La chaleur se fait moins brutale mais la fraicheur reste agréable. Doucement, l'été laisse place à l'automne même si, pour l'instant, les couleurs du paysage restent vives. Les baignades et les promenades au soleil sont toujours d'actualité, tout comme les soirées à la belle étoile. Il fait bon vivre !
Les attendus
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Je souris à mon ami. Il est d’accord pour manger au Fast food, pour une fois, j’avais bien le droit de faire une entorse à un ce régime alimentaire strict. Il me fit tire faisant style d’être outré. Mais sa proposition d’aller en salle de sport, ne me dérange, c’est même le contraire. Je rebondis sur cette remarque justement :
« Je dirais que c’est de ta faute… Puis le sport, c’est quand tu veux, ce n’est pas moi qui vais te dire non pour aller en salle, peut être qu’a l’hôtel, il y a de quoi éliminé »
Nous prenons la direction vers les lieux choisit, en y entrée une forte odeur de nourriture spécifique me parviens aux narines, ma première réaction fut de faire la grimace, l’odeur était prenante, mais après quelques secondes, je me suis accommodé. Je m’approche des bornes de commandes, mes doigts virevoltés sur l’écran tactile. Choisissant un des menus proposés, et un petit dessert glacé, et récupère mon numéro de commande et m’installe à une table. Une fois assis tout les deux et nos plateaux devant nous, je romps une nouvelle fois le silence :
« Ça fait au moins un siècle que je n’ai mis les pied dans un fast food, ça me fait bizarre. Je peux te poser une question un peu personnelle. Quand je vois que tu passe beaucoup de temps avec moi, et vu ce que tu fais pour moi, tu n’as jamais eu envie d’avoir une famille à toi, avec femme et enfant ? »
Je pose sur lui un regard des plus sérieux, c’est une mission qui selon moi et très important, pour un homme de son âge. Du haut de mes dix sept ans, et vu le risque qui plane au-dessus de ma tête, j’y ai sérieusement réfléchit, j’en suis venu à la conclusion que j’étais bien trop jeune mais lui. Je mords dans mon burger en attendant qu’il me réponde, je sais que le pour moment il célibataire, mais il fut avec une fille il y pas si longtemps qu’il aimé vraiment.
Me plaignis-je, exagérant un air outré. Bien sûr, nous plaisantions tous les deux et j'aimais cette atmosphère détendue qui nous aidait à oublier nos problèmes respectifs. Si seulement tout pouvait être aussi simple! Heureusement, l'odeur de gras me fit sortir de la vague de tristesse qui avait faillit m'assaillir, me ramenant à l'instant présent et à cette douce soirée.
« Oh il doit y avoir ça ! Et, au pire, on peut toujours faire quelques pompes et quelques abdos. »
Souriais-je avant de commander pour moi. Une fois installés, c'est encore Cole qui brisa le silence alors que j'entamais mon wrap au poulet. La question manqua de me faire avaler de travers, me rappelant avec violence que la femme de ma vie avait tout simplement disparut de la circulation, ignorant mes messages et mes appels depuis quelques jours sans que je ne sache pourquoi.
« Oh je... C'est... » Bafouillais-je, m'essuyant la bouche pour tenter de gagner quelques précieuses secondes. « Oui, j'aimerai bien mais... Il faut d'abord trouver la bonne personne, s'installer et avoir des bases solides avant de pouvoir envisager un enfant. » Finis-je par articuler, un peu plus calmement. « Puis je suis un peu vieux jeu à ce niveau là j'avoue, j'aimerai faire les choses dans l'ordre traditionnel disons. Un mariage simple, une lune de miel romantique et des enfants un peu après. »
À cette idée, mon cœur se serra douloureusement. Swan était la personne que j'avais envisagé pour ce plan et encore plus quand elle était venue s'installer à la maison. Me réveiller à ses côtés tous les jours, m'endormir en la serrant contre moi... Peut-être avais-je été trop rapide ? Peut-être avais-je laissé fuiter mon envie de ne pas juste prendre un appartement pour nous deux ? Ou peut-être que cette idée lui avait fait peur malgré son enthousiasme ? Je secouais doucement la tête, tentant d'avaler la boule de nerf au creux de mon estomac.
« Quoi qu'il en soit, je ne pense pas être assez mature pour être un papa, c'est beaucoup de responsabilités. »
Concluais-je, espérant détendre l'atmosphère et, surtout, me détendre moi-même. Tout allait s'arranger pas vrai ? Il n'y avait pas de raisons....
The vacancy that sat in my heart is a space that now you hold. 'Cause it doesn't seem merely assembled and I can't help but stare, 'cause I see truth somewhere in your eyes. I can't ever change without you, you are the love of my life.+ aeairiel.
Cole Cooper
Pseudo : Killian
Avatar & Copyright : Dylan Sprayberry
Mes autres personnalités : Cameron Matthews
Age : 19
Statut Civil : En couple avec la belle Eva
Emploi : Lycéens
Habitation : "chez Charlotte M. Renoir ou chez William Wash
Mes RPs en cours : NATHAN J. Carter - William Walsh - Eva Giovanni
Le repas est presque fini. On ne va pas tarder à quitter le fast-Food et rejoindre notre logement pour ce week-end. J'avais posé une question personnelle à Nathan et comme à son habitude, il me répond avec sincérité, il n'essaie pas d'éviter d'y répondre ou détourner la conversation et c'est un point de plus que j'aime chez lui.
Il me donne des arguments que je trouve bon et clair, sauf un, le dernier. Il a peur des responsabilités et d'être suffisamment mature pour endosser le rôle de papa, je lui réponds avec un sourire en coin :
" Oui je vois. C'est vrai que en prenant sous ton aile un ado de seize ans qu’il y encore un an tu connaissais pas, tu n'as aucune responsabilité et que niveau maturité c'est nul"
Je lui lance le regard qui veut dire "non mais t'es sérieux là ?".Le gamin qui aurait comme père c'est un veinard. Nate est un type : honnête, loyal, fiable, gentil et qui a un bon emploi, que demander de mieux :
" A notre époque être père célibataire c'est possible, regarde William. Bon je comprends que tu veuille la maman qui ira avec le papa… Je suis sûr qu'on va trouver"
Bon avec sa mine triste, il ne va pas faire fureur. Bon certaines filles aiment le look chien perdu. Mais quelque chose me fait tilt. Il y avait quelqu'un dans sa vie, non ?
" Ta dernière histoire ça remonte à quand ? Ne me dit pas l'école primaire et que s'est il passé avec la dernière en date?"
Oui ça fait mal, mais en parler peu faire du bien. On a parlé de moi et de June, je me suis ouvert, livré, confié à lui, mais lui ne m'as rien dit. Il peut m'en parler, il est là pour moi et moi pour lui. C'est plus qu’un ami pour moi, Nate fait partie de ma famille, celle que j'ai choisi en plus.
Ma famille de cœur. Comme Charlotte. Ils sont aussi importants que la petite Alice ou mon père. Leur bonheur et leur bien-être et très important et si je peux participer à une belle vie alors, je serais un homme, oui un ado heureux.
Mais pour l'heure, il est temps de quitter le fast Food, le week-end n’est pas fini on a encore deux jours ensemble en comptant le retour, mais la discussion n'est pas finie…
En grand romantique rêveur que j'étais, j'avais évidement rêvé d'avoir une famille. Quelques enfants, une femme aimante et une belle maison... Malheureusement, trop de romantisme semble tuer le romantisme et, au lieu de ça, j'étais (de toute évidence) célibataire, vivant en collocation et très loin d'avoir des enfants. Où avais-je merdé ? Aucune idée. Peut-être par manque de confiance en moi ? Peut-être pour avoir été trop optimiste ou pas assez entreprenant ? Swan avait disparut de ma vie sans un mot, peut-être avait-elle pensé que je ne l'aimais pas ? Ou peut-être, au contraire, avais-je été trop pressé à parler de vivre ensemble ? Ou peut-être que j'étais simplement maudit et condamné à ne jamais trouver LA femme. Après tout, je n'avais jamais été très chanceux en amour...
Quoi qu'il en soit, la réponse de Cole me fit sourire tout en m'émouvant bien plus que je n'aurais pu le croire. Il n'avait pas tort au fond et j'étais touché qu'il pense cela de moi. Non pas que l'avis des gens m'affecte beaucoup en général mais, il faut l'avouer, Cole n'est pas n'importe qui et le fait qu'il me voit ainsi me fait plaisir. Ainsi, je secoue doucement la tête avant d'hausser les épaules avant de répondre sur le même ton ironique que lui.
« Tu vois. »
La suite fut une autre vérité bien qu'une de celle qui ne me plaise guère. Bien sûr, être père célibataire aujourd'hui n'était pas impossible et j'admirais les gens qui avait le courage de prendre cette responsabilité par choix. Logan n'avait pas eu le choix et William non plus mais ils étaient tous les deux être très bons dans le rôle malgré tout. D'autres voulaient juste tellement être parent que l'autre partie de l'équation ne les gênait pas, c'était une autre histoire que je pouvais comprendre mais dont je ne me sentais pas capable.
« Je suis un grand romantique un peu vieux jeu. »
Admis-je avec un petit sourire, presque sans honte. C'était peut-être ça mon problème aussi ? Pas assez en adéquation avec mon temps ? La tête pleine de clichés sur ce que doit être une relation parfaite... Il faut dire qu'entre mon père et Logan, je n'avais pas vraiment eu de contre exemple à ce niveau là bien que leur histoire avec ma mère ait été très différente l'une de l'autre.
« C'est assez frais... » Répondis-je ensuite, le cœur serré et peu enclin à en parler bien que décidé à rester honnête. Après tout, il s'était confié lui aussi... « Quant à ce qu'il s'est passé, je ne saurais te le dire. Tout semblait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes puis, du jour au lendemain, elle est partie en emportant presque toutes ses affaires. Depuis plus de nouvelles malgré mes tentatives de la joindre. »
Bien... Par frais je voulais dire quelques jours plus tôt et par plus de nouvelles je voulais dire "de ça part" car j'avais eu la chance d'avoir Ela dans mon camps pour au moins me dire que Swan allait bien. Détails dont il n'avait pas besoin dans ce cas et ça ne m'aidait pas à me sentir mieux malheureusement...
« Mais j'ai aussi eu une histoire très sérieuse à l'école primaire. » Repris-je, espérant alléger l'atmosphère qui me semblait alourdie même si ça pouvait n'être qu'une impression. « Elle s'appelait Rose. »
Ajoutais-je. Et c'était vrai même si ça n'avait pas été particulièrement sérieux... Ou autant que ça pouvait l'être entre deux enfant de huit ans.
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Cole Cooper
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Age : 19
Statut Civil : En couple avec la belle Eva
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J’aime, ces petits moments avec Nathan, se faire de petites confidences. Surtout lui, je veux en savoir un maximum, le pourquoi de ce besoin de se changer lui aussi les idées. Donc, il y avait eu une relation qui venait de se finir, il n’y a pas si longtemps, c’est frais comme il dit, à une semaine de la Saint Valentin, nous sommes deux cœurs en peines. Je sens que cette fête des amoureux ne va pas être top, un paquet de pop-corn ou des chips et un bon film. Il me parle brièvement d’une ex amoureuse de primaire, il n’avait que huit ans, ça me fait sourire, de l’imaginer petit :
« Donc tu es seul maintenant ? Je ne connais pas cette fille qui t’as brisé ton cœur, et je ne sais pas non plus pourquoi elle est partie, mais je pense qu’elle a fait une erreur, tu n’as pas l’air d’être si difficile à vivre que ça… Au pire, recontacte Rose, peut-être elle t'attend encore. »
Oui, je le taquine, j’ai bien le droit, on est là pour se détendre et profiter. Je le laisse seul le temps d’aller prendre une douche avant d’aller au lit, demain la journée va être intense. Une demi-heure plus tard, je réapparais propre et coiffé, portant la tenue adéquate pour la nuit. Je ne sais pas si Nate a connu mon père ados ou pas, mais selon les dires de Charlotte quand je me coiffe comme je l’ai fait, je suis le double de mon père au même âge. Je zieute les deux lits, et en choisis un des deux. Je me laisse tomber sur ce dernier, puis pousse en soupir de bien-être, et roule sur un coude pour parler avec Nathan en le regardant :
« Donc, pour le Saint Valentin, on est célibataire tous les deux. »
Je lui décoche un sourire qui veut dire « désolé », il doit se dire que je ne lâche jamais l’affaire et il a raison, c’est ce qui fait tout mon caractère. Je mets les mains derrière la tête et me mets sur le dos, regardant le plafond, je repense à mes années de primaires, mais les souvenirs ne sont pas ceux d’une amoureuse qui me viennent et très vite ces derniers glisse vers ceux de quelques années plus tard. Et mes yeux souriants et mon regard taquin changent, je me tourne le dos à Nate, pour qu’il ne me voit pas. J’espère qu’il aille prendre sa douche, le temps que mon trouble passe.
J'aurais aimé pouvoir lui affirmer le contraire, lui dire que je n'étais pas seul, que tout allait bien, que ce n'était qu'une passade mais... Mais je n'en savais absolument rien. En tous cas, j'étais sincèrement touché par ses paroles, lui souriant avec reconnaissance et sentant même mes joues rougir un peu. Ce n'était pas grand-chose mais ça faisait un bien fou mine de rien !
« Tu parles quand même à quelqu'un qui n'aime pas les boissons gazeuses ni le chocolat... » Notais-je, tentant de rester sur le côté enjoué que pouvait avoir la conversation. « Et ce n'est peut-être pas une mauvaise idée... » Fis-je mine de réfléchir. « Mais mon cœur est trop fragile pour supporter une relation New York - Ottawa. »
Admis-je, réalisant trop tard que le pauvre Cole allait devoir subir quelque chose du genre avec son ex. Je lui lançais un regard désolé avant d'hausser les épaules dans un soupir.
« Il semblerait oui ! »
Répondis-je, bien plus désespéré que j'en avais l'air. Mon cœur brulait, mes poumons aussi, je me sentais mort de l'intérieur mais je gardais la tête haute : hors de question de lui pourrir son weekend.
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Je réfléchis un instant à ce qu’il venait de me dire. Je comprends que tout comme moi, il ne vit pas la meilleure période de sa vie, je me désole de voir que mes tentatives, pour lui faire oublier un peu tout cela échoue, lamentablement, mais je n’ai pas abattue toutes mes cartes. Sa remarque sur le fait qu’il n’aime pas les boissons gazeuses et le chocolat, me fit écarquiller les yeux, avant de reprendre mon air normal avec un petit sourire au coin des lèvres :
« Vraiment aucune boisson gazeuse, eau, soda et même pas de chocolat blanc ? »
Etant consommateur de soda et de chocolat, cela me fait un peu rire, je ne m’imagine pas faire l’impasse dessus, même si en raison de mon statut de cheerleader, je dois faire attention à mon poids. Après pour moi, ça ne fait pas une personne difficile à vivre. Moi non plus il y a des trucs que je n’aime pas et que c’est impossible que ces aliments entrent dans ma bouche. Prenant le cas de la banane, rien que l’odeur c’est limite vomissement. Mais comme on dit chacun ses goûts. Après quand il me parle que son cœur est trop fragile pour une relation longue distance, je le comprends parfaitement, je suis comme lui, je ne crois pas que ça puisse tenir. Le cas de June et de moi est clair, enfin, dans mon cas faudrait il encore que je ne sois toujours en contact avec elle.
Après on dévie sur le saint valentin et du fait que lui et moi allons certainement être célibataire, bon l’amour peut se retrouver au coin de la rue, mais à une semaine de la fameuse date, j’ai peu d’espoir de me retrouver avec quelqu’un. Je me demande bien qu’elle serait le programme pour cette journée, sortir et voir tout ces couples, serait une mauvaise idée, pareillement pour un film à la Tv :
« Je pense qu’on pourrait se faire un marathon DVD, je pense qu’il y des séries ou des films qui devrait nous convenir à tout les deux, puis je pense que mon père et Charlotte ne vont pas être dispo »
Je me frotte le menton en signe de réflexion, puis mon regard s’illumine, une idée prend forme dans ma tête, une idée qui me plaît beaucoup, si mon compagnon adhère à cela :
« Pop-corn, glace, bonbon, soda pour moi et eau pour toi, et une bonne série ou un super film, ça te tente ? »
Je le regarde droit dans les yeux, pas de doute sur mon envie de réaliser cela, seule oui je le ferais, mais a deux c’est encore mieux, après Nathan est le meilleur ami que j’ai, en réalité le seul.
Cole n'était pas le premier a être choqué par mes goûts. Enfin, mon absence de goût plutôt. Il faut dire que je n'avais rencontré personne avec cette tare malgré toutes mes pérégrinations. En un sens, c'était plutôt cool car ça me rendait unique... Même si j'aurais aimé l'être pour d'autres raisons que cette bizarrerie. Quoi qu'il en soit, Cole n'était ni le premier ni le dernier à me poser cette question à laquelle je répondais toujours avec un sourire malgré tout.
« Je n'en ai pas trouvé qui me plaise en tous cas. » Répondis-je donc avec un petit haussement d'épaules faussement dépité. « Et ce n'est pas tant le goût le problème mais vraiment les bulles. » Ajoutais-je, ayant fait plus d'une expérience étant plus jeune. « Quant au chocolat, non, même pas le blanc. Ça passe encore dans certaines pâtisseries mais c'est limite. »
Triste vérité qui limitait souvent mes choix mais, par chance, il existait des milliards d'autre choix, surtout dans la pâtisserie de Charlotte. Au delà de ça, je n'étais pas difficile et mangeais de tout. Que voulez-vous, personne n'est parfait ! Et puis c'était toujours amusant de voir la tête des gens quand je leur annonçais ça. Ce qui était bien moins amusant, en revanche, était de devoir parler de Swan hors je ne voulais pas mentir, optant donc pour une vérité bien plus triste que la précédente.
« Même s'ils sont là, tu peux sûrement venir passer la soirée à la coloc ! » Proposais-je, ayant retrouvé un sourire sincère bien que mon cœur saigne toujours. « Ils sont tous célibataires alors je pense qu'ils seront partant pour une soirée chill. Tant qu'ils ont à manger, ils sont heureux et ça peut te permettre de rencontrer de nouvelles têtes ? Dans tous les cas, j'aime l'idée ! Ça et/ou des jeux vidéos, de la mal-bouffe et des amis, que demander de plus ? »
Bien sûr, j'avais espéré autre chose, comme Cole sans doute... J'avais même un plan bien établi pour faire une surprise à Swan mais, il fallait que je me rende à l'évidence : mes plans devaient changer. Plus facile à dire qu'à faire, une chance que je sois bien entouré sans ça Dieu seul sait dans quel état je serais...
« En parlant de William, tout se passe bien ? Charlotte m'a dit qu'il était très heureux de pouvoir passer du temps avec toi. »
J'espérais ne pas mettre les pieds dans le plat en évoquant son père mais je voulais savoir comment ça se passait, sincèrement inquiet pour mon petit protégé et ami. Je n'aurais pas pu faire grand-chose remarque... Mais je savais que Charlotte et William étaient de belle personnes alors je n'étais pas trop inquiet.
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Je ne sais si Nathan connait mon père ou pas, si la réponse est non, dans ce cas il faudrait qu’il le rencontre, les deux hommes pourrait s’entendre, j’en suis certain. Je pense en l’entendant posée la question à laquelle je réponds :
« Oui, c’est parfait, ça me fait une peu bizarre, mais Charlotte est merveilleuse et super sympa, elle se comporte avec moi, comme si j’étais son fils, même si pour elle ça doit être simple à vivre, je lui renvoie l’image de la première copine de mon père. Quant à lui ça va nickel, j’ai ma propre chambre. On seize ans à rattraper. »
Je m’interromps me souvenant du dernier week-end père fils, un petit sourire illumine mon visage, c’étais vraiment top, j’ai hâte de repasser de bon moment avec lui. Et pourquoi pas tout les trois, je me laisse aller à une confidence :
« J’ai l’impression d’être avec un pote qu’avec mon père. Je crois que je pourrais n’importe quoi, jamais il ne s’énerverais ou me punirais pour quoi que se soit, c'est un peu déstabilisant, mais dérangeant »
Je dois être un des rare sur cette planète qui trouve que son père est trop laxiste avec lui, j’en connais qui aimerait que leur père les laisse vivre comme ils disent. Je me plains de cet état de chose bien au contraire, si effectivement il s’avère que j’ai mis une fille enceinte, je crois que même là il ne va pas me dire des choses, du genre « Comment est ce possible, tu avais la tête à quoi » ou « Sérieux mais Cole tu as tout juste dix sept ans réfléchit avec tête, pas avec ton entre jambe », oui je ne le vois dire ça, je lui pose une question tout en baillant, je commencer à avoir du mal à tenir encore debout :
« Mouah… Tu connais mon père ? Et toi tu en pense quoi si effectivement je devenais père maintenant ? »
Après avoir écoutés réponse, je n’ai qu’une envie me mettre sous les couvertures et m’envoler pour une bonne nuit de sommeil, même si nos conversations ne sont pas près d’être fini, mais j’ai trop besoin de dormir, je me couche, lui souhaite une bonne nuit, et m’enfonce dans les bras de Morphée et rêve déjà de demain, quand en bateau je vais être au pied des majestueuses et célèbre chute de Niagara.
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