Halloween party a little too drunk that ends an epic evening. ft Vidarr Fletcher.

La nouvelle proximité, la chaleur corporelle, leurs souffles qui se mélangent quelques secondes, les mots souffle au creux de l’oreille telle une tentatrice qui demande de l’attention, tout ceci fit tira un grognement de gorge. L’étrange ronronnement roula le long de la gorge de la fausse rousse, résonna dans sa cage thoracique et elle s’enfonce davantage contre Vidarr. Une partie d’elle voulait maudire l’état avancé alcoolisé dans laquelle elle se trouvait et une autre remercia son amie de lui avoir soufflé l’audace d’avoir abusé des liquides dorés. Tout ceci lui permettait d’avoir une nouvelle interaction avec V… Cependant, une petite partie d’elle, la réaliste en elle qui n’était pas capable de se taire, s’en voulait déjà pour le lendemain et s’ils faisaient quelque chose qui détruisait leur amitié ? Elle préférait faire taire ses étranges sentiments amoureux enfantins que de perdre une amitié qui lui était très chère.

Et Vidarr malgré son passif troublé, il avait toujours été une des personnes les plus importantes à ses yeux du fait qu’il lui avait toujours parlé juste sans lui cacher les faits importants. Il ne l’avait jamais utilisé qu’à son avantage ou encore de manière monétaire. Même si au début avait été particulier en soi, elle en chérissait chaque moment et maintenant, elle profitait un peu trop de sa présence physique. Elle se sentait incapable de retirer les mains sur lui plus que quelques secondes. Malgré son esprit imbibé, elle réalise à quel point elle avait envie de cette proximité, elle se sentait comme ses chats quand ils désiraient de l’attention et des câlins. Pendant une fraction de seconde, elle s’imagine frotter son corps contre lui, non pas de manière sexuelle, mais plutôt de manière animale comme le ferait un chat qui veut marquer son territoire. Cette comparaison lui tire un gloussement, venait-elle de se comparer à un chat et Vidarr à un arbre à chat ? Un nouveau gloussement-ronronnement s’étire de sa gorge.

Les minutes s’étirent si rapidement dans les bras de V qu’ils arrivent en un rien de temps à la maison. Une fois les étapes du véhicule à la porte d’entrée, le pire des obstacles, et une fois à l’intérieur, elle se sentit déjà mieux. Quelques câlins ici et là, des chats contents, une cape en moins et la lumière fut. Elle plisse un peu les eux, essayant de s’accoutumer à la lumière, mais son esprit retournait déjà vers l’elfe d’une nuit. La prochaine étape était celle de retirer ses bottes. L’étape était… Beaucoup plus difficile qu’elle ne l’aurait jamais imaginé. Encore une fois, son chevalier protecteur vient à son aide. Elle ne fait pas immédiatement le lien entre ces paroles et ces actions. Elle comprend seulement quand il pose un genou au sol et s’attaque à ses bottes. Telle une sage demoiselle, elle s’appuie sur lui, s’agrippe du mieux qu’elle le peut à ses épaules si galamment offertes. Quand il lève les yeux sur elle, elle se perd immédiatement dans son regard, l’étendu de la mer grise au reflet bleu qui l’avale avec une facilité troublante. « Thank you… » Souffle-t-elle faiblement.

Les autres mots prirent un moment à se rendre à son cerveau et surtout à ce qu’elle les comprend. Elle cligne des yeux, une innocence-incompréhensive dégoulinante accrocher au visage. Une fois qu’ils sont à nouveau face à face, son cerveau imbibé semble réussir à faire un plus un. Venait-il de… Non…Si ? Non… Son smirck habituel lui assure que la réponse et le cheminement de ses pensées sont bien positif. Elle avale une bouffée d’air comme si cette action allait lui donner une réponse miracle, mais pourquoi chercherait-elle une réponse à sa phrase ? Devait-elle répondre ? Elle ne savait pas quoi penser ou encore quoi faire, mais brusquement, une bouffée de confiance gonfle son esprit et une expression malicieuse se dessine sur son visage. Elle passe à côté de lui, frottant le côté de son corps contre le sien et avec une voix remplit de provocation elle s’exprime ; « Si tu penses avoir les connaissances pour descendre un zipper et défaire quelques cordes, tu es le bienvenu à m’aider. » Souffle-t-elle. Étrangement, leurs agissements la font rêver, lui rappella une chanson, qu'elle se met a marmonner à demi-mot.

Cat + Mouse
« Going up and down, back and forth, cat and mouse, Chase me chase me »

Tandis qu’elle s’éloigne, elle cache son visage qui est aussi rouge qu’une pivoine qui vient de s’épanouir en pleine saison. Elle se laisse absorbée par le jeu du chat et de la souris et clairement, elle était la souris. Les ténèbres du couloir finissent par l’avaler et ses pas la guident un peu maladroitement vers sa chambre. Elle est devenue une habituée à trouver son chemin dans l’ombre, ainsi, trouver le chemin dans sa chambre vers la commode pour en sortir des vêtements de nuit n’est pas le plus difficile. En silence, aussi nerveuse qu’une gamine, elle s’active maladroitement à essayer de défaire l’un des longs cordons qui retient l’un de côté de sa robe. Il y a également une fermeture éclair qui se trouve au centre de sa nuque et qui descend jusqu’au milieu des omoplates. Les cordons servaient surtout à ajuster la robe une fois qu’on la portait, permettant ainsi de l’ajuster plus facilement à la silhouette de la personne.

Son esprit s’emballe, ses pensées s’affolent et pourtant, elle a la vague impression d’être lucide. Il y avait bien longtemps qu’elle n’avait pas été taquine avec quelqu’un… L’avait-elle déjà été une fois ? Non, elle n’avait jamais été du genre à être aussi provocatrice, encore moins de manière aussi sensuelle. Elle aurait probablement honte de ses agissements s’il n’en avait pas été de l’alcool. En fait, s’il n’en avait pas été de sa consommation excessive de ce soir, elle n’aurait jamais appelé Vidarr et encore moins fait tout ceci avec elle. En même temps, combien de fois avait-elle… Non, il fallait penser au moment présent, le passé ne comptait pas et le futur n'était même pas encore fait. Tout ce qui comptait était le moment présent, ou elle et Vidarr était seuls à jouer au jeu du chat et de la souris.

Les doigts toujours malhabiles sur les cordons, elle tourne légèrement la tête sous la délicate lumière qui illumine la chambre. Elle baisse les yeux vers son ombre qui se distorde devant elle. Elle a l’impression de la voir bouger, gesticuler telle une folle et pourtant, la rationnelle en elle lui criait que ce n’était que l’effet de l’alcool qui lui donne cette impression. Les mots de V s’élèvent dans l’air, puis ses mains sont à nouveau sur elle. Le geste est simple, doux et pourtant, il électrise Maxime. Elle sent les poils de sa nuque d’étirer, les frissons traverser son dos et son esprit s’emballe à nouveau. Elle avale l’air brusquement, arrêtant presque de respirer quelques secondes. « You always good V… » Souffle-t-elle en retrouvant son souffle.

Tandis que le faux elfe s’occupe de sa robe, elle ferme les yeux, savourant le moment pleinement. À quand, remontait la dernière fois qu’un homme, non que tout simplement quelqu’un s’occupe de la sorte d’elle. Il faudrait qu’elle fasse attention, elle pourrait prendre plaisir à tout ceci. Plus elle restait proche de Vidarr, plus son odeur personnelle, un mélange que trop familier l’envahissait et rendait ses jambes molles. Ce qui obligeait parfois son preux chevalier à la ramener sur une position droite. Elle arrête de compter le nombre de fois où elle voulut s’appuyer sur lui, l’empêchant de bien travailler. Peut-être qu’une partie d’elle-même voulait faire durer le moment.

Les paroles qui suivirent, remplir de taquineries moqueuses fond sourire la fausse rousse. Il vient ensuite de la pression des doigts de V contre son dos. Totalement inconsciente de la réaction de son corps, elle s’étire vers le haut, la simple présence de la chaleur et de la pression contre son dos qui descend vers la naissance de ses fesses sont suffisamment stimulantes pour l’aider à se redresser sagement. « T’inquiètes pas, t’es à la hauteur de sa tâche… » Marmonne-t-elle doucement. Quand l’elfe de la nuit s’éloigne, elle soupir un peu, une partie d’elle attristée de cette courte séparation. Elle profite tout de même de sa nouvelle liberté de mouvement pour défaire l’agrafe de métal qui retient la brassière en place. Maxime n’avait pas une forte poitrine, ainsi donc ce qu’elle portait ressemblait davantage à brassière sportive discrète, elle détestait que trop les baleines en métal qui finissait toujours par se planter dans la chair et puis, avec la grosseur de sa poitrine, elle avait la chance qu’ils tiennent seuls facilement.

Elle l’entend s’éloigner doucement, ses pas presque imperceptibles sur le plancher de bois. Elle en profite pour défaire la stresse qui retient ses cheveux. Sous la libération, ils retrouvent leur volume naturel de perruque, venant ainsi couvrir une partie du dos de la demoiselle. D’un mouvement d’épaule, elle dévoile ses épaules, savourant la libération qu’il lui est offerte. L’absence de tissus sur sa peau lui tire un nouveau soupir de satisfaction et elle laisse finalement les tissus tomber au sol, offrant, une mare sombre autour d’elle. La brassière va aussitôt rapidement rejoindre le sol que le reste et elle fait rouler un peu ses épaules. Il ne lui restait plus qu’un collant sombre et un sous-vêtement de dentelle vert. Sous les rayons de la lampe, elle glisse les yeux vers son avant-bras gauche ou est dessinée d’encre permanente une série d’arbres. Elle le caresse doucement avec le bout de ses doigts les racines qui semblent s’enfoncer dans son poignet.

La voix de V la ramène encore une fois sur lui, elle tourne légèrement la tête dans sa direction, essayant de capter ce qu’il lui montrait, ou plutôt ce qu’il tenait entre ses doigts. L’une des rares nuisettes ‘’coquines’’, si ce n’était pas la seule, qu’elle possédait. Elle l’avait acheté il y a quelques années pour une date qui c’était finalement révélé décevant et le mec était retourner chez lui après leur souper. Le courant n’avait pas passé aussi bien qu’ils l’avaient, mais il avait été assez honnête pour l’avouer. Elle laisse un sourire taquin s’étirer sur ses lèvres. « Bien sûr, qu’allait choisir ceci… » Marmonne-t-elle pour elle-même. Il n’y avait aucune rancune dans ses paroles. Le côté positif serait qu’elle aurait une occasion de le porter. Il s’exprime à nouveau et elle se sent obligée d’aller vers lui. Son désir est si fort que dès qu’il arrête de parler, elle bouge.

Complètement insouciante, mais surtout l’inhibition très loin dans un coin de son esprit grâce à l’alcool, elle se tourne vers lui. Sans réfléchir plus loin que ce que désirait son esprit, elle s’avance vers lui, dévoilant sa silhouette de femme aux courbes moyenne. Même si elle doute que Vidarr soit surprit par son apparence, il devait avoir rencontré tellement de demoiselles aux formes bien plus présentes qu’elle, elle est sûre qu’il restera un tantinet surprit face à ce tatouage qui marque l’espace entre et sous sa poitrine. Des branches des fougères donc la pointe se croises au creux de sa poitrine et sous le croisement de branche se trouve un papillon. Le tout dans des lignes simples noirs sur sa peau pâle. Dans le creux des branche et du papillon se trouvait un espace ou était écris dans une écriture simple, mais délicate ‘’Alive’’.

Elle s’arrête devant la nuisette, juste au bon endroit pour donner l’illusion qu’elle la porte du point de vue de Vidarr. Elle laisse même ses clavicules venir frôler les doigts de l’homme qui tient la robe de nuit. Comme si ce simple contact lui offrait un point d’ancrage qui lui permet de rester droite. « J’aime bien la 2e option… C’rare qu’tu prends soin moi… » Souffle-t-elle les yeux rivés sur les siens. Malgré le rouge qui lui monte aux joues, malgré ses yeux qui veulent se fermer de gêne, malgré la peur qu’il puisse la rejeter, elle attend sagement de lever les bras quand il glisserait la robe sur elle. Elle est docile, appréciant que trop l’attention qu’il lui est apportée. Elle ondule parfois de la tête de gauche à droite, faisant bouger sa fausse et longue chevelure onduler rousse qui cascade partiellement sur son corps de femme. Une fois la nuisette en place sur ses épaules délicates, elle sourit doucement, souffle un « merci » timide au même moment que ses demoiselles semblaient réagirent pour montrer le plaisir de Max.

Sa main gauche a fini par accrocher un pan de tissu de la toge de Vidarr, comme un lien qu’elle ne voulait pas briser. Ou peut-être était-ce une manière de l’empêcher de s’éloigner encore. Elle trouve le courage de lever la tête vers lui, de plonger les yeux dans les siens. Une nouvelle fois, une bouffée de chaleur l’enveloppe, ses joues semblent devenir un poil plus rouge qu’il ne l’étaye et d’une petite voix qui est pourtant contradictoire avec son regard confident qu’elle offre à V, elle déclare : « Il reste’que les collants… Ensuite, au lit… » Une phrase courte, une phrase qui manquait beaucoup de mots, une phrase remplit de double sens et une partie d’elle qui désirait revoir l’homme à genou devant elle.

S’il n’était pas encore l’envie d’un contact physique avec Vidarr, elle aurait probablement fondu ici même sur le plancher. Toutefois, malgré ses jambes aussi molles qu’un chiffon et son esprit obscène qui la torturait mentalement, elle reste droite, écoutant la voix un ton plus grave de V lui susurrer un avertissement. Cependant, la note de dangerosité qu’elle aurait dû percevoir dans la voix entre par une oreille et sort immédiatement par l’autre. Son esprit est obnubilé que par une chose, « Luv' ». V avait l’habitude de la taquiner de surnom, mais j’avais ne l’avait-il pas appelé ainsi autant plus avec une voix aussi… Sensuelle ? C’était peut-être elle aussi qui s’imaginait des choses, oui clairement… Dans tous les cas, les mots soufflés par son elfe d’une nuit venaient de la jeter sur un nuage de bonheur chaud et sensuel. « I don’t usually like men at my feet… Just… » Commence-t-elle lentement…

Les mots restèrent coller dans sa gorge quand elle voit le jumeau de son Vidarr en version fantastique poser une nouvelle fois le genou au sol. Telle une seconde vision des cieux, les yeux de Max s’accrochent à ceux de V, maintenant le contact visuel entre eux. Étrangement, malgré l’action terriblement simple, Maxime la trouva qu’elle fut l’une des plus sensuelles et désirable qu’elle n’aura jamais vécue jusqu’à maintenant. Elle ignorerait si c’était un effet de l’alcool, de ses sentiments ou encore des mains expertes de V sur elle, ou encore un mélange de tout ceci, mais elle se sentait terriblement vivante. Elle avait l’impression que chacune des fibres de son corps se réveillait et que le moindre contact entre eux étaient sis sensible qu’elle se sentait envahi par une force inconnue, mais terriblement désirable. Sans quitter des yeux son chevalier nocturne, elle en vient à mordre sa lèvre inférieure, un geste simple, mais empreint de sensualité involontaire.

Tandis que les mains remontent le long de ses cuisses à ses hanches, elle prend une grande respiration, savourant que trop bien le moment. Le visage toujours penché sur lui, elle finit par fermer les yeux, laissant sa tête rouler de gauche à droite lentement. Pendant que le toucher de l’homme lui retire la dernière couche et qu’elle commence à nouveau à fondre sous la chaleur de cette présence, elle vient appuyer les avant-bras sur les épaules de V. Ses mains viennent vaguement se croiser derrière sa tête, frôlant taquinement les quelques mèches de sa chevelure claire rebelle et parfois s’accrocher à la peau de la nuque de l’homme, un signe visible qu’elle apprécie grandement le moment. Dans des mouvements aussi lents que lui, elle soulève légèrement le premier talon, permettant ainsi la libération de la chair clair qui frissonne toujours la présence des mains masculines sur elle.

Dans une volonté personnelle, elle finit par ouvrir les yeux et elle croise leur reflet éphémère dans le miroir de la chambre. Ce qu’elle voit, lui coupe le souffle et fait monter à ses joues une coloration qui dépeinte encore plus le plaisir qu’elle retire dans toute cette situation. Dans cette position, ils avaient l’air d’un couple aimant qui allaient se retrouver dans une embrassade captive. S’il le désirait, il n’avait qu’à enfouir la tête au niveau de son plexus solaire et elle le tiendrait tendrement contre elle. Dans cette position fantasque, elle savourait son odeur musquée, légèrement épicée avec une dose de nicotine. Elle en était venue à apprécier l’odeur particulière de la nicotine, mais seulement sur son barman préféré. Tandis qu’il se redresse, clairement terminé avec la fastidieuse tâche qu’elle eût exigée, elle brise l’étau qu’étaient ses bras et elle ne fait aucun geste pour reculer, l’obligeant soit à reculer ou à frôler son corps contre le sien. Elle avait la vague impression qu’elle ne pourrait plus rien demander à son compagnon qui semblait avoir une volonté de fer qu’elle ne lui avait jamais vue.

Elle en vient à regretter de ne pas être un alcool ou une drogue qui pourrait être facilement ingéré par son compagnon de désir. Sous les paroles plus dominantes et fermes de son complice, elle hoche docilement la tête positivement en poussant un soupir. Elle laisse quelques mots s’échapper de ses lèvres ; « I guess… I've abused it enough. ». Elle allait se tourner vers le lit avec une expression d’enfant déçue quand l’ombre de Vidarr se penche sur elle. Tel un chevreuil éclairé par des phares de voiture, elle se fige. Malgré le raidissement de son corps sous la nouvelle posture qu’ils se retrouvent, elle fond assez rapidement contre lui, venant caché la surprise qui est sur son visage dans le torse de son complice involontaire. S’il continuait ainsi, comment pouvait-elle espérer calmer ses esprits contre la bête qui ne rêvait que d’une chose, faire de cet homme sien. « How do you expect me to resist when you act like this... » Reproche-t-elle à l’homme qui la dépose sur le lit.

Cependant, elle s’accroche à lui, un geste qui est malgré elle, elle ne voulant pas, que le rêve devienne immédiatement éphémère. Elle voulait profiter encore un peu de lui, juste un peu. C’est d’une petite voix qu’elle s’exprime, anxieuse, suppliante et désespérée ; « Don't go away... Spend the night with me... I promise to be good... No more game... » Elle cherche son regarde avec le sien, cherche à le convaincre de rester la nuit, elle ne veut pas être seule, mais elle ne veut pas être avec n’importe qui. Elle sent les effets négatif commencer à remonter, ce qu’elle redoute le plus, les sentiments de doute, de peur, les craintes qui remontent, mais encore plus celle de l’abandon, elle ne voulait pas être encore abandonnée, pas par V. Maxime avait beau offrir une apparence dite ‘’parfaite’’ de demoiselle comblée qui semblait avoir tout dans la vie, mais tout ceci ne cachait que l’affreuse vérité qu’elle seule connaissait, elle savait qu’elle était brisée et parfois, quand on abusait trop de l’alcool, on ne pouvait plus retenir aussi bien le barrage de traumatisme négatif qu’elle gardait tout enfuit au fond d’elle-même. Il lui fallait toute sa volonté pour empêcher les larmes de couler sur ses joues.

La réponse fut longue à entendre pour la demoiselle. L’expression sérieuse de Vidarr, n’aide en rien les idées sombres de Max de tourner. Toutefois, quand la réponse positive tombe, une vague de soulagement lave sur la fausse rousse. Sans réussir a souffle le moindre mot, elle hoche la tête et offre un sourire rassurant a V. Elle relâche enfin son emprise sur son elfe éphémère et elle assit sur le lit en s’enveloppant dans les couvertures. Elle apprécie que trop la caresse du barman, fermant et boutant un peu la tête comme le ferait un chat sous une agréable caresse. Elle passe les bras autour de ses jambes et les serres doucement. Elle pose ensuite le menton sur ses genoux et elle clos légèrement les yeux en écoutant attentivement les pas du blond s’éloigner. L’unique fenêtre de la chambre s’ouvre et une vague de fraîcheur pénètre dans la chambre. Grâce aux couvertures, elle n’avait pas froid et la douce caresse du froid sur son visage offert lui fit un bien reconnaissant. Il vient ensuite, un mouvement de flottement ou il n’y avait que des bruits de froissement de vêtements, puis de tripotage d’objets.

Maxime sait que Vidarr a trouvé l’enveloppe de plastique qui protège avec soin son joint calmant. Le son de l’instrument à feu s’élève dans l’air et dans la flamme du briquet brûle un moment. La flamme vient ensuite brûler le papier roulé et l’herbe qui se trouve à l’intérieur. Tandis que la première bouffée d’air est aspirée dans les poumons de V, le bout du joint illumine un court instant. Le point rouge illumine faiblement les traits calmes et détendus de l’homme et elle réalise à ce moment qu’il a pris place à la fenêtre tel un thug à l’attitude rebelle. Elle laisse échapper un rire sous cape et serre un peu plus les bras autour d’elle. Elle avait hâte qu’il la rejoindre, il y avait si longtemps qu’ils n’avaient pas partagé un moment de détente. Autant plus que depuis son retour des US, ils avaient tous les deux particulièrement occupés pour passer du temps de qualité ensemble. Une légère odeur de pot vient taquiner ses narines et elle ouvre les yeux pour les poser sur la silhouette sombre de son compagnon elfique.

Malgré toutes les précautions de son cher ami, les odeurs et le vent étaient tout deux des données aléatoires et incontrôlables. L’odeur en soit ne la dérangeait pas, l’herbe de ce genre avait souvent une agréable odeur, que ce soit fumé par quelqu’un ou simplement par la plante. Aujourd’hui, avec le fait que la substance soit rendu légale et que des magasins vendaient le produit, ils y avaient tellement de sorte que différentes que les odeurs étaient tout aussi différentes. Tout ceci pour dire que le joint qui était entre les doigts de son compagnon n’avait pas la même odeur que l’habitude. Elle plisse un peu les yeux, respirant une nouvelle bouffée qui vient taquiner ses narines. Elle allait poser la question quand le magnifique blond la coupe en premier. ‘’Humm…’’ Elle avale sa salive, hydratant sa gorge en essayant de se rappeler la raison de leur célébration.

‘’Mélanie, c’était mon mentor en Massothérapie à l’époque, je crois t’en avoir déjà parlé… On est resté proche depuis notre rencontre… Elle a un tournant très positif dans sa vie… Mariage prochainement, un nouveau local pour sa Massothérapie et je crois qu’elle m'a parlé d’un nouveau partenariat aussi… Alors dans l’enthousiasme et un peu d’envie du moment, j’ai abusé un peu trop de l’alcool… Rien de bien palpitant…’’ Explique-t-elle doucement d’une voix molle, mais détendue. Une nouvelle bouffée d’air aromatisé de THC vient taquiner ses narines et elle laisse échapper un autre long ‘’Huuuuuuum’’ dans un son de gorge prolongé. ‘’V ? Tu as changé de marque ? L’odeur est différente… Ou c’est moi qui…’’ Les mots meurent dans sa gorge, ne savant pas quoi dire de plus. Ou plutôt le brouillard de l’alcool avec un moment plus calme et détendu commençait à faire en sorte que les paupières de la fausse princesse devenaient lourdes et dure a garder ouverte. La seule chose qui l’empêchait de tomber dans les bras de Morphée était l’absence de la présence rassurante du faux elfe et son envie de continuer a discuté.