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Write my way out ± Ezekiel

River & Hills, New Beginning :: RPs
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# Sam 8 Jan - 20:46
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EXORDIUM.
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J’entends des paroles parvenir jusqu’à mon oreille. Ce qu’elles disent, je n’en suis pas trop certain, mais en même temps, comme je m’en balance royalement, je me contente d’hocher la tête et de sourire. De toute façon, cette femme au bout de sa vie, qui a but jusqu’à plus soif, clairement, elle ne se souviendra jamais que je n’ai pas été attentif depuis… Depuis… Je tire mon téléphone de ma poche pour y jeter un discret coup d'œil derrière le comptoir. Depuis trop longtemps. Mais elle est là à brailler sa vie plutôt que de prendre action dans la sienne. Il me semble que si quelque chose ne te convient pas, tu changes non? J’ai compris ce principe depuis un moment déjà et j’ai toujours bien juste la moitié de son âge. J’aimerais pouvoir mettre son babillage incessant sur pause. Je ne comprends même pas la moitié de ce qu’elle dit, encore moins de qui elle parle parce que tout le monde s’appelle chose dans son histoire, ça fait longtemps qu’elle m’a perdu et malheureusement, je ne peux pas vraiment faire comme si j’avais beaucoup à faire puisque la population n’est pas encore de sortie pour ce soir. Par contre, j’en compte les minutes. Ça ne devrait plus tarder. J’ai profondément hâte.

Je pince les lèvres pour retenir un envie de rire quand elle lâche un de ces rots sonores bien ressentis, pendant qu’elle pose sa main sur ses lèvres, se confond d’excuses. Gênée, elle se lève en récupérant son sac à main pour s’éloigner du bar. Dieu merci, elle aurait dû roter avant ça! Mon collègue qui passe par là ne peut s’empêcher de rire pour moi. Il la suit du regard avant de le poser sur moi. “Tu as compris un traître mot de ce qu’elle t’a dit?” Je secoue la tête par la négative. J’en comprends qu’il a suivi son histoire de loin pour me poser une telle question parce que sinon il ne me la poserait pas. J’échappe un petit rire en observant la démarche mal assurée de la dame qui se rend à une table. À coup sûr, elle s'assoit à côté de la chaise ou sur une fesse et se sera suffisant pour la faire basculer.

Un peu à côté d’elle, il y a une bande de filles qui sont là pour un enterrement de vie de jeunes filles. Elles sont survoltées à l’idée de faire exécuter les pires choses à leur pauvre amie qui ne se souviendra plus de la soirée ou qui, dans tous les cas, aura un sacré mal de tête. Ça fait déjà plusieurs tournées de shooters qui se rendent à leur table, sans compter toutes les autres consommations déjà englouties. Ces soirées-là sont d’habitudes bien divertissantes, mais la pire qu’il y avait eu, c’était quand l’une des amies de la mariée avait échappé avoir eu une aventure avec le futur mari, peu de temps auparavant. L’ambiance de plomb qui avait régné dans les secondes suivantes avait été suffisante pour faire tomber une ambiance lourde sur le bar. Tout le monde savait à cet instant que quelque chose clochait, jusqu’à la bagarre où il avait fallu sortir tout le monde du bar. “Avec tout ça, je prendrais une pause rapide.” Il me lance son pouce vers le haut, me donnant le feu vert. J’en profite pendant que le comptoir n’est pas trop plein pour tirer sur ma veste de cuir et sortir par notre porte arrière. Je sais que les prochaines heures seront fortement achalandées et que je n’aurai pas une tonne l’occasion de sortir… Et avant de faire une job de récurage de plancher à cause de l’enterrement de vie de jeune fille, autant en profiter pour prendre une bouffée d’air.

Je laisse la porte entrouverte pour pouvoir avoir une vue sur le comptoir et revenir en express s’il a besoin d’un coup de main, mais j’en profite aussi pour m’allumer une cigarette. Dès la première bouffée, je sens mes épaules se détendre. À quel point la vieille m’avait exaspéré, je crois que je ne m’en étais pas trop rendu compte. Je savoure ce vent frais sur mon visage durant les deux minutes de ma dose de nicotine, répond à deux, trois textos de mes amis avant de ne refermer la porte sur moi. Je passe me laver les mains et récupère une gomme dans une poche de ma veste que je range sous le comptoir. D’un coup d’oeil circulaire, j’observe la foule en prenant une bonne inspiration. Bon aller… La soirée doit bien commencer quelque part. Je m’avance vers un client accoudé. “J’te sers quelque chose où mon collègue est déjà venu te voir?


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# Dim 9 Jan - 11:18

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« One night to change everything »
Tu n’es pas un adepte des bars, ni même des endroits bombés en général, mais quand tu fais un métier comme le tien, tu apprends vite que ce n’est pas tant ce que toi, tu préfères, qui compte. C’est ce que ton visage, ton masque doit dire sur toi, qui est important. Dans ton métier, tu apprends vite à faire des sacrifices sur ce que tu aimes, ce que tu détestes, et encore plus fort, sur tes propres valeurs. Car tu n’es pas toi, mais bien quelqu’un d’autre. Un autre qui peut changer à chaque 3, voir 5 ans dépendant des genres d’enquêtes sur lequel tu es placer. Ce sont des décisions difficiles, un choix de carrière clairement pas choisit à la légère. Ce sont des sacrifices que tu acceptes, dès tes premières années en tant que cadet. Ce sont des choses que tu acceptés, dès les premiers instants. Parce que tu n’avais pas le choix, mais aussi parce que c’était un travail que tu avais tant voulu entreprendre, et ce depuis des années. Ce soir encore, tu viens endosser un autre masque, alors que tu glisses ta chemise dans ton pantalon, regardant ton reflet dans le miroir quelques secondes. Tu viens attraper les clés de ta voiture, du moins celle que tu conduis en ce moment, avant d’aller effleurer le cadre posé au côté de ton lit, avec la photo de Kathlyn dedans. Comme toujours, comme un tendre rituel, elle t’envoie son énergie.

Tu finis par quitter ta maison, après avoir mis la sécurité, et tu te diriges vers ta voiture, pour conduire jusqu’au bar en question. Tu te stationnes plus loin, par habitude, prenant les quelques dernières minutes pour les marcher, les mains dans les poches. Tu ouvres la porte à un groupe de filles, qui semble déjà un peu alcoolisé, et tu leur souris pour les invités à rentrer au chaud… parce que leur mini robe, clairement, durant l’hiver c’est peu conseillé. Les filles gloussent entre elles, en chuchotant – d’une façon très ivre, soit en ne chuchotant pas du tout – combien tu es à leur gout. Tu rentres à leur suite, secouant un peu tes pieds à l’entrée. La musique du bar retentit et comme souvent à cette heure-ci, le bar commence à bien se remplir. Ton regard scrute, observe, note déjà. Il analyse, il comprend, il enregistre surtout. Et pourtant, d’un regard extérieur, tu ne ressembles qu’à un de ces types prêt à aller boire proche du bar, un de ces hommes d’affaires, qui vient de sortir d’un divorce et qui tente de tout oublier. Rien de louche. Parce que tu sais désormais que rien ne doit se mettre entre toi et ton travail. Ça t’avait coûté trop cher la dernière fois, qui te brûle encore chaque soir. Alors tu t’avances vers le bar, tout en glissant ta main dans tes cheveux, pour venir t’assoir devant le bar, reposant ton attention sur l’assemblé : Tu sembles le balayer du regard, alors que tu regardes surtout certaines choses.

Une fois assit proche du bar, posant tes bras contre le comptoir, ton attention est vite appé par une voix qui résonne à tes côtés, qui t’es cette fois-ci, totalement adressé. Ton regard se tourne, souriant, regardant le barman qui se présente à toi. Un jeune homme, dans la vingtaine tu dirais. Il est mignon dans son style, et semble aussi déjà fatigué de sa soirée : comme tu peux comprendre, ce n’est pas aisé de travailler dans un bar. Il a ce petit air mignon que tu aimes bien, chez les hommes, mais tu ne préfères pas trop t’y attarder. « Bonsoir. » lances-tu avec douceur : pas besoin de lui faire la vie dure, la majorité des clients le fait déjà. « Une margarita, s’il vous plait. » Tu le regardes préparer ta boisson, même si ton ouïe est ailleurs… jusqu’à ce qu’il revienne vers toi, et que tu prennes la boisson, après avoir payé. « Merci beaucoup! C’est une longue soirée, uhm? » Tu indiques le bar d’une main, les gens qui y sont présents. « Vous avez beaucoup de courage pour travailler dans de telles conditions! »

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# Mar 11 Jan - 2:40
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Une margarita? Je juge peut-être vite par les apparences, mais j’aurais clairement perdu mon 2 dollars si j’avais parié qu’il prenait autre chose que ce cocktails. Il me semblait bien plus du côté rhum que margaritas, mais il faut croire que mon feeling était mal tombé. Je lui retourne le sourire qu’il me fait, en hochant doucement la tête, me penchant pour récupérer les ingrédients pour fabriquer son verre. Habilement, je verse les différents alcools dans le verre en jetant un coup d’oeil à l’éclat de voix qu’il y a eu un peu plus loin dans le bar. Est-ce qu’on était déjà rendu aux aveux croustillants des amies de la mariée? Je crois définitivement que j’ai beaucoup trop hâte à ce bout de la soirée. Tout ce que j’espère c’est qu’il y en ait un. Est-ce que je m’amuse du malheur des autres? Sans doute un peu, y’a tellement de merde dans ma vie que je dois bien trouver quelque chose pour en rigoler quelque part.

Je lui dépose son verre sur le comptoir sans même prendre le temps de mettre l’espèce de petit sous-verre en papier que le boss avait demandé qu’on mette si les gens restaient au comptoir. De toute façon, j’allais passer un linge humide tôt ou tard à cet endroit. Ça ne valait pas la peine de prendre autant de précautions. Non à la place, j’observe ce visage qui me fait face, qui me remercie pour sa commande pendant que je tends le bras pour récupérer l’argent qu’il a laissé pour sa consommation.

Sa question et son mouvement attire mon attention de nouveau dans le bar. Je me permets quelques secondes de réflexion avant de lui répondre, parce que franchement, il y a un tas de réponses possibles. Je pourrais lui répondre par l’affirmative et avoir l’air du serveur blasé, je pourrais répondre par la négative et avoir l’air du barman beaucoup trop motivé, celui du genre qui aime beaucoup trop son boulot. Un nouveau sourire s’étire sur mes lèvres pendant que mes épaules esquissent un mouvement vers le haut, me donnant momentanément un air désinvolte. “Ça va, en vrai ça dépend de qui on parle!” Un petit rire m’échappe pendant que je cherche ma cliente du début de la soirée dans la foule. Malgré mes quelques oeillades de recherches, je ne parviens pas à la trouver, me laissant présumer qu’elle était partie.

Je tique légèrement sur le vous qu’il m’adresse. J’ai l’air si vieux? Franchement! Quoique ma mère me tirerait l’oreille en me disant que c’était une marque de politesse que je n’avais même pas eu la décence de lui accorder, commençant direct à le tutoyer. Boarf, pour ce que ça changeait, il ne se souviendrait probablement même pas que j’existe demain. Les gens qui passent au bar, c’est pas pour se souvenir du serveur d’alcool, c’est pour passer un bon moment avec des amis, chasser des proies à mettre dans son lit ou simplement oublier son malheur de tous les jours. Pour cet homme qui se tient devant moi, je ne parviens pas encore à me dire lequel c’est exactement. “J’hésite entre du courage ou du masochiste des fois!” Je lui adresse un petit clin d’oeil, me retournant pour prendre une commande d’un client qui dans la seconde d’après hurle comme un macaque après son ami. Pour vrai, il représente les gars comme des hommes de cromagnons. Y’a pas meilleur exemple que lui en ce moment. Je lève les yeux au ciel, un soupir d’exaspération au bout des lèvres.

Tiens le macaque!” Le gars part à rire en tentant de me donner une tape sur l’épaule de laquelle je m’éloigne simplement du bord du comptoir pour qu’il ne me touche pas. Je rigole bien malgré moi pendant qu’il s’enfonce dans la foule pour retourner m’expliquer avec cette réponse incomplète que je lui ai laissé à ce bel inconnu au bar. “En vrai, y’a de l’action pas mal tout le temps, donc c’est divertissant ou sinon ça occupe mes soirées. Quelques-unes d’entre elles du moins. Mais c’est sûr que les gens beaucoup trop saoul qui te raconte tous les malheurs de leur vie, possibles et impossibles, avec des trous dans leur histoire et qui finissent par pleurer tout leur soul, ouais ça il faut du courage.” Je dis ça avec un rire dans la voix, une mine amusée sur le visage qui témoigne clairement d’un fait vécu. “Des fois on se fait demander en mariage, donc je dois être fiancé environ 15 fois depuis que j’ai commencé à travailler ici, je ne suis pas sûr qu’elles sont toutes au courant de ces aventures que j’ai eu, on verra au mariage prévu si j’arrive à les retrouver…” Je pose mes coudes sur le comptoir, faisant que mon visage s’approche de lui, un peu comme si je voulais lui faire une confidence, mais à la place, je lui pointe la troupe de filles un peu plus loin. “Mais en général, ceux qu’on sait le moins comment ça va tourner, c’est ce genre de personnes-là. J’ai hâte de voir tout à l’heure.” Je lui adresse un haussement de sourcil un peu joueur en me redressant et récupérant un verre qui traînait pour me verser une bière. Quoi? Tant que je n’étais pas chaud, il n’y avait pas de problème!

Comme s’est tranquille au comptoir, j’en profite pour appuyer mon postérieur sur le comptoir arrière où repose bien des bouteilles de fort, tout en inclinant la tête sur le côté, mon regard l’observant toujours. Il me rend curieux. Ce n'est pas souvent le genre de question qu’on me pose à savoir si ma soirée est longue. “Mais je me dis que des fois, il faut autant de courage pour y travailler que pour y venir alors dis moi, t’es dans quel camp toi? Les masochistes ou les courageux?” Je me sens un peu arrogant dans ma question alors que je la pose réellement par curiosité. “Qu’est-ce qui t’attire dans ce genre d’endroit pour que tu aies envie de venir y prendre une margarita? Tu sais que tu ne dégages pas ça non plus? T’imagines, j’aurais perdu un pari si j’avais eu à en prendre un!” Je sens que je m’enfonce, mais en même temps, j’essaie d’agrémenter sa soirée comme moi seul sait le faire ici. Autant les autres vont lui servir son verre, lui faire de beaux sourires pour l’encourager à commander de nouveau, les filles auraient montré leur décolleté. Mais EH! Je pourrais faire ça la prochaine fois, m’amener un décolleté et tester leur technique. Ça serait une vraie expérience sociale!

Je m’approche de nouveau vers lui avec un sourire joueur aux lèvres. “Je te propose un pari. Ton prochain verre est sur mon bras si tu paris avec moi laquelle est la première fille qui vient bitcher une de ses amies pour une raison ou une autre dans le groupe de l’enterrement de vie de jeune fille. Elles sont six, on a le choix qu’on veut!” Même si ce n’est pas éthique, je me dis que ce sera amusant et ça me permettra de savoir s’il est gambler un peu. Non pas que ce soit intéressant, mais au moins ça m’occupera un moment et au pire des cas, je lui devrai un verre de ma poche.


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# Mar 18 Jan - 4:25

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« One night to change everything »
Ta main vient récupérer ladite boisson, celle dont tu sais ne te fait plus vraiment d’effet, celle qui ne peut aucunement affecter ta façon de réfléchir, de penser. Chacun de tes choix est pris avec une certaine précision, une certaine délicatesse, mais surtout un esprit toujours éveillé que tu es là pour ta mission, et non pour toi-même. C’est le choix que tu as fait, au moment où tu avais dû trahir ta propre famille, au moment où tu avais enterré ta propre sœur. Toute ta vie, tu allais prendre des choix pour ton travail, pas pour toi-même. Tu allais vivre, pour voir les autres tombés. Pour arrêter les criminels. Pour empêcher des enfants, comme celui que tu avais été, de vivre comme toi. Tu croises le regard du barman qui vient ramasser les pièces que tu lui donnes, et tu le vois bien, ces sourcils qui se froncent, à peine, mais assez pour que ton attention et ton regard observateur le remarque : et surtout, tu connais cette réaction. Il tique sur le vouvoiement, sans doute peu habité que les gens, après quelques verres, est encore cette politesse. Ou même qu’ils le vouvoient tout court.

Tu tournes légèrement la tête vers la foule derrière vous, quand tu entends sa réponse, qui te fait un peu rire. Tes iris observent les gens, les filles qui profitent de leur soirée, oubliant combien de verres elles sont en train de commander, les hommes plus loin, entre petits groupes, ou solitaires, qui tentent d’oublier pour la majorité leur problème de cœur, et quelques-uns qui sont là, avec leur verre en la main, qui semble plus pensif que de vraiment boire. Tu reconnais les tiques chez les gens, les regards perdus de certains, ou ceux remplient de bonheur de d’autres. Tu sais observer chaque trait qui fait d’un humain, celui qu’il est. Ton regard observe un court moment celui que tu dois veiller sur, celui que tu es lié par le travail, mais rapidement, tu tournes de nouveau ton attention vers le barman, retrouvant un sourire calme, en claquant ton verre contre ton palais pour y prendre quelques gorgés, sans détaché du regard l’homme devant toi. Courage, ou masochiste. Ces mots te font une nouvelle fois rire, amusé, secouant quelques fois la tête. « C’est vrai que ça peut vite se mettre en deux catégories tout ça. » souffles-tu avec un sourire clairement amusé. Tu le voies aller servir quelqu’un, et pendant ce temps, ton attention divague, vers la conversation que ton homme à avec quelqu’un d’autre. Un client? Tu tiques sur certains mots, tout en fermant les yeux un moment. Un client, tu en es sur. Un rire retentit à tes côtés, et tu rouvres les yeux, pour voir le barman évité le léger highfive que lui envoie le client, qui semble déjà bien partie sur les verres. Un sourire doux se glisse sur tes lèvres, alors que tu le vois revenir vers toi.

Tu l’écoutes parler de son travail, de ces journées, ou plutôt ces soirées, avec un sourire amusé, calme sur les lèvres : On pourrait s’entendre de toi, à une première image, que tu ne t’intéresses pas aux autres. Que tu fais semblant d’écouté, pour bien paraitre. Que tu fais semblant de t’intéresser aux autres. Mais la vérité, c’est que tu intéresses aux autres. Tu t’intéresses à leurs vies, à leurs émotions, à leurs façons qu’ils ont d’être vivants, tout simplement. La vérité, c’est que tu as toujours été quelqu’un de bon, Ezekiel, incroyablement bon, qui croit aux biens chez toi. Mais la vie t’avait appris à comprendre que parfois, le bien chez les gens ne suffisait pas à les changer. À les pardonner. Et même si plus que tout, tu aimais les gens, tu aimais les interactions, tu avais appris aussi que, dans un travail comme le tien, avoir des amis, une famille, quelqu’un a retrouvé le soir, était presque impossible. Pourtant, tu aimais entendre les gens parler. Tu aimais les entendre parler de leur vie, leur espoir, leur journée. Et à ce moment-là, tu aimes juste entendre quelqu’un te parler, sans attendre rien en retour. Sans savoir rien de ta vie, de celui que tu avais été, ou que tu étais. Tu aimes l’entendre parler de choses si aisés de la vie, et pourtant si difficile à la fois. Tu aimes entendre cet homme simplement animer la conversation, comme si c’était naturel pour lui. Ça te fait sourire, naturellement. Tu croises son regard, tu te tournes pour voir ce qu’il t’indique, avant de rire en revenant vers lui, lui jetant un regard amusé. « Oh bien-sûr. Les soirées comme ça, dès que ça implique un mariage, ça peut toujours finir d’une façon abrupte et… intense, comme je dirais. C’est ce qui rend le tout amusant à voir. L’amour, ça rend toujours le tout bien plus compliqué, uhm? » souffles-tu avec amusement, regardant le barman avec un sourire aussi amusé que le jeune homme.

« Dans quel camp je suis? » souffles-tu en penchant la tête sur le côté, pensif, venant porter ton verre à tes lèvres. Tu prends une gorgé, lentement, en espérant que la réponse soit courageux, même si tu sais bien qu’elle penche plutôt vers masochiste pour la majorité des gens. Quel genre de fou dois-tu être pour faire un travail comme le tien? Tous diraient masochiste, et peu répondrait courageux. Tu étais habitué. « Eh bien, j’espère être dans le camp des courageux, uhm? » lances tu avec un sourire aux lèvres, avant d’éclater de rire à ces mots, surpris, car il avait raison; Raison que ta boisson ne se serait pas pencher si tu étais venu en tant qu’Ezekiel, et simplement pour profiter de ta soirée. Clair que tu n’aurais pas pris un margarita, si tu avais pu être libre de venir ici sans engagement. Mais ça te surprend qu’un homme comme lui, qui te connais pourtant si peu, arrive à le voir. Ça te surprend, mais surtout, ça te fait sourire encore une fois, car oh combien ça fait du bien de sentir que tu n’as pas besoin de faire semblant. « Et selon toi, quelle boisson aurais-je dû prendre? » souffles-tu en te penchant vers lui, clairement amusé. « Eh bien, je viens ici en espérant juste passer un bon moment, tu sais. Ne pas trop boire, juste profiter. Peut-être que tu peux me faire découvrir quel genre de boisson m’irait mieux? » Tu fais exprès de venir te pencher vers lui pour croiser son regard, pour pouvoir jouer au même jeu que cela jouer le barman, même si tu avoues aussi t’amuser avec le charisme que tu as. Parce que tu aimes cette sensation, de ne pas faire semblant. De ne pas être quelqu’un d’autre. De ne pas s’obliger à mentir. Tu aimes la sensation d’être libre.

« Pari accepté, seulement si tu me fais la boisson que tu crois qui m’irait le mieux… Et que tu me laisses la surprise de deviner ce que tu m’as fait. » lâches tu lentement, sans le quitter des yeux pour observer le groupe de fille. Tu attends son accord, car tu sais que tu vas gagner. Non pas pour te vanter, mais parce qu’il vient de te proposer un jeu que tu connais bien, un jeu dans tes cordes. Alors seulement quand il accepte, tu te retournes pour observer le groupe de filles en question. Tu observes leurs réactions, leurs visages, leurs façons de s’assoir, leurs regards surtout. Tu prends quelques minutes, tout en glissant ta main sur le contour de ton verre, avant de ramener tes iris vers Julian en souriant. « La blonde, habillé avec une robe bleue. Elle sera la première. » Tu es certain de ton choix, alors que tu viens terminer ton verre, le poussant vers le barman pour qu’il puisse le nettoyer. « Merci beaucoup. C’était excellent… » lances tu avec un sourire, faisant exprès d’effleurer sa main, avant de venir appuyer ton menton contre ta paume de main. À peine quelques minutes plus tard, derrière vous, le groupe de filles commencent déjà à s’agiter, et tu tournes la tête pour voir ladite blonde à la robe bleue commençait à critiquer une des filles, avec l’alcool qui leur monte au nez.


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# Dim 23 Jan - 20:34
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J’te le fais pas dire! C’est à peu près cinquante-cinquante sur les chances que ça finisse en un désastre. Ça dépend en fait des confidences secrètes qui sortent. Y’en a qui sont insignifiantes, mais quand y’en a qui sont moindrement grosse, ça arrive qu’on doive même appeler le service de police pour séparer. Les pires sont celles qui ont l’air inoffensives et discrètes, elles se révèlent souvent comme étant de redoutables guerrières.” Je me fais rire avec mes propres propos, ayant une soirée en particulier qui avait tellement tourné au vinaigre que s’en était tourné au sang. Clairement, je crois que le mariage du lendemain avait dû être annulé, la future mariée se rendant compte de tout ce que son futur époux avait pu faire dans sa vie de jeune garçon avec des amies proches d’elle. En vrai, j’avais eu un peu mal pour elle, j’en avais réellement eu pitié. Ça doit être horrible de découvrir que son futur conjoint n’est qu’un trou de pet et qu’il s’est tapé ou du moins amusé coquinement avec plusieurs de ses amis. D’un sens, je me dis qu’au moins c’était sorti avant le mariage, mais la trahison reste réelle et pas moins blessante. “Mais je crois que le pire dans toute cette histoire c’est ce sentiment de confiance qu’on a envers nos proches qui est alors rompu qui est le pire. On ne s’imagine jamais que ce seront ceux-là qui nous feront du mal et pourtant ça arrive bien plus souvent qu’on pense.” Je me rend compte que la discussion glisse doucement vers un sujet qui me touche, mais d’une toute autre façon et que ça pourra rapidement devenir déprimant, d’un rapide coup de main devant mon visage comme pour chasser ses idées qui commencent à s’incruster à mon cerveau, je lui adresse un large sourire. “Mais bon, eh, avec mes quarante-sept fiancées, je ne suis pas à plaindre!” Je me fais de nouveau rire, ayant un réel talent pour trouver une sortie facile à un sujet glissant que j’ai moi-même exploité. Je n’ai pas particulièrement envie de me retrouver dans mes propres sables mouvants ce soir, j’ai vraiment envie de passer plus de temps à m’amuser!

D’un œil sceptique, les bras toujours croisés, appuyer sur mon comptoir, j’incline la tête. Un courageux donc qu’il se considérait. Je me permets de le détailler sans aucune retenue, tentant de voir s’il était réellement un courageux et non pas un masochiste. J’sais pas pourquoi, mais j’ai une petite puce à mon oreille qui me dit qu’il n’est peut-être pas absolument dans l’une des deux catégories complètement. Un heureux mélange des deux comme les gens qui travaillent dans ce bar, tous ces collègues qui sont à la fois blasés du service à la clientèle en même temps de vivre un réel bonheur de travailler dans le bar. Il y a quelque chose d’intriguant chez ce client, quelque chose sur laquelle je n’arrive pas à mettre le doigt dessus. Boarf, en même temps, je ne le reverrai sans doute pas ou pas souvent dans tous les cas, à moins qu’il se mette à devenir un régulier, ce dont il ne me donne pas l’impression non plus. Des bars, y’en a des tas à Ottawa, sans compter que comme ils ferment plus tôt, beaucoup traversent à Gatineau pour pouvoir veiller plus tard.

Parfait!” Le pari accepté, je le laisse prendre son pari sur la demoiselle que j’observe d’un œil attentif. Je dois avouer que j’ai eu un doute sur elle, mais que la brunette qui porte la robe de sa jeune sœur tellement elle en déborde des seins et qu’elle est au ras de ses fesses était une belle possibilité aussi. À moins que ça ne soit elle qui foute la merde et pas celle qui sera la première qui vienne se plaindre. Je tends le bras pour récupérer le verre et entreprends de le nettoyer tout de suite, s’en fera un de moins sur la pile qui s'accumulera d’ici la fin de la soirée. J’ai bien senti ses doigts qui avaient effleuré ma main, un sourire m’avait effleuré les lèvres à ce moment-là. J’ai relevé mes iris dans les siens, comme si je tentais de lire quelque chose dans ce regard que je trouvais quand même intéressant. Intéressant… Voyons Julian. Je me fouette un peu mentalement, en me disant que je n’aurai qu’une soirée en sa présence quand même intéressante, voilà c’est tout et rien de plus. C’est un client qui vient chercher du bon temps pour passer sa soirée, rien de plus. Façon, avec la tête qu’il a, il ne doit même pas être un loup solitaire. J’en serais le premier surpris… Quoique.

Je suis curieux de savoir ce qui te fait dire que ce sera celle qui parlera contre les autres la première. C’est juste un instinct? Un guess? Ou tu as vraiment une capacité de déduction?” J’attrape le linge pour sécher le verre ainsi que quelques autres qui trainaient ici et là. Il avait eu l’air quand même confiant d’arriver au bon résultat alors que les quelques rares personnes avec qui je m’étais risqué à ce jeu, qui étaient des collègues en fait, s’étaient contentés de me nommer quelqu’un au hasard. Alors que lui, il avait pris le temps de les observer, de les analyser avant de me donner une réponse. J’avais un pressentiment que ça me coûterait cher de jouer à ce jeu avec lui.

Mon regard s’élève vers l’agitation qui commence à se produire à la table de fille, haussant un sourcil. Ah ouais, l’escalade sera rapide si on en croit ce qu’on voit et les quelques éclats de voix qu’on entend déjà. Sans pouvoir me retenir, je jette un coup d'œil amusé à mon partenaire de jeu du soir tout en m’occupant de quelques commandes qui arrivent au bar pour ne pas laisser mon collègue se faire submerger par les nouvelles demandes. Je m’occupe jusqu’à ce que la blonde à la robe bleu s’avance vers le comptoir et comme j’étais toujours pas trop loin d’Ezekiel, il pouvait très bien entendre les propos de la demoiselle. “Un sex on the beach s’te-plait! J’en ai besoin pour continuer de l'entendre jacasser sur son mariage de rêve qui s’en vient. Elle me fait pitié. Tu sais qu’elle ne l’aime même pas? Elle aime juste le train de vie de riche qu’il peut lui donner.” Je me pince les lèvres en hochant doucement la tête, tentant de retenir mon envie de lui répondre autre chose que ce que je lui réplique. “C’est pas supposé être ton amie?” Elle rit d’un rire d’une fille qui a beaucoup trop bu. “T’es beaucoup trop drôle, et un peu naïf. Mais c’est mignon!” J’hausse les sourcils d’ahurissement. Naïf de penser qu’elles doivent être amies? En quoi c’était moi le naïf alors que c’était supposé être quelque chose de normal. À croire que les amis n’avaient pas le droit à un minimum de respect maintenant.

Je lui prépare le verre que je lui tends finalement pendant qu’elle fait claquer ses faux ongles sur le comptoir d’un geste presque impatient. Impatient de retourner bitcher dans la face des autres? Elle le saisit en me donnant un pourboire sur le comptoir relativement cheap. Elle s’en retourne d’où elle vient sur ses talons d’un pas moyennement assuré. La catastrophe approchait, ça c’était indéniable. Je me retourne vers Ezekiel avec un rire dans la voix. “C’est bon t’a gagné, j’te fais ton drink.” Je réfléchis un peu avant de récupérer différentes bouteilles pour préparer un cocktail fort bien différent de son margarita, et surtout pas mal plus fort en teneur d’alcool. Je savais que les saveurs se mariaient bien pour l’avoir testé, mais ce n’était pas vraiment un cocktail avec une recette précise, ni très connue. Je le dépose devant lui, posant mes mains de chaque côté pour voir sa réaction sur ma concoction. “Bon alors, t’es doué pour trouver les bitch, t’as d’autres talents que je dois savoir avant de te proposer d’autres défis et de me ruiner?” Je le lance à la blague parce que je savais que ça ne me coûterait pas une fortune, il avait l’air assez responsable pour arrêter à temps la boisson. Contrairement à bien des gens…. comme moi.


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# Lun 21 Fév - 17:55

Write my way out
ft. Ezekiel & Julian

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« One night to change everything »
Le sentiment de confiance. Tout en terminant ton verre, ton regard qui s’éternise dans le sien, tu ne peux que comprendre ce que son regard reflète pendant un moment, ce sentiment de tristesse, mélangé à un sentiment bien trop réel pour être de simples mots en l’air. Le sentiment de confiance que tu perds, en ceux qui devait t’aimer plus que tout. Ce même sentiment de confiance que tu avais donné à tes parents, ceux qui auraient dû te protéger, mais qui s’était retrouvé à sacrifier leurs meilleurs pions, simplement… pour un monde meilleur. Un monde meilleur que même eux, les plus grands hypocrites, ne croyaient plus depuis des années. La confiance était quelque chose de fragile, de long à obtenir, mais qui était parfois d’acquis, comme avec tes parents, tes frères, tes sœurs. Quelque chose que tu ne pouvais même plus prendre pour acquis. Parce que tes parents étaient en prison, que la majorité de tes frères et sœurs étaient loin, de sombres souvenirs d’un passé que tu tentais de te décrocher, et que le seul frère qui te restait avait la majorité du temps peur de cette vie que tu avais. Sans doute que tu étais bien plus un masochiste qu’un courageux. Sans doute que pour mener une vie comme tu le faisais présentement, il fallait avoir bien moins peur de mourir, de souffrir, que de courage pour vivre. Peut-être que lorsque tu croisais ce regard, tu ne pouvais que résonné avec les paroles du jeune barman. La confiance. Un mot bien fragile, fébrile, mais oh combien fort et destructeur une fois que tu l’avais en main. Quelque chose que tu n’accordais plus aisément, depuis des années. « En effet, ça arrive bien trop souvent. Mais… C’est normal après tout. C’est toujours ceux dont on fait le plus confiance, qui nous connaissent le mieux, et peuvent le mieux nous détruire. » Ton regard rencontre le sien, encore une fois, mais tu le vois chasser d’une main ces pensées, un mouvement que tu ne connais que trop bien pour le reproduire souvent lorsque tu parles avec ton frère. Un sourire calme se glisse sur tes lèvres. « C’est vrai qu’avec autant de fiancées, tu ne risques pas de manquer d’action. » souffles-tu dans un ton amusé. Mais ces paroles de plus tôt reste, comme quelque chose qui reflète bien trop ce que tu connais. Comme quelque chose qui t’échappe que tu aimerais comprendre. Mais ce soir, c’est peut-être plus un soir pour s’amuser que pour le voir s’effondrer. Même si toi, tu es aussi là pour travailler.

Cette pensée te fait un peu tourner la tête, pour observer ton enquête. Il est en train de discuter avec des hommes que tu peux rapidement identifier. Tu notes dans un coin de ta tête ce que tu vois, ce que tu retiens de leurs mouvements, de leurs regards. Puis tu reviens vers le barman, avant que ton soi-disant partenaire, faux partenaire, ne remarque que tu l’observes trop longtemps. Ton regard observe le sien, rencontre ces prunelles que tu commences à connaitre bien, parce que tu adores les regarder depuis le début de cette soirée, puis te le laisses reprendre le verre ne pouvant t’empêcher d’en sourire. « Eh bien… Elle est plutôt en retrait depuis le début de la soirée. Ce n’est clairement pas celle qui va faire le plus de dommage, mais c’est celle qui veux être discrète pour éviter que ladite fiancée remarque à quel point elle est ennuyée d’être là. C’est celle qui a mis une robe jolie, mais pas trop également, pour pouvoir se fondre dans la masse et partir, si ça devient trop… tu sais, trop ennuyeux pour elle. C’est celle qui s’est efforcé de venir simplement pour confirmer si elle avait bien raison. Celle qui fait semblant, mais qui ne veux pas se mouiller. Pas comme celle avec la robe trop courte. Elle, elle veut clairement se faire remarquer. Une attirance pour le futur mari? Ou même pour la future mariée? Ou une envie de se faire plus belle qu’elle, car elle a toujours senti qu’elle était mise de côté? Ça, c’est encore à découvrir. » lâches tu lentement en souriant. Tu connais les gens. Tu aurais aimé avoir ce même don quand tu étais enfant. Tu aurais aimé comprendre plus tôt. Tu aurais aimé savoir. Tu aurais aimé… pouvoir sauver cet homme. Sauver ta sœur. Ton regard s’attarde sur tes mains, avant de venir rapidement les serrer ensemble pour éviter les tremblements.
Elles sont encore tâchées de sang. Ce même sang qui hante jusqu’à tes plus profonds cauchemars. Ce sang qui coule sur tes mains, qui s’étend sur ton corps, accompagné toujours de ces voix qui retentissent. Ces voix qui te font sursauter, qui te font crier, qui te font prier pour une libération. Ces voix appartenaient à ce petit démon sur ton épaule. Le PTSD.

Un éclat de voix retentit, et tu reviens brusquement à la réalité, voyant au côté du barman la jeune femme en question. Tu retrouves lentement ton sourire, tout en t’attardant bien plus sur le visage du barman, que tu vois un peu surpris par les déclarations de la jeune femme. Tu aimes lire en lui. Ce n’est pas comme pour le travail, cette fois-ci. C’est simplement par curiosité. Par amusement. Et parce que tu as réellement envie de le connaitre. Pour une fois, ton regard peut observer pour autre chose que le travail, et c’est rafraichissant. Tu le laisses revenir vers toi en souriant, ton regard s’attardant dans le sien. Tes doigts se tendent pour venir attraper la boisson qu’il t’a préparé, souriant, venant doucement sentir la douce odeur qui s’y dégage, et surtout, que c’est bien plus fort en alcool que ton premier drink. Mais tu joues ce jeu que tu commences vraiment à apprécier. « Eh bien… Je suis bon pour lire les gens, donc c’est sur que si tu me défies sur quelque chose de ce genre, je risque de te surprendre… » lances tu lentement, sur un ton un peu charmeur, avant de venir glissé tes lèvre sur le bord du verre pour y boire. Ton regard brille un peu, et ton sourire devient plus grand. « C’est excellent… » souffles-tu sincèrement. « Il faudra que je vienne plus souvent, dans ce cas, si je veux goûter d’autres de tes préparations? » Tu reprends une gorgé, aimant déguster les saveurs, tout en gardant ton regard dans celui du barman.


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