comme transit de froid, la pâtissière avait envie de disparaître dans un trou de souris, incapable de savoir comment elle allait lui annoncer tout cela. Ce n'était pas une bombe qu'elle s'apprêtait à lui jeter dessus, c'était bien pire et la déflagration allait la blesser elle aussi, elle et Cole... Et peut-être même Alice. Une horreur.
Et pourtant la jeune femme n'a pas d'autre choix que de dégoupiller la grenade, incapable de garder le silence plus longtemps en sachant que la pauvre Cole n'attendait sûrement que de pouvoir rencontrer son père. Le coeur au bord des lèvres, le plus délicatement du monde, elle entame donc les hostilités... Doucement, petit bout par petit bout, essayant au possible de limiter les dégâts. Vainement bien sûr et la colère pourtant retenue de William lui retourne les boyaux, la rendant muette de culpabilité.
Retenant les larmes et triturant nerveusement ses doigts, Charlotte ne sait quoi répondre, le laissant déverser sa déception sans être capable de le regarder dans les yeux. Il a totalement raison, elle ne peut rien nier ou rejeter... Enfin non, il a tort sur le pourquoi de ce silence car la brune savait qu'il aurait été un merveilleux père, ce qu'elle avait maintes fois tenter de faire comprendre à Léa. Tout le reste était légitime : la déception, la colère, la tristesse... Et tout était partiellement de sa faute, tout cela parce qu'elle avait voulu respecter sa parole envers une amie plutôt que de laisser au père le choix de sa propre vie.
Quoi qu'il en soit, elle resta silencieuse à fixer ses mains quelques secondes qui lui semblèrent durer une éternité. Que dire ? Que faire ? Devait-elle lâcher la nouvelle du décès maintenant, alors qu'il lui demandait des nouvelles de Léa ? Finalement, les sentiments qu'il avait à l'égard de l'Anglaise était tout aussi douloureux que le reste, rappelant à Charlotte l'autre raison qui l'avait encouragé à ne pas lui dire : la peur de le perdre... Car elle l'aimait malgré tout, et c'était encore "pire" à l'époque.
Par chance -ou non, une voix derrière elle la sort de sa torpeur en la faisant presque sursauter. Cole est là, arrivant à point nommer pour répondre à toutes les questions de Will ou presque. Charlotte ne s'en sent pourtant pas rassurée, plus coupable encore de le contraindre à parler de tout cela alors qu'elle aurait dû en parler à son époux depuis longtemps... Depuis seize ans en fait... Et il est clairement trop tard pour corriger cette erreur tout comme il est sûrement trop tard pour sauver son mariage... Comment pourra-t-il lui pardonner une chose pareille en sachant qu'elle est incapable de se pardonner elle-même ?
« Je suis désolée... »
Murmura-t-elle simplement alors que Cole venait de se présenter sans oser parler du décès de sa mère. C'était déjà beaucoup pour Will, trop sûrement, ça l'était pour eux trois... Et tout cela par sa faute, elle qui avait voulu défendre son amie et obéir à une promesse idiote.
« Ce n'était pas parce que je te pensais incapable ou parce que Léa était plus importante que nous c'est juste... Juste que je ne voulais pas vous perdre. » Avoua-t-elle finalement, parvenant à mettre des mots sur ses choix même si ce n'était pas très clair. « Si tu avais su, non seulement tu aurais quitté le Canada mais Léa ne m'aurait jamais pardonné et je ne pouvais pas vous perdre tous les deux... C'était une erreur que je regrette amèrement mais que je ne peux pas corriger, même avec la meilleure volonté du monde. » Trop tard oui, seize ans trop tard... Egoïste et idiote. « Je... Je vais coucher Alice, je pense que je suis de trop ici... Désolée... »
Parvint-elle à articuler malgré les sanglots qu'elle sentait poindre. Ses yeux la brûlaient alors que les larmes menaçaient de couler. La culpabilité était immonde, assez pour que ses jambes semblent soudain trop faibles pour maintenir son poids. Nerveusement à bout, Charlotte n'avait qu'une envie : se laisser tomber au sol en pleurs, laisser couleur toute sa tristesse et toute sa colère envers elle même, tout ce dégoût aussi... Mais il fallait qu'elle soit forte, ne souhaitant pas leur infliger cela en plus du reste et ne voulant pas inquiéter Alice qui était déjà surprise de voir un inconnu sortir de la chambre...
Tout se bousculait dans la tête de William, t’en d’information cogitait dans son esprit. Il avait du mal à croire que toute cette histoire pouvait être réelle comme s’il refusait la vérité. Oui, à l’époque, il était jeune promis à un bel avenir d’une carrière sportive, mais cela ne justifiait pas l’acte commis. Il avait été délibérément exclu de la vie de son fils alors qu’il aurait pu faire partie de sa vie même si Léa ne voulait plus de leur relation cela aurait été pénible, mais jamais il n’aurait renoncé à son enfant. Il était sportif, mais pas idiot, c’est juste qu’il profitait de sa jeunesse. Il était dans une face d’incompréhension en plus découvrir que Léa et Charlotte, elles n’avaient jamais brisé leur contacte pour qu’elles me dissimulent toutes les deux la vérité. Il y avait tellement de questions sans réponse. Mais il allait en avoir, pensait-il. Il suffisait à Charlotte de lui donner l’adresse de Léa, il irait lui demander des explications, tout en allant voir son fils. Il comprenait mieux pourquoi Charlotte semblait nerveuse effectivement, elle avait de quoi l’être. Ma vie vient d’être bousculée d’une manière à laquelle je n’aurais jamais pu penser. C'était Charlotte qui était face à lui du coup, c’est vers elle que sa colère s’intensifiait, il avait envie de comprendre. Peut-être qu'avec du recul, il pourrait voir l’implication de Charlotte d’une autre manière, mais pour le moment, il lui en voulait comment elle pouvait avoir gardé ce lourd secret durant toutes ses années. Il suffisait d’inverser les rôles peut-être que ma femme pourrait comprendre cette colère que je ressentais en moi. Mon fils à 16 ans, ils ne se connaissaient pas que lui avait dit sa mère sur lui ? L’enfant est à un âge qui n’est pas évident, il allait certainement lui en vouloir alors que William n’y était pour rien. Les 16 années ne pourront jamais être rattrapées.
William attendait des réponses, mais sa femme était devenue muette, ce silence était pesant, il avait beau avoir de la patience, la déception et la colère mélangée à de la tristesse. Il voyait bien qu’elle était sur le point de craquer, il se doutait bien la connaissance que tout ça n’avait pas été facile pour elle, mais tout de même, c’est sa femme. Elle n’aurait pas dû lui cacher. Charlotte évitait son regard quand une voix masculine venait de ça faire entendre, ce qui surpris notre fille Alice autant que William. Bordel, de merde, pensait-il.
Il dévisageait le jeune homme qui venait de pénétrer dans la pièce, il n'y avait aucun doute, c'était lui, il y avait une ressemblance évidente. William avait le cœur qui battait à tout rompre son fils était là sans sa mère. C'était déjà une bonne nouvelle, il allait bien. Du moins d’apparences. Il était en face de son fils, il ne savait pas comment réagir tellement il avait été surpris de le voir dans le salon. Il ne s'y attendait pas du tout. Une petite communication brève venait de se faire entre Alice et son fils. …. Après une légère hésitation, il s’avançait vers son fils l’étreindre chaleureusement. … C’était son fils cela passait en boucle dans son esprit… J’ai un fils… Puis William relaçait son fils en reculant… Il n’en revenait pas… C’est son fils… Il avait l’impression qu’il allait dérailler pour de bons.
« C’est déjà une bonne chose si tu vas bien. »
William regardait derrière son fils pensant voir Léa arriver à son tour. Il notait bien que son fils s’était abstenu de finir sa phrase. William reporte son attention sur son fils ne comprenant pas pourquoi Léa n’arrive pas, il observe son fils qui semble avoir un regard luisant de tristesse, ses yeux sont humidifiés. Il serre les poings si fort qu’il risque de se faire mal. Son fils lui demandait de ne pas en vouloir à sa femme. Alors là, il était complètement perdu. Son fils avait été privé de la présence de son père, il n’en voulait pas à sa femme, c’était à ne rien y comprendre.
« Ta mère à sérieusement déconner, elle n’avait pas le droit de nous séparer. Je n’ai jamais su pour ton existence, je ne comprends pas pourquoi elle a attendu si longtemps ? Pour le moment, je suis désarçonné mon fils, j'hésite être en droit d’être en colère, ma femme ma menti durant 16 ans ce n’est pas rien, mais oui la fautive est ta mère… Nous allons régler tout ça entre adultes ta mère Charlotte et moi…..En chanté Cole , ton père, est content de te voir. J’aurais aimé le faire bien avant. »
Cela fessait à peine 15 minutes qu’il venait de devenir père pour la seconde fois avec pas un train de retard, mais 16 années. C’est toute une histoire, il allait devoir apprendre à le connaître. Il reportait l’attention de Cole vers Charlotte.
« Tu es désolé ? Bien, mais cela n’explique pas pourquoi c’est maintenant que tu avoues que tu m’as délibérément caché l’existence de mon fils ? Tu me rassures un peu, j’avais peur d’être un père qui ne méritait pas de faire partie de la vie de son fils. » Dit, il a sa femme. Léa n’aurait jamais dû te placer dans une telle situation…. Je t’aurai jamais abandonné Charlotte comment peut, tu doutais de notre amour. Si Léa ne voulait plus de moi, j’aurais apprécié qu’elle me le dise en face, j’aurais fait partie de la vie de mon fils, tout en étant ton époux et notre fille aurait pu connaître son frère depuis un moment. Pourquoi on se complique la vie a se point ? Je ne sais pas ce qu’il se serait vraiment déroulé parce que tout découle de plusieurs facteurs. Si je comprends bien, c’est par amour que tu m'as menti, parce que ton amitié avec Léa était plus importante pour que notre amour survive ? Heureusement que tu le regret… Je vais avoir besoin de temps pour te pardonner mon amour…. Nous n’avons pas fini Charlotte… Ou est Léa ? »
Sa femme s’en voulait vraiment, elle allait devoir vivre avec ce regret, son acte m'a privé de mon fils, et Cole de son père. Elle allait coucher notre fille. William réclamait son gros Câlin à sa fille, il se baissait pour être à sa hauteur, elle venait de se blottir dans les bras de son papa, un gros câlin, il avait envie de pleurer, parce qu’il avait été privé de ses 16 années avec son fils. Il ne lâchait pas le morceau, les larmes ne coulaient pas, il ne voulait pas se montrer faible devant son fils.
« Fait de beau rêve mon petit cœur d’amour, papa t’aime très fort, Cole qui est juste là est ton grand frère, maman va t’expliquer d’accord mon ange ? »
Il sourit à sa fille puis a son fils. Alice regardant Cole avant d’aller vers lui en voulant lui faire un câlin avant qu’elle puisse partir avec sa mère. William se relevait en se dirigeant vers Charlotte l’enlaçant sans dire un mot gardant le silence, car il voyait bien qu’elle était aussi en souffrance. Personne n’avait répondu sur sa question concernant Léa. Sa femme et sa fille étaient parties, il se tournait vers son fils.
« Nous allons devoir apprendre à nous connaîtrais, on pourrait s’asseoir un peu le temps que Charlotte revienne?»
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Notre bonheur, notre famille.
La vie n'est pas si évidente, mais l'on peut la vivre pleinement avec deux que l'on aime.
Je regardais mon père, entre excitation et colère. Il était indéniable que lui partagions quelques points de ressemblances. Il est clair que cette situation n’est simple pour personne. Il à tant de choses à se dire, tant de questions dont je voulais des réponses, mais plus que tout cette colère que je veux déverser sur lui. Je ne veux pas de contact physique, j’ai mis une distance ente lui et moi pour éviter cela. Mais apparemment j’ai mal jugé la distance car je me retrouve dans une étreinte de sa part. Je ne lui rends pas son étreinte, lui me serre, tout contre lui, je laisse mes bras pende e long de mn corps. Même si pour des millions d’enfants dans le monde se faire serrer contre leur papa est normal, ce n’est pas mon cas, et je mets très vite un terme à cet échange.
Je capte très vite qu’il attend d voir ma mère derrière moi, mais non elle n’est pas là et ne le sera jamais. Je suis venus tout seul sans personnes, toutes les personnes que je connaissais sont resté à Londres, ma mère elle est partie pour un monde meilleur comme dise certaines personnes. C’est à se moment précis que j’avais parlait lui demandant de ne pas en vouloir à Charlotte. Ma mère à fait une erreur c’est vrai, mais l’entendre de sa bouche ne fait mal, de quelle droit il la décrit de la sorte. Comment ma mère à put elle être amoureuse de lui, il comprend rien à rien, il veut parler avec ma mère, j’ai envie de lui crier au visage de lu hurler que ma mère et morte. Je crois que c’est clair pourtant.
Puis il parle à sa femme, mon regard se reporte sur ce qui s’appelle la télévision, j’ai très envie de pourvoir l’utiliser, mais automatiquement mon regard sur la petite fille assise, qui visiblement ne comprend pas ce qui se passe, plus intéressait par son dessin par ce qui se passe autour. Quand elle tourne la tête ver moi je lui adresse un petit sourire sincère. J’ai du mal à me faire à l’idée de ne pas être fils unique, j’ai une petite sœur. Puis je reporte mon attention sur Will quand il demande où est ma mère. Charlotte annonce qu’elle va coucher la petite Alice, ce qui va me permettre de rester en tête à tète avec mon père quelques instants. La petite fait un câlin a son père et viens vers moi, Will vient de lui dire que je suis son frère, je et donc a sa hauteur et lui offre un câlin :
« Bonne nuit, u veut que je te dise tu es la plus belle petite fille que j’ai vu de toutes ma vie »
Je ne sais si elle comprend ou pas ce que je lui dis, je lui fais un petit bisou sur sa joue après un petite étreintes et regarde Charlotte l’emmener. Il voulait s’assoir, moi pas du tout donc je reste debout face à lui, il a de la chance que Alice soit la si non il m’entendrait, mais gardant le contrôle je lui dis :
« Tu dis avoir aimé ma mère, ais tu la recherché combien de temps et où, tu aurais était voir sa famille à Ottawa il t’aurait ou elle était. Puis sérieux tu aime une fille et quatre mois tu te mets avec une autre. Tu dis qu’elle a fait qu’elle fait une erreur… Mais tu ne comprends rien, elle a fait ça pour toi, pur que tu puisses avoir cette vie, tu image pas les sacrifices qu’elle à fait pour toi par amour »
Oui je lui en voulais tellement de la vie que j’ai eu, lui qui n’a jamais eu à s’inquiété de quoi il allait manger où il allait dormir, du froid et u confort, tant de sacrifice pour lui et il n’est pas reconnaissant :
« Maman ta aimer, toutes sa vie, les larmes coulent, tu n’arrête pas de demander où elle est, mais apparemment tu ne comprends pas. Elle au jardin du souvenir dans un cimetière miteux de Londres. Elle morte, tu entends mortes, on était que deux à son enterrement, l’homme qui l’a incinéré et moi, elle n’a pas eu un enterrement digne de son nom qu’on n’avait pas l’argent »
Parlait de ça est dure, j’ai l’impression de voir du verre pilé dans la gorge. Il ne savait pas, je le comprends, mais j’avais besoin de lui :
« Je suis venus ici, pour te voir et maintenant quoi… je suis tous seul, ma mère me manque, je veux qu’elle revienne j’ai besoin d’elle »
En larmes fébrile, les nefs lâche cette assurance que j’avais cinq minutes plus tôt à disparut, n’y tenant plus je tourne les talons en m’enfuis dans ma chambre pleurer à chaude larmes, je ne sais si il va attendre Charlotte pour parler et vous venir essayer de me consoler, mais je suis au plus mal.
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Charlotte avait naïvement espéré que le poids qui accablait son âme disparaisse un peu une fois la vérité dévoilée mais il n'en fut rien. Voir Will enlacer Cole lui brûla la coeur d'une bien horrible manière, attisant un peu plus la culpabilisé qui l'avait déjà rongé pendant des années. Comment avait-elle pu accepter une chose pareille ? Comment Léa avait-elle pu préféré cela à une vie plus normale ? William aurait prit sa responsabilité de père, il aurait fait ce qu'il fallait pour eux et Charlotte... Charlotte aurait sûrement été hors de ce beau tableau de famille, à sa juste place d'ailleurs... À cette idée des larmes amères virent lui brûler les yeux mais elle parvint à les retenir un peu, consciente qu'elle n'était pas celle qui devait être émue, vile coupable de tout ce drame.
« Ce n'était pas par choix Will, j'aurais voulu que les choses se déroulent autrement... » Soupira-t-elle, luttant pour ne pas simplement s'effondrer sous tant de haine. « Non ! Non ce n'est pas ce que j'ai dis ! » S'exclama-t-elle ensuite, complètement perdue face à cette incompréhension totale de la part de son époux. Mais il était troublé et peut-être que ses paroles étaient maladroites... Après tout, elle était mal elle aussi, trop pour être cohérente. « Notre amour n'existait pas à l'époque Will, pas vraiment du moins... Quand Léa est partie je n'étais que la cinquième roue du carrosse et quand j'ai su... Quand j'ai su j'ai eu peur de reprendre cette place en plus de perdre l'amitié de Léa. Je t'aimais trop pour te perdre et je l'aimais trop pour la décevoir. Ce n'était pas une question d'importance William, c'était bien au delà de tout ça... » Expliqua-t-elle à nouveau, les larmes coulant doucement sur ses joues et sa voix tremblante. Heureusement, Alice se fit entendre avant qu'elle ne puisse répondre à la question fatidique, lui offrant une distraction afin que Cole puisse lui expliquer la situation lui-même. « Je... Oui, viens ma puce, je vais t'expliquer pendant que les garçons discutent. »
Murmura-t-elle en prenant sa fille dans ses bras. Cette dernière avait dit au revoir à son père et à Will, arrachant à la mère un sourire à la fois triste et attendrit. William avait raison, elles avaient aussi privé Alice de son grand-frère avec tout ça... Quel étrange comédie, pourquoi Léa avait-elle voulu compliquer les choses à ce point ? Et comment Charlotte avait-elle pu la laisser faire aussi facilement ? Inquiète, Alice caressa la joue de sa mère pour en effacer les larmes, la ramenant à la réalité d'une douce manière bien que son âme reste dans la tourmente.
« Pourquoi tu pleures ? »
Demanda-t-elle de sa petite voix fluette, déposant un baiser sur la joue de sa mère pour la rassurer. Charlotte lui sourit avant de lui rendre son bisou.
« Ne t'en fais pas ma puce, ça va aller. »
Elle l'espérait mais était peu crédule... Les choses n'étaient pas si simple et son couple risquait grandement de souffrir un peu plus de cette situation... Hors de question néanmoins qu'Alice en soit la victime. Pour elle, Charlotte devait rester forte, prête à tout accepter.
« C'est vrai ce que papa il a dit ? Que Cool était mon grand frère ? Il est zentil. »
L'innocence de la petite fille et ses quelques maladresses de prononciation firent sourire la pâtissière alors qu'elle l'installait sur le lit pour la mettre en pyjamas.
« Oui ma puce, Cole est ton grand frère. »
« Mais on se ressemble pas... »
Nota-t-elle, sceptique voire légèrement déçu de ce constat.
« C'est normal ma chérie, Cole est le fils de papa mais vous n'avez pas la même maman. »
« Aaaaaah... » Souffla-t-elle, toujours en pleine réflexion, se laissant mettre en pyjamas sans vraiment être à ce qu'elle faisait. « Donc sa maman c'est pas ma maman et c'est pas toi ? Mais papa c'est son papa aussi ? »
Bien que vive d'esprit, Alice était encore petite et certaines choses lui semblaient incompréhensible ou plus complexe à comprendre. Une fois encore, Charlotte ne put qu'en sourire même si les larmes lui brûlaient toujours les yeux.
« C'est ça oui, la maman de Cole est une autre maman mais son papa c'est bien ton papa. »
Reprit-elle calmement alors qu'elle la couchait dans le lit avant de la border tendrement. Alice avait toujours les yeux grand ouverts, fixant le plafond avec le même scepticisme.
« Et papa il va partir avec la maman de Cole ? »
La question brisa le coeur de Charlotte qui se devait pourtant de garder son sang froid. Avec un sourire rassurant, elle caressa la joue de sa fille.
« Ne t'en fais pas ma puce, papa ne va pas nous abandonner. » Expliqua-t-elle, assise sur le lit, caressant à présent les cheveux de la petite, ses yeux emplis de larmes. « Mais Cole va rester avec nous car sa maman est avec les anges et que nous devons veiller sur lui. »
Alice savait qui étaient les anges puisque ses grands-parents les avaient rejoint. Tristement, elle regarda sa mère puis soupira.
« S'il veut, tu pourras être sa maman ? Si c'est mon frère, je peux partager. »
Émue par cette gentillesse, Charlotte acquiesça puis déposa un tendre baiser sur le front de la petite. Après quelques mots de plus, elle entama l'histoire du soir, laissant ainsi à Cole et Will un peu de temps pour apprendre à se connaître... Tout en se donnant du temps pour reprendre du courage. Plus facile à dire qu'à faire...
« Moi aussi Charlotte, j’aurais aimé que toute cette histoire, se déroule autrement, mais la vie s'est faite autrement… Si Léa ne voulait plus de moi, cela aurait été difficile, mais j’aurais accepté une rupture, mais m’avoir privé de mon fils cela ne passe pas.»
William était troublé dans tous ses états, sa vie venait de prendre un sacré virage, quand le passé refait surface dans une période ou son couple fait tout pour se remettre de la séparation, ce n’est pas évident de bien gérer surtout quand vous aimer la personne qui vous a trahie en mensonge tout ça par amour comment la vie pouvait-elle être si cruelle ?
« Je ne sais pas comment les choses se seraient déroulées si j’avais su la vérité, mais jamais je n’aurais abonné mon fils ça, c’est une certitude… Notre amour est arrivé après Charlotte, moi ce que je vois, c’est que l’amitié qui s'était forgée entre toi et Léa se répercute aujourd’hui sur nous par vos décisions, je n’ai pas eu mon mot à dire, chaque acte a des conséquences. »
William était perdu entre Charlotte et son fils, tout ça était les conséquences des mensonges. Tout le monde en souffert aujourd’hui. On devait couche notre fille, Alice qui assistait tout de même à ce qu’il se déroulait dans le salon, elle devait se demander ce qu’il se passait après un câlin William avait simplement dit a son petite cœur que Cole était son frère, Charlotte allait trouver les mots afin d’expliquer a notre fille qu’elle avait un grand frère ce qui aurait été impossible en d’autre circonstance, elle devait être perdue. Mais William parlerait avec elle dès qu’il pourrait en attendant, c'était à sa femme de le faire. Pendant que William parlerait avec son fils.
L’échange entre Cole et Alice s'était fait tout naturellement William était content de voir Cole être gentil avec sa petite sœur, qui allait poser bien des questions à sa mère. Pendant que sa femme allait coucher sa fille, il était resté avec Cole, qui semblait lui en vouloir alors qu’il n’y était pour rien comment la vie pouvait être si injuste avec lui ? Cole ne lui avait pas rendu son étreinte, son fils doit aussi être bouleversé par la situation. C était plus que complexe à bien y regarder, mais le pire était d’entendre les reproches de son fils qui lui mettait tout sur le dos, à l’écouter, je n’avais pas vraiment aimé sa mère au vu que je n’avais pas retourné le monde afin de la retrouver ce qu’il oublie bien vite, c’est qu'à l’époque je n’étais qu’un étudiant qui n’avait pas les ressources d'aujourd’hui.
« Oui, j’ai aimé ta mère plus que tout, mais je suis allé voir sa famille, mais même eux ne s’avaient pas ou elle était partie. »
Comment pouvait-il juger son père de la sorte alors qu’il n’avait que 16 ans, aurait-il fait mieux dans la situation de William ?
« Tu penses sérieusement que j’ai voulu cette situation Cole ? Quand tu aimeras vraiment, tu comprendras qu'aimer, c’est aussi souffrir, et que rien n’est jamais acquis, je les chercher comme j’ai pu… J’étais jeune Cole, elle a tout fait pour que je n’y arrive pas, ce n’est pas moi qui ai pris la fuite, ce n’est pas moi qui ai brisé notre relation, ce n’est pas moi qui ai caché ton existence, je trouve que c’est bien facile de tout mettre sur mon dos…. Oui quatre mois plus tard après une période difficile, je suis tombé amoureux de celle qui est devenue ma femme. Oui ta mère à décidés à ma place, vu qu’elle est partie en m’abandonnant… Tout aurait pu se passer différemment si elle m’en avait parlé. Excuse-moi, mais partie sans un mot avec notre fils qu’elle m'a délibérément caché durant 16 ans, elle l'a fait pour moi ? Tu réalises sérieusement que je n’ai pas eu mon mot à dire, ma vie aurait pu se faire avec vous deux, je ne peux dire aujourd’hui comment tout cela se serait goupiller, mais jamais je n’aurais reculé face à la situation. Avec de la communication, nous aurions trouvé une solution. Quel sacrifice a t'elle fait pour moi ? La vie aurait été plus simple si nous en avions discuté ensemble au lieu de ça, elle est partie me privant de toi durant 16 ans, et c’est moi l’ingrat dans cette histoire ? Je sais Cole que tu aimes ta mère plus que tout, mais ce n’est pas une raison pour me juger.»
William avait du mal avec cette douleur qui lui fessait si mal il dégluti en parlant les yeux se était embrumer comme s’il avait envie de pleurer.il n’en revenait pas au dire de son fils, qui se permettait de le juger de toute cette histoire. Son enfant ne comprenait pas le point de vue de William. Il avait été brisé quand il avait été lâchement abandonné. Les ruptures à cet âge arrivaient fréquemment mais Léa et William étaient le couple de plus populaire. ils se voyaient déjà poursuivre leur étude ensemble, tout allait très bien d’un coup elle n’est plus là mais aujourd’hui, il se rend compte des mensonges, des trahisons en plus des accusations Puis Cole poursuivait William venait de percuter que son fils venait de lui dire que Léa était mort, il avait l’impression que le sol se dérobait sous ces pieds.
« Moi aussi, j’ai aimé ta mère, je suis chamboulé d’apprendre qu’elle n’est plus là, qu’elle est partie de ce monde dans une telle circonstance, je suis sincèrement désolé si ta vie na pas été simple Cole »
Son fils pleurait, car il aimait sa mère qu’elle était plus là. Il se rend compte que la vie de Léa et de son fils n’avait pas dû être facile. Il savait que son fils lui en voulait, il ne lui avait pas rendu son éteint auparavant. William n’osait plus le prendre dans ses bras. C'était le chaos dans son esprit, il y avait trop de choses qui lui arrivaient ce soir. William n’y est pour rien si la vie de son ex copine et de son fils avaient déraillé au vu qu’il ne savait même pas où était Léa et encore moins que Cole existait. William avait de la peine cette tristesse l’envahissait. Il était bouleversé en apprend la mort de Léa. Même si aujourd’hui, il aimait Charlotte plus que tout, Léa avait été son premier grand amour malgré la situation et le faite qu’il en voulait à Léa, il compatissait à la peine de son fils.
« Je suis sincèrement désolé Cole…. Je suis heureux de te connaître Cole, j’aurais préféré que cela se produise en d’autres circonstances… La faite que ta mère te manque malheureusement je ne vais pas être d’un grand secours ne pouvait pas la remplacer mais elle reste dans ton cœur à tout jamais, tu n’es pas seule nous allons prendre soin de toi Cole, tu es mon fils jamais je t’abandonnerais »
William s'était rapproché de son fils, il voulait réconforter son fils, quand Cole pars vers le couloir certainement s’effondrer. Quant à William, il ne peut laisser son fils seul dans ce moment de peine. William était lui aussi parti dans la même direction en frappant à la porte de la chambre ou se retrouvait son fils, puis il entrait. Il ne savait pas comment aider son fils.
« Cole, tu n'es pas seul »
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Notre bonheur, notre famille.
La vie n'est pas si évidente, mais l'on peut la vivre pleinement avec deux que l'on aime.
Je m’effondre sur ce lit qui en réalité n’est pas le mien. Ce monde n’est pas le mien. Ils ont leur vie à eux et j’en fais partie, je suis le cheveu sur la soupe, le grain de sable dans un mécanisme, a cause de moi, entre Charlotte et Will, l’entente est en baisse. Je pleure parce que j’ai mal. Ce qui l’a dit est vrai, mais l’entendre de sa bouche, me touche, c’est comme un poignard en plein, mais j’ai l’impression qu’il ne comprend pas.
Mais mon mal être ne tient pas qu’a cela. Je ne minimise pas ce qui vient d’être dit, pour Charlotte que pour lui ca fait beaucoup d’information en très peu de temps. Mais la différence c’est que je ne suis pas chez moi, je suis carrément sur un autre contient, face à des inconnus, je n’ai même pas encore dix huit ans, je suis perdu. Il dit que je ne suis pas seul, pourtant je ressens un énorme vide en moi, je ne sais pas si un jour se sentiment me quittera, sans le regarder, fixant la fenêtre et lui tournant le dos :
« Elle n’a aimé que toi. Elle est partie par amour, elle savait que si elle restait, tu prendrais tes responsabilités et renoncerais à tes rêves, à ta vie. Et ça elle ne le voulait pas »
Oui pendant de longues années mon existence lui à été caché, je pense que si ma mère était encore envie, ça serait toujours le cas. Si elle lui avait tout dis, il n’aurait peut être jamais vécu cette relation avec Charlotte, ni d’Alice et certainement pas sa vie professionnel, car il n’aurait pas fait des études, si moi je le comprends pourquoi lui non :
« Je n’avais aucune télé, ni d’ordinateur, mais je n’ai manqué de rien, j’avais le plus important de l’amour. Maman se privé de manger pour moi. Tu ne sais pas ce que fus ma vie à Londres, personnes ne le sait, même pas Charlotte. Alors quand je te parle de sacrifice, je sais que trop bien de quoi je parle »
Je l’agresse pas, je parle calmement posément, essayant de mettre fin à mes larmes. Je me tourne vers lui, et le regarde droit dans les yeux, à ce moment précis si il me prend dans ses bras, je lui en serais reconnaissant :
« Tu as dit que je ne suis pas seul ? Donc tu veux dire que à partir de maintenant tu seras là pour moi ? »
J’avais besoin de certitudes, besoin de pouvoir compter sur lui tout comme Alice. Logiquement je devrais lui accorder, ma confiance et l’appeler papa car c’est bien ce qu’il est, mais pour le moment c’est et trop tôt
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William Walsh
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C’était dur d’être jugé coupable. Ce soir William était simplement venu déposer sa fille chez sa mère sans se douter un instant que sa vie allait basculer aussi rapidement. Après un échange avec sa femme, il se retrouvait face à son fils de 16 ans. Cole lui envolait sur plusieurs points, mais William ne comptait pas endosser les erreurs de son ex qui l’avait abandonné, ni celle de sa femme qui lui avait caché bien des choses dire qu’il fessait tout afin que son couple survive aux épreuves cela était de grande taille.
William se retrouvait face à son fils qui lui en voulait énormément à l’écouter, sa mère l’avait tellement aimé qu’elle se fût sacrifiée afin qu’il puisse vivre son rêve de devenir pro. C’est vrai qu’il était promis à un avenir brillant dans le baseball, William était doué. Il avait beau réfléchir, il en revenait toujours au même point, on lui avait dissimulé l’existence de son fils. Il n’avait pas peu être présent, en vivant dans l’ignorance. Comment devait-il réagir face à la situation, William n’avait pas eu de temps, son fils Cole s’était effondré dans la chambre. Ce n’était qu’un adolescent qui avait perdu la personne qu’il aimait plus que tout au monde sa mère, Léa était morte seule sans amis, sans famille avec un enterrement de misère. Il était triste de cette situation d’apprendre qu’elle était partie s'en une explication envers lui le laissant comme s’il n’était pas important pourtant leur couple allait très bien à l’époque. Il y avait eu temps de souffrance dans cette situation. Cole venait de lui lancer à pleine face que sa mère l’avait aimé si fort qu’elle avait sacrifié leur amour afin qu’il puisse atteindre son rêve. Sa gorge se noua autant que son estomac. Cole venait d’arriver dans une autre ville, loin de ses repères. Il était triste de cette situation d’apprendre qu’elle était partie s'en une explication envers lui le laissant comme s’il n’était pas important pourtant leur couple allait très bien à l’époque. William regardait son fils qui lui tournait le dos en gardant son visage tourné vers la fenêtre de la pièce.
« J'aurais voulu connaître la vérité tout simplement Cole. Je n’ai jamais su où elle était partie, ni le pourquoi. Maintenant, nous ne pouvons revenir en arrière, la vie est ainsi faite. J’ai aimé ta mère Cole, aujourd’hui, j’aime Charlotte. Je ne peux t’affirmer là tout de suite ce que j’aurais fait si j’avais su la vérité à l’époque. Nous avons tous une destinée qui sont déjà inscrite puis en fonction de nos choix, nous avons des conséquences. »
William écoutait son fils le cœur serré de ces révélations. Léa était partie emportant Cole en elle, sa vie n’avait pas été facile, notre fils avait manqué de certaines choses, mais il avait été aimé au point qu’elle s’en était privée afin que Cole puis manger comment être insensible ?
« Effectivement Cole, je ne vais pas qu’elle a été ta vie. Je suis triste d’apprendre que vous aviez une vie si douloureuse avec certain manques qui ce sont plus envisageable de nos jours. Ta mère t'a aimée, elle t’aimera à tout jamais autant que toi, tu l’aimes mon fils, je sais que ce n’’est pas facile pour toi d’apprendre que ton père n'a pas été là, et qu’il aurait pu l’être. Ta mère a fait de son mieux afin que tu puisses vivre, même si tu n’avais pas de télévision ou même d’autres appareils fonctionnel de nos jours. Tu as reçu le plus important comme tu le dis si bien l’amour de ta mère malheureusement, moi ton père j’ai été privé de ta vie. Mais aujourd’hui nous allons apprendre à nous connaître, ta vie va changer même si en ce moment Charlotte et moi sommes séparer, nous n’allons pas divorcer. Dans quelque temps, tout redeviendra à la normal. Je suis désolé de ne pas avoir été là pour toi. Je comprends bien mon fils parle autant que tu le voudrais, ce que tu ressens doit sortir afin de te libérer de manière a que tu puisses avancer dans la vie. »
Cole venait de se retourner le regardant dans les yeux, William s’avançait vers son fils comblant l’espace qui les séparait l’enlacent contre lui retenant ses larmes gardant des yeux luisants.
« Je suis désolé Cole… Oui, je serais là pour toi, tu es mon fils, tu n’es plus seul, je suis là, tu as Charlotte et une petite sœur. »
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Cole Cooper
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Je pleure à chaudes larmes. Je pleure à chaudes larmes. J’écoute ce qu’il dit, et cela me fait du bien. Il me prend dans ses bras et me serre contre lui, dans un geste paternel, presque naturel. Cette fois, je me débats et me laisse faire. Dans ses bras, je suis bien, il émane de lui une chaleur réconfortante. Je crois en ses paroles, pourtant, je le connais depuis peu, mais au fond de moi, je sais que je peux lui faire confiance sincèrement, j’ai envie d’essayer. J’ai envie de le reconnaître, malgré tout, j’ai une crainte, ne va-t-il pas lui aussi m’abandonner comme ma mère :
« Tu me promets d’être toujours là ? De ne pas me laisser tomber ? »
Je lui parle de me laisser tomber sciemment, un acte délibéré. Je mets fin à notre étreinte, en esquissant un léger sourire, du revers de la manche de mon sweat, j’essuie mes larmes, je plonge son regard dans le siens, au fond de ses yeux brûle une flamme d’une grande intensité, j’ai l’impression de voir les miens. On a le même regard, mais la ressemblance va plus loin, je e rappelle de la tête fait par Charlotte quand je suis sorti de la salle de bain après ma douche ayant reproduit la coupe de cheveux de mon père vu sur la photo quand il avait mon âge. Je sais aussi que grâce à lui, je vais pouvoir en apprendre plus sur ma mère :
« Je sais que ça ne va pas être simple, mais je suis prêt à faire des efforts, Alice doit être une super petite fille, Charlotte et une femme merveilleuse. Je suis bien ici, mais peut-être… Que j’aille vivre chez toi ?»
Je ne sais si c’est possible, ou même si c’est une bonne idée, mais je ne sais pas pourquoi j’ai envie de tenter l’expérience si lui est partant, et si effectivement, il se remet avec Charlotte te vivre tous les quatre ensembles serait top :
« Le fait que Charlotte a gardé le secret ne te plaît pas, mais lui en veut pas, je ne t'en veux pas que tu en veuilles à maman ou à moi. Elle a fait juste qu'accepter une demande de son amie, et cela, à permis à maman d’avoir l’esprit tranquille d’avoir une amie sur qui compter, tu dois lui pardonner. »
Je ne suis peut-être pas en droit de lui demander ça, mais si je peux aider à ce que ça se passe bien, je le ferais, mais une question me brûle les lèvres, mais je me lève et retourne dans le salon, car ma question les concerne tous les deux, et je suis content de voir que Charlotte y est, je les regarde tour à tour :
« Pourquoi êtes-vous séparé ? »
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William Walsh
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Habitation : 0029 un appartement dans une résidence .
Un père qui réconforte son fils de 16 ans, rien n'avait présagé un tel instant comme quoi dans la vie les choses sont parfois déstabilisantes. Cole mon fils était dans la chaleur des ses bras malgré la situation, tout allait s’arranger Cole allait trouver sa place au côté de son père et de sa belle mère la situation était étrange tout de même car son ex Léna avait choisi sa meilleure amie pour accueillir son fils ,il restait un point à éclaircir mais cette discussion allait survenir après celle avec Cole Pour le moment c était l’instant de rassurer son fils son père allait prendre soin de lui cela était une certitude jamais William abandonnerait son fils, il se doutait bien qu’avoir un jeune adolescent cela n’allait pas être évident c’est un âge, ou l’enfant s’affirme, ou il fait ses expériences en général cela s’accompagne de conflie avec l’autorité William avait prendre les dispositions nécessaire afin que Cole prise rapidement reprendre ses études , il devait aller voir le directeur, le choix de l’établissement devait être celui qui se trouverais dans le périmètre de son appartement Il allait aussi devoir aménager son bureau en chambre ce qui était pas bien compliquer, il transférait le bureau dans un coin du salon. Il fallait aussi envisager de lui refaire une garde de robe de son choix Cole allait faire les boutiques avec son père, sans oublier qu’il lui fallait les moyens pour étudier un ordinateur portable, un téléphone afin d’être joignable tout ça allait s’accompagner de certaines règles de vie. Son fils ne manquerait de rien maintenant, il lui fallait discuter avec sa femme, car le couple ne s’était pas encore remis ensemble. William gardait un contrôle sur la situation, il avait le pouvoir de vite rebondir même si son cerveau était débordant de chose concernant la situation du passé, sa priorité était son fils, et bien sur sa petite princesse sa femme elle aussi était importante d’où discuter ensemble afin d’établir le mieux pour notre famille.
« Je te le promets mon fils, tu ne serais, plus jamais, seul, Charlotte et moi, nous ferons de notre mieux afin que tu ne manques de rien, je sais que tu es déstabilisé en ce moment que cela chamboule toute ta vie, mais tu peux compter sur nous, je vais prendre les dispositions afin que tu te sentes bien. Il nous faudra du temps afin d’apprendre à se connaître, je suis confiant Cole.»
L’étreinte prend fin William est content d’avoir pu tenir son fils contre lui tout en le rassurant que plus jamais il ne serait seul. Ce petit sourire s’évade du visage de son fils le fit sourire. Il essuyait ses larmes. William était content d’entendre les propos de son fils Cole allait faire de son mieux afin de s’intégrer dans la famille où il avait déjà sa place.
« Ce soir, tu vas rester ici avec Charlotte qui a l’espace de t’accueillir, mais je vais discuter avec elle, j’ai besoin qu’elle réponde a certaine de mes interrogations, nous allons décider d’où tu vas vivre, ou j’aimerais que tu viennes vivre avec moi, bientôt nous vivrons tout les quartes Cole ce n’est qu’une question de temps, Charlotte et moi y travaillons le plus important, c’est que tu ne sois plus seul. Je vais prendre les dispositions, ne t’en fais pas mon fils….Effectivement Cole, tu as bien compris la situation, je n’apprécie pas que ma femme aille garder le secret ,je pense qu’elle avait ses raisons , je te promet de faire la part des choses , je suis une personne compréhensible mais comme n’importe qui , il m’arrive d’être en colère , tu n’y ai pour rien Cole , tout ça relève de ta mère , Charlotte et moi ,je suis heureux de te connaitre même si j’aurais aimer que tout cela se fasse d’une autre manière et surtout dans d’autre circonstance ….Je comprends Bien Cole le pardon n’est pas loin laisse moi un chouilla de temps, tu peux être rassurer tout va s’arranger. »
William était sincère envers son fils, mais aussi envers sa femme qui n’aurait pas été déstabilisée par cette situation incroyable ? Il pensait que Cole était fatigué, il était temps qu’il se repose demain était un autre jour. Quand une autre interrogation venait de sortir des lèvres de son fils.
« Charlotte et moi, nous nous sommes laisser submerger par le travail, nous avons si tu veux pris des responsabilités professionnel en même temps, nous nous sommes oublier en chemin, elle reprenait l’affaire familiale , et moi dans le domaine de l’hôtellerie ce qui demande beaucoup d’investissement autant l’un que l’autre puis cela nous a séparer , nous nous aimons , notre amour est plus fort que tout nous traversons quelques turbulences mon fils mais nous avons tout deux la volonté de résoudre tout cela ensemble nous y travaillons , j’ai pris consciences de mes erreurs, je me dois d’être plus présent en organisant afin d’être là pour vous trois… Tout va s’arranger Cole… Je pense qu’il est tard, tu devrais aller te reposer, nous nous rêverons demain mon fils. »
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