Le Deal du moment :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
Voir le deal

Un jour mon prince viendra... (Sid)

River & Hills, New Beginning :: RPs
Anonymous
Invité
Invité

Un jour mon prince viendra... (Sid) Empty
# Ven 4 Fév - 23:10
Il a mal à la tête. Ou, plutôt, non. Il a l’impression que l’on a passé sa tête dans un broyeur et qu’il n’en reste désormais plus que des lambeaux. Il hésite même un peu à ouvrir les yeux, de peur de constater que ce soit réellement le cas. Ca, et puis il sait d’expérience qu’ouvrir les yeux ne fera qu’augmenter un peu plus encore la douleur qui lui vrille le crâne. Pas vraiment une joyeuse perspective. Parce qu’il connaît très bien ce type de mal de crâne, celui qui vous cloue sur place et qui vous fait voir mille points noirs et qui s’accompagne d’un goût pâteux dans la bouche, tellement désagréable qu’on a bien l’impression d’avoir avalé auparavant un animal mort ; et, au vu de la persistance de cette impression, il suppose que s’il a bien avalé un animal mort, celui-ci était mort depuis très longtemps. Enfin, il le connaît, ce mal de crâne, mais il a l’impression que ça n’a jamais été aussi fort. Et il sait bien que le moment où il va laisser échapper les dernières brumes du sommeil va être absolument terrible.

Avec un grognement, Luke décide de tenter de se rendormir, ne serait-ce que quelques minutes, en s’enroulant dans la couverture qui couvre son corps nu. Mais son mouvement est soudain stoppé par la résistance que lui oppose ladite couverture ; une résistance inhabituelle qui, conjugué au poids qu’il réalise enfin sentir déformer le matelas dans son dos et la chaleur qui émane de ce coin là du lit ne peut vouloir dire qu’une chose : il n’est pas seule dans sa chambre. Et, d’ailleurs, les signaux que lui envoie son corps, l’odeur qu’il peut respirer, la dureté du support sur lequel il est allongé, la lumière qui filtre juste en face de lui au travers de rideaux probablement mal fermés, tous sont autant de signes qu’il n’est pas chez lui. Et alors que cette information le percute un peu de plein fouet, Luke se rend compte qu’il ne sait simplement pas où il est. Il ne se souvient pas d’être rentré, hier soir. En fait, il ne se souvient même pas de sa soirée.

C’est comme un sursaut de réalisme qui le fait se redresser soudain, faisant fi de la douleur qui ne s’est pas pour autant atténuée mais qui, face à la poussée d’adrénaline qu’il ressent, semble soudain passer au second plan. Et son cœur s’est mit à battre à toute allure aussi bien dans sa poitrine que dans ses tempes alors que sa respiration est un peu trop courte. Il ne sait pas où il est. Il ne sait pas avec qui il est. Et sa tenue, ou plutôt son absence de tenue, prête peu à confusion sur ce qu’il a bien dû faire hier soir !

Voilà pourquoi il déteste les fêtes. Voilà pourquoi il rechigne si souvent à y aller. Voilà pourquoi il refuse quasi systématiquement les verres qu’on lui propose lors de ce genre d’événement. Parce qu’il sait qu’il ne sait justement pas s’arrêter. Parce qu’emporté par la musique, les lumières, les sons, l’euphorie du moment, il peut se laisser entraîner. Et tomber, tomber, tomber. Chuter dans un appartement inconnu, dans une chambre inconnue, auprès d’un parfait inconnu, comme c’est le cas actuellement. Cela fait si longtemps, des années que ça ne lui était pas arrivé. Et il aurait préféré que ce ne soit plus jamais le cas !

Ce n’est bien pas sa chambre où il se trouve, et il y a bien quelqu’un auprès de lui, et de ce qu’il en voit, indubitablement masculin, mais surtout, quelqu’un qu’il ne connaît indubitablement pas. « Excusez-moi, mais où est-ce qu’on est ? Il est tard, et je dois rentrer chez moi. » Les premières paroles qui lui viennent à l’esprit sont pour fuir, même si l’autre n’a pas encore l’air réveillé, même s’il n’est pas certaine qu’il réussisse à articuler quoi que ce soit pour le moment ; il ne sait même pas comment lui-même a pu prononcer autant de mots cohérents les uns à la suite des autres – et probablement est-ce grâce à son habitude de vouloir contrôler absolument la moindre de ses réactions. Et peut-être qu’il devrait attendre un peu pour en savoir plus, boire un café avec cet inconnu, au moins, puisqu’après tout s’ils se sont retrouvés là, ensemble, dans ce lit, c’est bien pour une raison, c’est que ça a matché, c’est qu’ils se sont plus… Mais c’est aussi que cet homme a réussi à avoir assez d’influence sur lui pour qu’il accepte un verre, puis deux, et même s’il est quasiment certain qu’il n’y avait là aucun abus, c’est dangereux. Trop dangereux. Et il n’est vraiment pas certain d’avoir envie de pouvoir courir ce danger-là. Il est même, en réalité, parfaitement certain du contraire.
Anonymous
Invité
Invité

Un jour mon prince viendra... (Sid) Empty
# Ven 4 Fév - 23:11
Un jour, mon prince viendra
Sidney & Luke

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
Sur un petit nuage qui planait au milieu de rien, du flou. Un flou gaussien qui fait oublier le vertige, qui berce. Sidney aurait pu s’endormir sur un rocher ou sur un lit, il n’en ferait absolument pas la différence. Il ne remarquera pas non plus que ce n’est pas son lit. Il dort bien trop profondément pour être perturbé par quoi que ce soit, même la migraine qui matraquait son crâne. Et ce n’était que les conséquences de trop d’excès de la veille. Le problème, c’est qu’il y est tellement habitué qu’il n’aura aucun problème à reproduire exactement la même chose dés que l’envie lui vient. Et hier soir, parlons-en. Une soirée qui n’a surement jamais fini et qui en plus, s’est visiblement conclu par une victoire, s’il on puit dire. On l’observe par le châtain couché à côté de lui dans le lit. Ce n’était pas la première victime de ses dragues à moitié lourde et surement pas la dernière. Il ne se rappelait même plus son nom, cet abruti. Il comptait bien évidemment improviser une fois au réveil. Qu’il se rappelle ou non n’avait aucune importance pour lui. Il comptait pas lui demander sa main au petit déjeuner.

Et son sommeil est assez profond, au bougre, pour ne pas sentir bouger son amant d’un soir dans le lit, malgré sa résistance pour conserver la couverture. Il n’avait aucunement envie de se réveiller, il était bien trop au confort dans les bras de morphée. Il n’avait absolument rien à se préoccuper comme ça. Des responsabilités ? Connaît pas. Grognant dans son coin, il se repositionnait comme s’il disait à son coup d’arrêter de gigoter comme ça. Il faisait rebondir le matelas, c’était chiant ! Il alla d’ailleurs replier le coussin au-dessus de sa tête pour se couper de la lumière. Mais tout semblait être ligué contre lui et son sommeil. Mais il comptait bien résister encore quelques minutes. Il arrivait même plus à ignorer son affreuse migraine et son ventre qui réclamait quelque chose d’extrêmement gras et mauvais pour la santé. Il râle dans le coussin rendant le tout impossible à comprendre et finit par enfin se résigner à se réveiller. Plissant fortement les yeux, il alla les frotter, reniflant légèrement. Ses yeux bleus parcoururent ensuite la pièce. Il était bien trop dans le brouillard encore pour réaliser qu’il n’était pas chez lui.

Sa tête tournait, comme la pièce, bien que ça, c’était surement à cause de sa tête. Il avait l’impression d’être sur un bateau, ça… tanguait. Encore un peu dans les vapes, il tentait de faire surface mais la voix trop aigue du chatain vint lui faire comme un court-circuit dans la colonne vertébrale, arrachant ainsi, une certaine grimace sur son visage. Oh il pourrait lui dire de la fermer mais sa phrase semblait soudainement inquiétante. Comment ça « rentrer chez moi » ? Ils n’étaient pas chez lui ?

Pas chez lui, pas chez...lui non plus. Ah.

Le calcul enfin fait dans son crâne complètement détraqué. Il se gratta l’arrière du crâne et secoua la tête pour remettre ses cheveux bien trop longs à peu près en place. Il grimace encore, relevant les sourcils, faisant une moue. Il se râcle la gorge et regarde le jeune homme avec un air faussement sérieux. « Et tu ne veux pas au moins prendre le petit déjeuner, je m’en voudrais si tu pars le ventre vide. » qu’il fait, comme si c’était le moment de jouer au cinéma. Il sort du lit et traîna son cul nul jusque la penderie, qui, n’était pas la sienne, vola sans gêne des fringues et attrapa une robe au passage qu'il regarde tout en se baissant pour regarder l'autre. Il hausse les épaules « Meh. » qu'il grogne et jette la robe par terre en évidence. Puis il choppe donc un pantalon et une chemise. Il revient dans la chambre et les lui lance. Il ne détourne pas spécialement le regard de lui d’ailleurs. Hm. Ca va il était pas si mal. Mais il a une jolie vue, faut pas lui en vouloir. Et personne lui a appris la galanterie.

Mais il attendit pas une éternité parce qu’il lui choppa bien vite le poigner pour l’attirer vers la cuisine, qu’ils trouveraient éventuellement. Mais son mouvement se stoppa net à l’entente d’une porte de voiture, puis de la porte d’entrée qui s’ouvre suivit d’une voix. Il se met à ricaner comme un con, se retourne vers lui.

« Alors, panique pas. Mais en fait... haha. On est chez des inconnus, j’sais pas comment on a fini là, mais si tu veux pas finir en taule, fais c’que j’te dis ! » qu’il lui dit donc en fonçant vers la fenêtre, attrapant ses affaires sous le bras. Il regarde par la fenêtre, ils pouvaient escalader, ce qu’il fit directement et une fois en bas, il tendit les bras. « Ais pas peur, j’te rattrape, allez, bouge toi ! » qu’il tentait de le rassurer, un peu. Mais pas sûr qu’il était bon de faire confiance à cet ivrogne.
(c) DΛNDELION
Anonymous
Invité
Invité

Un jour mon prince viendra... (Sid) Empty
# Sam 5 Fév - 21:48
Quand la couette sous laquelle ils ont dormi dévoile la tête, puis le reste du corps de l’homme avec qui Luke a passé la nuit, deux évidences lui saute aussitôt à l’esprit : la première, c’est qu’ils ont définitivement couché ensemble, vu la nudité de l’autre homme qui fait écho à la sienne. La seconde, c’est que malgré les tatouages et les piercings – ou peut-être grâce à eux – l’homme qu’il a en face de lui est sacrément bien foutu. A le voir ainsi se redresser, faisant voler une chevelure qui donne une furieuse envie à Luke d’y plonger ses doigts, Luke n’a aucun mal à s’imaginer avoir pu être attiré par lui lors de la soirée dont il n’a toujours aucun souvenir. Au moins n’a-t-il pas l’impression d’avoir subit quoi que ce soit contre sa volonté. Il ne peut néanmoins s’empêcher de froncer les sourcils dans une grimace indécise, même si son ventre lui fait aussitôt savoir que le petit-déjeuner est une sérieuse option à envisager : « Si j’en crois ce réveil, je dois être à mon boulot dans une heure, donc j’ai peut-être le temps de manger un peu avant d’y aller, selon où nous sommes. J’apprécierai de le savoir. » C’est faux, bien sûr : Luke a une journée de repos et c’est bien pour ça qu’il s’est laissé entraîné dans une soirée la veille. Il n’aurait certainement pas pris le risque de se retrouver épuisé pour aller travailler. Le contrôle, encore et toujours.

Mais de toute façon l’autre l’ignore, continue comme si de rien n’était en se dirigeant vers la penderie pour sortir de quoi se vêtir. Luke est sur le point d’insister quand l’inconnu se tourne vers lui en tendant dans sa direction… Une robe ? Avant de la jeter au sol pour reprendre d’autres vêtements qu’il lui lance aussitôt. Dans l’esprit encore embrouillé par la douleur et les effluves de l’alcool de Luke, les informations mettent du temps à se mettre en place et il est par réflexe en train d’enfiler le teeshirt blanc que l’inconnu lui a donné quand ce que la signification de ce vêtement jeté au sol peut avoir lui saute au visage : « Attends, attends, attends, c’était quoi ça… Ca veut dire quoi, cette robe ? Tu es marié ? A une femme ? » Luke n’a rien contre la bi ou la pansexualité, puisqu’après tout, il l’est lui-même et n’a jamais marqué de préférence entre un genre ou un autre. Mais par contre, Luke a un sérieux problème avec la polygamie et l’adultère, surtout s’il se retrouve mêler à ce type d’histoire sans son consentement. Et autant il est certain, même sans aucun souvenir de la soirée, qu’il était parfaitement consentant pour des rapports intimes, autant même si l’autre homme l’a prévenu d’avoir été marié, Luke aurait aimé être parfaitement conscient au moment de le savoir. Et ce simple fait commence à l’irriter sérieusement, d’autant plus que l’autre semble ne même pas se soucier de sa question, venant l’attraper par le poignet alors que Luke vient tout juste de terminer d’enfiler son pantalon, l’attirant à sa suite : « Non mais, attends… »

Mais l’autre est sourd à ses maigres protestations et Luke est trop perturbé par les relents de sa gueule de bois pour opposer une réelle résistance, d’autant plus qu’il sait qu’au fond, l’autre n’a pas tort : il a besoin de manger pour éponger même s’il a surtout envie de fuir d’ici à toutes jambes. Alors Luke se laisse entrainer jusqu’à la cuisine. Sauf qu’ils n’ont pas le temps d’y arriver. En réalité, ils n’ont même pas le temps d’aller plus loin que les quelques premiers pas. Dans l’entrée, des bruits se font entendre, une porte qui se déverrouille et s’ouvre, des voix… Et alors que le cerveau abimé d’alcool de Luke est encore en train d’essayer de comprendre ce qui se passe, l’inconnu est en train de confirmer à vitesse grand V les doutes qui commençaient à peine à s’esquisser dans son esprit. Ce n’est pas sa maison. Ils ne savent pas où ils sont. Ils ne savent pas chez qui ils sont. Ils y ont d’ailleurs probablement pénétré par effraction. Effraction. Lieu inconnu. Illégalité. C’est pire, tout est pire, absolument pire que ce qu’il avait craint. Et Luke reste ainsi, planté en plein milieu, alors que son esprit refuse totalement de réaliser.

Une fois de plus, c’est la voix de l’inconnu qui le sort de cette torpeur alors que déjà il commence à descendre par la fenêtre qu’il vient d’ouvrir. Et il l’appelle ensuite, tendant les bras vers lui, sous le regard halluciné de Luke : « Tu plaisantes, je ne peux pas passer par là ! » Luke lâche à mi-voix, à moitié paniqué, observant avec interdiction l’extérieur du haut de la fenêtre. Mais l’autre insiste et les bruit derrière lui se rapprochent et Luke sait qu’il n’a pas le choix ! Il n’a pas le choix, il doit sortir, il doit descendre, il doit… Alors Luke finit par enjamber la fenêtre, mettant de côté son appréhension, mais tout en continuant de prendre à parti son inconnu de la nuit : « Pourquoi est-ce que tu m’as amené ici, si ce n’est pas chez toi ? Si on se fait choper on va avoir les pires ennuis ! » Il est peut-être aussi responsable, Luke, mais pour le moment tenir l’inconnu pour responsable est la meilleure solution qu’il ait trouvé pour tenter de calmer la crise de panique qui commence à naître dans sa poitrine. Mais dans quel pétrin est-il encore aller se fourrer ?
Anonymous
Invité
Invité

Un jour mon prince viendra... (Sid) Empty
# Sam 5 Fév - 22:47
Un jour, mon prince viendra
Sidney & Luke

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
Autant dire que Sidney avait plus ou moins ignorer tout ce que l’autre a pu dire. Pour faire assez simple, il avait déjà oublié qu’il lui avait proposé un petit déjeuner quand il lui a répondu et fait sa dissertation sur le fait qu’il travaillait. Pourquoi il lui dit ça ? Il en a rien à foutre de son boulot ! Les gens normaux, il se rappelait maintenant pourquoi il évitait de les sauter. Trop sage, trop soumis à des responsabilités qu’il n’a pas. Bref, d’un autre monde comme on dit. Et avec la gueule de bois qu’il se payait, il n’avait vraiment pas envie d’avoir à gérer ses paniques de gentil citoyen. Donc, il a choisi l’option la plus simple dans ces cas-là, l’ignorer et faire comme s’il n’a rien entendu pour continuer ce qu’il faisait. Sid savait très bien faire ça, la sourde oreille, il suffit de ressentir aucun remord à le faire et on s’inquiète même pas de faire semblant d’écouter. Il leva cependant les yeux en l’air en l’entendant demander s’il est marié. Quelle idée stupide ! Il le regarde, le fixe d’un air blasé. « Non, rien de tout ça… t’en as des questions dés le matin toi… » qu’il grognait en secouant la tête de sa désinvolture naturelle.

Et évidemment, quand il fut temps de fuir la barraque qui n’était pas la leur, ce dernier prenait bien son temps de se poser des questions sur qui que quoi comment ! Comme si c’était le moment. Et le batteur commence à perdre patience, secouant ses mains en l’air pour insister, tapant du pied au sol. « Allez, c’est sûr que si tu t’bouges pas l’cul on va finir en taule ! » qu’il lui balance alors en guise de réponse. Et il attend, toujours. Mais ENFIN il se décide ! Il le rattrape alors maintenant qu’il a fait le pas et l’entraîne avec lui jusque sa moto qu’il retrouva garé deux pâtés de maison plus loin. Il n’avait qu’un casque qu’il lui tendit. « Tiens. » qu’il fait en grognant. Et il le pousse un peu plus contre le torse pour insister. Une fois en selle, il démarra l’engin et ils partirent de ce quartier. Sid avait toujours la dalle donc c’est le premier truc qu’il comptait faire. L’autre n’allait pas travailler de ci-tôt, s’il restait avec lui en tout cas. Se garant au premier fast food qu’il trouve, il descend, attend que l’autre fasse de même et lui attrape le poignet pour le tirer à l’intérieur.

Il se place alors devant l’écran pour commander et commencer à appuyer sur ce qu’il veut et se retourne vers le gars dont il ignorait toujours le nom. « Francine, choisi ce que tu veux. J’paye. » qu’il lui dit en se reculant pour lui laisser la place. Il ne comptait pas le laisser partir sans avoir au moins manger, si lui il avait l’habitude, il avait pas envie de voir ce dernier s’effondrer. Il le ferait peut-être pas, mais s’il pouvait s’éviter des emmerdes, on fait des procès pour peu de nos jours (et c’est pas son premier rodéo.). Mais il était aussi assez curieux de savoir comment il a pu finir avec lui et dans cette maison. Il n’a absolument aucune bribe de souvenir de la vieille donc autant dire qu’il était incapable de savoir.

Les mains dans les poches de son jean, il frottait les semelles de ses bottines sur le sol, regardant le plafond en soupirant, attendant sagement. Il grogne en entendant des adolescents prononcer son nom. Reconnu, pas la première fois, ni la dernière. Mais il n’avait pas envie pour le moment, son attention était plus porter sur le jeune homme avec lui. Il finira donc enfin par payer et ils s’installèrent à une table à l’opposer des adolescents. Assis nonchalamment sur la banquette, les jambes croisés et avachis à moitié sur la table son regard ne quittait pas « Francine » qui aura ce nom jusqu’à ce qu’il connaisse le vrai. « Donc, ça t’arrive souvent de rentrer chez les autres par effraction, t’es un escroc ou une connerie du genre ? » qu’il demande sans aucun complexe. Oui, parce que non, il n’est absolument paaaas capable de faire ce genre de connerie. Non, il est sage, respectueux et ne briserait absolument jamais une loi. « T’es batman c’est ça ? T’as une double identité, du coup tu fais croire que t’es riche la nuit alors que t’es un ennuyeux comptable la journée ? » qu’il rajoute suivit d’un ricanement et un sourire presque mignon pourtant tellement moqueur. Et l’employé du fast food revient avec leur nourriture, il tire alors son plateau et attrape le burger fraichement servi. Il en mange un morceau avant de le reposer, attrapant une frite, la croquant son regard continuant d’analyser l’autre avec grand intérêt. Il n’avait pas fini de le torturer le temps qu’il l’ait avec lui. Puis il pousse le plateau de l’autre devant lui, comme pour insister pour qu’il mange. « Allez mange, t’sais pas quel connard va t’bouffer demain, c’est c’que disait mon connard de père. » qu’il rétorque en allant faire une pichenette sur le bout de son nez. Rien de ce qu’il faisait n’était pas si hasardeux. Il cherchait clairement à l’attirer jusqu’à un endroit discret pour remettre le couvert. Histoire de voir ce que son lui d’hier soir lui trouvait.
(c) DΛNDELION
Anonymous
Invité
Invité

Un jour mon prince viendra... (Sid) Empty
# Lun 7 Fév - 9:51
Une chose est sûr dans le moment de panique que vit Luke de bon matin, c’est que l’autre n’aide pas. Ses provocations en bas de la fenêtre alors que le jeune homme doit se décider à l’enjamber ne font qu’attiser un peu plus sa nervosité, le faisant hésiter plus encore. L’autre qui a semblait trouver normal de faire comme s’il était chez lui dans une maison inconnue avant de s’enfuir comme un voleur – ce qu’ils sont, en quelque sorte, puisqu’ils viennent d'emprunter des vêtements à cette pauvre famille innocente ! Mais les bruits qui se rapprochent alors que les légitimes occupants des lieux évoluent dans leur environnement sont finalement plus inquiétants que de suivre une fois de plus l’inconnu et Luke se décide à sortir par le moyen proposé, aidé de l’autre qui continue à l’entraîner à sa suite. Luke est toujours trop embrumé pour protester, trop perturbé par ce milieu inconnu et les environnements pour le moins surprenants qui composent sa matinée, lui qui a l’habitude de toujours tout avoir sous contrôle. Et puis il sait que l’autre a au moins raison sur un point : il doit fuir et l’autre est sa meilleure option pour ça dans ce quartier inconnu d’Ottawa. Alors sans ajouter un mot de plus, Luke enfonce le casque sur son crâne et s’installe à l’arrière de la moto, passant par automatisme ses bras autour du corps du conducteur, ignorant même où il comptait l’emmener. Mais malgré l’incongruité de la situation, il ne pouvait pas avoir à faire à un détraqué qui allait s’en prendre à lui, n’est-ce pas ?

Le doute qui s’est installé en lui un peu tardivement puisque déjà en route sur une moto lancée à pleine vitesse se calme un peu quand l’autre se gare devant un fast-food. Bien sûr. Fast-food. L’autre avait bien parlé d’un petit déjeuner. Et alors même qu’il pourrait encore protester, l’estomac de Luke se retourne comme pour lui signifier qu’il est hors de question. Il a besoin de manger pour absorber les quantités probablement bien trop grandes d’alcool qu’il a ingurgité au cours de la nuit. Alors autant profiter de cette pause avant de reprendre le cours de sa journée et rentrer chez lui pour cuver sa soirée oubliée. Même si l’autre fait tout pour visiblement se montrer le plus désagréable possible. « Luke. » qu’il précise, alors que l’autre lui laisse la place devant l’écran : « Je m’appelle Luke. » pas sûr que l’inconnu retienne son prénom, pas sûr même qu’il l’écoute quand il le lui signale. Luke ne prend pas le temps de le vérifier, rajoutant tout d’abord simplement un café à la commande de son amant d’une nuit, avant de se raviser et d’ajouter deux burgers. Il n’est pas certain que son système digestif accepte d'ingurgiter le tout, mais après tout, l’autre a bien dit qu’il payait, n’est-ce pas ? Et quelque chose lui dit qu’il en a les moyens au vu des murmures que Luke perçoit d’un groupe d’adolescent non loin. Non, Luke ne connaît définitivement pas le visage de son inconnu du jour, mais le nom qui se chochotte dans leur dos ne lui est cependant pas du tout inconnu, lui. Et même si Luke est pour le moment plus que circonspect quant à la fiabilité de cette information, elle s’enregistre malgré lui dans un coin de son esprit. Sidney Watts. C’était très probablement totalement faux, mais pourquoi pas ?

Luke vient s’installer en face de l’homme, plus droit que lui malgré la douleur qui continue de pulser sous son crâne, levant une seconde les yeux au ciel à l’accusation qui tient probablement plus de la provocation de Sid - à défaut de savoir sa véritable identité, il pouvait toujours le baptiser ainsi en pensées. « Est-ce que j’ai vraiment l’air d’être un escroc ? Je pense que de ton point de vue, je dois plus tenir du comptable ennuyeux, oui. Ce qui n'a pas l’air d’être ton cas. » Piquant juste ce qu’il faut, Luke a haussé un sourcil, ne laissant transparaître aucun signe d’agacement. Même si pour le moment, il a probablement plus l’air d’un escroc que d’un comptable, avec ce teeshirt trop large qui ne lui appartient pas, ses cernes violettes que Luke n’a pas encore vu dans un miroir, mais dont il connaît bien la réalité et qu’il imagine donc sans peine et ses cheveux en bataille. « Quant à cette idée de s’introduire dans une maison inconnue… je ne sais pas pourquoi, mais j’ai du mal à croire qu’elle puisse venir de moi. » Une pause, courte, alors qu’un serveur vient déposer leur commande et que l’esprit de Luke fonctionne à toute vitesse, aussi vite que le lui permet son esprit toujours embrumé : « A moins qu’on ait simplement pas eu trop envie d’attendre… » Parce que le fait qu’ils aient couché ensemble ne fait aucun doute pour Luke et pour l’autre non plus très probablement. Et alors que lui non plus ne le lâche pas vraiment des yeux, il ne peut s’empêcher de penser que cette hypothèse est peut-être la bonne. Parce que même maintenant, même avec le système digestif capricieux et la tête prise dans un état, même avec la bouche toujours pâteuse, , Luke ne peut s’empêcher de constater que l’autre ne le laisse pas vraiment indifférent. Peut être est-ce que c’est les tatouages et les piercing, qui viennent souligner les traits harmonieux de l’autre homme. Peut-être est-ce ce charisme de dingue qu’il dégage à tout instant malgré son attitude insupportable. Mais une chose était certaine : il ne le laissait clairement pas indifférent.

Se rendant compte qu’il est en train de le dévisager, Luke détourne les yeux avec un certain rose aux joues, se saisissant tout d’abord de son café pour en boire une grande gorgée, faisant fi de sa température. Mais alors que l’autre lui balance sa dernière banalité, Luke ne peut s’empêcher d’avoir un sourire en coin et de répliquer, caustique : « Ça, quelque chose me dit que c’est déjà fait… » et de relever les yeux un peu plus discrètement vers l’autre homme, sentant malgré lui cette attirance pour lui qui s’éveille de nouveau.

Et merde. Dans quelle galère est-ce qu’il était encore allé se fourrer ?
Anonymous
Invité
Invité

Un jour mon prince viendra... (Sid) Empty
# Mer 2 Mar - 22:18
Un jour, mon prince viendra
Sidney & Luke

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
Donc l’autre s’appelait Luke et non pas Francine, presque déçu qu’il n’ait pas un nom plus ridicule. Bien qu’il avait déjà tout un catalogue de blague à faire dessus. Quand il s’agit de faire chier, il trouvera toujours de quoi faire. Et aujourd’hui, il était d’humeur à la taquinerie, surtout avec ce dernier. Il était curieux d’en apprendre plus sur cette conquête qui sortait définitivement de son tableau de chasse. Il ne s’approche jamais de ce genre de personne. Il ne le fait que quand il veut s’en servir pour son propre intérêt. On a vu avec son ex-mari. Et il n’avait pas vraiment l’intention de se marier pour le moment, non. L’instable était sa religion, le stable il en est absolument allergique. Et un truc que Sidney ne supporte pas, c’est qu’on lui dise quoi faire et avec les gens normaux ça arrive un peu trop souvent. Si l’autre n’avait pas tenter de le rendre plus calme et sain, ils seraient peut-être même encore mariés, qui sait même s’il y avait de maigre chance. Il s’est marié en connaissance de cause, alors pourquoi changer ensuite ? Il n’était pas une vieille caisse qu’on répare. Bref, oublions cet ennuyeux épisode, Sidney préférant largement se concentrer sur son nouveau jouet. Son sourire aux lèvres qui ne s’en dévisse pas et se regard plein de défi ne quittait pas Luke. Il cherchait totalement à savoir comment il a fini à poile avec lui dans un lit d’un étranger et surtout comment il est au lit. Pour la une, la mémoire allait finir par revenir, la deuxième il comptait bien faire un nouveau round pour vérifier directement.

Et Sid sourit d’autant plus en entendant la manière de l’autre de lui répondre. Ok, il a du répondant, il aimait bien. Mais ça n’allait surtout que plus le pousser à continuer dans cette voie, jusqu’à obtenir ce qu’il veut. Dans tous les cas, il l’aurait fait mais là, ça rendait le jeu encore plus intéressant. Se redressant alors légèrement sur son siège, il posa ses deux coudes sur la table pour poser son menton par-dessus ses mains croisées. Plissant les yeux et ricanant il finit tout de même par rétorquer à la suite. « Et donc l’ennuyeux comptable a décidé de sortir de sa vie barbante et de pimenter sa vie en essayant la vie de débauche ? » il ricane à la fin de sa phrase, parce que c’était plus ou moins ça. Finir dans une fête où se trouve Sidney, c’est qu’on n’est pas là pour une soirée mondaine. Généralement, ça finit très mal et la drogue tourne aussi beaucoup. Et pour que l’after de l’after finisse dans une maison d’inconnu, c’est que ça a été particulièrement chaud. « Être complice ne rend pas moins coupable, tu sais ? » qu’il répond, non il ne comptait pas jouer à non c’est toi, pas moi, non. Il se fichait bien de savoir de qui c’était l’idée, il savait déjà que c’était la sienne. Vu qu’il n’a aucun respect pour les autres, rien n’aurait pu l’empêcher d’avoir cette idée et surtout, de la mettre en action.

Il finit par à nouveau s’avachir pour continuer de manger, continuant d’observer Luke avec toujours beaucoup d’attention. Il n’était pas dupe d’ailleurs, il avait vu comment l’autre le regardait et il comptait bien en profiter. Déboutonnant alors la chemise qu’il avait piquer pour laisser transparaitre bien plus de peau que les codes le permettraient. « Il fait un peu… chaud ici. » qu’il fit, peu subtile mais toujours efficace, en soufflant alors regardant Luke bien droit dans les yeux en le disant. Et un sourire encore plus malicieux apparut sur son visage à sa dernière réponse. Pourquoi l’autre lui rendait la tâche aussi facile que ça ? Il le cherchait ? Parce qu’il allait le trouver.

Poussant alors lentement son plateau pour ne plus l’avoir devant lui, il se releva pour se pencher vers le plus jeune, allant piocher dans ses frites à lui, la croquant d’une manière bien particulière qui en relevait presque de l’indécence passant sa langue sur ses lèvres pour y pêcher le sel qui s’y est perdu. Son regard bleu plonge dans les siens et un rictus ne quitte plus ses lèvres. Et il finit par sortir « Le problème, c’est que je ne me souviens pas du goût. » Et littéralement, il attrapa son menton pour rapprocher un peu plus son visage du sien, allant sensuellement lécher le bout de ses lèvres pour aller mordiller l’inférieur tout doucement. « Et une chose me dit que toi-aussi… » qu’il souffle alors entre ses lèvres qui restaient dangereusement proche intentionnellement.
(c) DΛNDELION
Anonymous
Invité
Invité

Un jour mon prince viendra... (Sid) Empty
# Mer 2 Mar - 23:42
Luke roule des yeux, parce que décidément, l’autre est insupportable. Il ne saurait pas le décrire autrement – ou peut-être que si, en fait. Agaçant, irritant sont aussi des qualificatifs qui lui viennent assez facilement en voyant l’autre agir comme si la banquette, le fastfood et par extension le monde lui appartenait. Quelque chose lui disait qu’au quotidien, l’homme devait être proprement invivable. Et pourtant Luke ne pouvait s’empêcher de ressentir ses intestins se tordre dans le creux de son ventre tout en sachant que ça n’avait rien à voir avec la faim, mais tout à voir avec les traits de celui qui lui faisait face. Avec ce visage marqué par la vie dissolue qu’il menait très clairement. Et surtout avec ces yeux si bleus qu’il fixait, goguenard, sur lui. Des yeux clairs dans lesquels Luke avait l’impression de se perdre, une sensation encore renforcée par le cerclage noire qui leur donnait encore une dimension de profondeur. Et puis ce sourire…

Luke cligne des yeux, tente de repousser au loin ce sentiment qu’il ne connaît que trop bien, cette attirance qu’il voudrait étouffer, mais qu’il alimente lui-même à force de sous-entendus. Il tente pourtant de ne pas se laisser entraîner, rejetant les médisances de l’autre homme d’un geste de la main : « Ca n’est pas moi qui ai voulu venir. C’est un collègue à moi, qui connaissait quelqu’un qui connaissait quelqu’un qui pouvait nous faire entrer. Si ça n’avait tenu qu’à moi… » Les bribes de souvenirs continuaient à remonter au fur et à mesure que les minutes passaient. Et la théorie qui jusqu’alors avait tenu lieu d’affabulation dans l’esprit de Luke de l’identité de celui avec qui il avait passé la nuit semblait pourtant se confirmer. Sidney Watts, donc… « Il voulait voir les membres de Gun Metal Princess, si j’ai bien compris. » Il y a un rire qui s’échappe de ses lèvres, un peu incrédule. Il n’était venu que parce que l’autre avait insisté, presque contraint, pour répondre au désir d’un collègue qu’il appréciait à peu près et qui était fan d’un groupe que Luke aimait bien sans être non plus accroc, et le voilà qu’il se réveillait après avoir très visiblement couché avec lui. L’ironie de la situation l’amusait au plus haut point, même s’il était trop fatigué pour réellement l’exprimer. Trop fatigué et peut-être également un peu trop fasciné… Même s’il lui laissait la responsabilité des faits.

Luke ne peut s’empêcher d’avoir un claquement de langue d’agacement quand Sidney s’affale de nouveau après s’être momentanément redresser. Et lorsque le musicien commence à déboutonner sa chemise, les sourcils de Luke se froncent de désapprobation devant le manque de savoir-vivre de l’autre. Un froncement de sourcils que vient contredire son propre regard, ce traitre, qui ne peut s’empêcher de suivre la courbe du tissus qui s’ouvre petit à petit, redécouvrant cette peau qu’il sait avoir goûté sans pourtant n’en avoir le moindre souvenir. Mais qui lui faisait beaucoup trop envie. « Tu devrais aller faire un tour, si tu as trop chaud… » Qu’il déglutit plus qu’il n’articule, son regard ne quittant pas un instant les mouvements de l’autre. Aux aguets, comme face à une bête sauvage, un félin dangereux qui ne tarde pas à passer à l’attaque. La première est menée contre sa nourriture que de toute façon Sidney a payée, un affront dont Luke devrait facilement se remettre. La seconde est bien plus invasive. Il y a ces mots que Luke entend, mais qu’il ne parvient pas à comprendre, alors que l’autre se rapproche encore. Des mots qui pourtant provoquent un long frisson le long de son échine, qui semble se terminer en plein dans sa poitrine, faisant rater un battement à son cœur en même temps. C’est tout juste si Luke capte qu’il lui parle de goût, juste avant que sa langue ne vienne passer sur ses lèvres. Et c’est un deuxième coup dans sa poitrine, suivi d’un autre, encore, avant que Luke ne comprenne que c’est son cœur qui s’affole. Une pensée qui ne s’attarde pas, envolée aussitôt qu’elle est formulée alors que ce sont cette fois les dents de Sidney qui s’attaquent à lui.

Un animal sauvage, c’est la seule chose à laquelle peut penser Sidney peut penser. Un animal dangereux qui éveille chez Luke ce qu’il sait être ses pires instincts. Un danger qui lui plaît beaucoup trop, il s’en rend compte quand sa main qu’il n’a pas conscience d’avoir levée vient s’accrocher à la nuque de l’autre homme et que ses lèvres s’emparent de celles de Sidney dans un baiser brûlant. Un de ceux qui n’ont rien à faire dans un lieu public et dont Luke aurait lui-même été horrifié s’il en avait été spectateur. Un baiser qu’il n’a pas su retenir, pourtant, entraîné par l’attraction bien trop forte que l’autre peut avoir sur lui. Et Luke se sent soudain comme une petite planète, un bête satellite en orbite autour d’une étoile trop brillante. Mais le baiser dure. Longtemps. Et quand Luke se recule, son regard se plonge dans celui de Sidney : « Je croyais que tu m’avais justement emmené ici pour avoir quelque chose à manger ? » Et l’expression de Luke, en cet instant, ne cache absolument rien de ses intentions.[/color]
Anonymous
Invité
Invité

Un jour mon prince viendra... (Sid) Empty
# Sam 2 Avr - 23:11
Un jour, mon prince viendra
Sidney & Luke

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
Un jour mon prince viendra... (Sid) Q5j9
(c) DΛNDELION
Anonymous
Invité
Invité

Un jour mon prince viendra... (Sid) Empty
# Mar 19 Avr - 12:34
Anonymous
Invité
Invité

Un jour mon prince viendra... (Sid) Empty
# Ven 24 Juin - 0:28
Un jour, mon prince viendra
Sidney & Luke

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »


(c) DΛNDELION
Anonymous
Invité
Invité

Un jour mon prince viendra... (Sid) Empty
# Lun 27 Juin - 9:45
Anonymous
Invité
Invité

Un jour mon prince viendra... (Sid) Empty
# Mar 9 Aoû - 22:43
Un jour, mon prince viendra
Sidney & Luke

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
Ce n’était définitivement pas une de ses meilleures performances, il fallait dire qu’ils n’étaient pas dans les meilleures conditions. Entre l’alcool, la fatigue, le lieu. Ce n’était pas l’endroit le plus romantique de la terre mais en ce qui concerne Sidney, il n’en a quelque peu strictement rien à branler du romantisme. Il n’était pas un prince charmant. Il y en avait suffisamment sur terre pour que ce ne soit pas lui. Au moins avec lui on savait très bien à quoi s’attendre, parce que généralement, il ne le cache pas. Il y en a qui partent juste avec des grands espoirs de le réparer ou on ne sait quoi mais… Ils ont perdu d’avance parce que Sid ne supporte pas ça. Et alors qu’il continuait ses derniers gestes, il reste appuyé sur Luke un petit temps le temps de récupérer son souffle et le peu de force qui lui restait. Il pouffe à sa remarque en haussant un sourcil à sa provocation et dans un ton un peu las mais tout aussi joueur : « Attention à tes paroles, à faire le malin c’est toi qui vas finir dans mes filets… ». Il répond à son baiser, ne refusant pas des gestes d’affection pour autant. Il prolonge encore son baiser mais il entend que ça s’active derrière la porte. Le batteur grogne et libère le plus jeune tout en se rhabillant. Il passa vite à l’évier pour se laver les mains et se rincer le visage surtout. A chaque fois une petite part de son esprit lui dit de ne plus boire autant mais la seconde d’après, il l’a déjà oublié.

« Allez ramène toi avant qu’il défonce cette porte… » qu’il balance alors pour blaguer. « Bien qu’tu serais pas à ta première effraction de la journée… » affichant un rictus, il lui tapote l’épaule et finit par ouvrir la porte en roulant les yeux en l’air face aux regards dépités des employés du fast-food qui lui prièrent de partir de leur établissement. Ces rabats joie… qu’il dirait. « Ouai ouai, c’est bon on s’casse, detendez vous l’anus sérieux. » qu’il grogne en les poussant, finissant par attraper le poigner de Luke, jugeant qu’il n’allait pas assez vite. Il le tira alors vers la sortie mais la foule devant était mauvais signe. Assez parce que même s’il est célèbre et que ce n’est pas rare qu’un attroupement l’attende à la sortie d’où il se trouve… ils ne sont généralement pas autant. Il se stoppe alors net avant de sortir, se retourne et tire sur la capuche du haut de Luke pour lui foutre sur la tête. « S’tu veux pas finir malgré toi sur les tabloïds… » qu’il souffle en haussant les épaules.

A vrai dire, il n’était pas du tout préparé à ce qu’il allait découvrir. Il s’attendait à rien en sortant de là. Peut-être aurait-il dû être préparé. Parce qu’il n’aurait jamais au grand jamais imaginer ça, oh non. A peine a-t-il pousser la porte pour sortir qu’un torrent de question particulièrement étrange leur tombait dessus. Sur le coup, il referma la porte. « What the actual fuck ? » qu’il grogne et regarde Luke comme s’il le savait. Il inspire profondément et puis y retourne enfin, tirant Luke avec lui. Il espérait juste pouvoir traverser l’amas de foule et se barrer mais ils étaient trop. Et surtout :

« Félicitation pour votre mariage, comment vous êtes-vous rencontré ? »

Sidney eu un regard complètement vide pendant quelques secondes, fronçant les sourcils complètement surpris et choqué. Qu’est ce que c’était que cette merde encore. Comment ça ? Mariage ? Rencontré ?

Il s’était marié avec Luke cette nuit ?! Ça a fini par faire pop dans son esprit. Il ne savait pas encore comment ni pourquoi mais ils étaient visiblement mariés. Bon. Il fallait improviser s’il espérait sauver leur peau et la face des choses. Il tire alors Luke et affiche un grand sourire, enroulant son bras autour de ses épaules. « Oui, on est marié, je le cachais depuis longtemps, je voulais l’garder rien que pour moi, m’voyez. » qu’il balance alors et regarde son mari surprise d’un regard un poile insistant, ordonnant silencieusement de jouer le jeu. « Hein, ché-ri ? » insistant bien, articulant alors le mot de manière un poil trop prononcer. « Bon, on a une lune de miel à rejoindre, à plus les connards ! » qu’il balance et tire Luke, se doutant un peu de l’état de choc dans lequel il pouvait se trouver. Mais ils n’avaient pas le temps pour réaliser leur connerie. Il monta sur sa moto et fit grimper l’autre et les voilà donc fuyant les lieux pour rejoindre finalement, l’immense villa de Sidney. Se garant dans le garage, il resta silencieux un petit temps, surtout pour calmer son rottweiler qui s’excitait face à un inconnu. « C’est bon calme toi, dickhead. » qu’il grogne en lui faisant signe d’une main de s’asseoir plus loin. On ne sait trop comment son molosse l’écoute mais… il l’a toujours plus ou moins fait. Ils se retrouvèrent alors dans le salon où il se laissa tomber sur le canapé. « Alors comme ça t’es ma p’tite femme maintenant… » qu’il balance en ricanant. Oh lui prenait ça évidemment à la rigolade mais quelque chose lui disait que Luke non. « Ton collègue va définitivement être mort de jalousie. » qu’il balance ensuite, encore en train de se marrer comme pas possible de cette situation stupide.

(c) DΛNDELION
Anonymous
Invité
Invité

Un jour mon prince viendra... (Sid) Empty
# Mer 10 Aoû - 0:23
Il y avait quelque chose d’irréel dans cette journée. Une sensation de flottement depuis ce réveil catastrophique que même l’afflux pourtant violent d’adrénaline n’avait su dissiper. Il flottait encore, incapable de se souvenir exactement de ce qu’avait été sa nuit quand ils avaient débarqué dans ce fast-food, laissant l’inconnu qui n’en était pas tout à fait un le guider, trop préoccupé qu’il l’était encore par ce contrôle de lui-même qu’il tentait désespérément de garder. Il flottait toujours, quand leur petit manège de séduction avait recommencé sans qu’ils n’aient ni l’un ni l’autre d’idées claires sur ce qui s’était passé la veille et, surtout, durant la nuit, jusqu’à finir dans les toilettes de ce fast-food inconnu. Et bien sûr, il ne parlait pas de ces sensations-là, de cette étreinte qui, sans être la meilleure ni la plus confortable du monde, était venu réveiller en lui un désir puissant, impétueux – de ceux qu’il tentait toujours de nier, toujours, mais qui avait le potentiel de grandir à des niveaux que Luke ne connaissait même pas encore vraiment. Et il n’était pas encore totalement redescendu, pas encore revenu à un état de pleine conscience, quand alors qu’il avait déjà remis ses vêtements, il vient quémander un nouveau baiser à Sid, murmurant en capturant une seconde sa lèvre inférieur entre ses dents, mordillant doucement : « Parce que tu crois que tu vas m’avoir si facilement ? » La réponse est pourtant évidente, même si Luke se refuse de la voir : il est déjà foutu.

Ses fanfaronnades vacillent d’ailleurs quelque peu quand il entend les coups frappés contre la porte de façon frénétique, la voix d’un employé qui leur demande de sortir. Et si Luke avait pu apprécier ce moment étrange, déjà presque malgré lui, il se sent soudain beaucoup moins à l’aise. L’on pourrait croire qu’il aurait rougit, Luke, sous l’effet de la honte quand tout son comportement pourrait faire penser à une certaine timidité de jeune fille en fleur. Il n’en est rien et c’est une expression dure, fermée qui vient se peindre sur ses traits. Timide, il ne l’est plus depuis longtemps, mais il sait aussi ce que ses inhibitions peuvent le pousser à faire. Et si la honte est présente, loin de l’étouffer désormais, elle le saisit à la gorge et fige ses muscles dans une attitude de défense presque douloureuse. A tel point que, lorsque les doigts de Sidney se referment sur son poignet, il est à deux doigts de retirer ce dernier d’un geste vif d’humeur. Mais au fond, l’autre n’a pas tort et, s’il reste persuadé qu’il n’est pas à l’origine de leur effraction de la nuit, il ne peut pas nier qu’il y était. Comme il ne peut pas nier qu’il était bien avec lui dans ces toilettes et que le moins que l’on puisse dire, c’est que personne ne l’y avait forcé. Alors il suit simplement Sidney, évitant de croiser les regards emplis de jugements des employés présents.

Et ça aurait pu s’arrêter là, non ? Luke est en tout cas persuadé que ce serait le cas. Qu’est-ce qui pourrait être encore pire ? Son regard concentré sur ses pieds, sa capuche rabattue par les mains de Sidney sur son visage, il ne voit pas vraiment ce qui l’attend dehors ; peut-être aussi parce qu’il n’en a pas l’habitude et qu’il lui est difficile, impossible, même, d’imaginer ce qui se trame hors les murs encore pour le moment protecteurs de ce fameux fast-food. Comment aurait-il pu imaginer, alors, qu’il s’agissait là des derniers remparts protégeant ses dernières secondes de tranquillité ? La porte s’ouvre et tout ce qui parvient alors à Luke ce n’est qu’un brouhaha incompréhensible, sa vue coupée de l’extérieur par le dos de Sidney qui le précède toujours. Mais déjà, avant même qu’il n’ait pu saisir quoi que ce soit, la porte se referme et Luke ne peut s’empêcher de demander, nerveux : « Qu’est-ce qu’ils ont dit ? Qu’est-ce qui se passe, bordel ? » D’un geste que l’inquiétude rend plus brusque, il rabat le bout de tissus qui lui couvrait les yeux, marmonnant entre ses dents plus qu’il ne parle vraiment, réellement tendu.

Il faut que la porte s’ouvre, alors, pour que l’information lui parvienne. Et il lui faut plus de temps encore pour qu’enfin il comprenne. Il faut cette question, ce mot qui ressort au milieu de ce brouhaha à la limite du supportable fait de dizaines de voix qu’il ne capte pas vraiment. Il faut ce mot, celui qui a tellement de fois provoquer des disputes mémorables, des cris, de la haine, presque. Parce que c’est ce mot, ce mot entre tous qui vient raisonner à ses oreilles, percuter presque son tympan, en réalité. Mariage. Mariage ?!

Luke ouvre la bouche, une fois, la referme, incapable de comprendre, incapable du moindre mot. Il ne flotte plus vraiment, Luke, il coule carrément dans des eaux qui n’ont désormais absolument plus rien de calmes, de paisibles, ni même d’apaisantes. Et il reste là, figé, alors qu’il sent soudain le poids du bras de Sidney autour de ses épaules, qui l’attire à lui. Et c’est à ce moment là qu’il comprend qu’il lui parle, qu’il sent son regard insistant posé sur lui et qu’il comprend. Qu’il se force, surtout, à prononcer quelques mots, d’une voix asséchée par l’angoisse qui vrombit dans le creux de sa poitrine, menaçant à tout moment d’exploser : « Oui. Oui, oui, chéri… Ca fait longtemps, mais je crois que c’est finit, le secret, non ? » Il ne sait comment il a réussi à parler. Il ne sait comment il a réussi à articuler. Mais il tente un sourire, si tendu qu’il paraît tellement faux, aussi faux qu’il l’est en réalité. Ce n’est pas possible. Il ne peut pas être marié !

Pourtant, il continue à suivre Sidney, encore et toujours, au milieu des micros qui se tendent vers eux dans l’espérance d’obtenir une déclaration de leur part, au milieu du crépitement du bruit des flashs des appareils photos qui lui vrillent les tympans. Il ne réfléchit pas quand il enfourne la moto à sa suite, pas plus quand ses bras se glissent autour de sa taille et que son corps vient se serrer contre lui. Il détestait monter sur une moto, avant, fuyant son côté grisant si prenant ? Qu’est-ce qu’il devrait dire, maintenant, alors qu’il a le cœur au bord des lèvres ?

Elles sont là, les mille idées qui se bousculent dans son esprit sans qu’il ne parvienne à le fixer sur l’un des points. Parce que déjà, il tente d’envisager toutes les conséquences possibles d’une telle nouvelle alors même que son cerveau continue à lui hurler que tout cela est simplement impossible. Impensable. Il n’a pas pu faire ça !

Il ne sait pas où il est, Luke. Il a même presque du mal à savoir qui il est, en cet instant. Il tente toujours de se débattre pour ne pas se noyer dans le flot intense qui le menace à tout instant, doit se concentrer pour conserver une respiration à peu près normale. Et il ne sait pas comment il finit par se retrouver dans cet immense salon beaucoup trop luxueux pour lui, dans cette villa dont il ne connaît même pas l’adresse, avec ce presque inconnu qui vient encore insister sur le fait qu’ils sont mariés. Non. Il ne veut toujours pas y croire ! « On ne sait pas si c’est vrai, attend, on n’est sûr de rien pour le moment. Pourquoi on se serait mariés comme ça, hein ? Ca n’a aucun sens ! » Mais est-ce que quoi que ce soit dans sa vie a du sens, depuis hier soir ? Est-ce que quoi que ce soit dans sa vie a du sens, depuis ces dernière semaines, ces dernières années ? Est-ce que quoi que ce soit en a même jamais eu ?

Epuisé, soudain, par la pression de cette journée sur ses épaules, Luke stoppe soudain les cent pas qu’il faisait sur le tapis absolument hors de prix qui orne le sol du salon pour se laisser purement et simplement tomber aux côtés de Sidney. Et il ne peut retenir, presque malgré lui, un ricanement quelque peu étranglé. « Je suis certain qu’il ne voudra même plus jamais me parler. » Il ne sait si c’est vrai ou si c’est simplement son pessimisme habituel qui s’exprime ; après tout, même si l’autre n’est pas vraiment un ami, c’est au moins quelqu’un que Luke a appris à apprécier. Mais est-ce qu’il sera encore dans sa vie, après ça ? Est-ce que rien qu’avoir sa tête dans les tabloïds, qui plus est au côté d’une star particulièrement outrageante, n’allait pas une fois de plus irrémédiablement tout changer ? C’était trop pour lui, là. Et Luke n’avait absolument aucune idée de comment l’assumer.
Anonymous
Invité
Invité

Un jour mon prince viendra... (Sid) Empty
# Lun 26 Sep - 18:23
Un jour, mon prince viendra
Sidney & Luke

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
Sidney gérait la situation comme tout le reste : par-dessus les épaules. Ça ne le stressait pas pour un poil, jamais rien ne l’a jamais stressé. Il en a tellement rien à foutre de tout. Alors c’est sûr qu’il ne s’attendait pas à apprendre ce genre de nouvelle, surtout quand ça le concerne lui directement sans être au courant. Il était totalement capable de faire ce genre de connerie, donc ça ne le rendait pas si surpris que ça. Mais vu Luke, il se demandait vraiment tout ce qui s’était passé. Sa connasse de mémoire ne voulait pas revenir pour le moment, peut être même qu’elle ne reviendra jamais. En même temps, avec le cocktail d’alcool et drogue qu’il s’était enfilé ce n’était pas illogique. Il le sentait par les brûlures sur ses narines, qu’il avait surement un peu trop abusé, encore. Et affalé dans le canapé une fois qu’ils étaient rentrés chez lui, il avait fixé le plafond d’un air vide, détestant toujours les moments où il était sobre. Le moment où l’euphorie a définitivement quitté son corps pour ne laisser que le vide et le morose. Et entendre l’autre paniqué n’aidait clairement pas son état. Plissant les yeux, il finit par se relever un peu sur le canapé et ses yeux bleus noircis par un maquillage noir estompé se mirent à fixer son… époux. « Je t’ai pas déjà dit de te détendre l’anus ? » qu’il lâche alors en soupirant et levant les yeux en l’air. Presque agacé. Comment pourrait-il comprendre ce qui se passait dans la tête de ce dernier, lui qui n’en a rien à foutre de rien, que les conséquences et sa responsabilité n’ont aucun effet sur lui ?

Il se lève alors et chercha quelque chose pour se détendre. Une bière, c’est bien une bière déjà. Se traînant alors jusque sa cuisine, il attrapa deux bouteilles et revient auprès du châtain, se plantant devant lui, il lui lance alors. « Tiens, ça t’fera du bien. » qu’il dit ouvrant la sienne en se servant du rebord de la table. Sidney doit connaitre plus de technique pour ouvrir une bière que quoi que ce soit qui concerne la vie d’un adulte responsable. Regardant toujours Luke alors qu’un sourire en coin apparaît sur ses lèvres.

« J’peux d’jà appeler Jensen voir c’qu’il en dit. Mais déstresse, c’est qu’un bout de papier, tu peux divorcer quand tu veux si c’est ce que tu veux. » qu’il lâche donc tout en buvant un peu d’alcool. Il en avait définitivement besoin. « Mais faut déjà que je trouve mon putain de téléphone… » qu’il grogne en fouillant là où il pourrait être mais il avait certainement été perdu pendant leur sauterie de la veille. Enfin c’était pas le seul téléphone qu’il avait vu combien il en perd et en rachète. Il en avait bien un ou deux qui traînait dans son immense barraque. Et il en trouva un qu’il branche non loin du canapé, s’asseyant en tailleurs par terre, il finit par appeler son meilleur ami qui devait lui très bien se souvenir. Des ricanements et une ou deux conversations plus tard, il eut confirmation que ce n’était pas des conneries. Ca n’allait pas plaire à Luke.

Et n’ayant pas envie de juste l’entendre geindre, il décida de ne pas lui dire cash la mauvaise nouvelle, non. Il se rapproche alors dangereusement de lui et le choppe d’un coup par les hanches pour le reculer et le faire se coucher sur le canapé et bien vite il se met à quatre pattes au-dessus de lui. Il attrape son menton et le regarde avec un léger sourire, presque gentil. Oh, il avait juste l’intention de le sauter, mais fallait-il encore que l’autre soit coopératif pour que ça arrive. Et Sid sait très bien comment faire pour chauffer quelqu’un. Sa main baladeuse caresse son bas ventre, chatouillant ainsi doucement ce dernier et finit par lui dire à l’oreille. « Alors ne panique pas, mais c’est vrai. Tu es ma petite femme. Et tu as vraiment besoin de te détendre, laisse-moi faire. Promis après on trouve une solution… » Murmurant ainsi, il continue ses caresses, promenant ses doigts sur son torse. « Laisse-moi m’occuper de toi… hmm ? De toute façon, t’es coincé avec moi alors autant s’amuser un peu… c’était ce qu’on avait prévu, non ? » qu’il continue de chuchotter dans son oreille. Et ça pouvait marcher comme pas du tout, Luke pourrait totalement péter un cable et l’envoyer dans les roses. Surtout en le voyant aussi calme face à la situation.
(c) DΛNDELION
Anonymous
Invité
Invité

Un jour mon prince viendra... (Sid) Empty
# Mar 4 Oct - 23:17
Rien n’allait, dans cette situation. Rien n’allait depuis ce matin, non, depuis hier soir, même. Rien dans tout ce dont il se souvenait, de son réveil dans cette maison inconnue à cette façon indécente de se faire allumer dans un fast food familial jusqu’à la foule de journalistes qui les attendait à la sortie après qu’ils aient… Bref ! En fait, non. Rien n’allait depuis hier soir, visiblement, depuis qu’il avait pris ce premier verre en soirée, puis il ne savait combien d’autres, pour finir suffisamment alcoolisé pour, croyait-il jusqu’à maintenant, juste coucher avec un parfait inconnu. Sauf qu’il venait d’apprendre qu’il n’avait pas juste couché avec un parfait inconnu, ce qui en soit ne lui ressemblait déjà pas beaucoup, lui qui aimait par-dessus tout garder le contrôle. Non, voilà qu’on lui apprenait qu’en plus d’avoir passé la nuit avec en parfait illégalité, puisque entrés par effraction chez une pauvre famille absente, il s’était marié avec ce parfait inconnu. Comment avait-il pu être assez saoul pour penser que c’était une bonne idée ? Non, comment avait-il pu être assez saoul pour même ne serait-ce qu’en avoir l’idée ?! Luke n’en savait rien. Il n’en savait rien, parce qu’il ne se souvenait de rien. Tout ce qu’il y avait dans son esprit, c’était de vagues réminiscences, des sensations plus que de réelles images. Et de cela, tout ce qu’il avait pu tirer avant d’apprendre la vérité, c’était une indéniable attirance pour l’autre protagoniste de toute cette désastreuse aventure. Pour son mari, donc. Mais dans quoi était-il encore allé se fourrer ?!

Et c’était d’autant plus perturbant, d’autant plus insupportable, même, que le-dit mari en question semblait totalement indifférent à la situation dans laquelle ils étaient tous les deux empêtrés, comme si cela ne le touchait pas. Pire, comme si cela ne le concernait même pas. Alors qu’il était aux premières loges, non ? Comme lui, il était l’acteur principal d’une monumentale erreur, réalisée sous substance inhibitrice - et Luke, soudain, se surprit à se demander s’il n’y avait que de l’alcool. Et il voulait se rassurer, se persuader qu’il ne pouvait y avoir que de l’alcool. Il ne pouvait pas envisager d’avoir replonger dans le reste… -. Alors comment pouvait-il rester aussi calme ? Comment pouvait-il rester aussi silencieux, immobiles, stupidement affalé à fixer son plafond comme s’il pouvait y trouver toutes les réponses de l’univers ? Ca rendait Luke dingue, presque autant que le reste de la situation. Il avait envie de hurler, presque de le secouer alors, pour échapper à ses pulsions, il avait entrepris de commencer à creuser une tranchée dans le salon beaucoup trop luxueux de l’autre homme à force d’y faire les cent pas. Et lorsque Sidney lui balance une de ses vacheries dont il semble coutumier, Luke ne prend même pas la peine de lui répondre, se contente d’un regard noir, peu certain du contrôle qu’il pourrait alors avoir sur sa propre voix. Mais quand l’autre se décide à finalement se lever pour poser une bière devant lui, il lâche simplement : “Je crois pas que boire maintenant soit vraiment approprié, mais merci.” Un remerciement dont le ton pourrait-être celui de la définition audio du passif-agressif, alors que son regard noir s’est porté du chanteur vers la pauvre bouteille, comme si elle était à elle-seule responsable de tous ses problèmes. Il ne comptait pas la toucher, pas même du petit doigt. De toute façon, Luke allait bientôt se retrouver avec cette putain de bouteille pour seule compagnie sur laquelle passé sa frustration parce qu’après son petit laïus sur la soit-disant non importance de ce qui était en train de se passer, Sidney avait purement et simplement disparu, à la recherche de Luke ne savait trop quoi.

Oh, qu’il le détestait, en cet instant. Oh qu’il le haïssait presque, même, du fin fond de sa colère. Comment pouvait-il dire que ce n’était rien ? Comment pouvait-il juste suggérer qu’ils divorcent, s’ils étaient bien réellement mariés, comme s’il s’agissait là d’un acte purement anodin ? Ca ne l’était pas et ça ne le serait jamais. Déjà, parce que cela coûtait de l’argent, un argent que Luke n’avait pas forcément, lui qui avait tout quitté du jour au lendemain et touchait de quoi vivre à peu près confortablement, mais sans plus. Ensuite, parce que le divorce n’était pas rien, tout simplement parce que le mariage n’était pas rien. Pour Luke, il avait une signification, vraiment. Pour Luke, c’était un engagement que l’on ne prenait pas à la légère. C’était ce qu’il avait cru vouloir pendant des années avec un homme dont il pensait être réellement aimé, avant de le fuir à toutes jambes en se rendant compte que l’autre ne se servait de ses désirs que pour l’asservir un peu plus encore à ses manipulations. C’était ce qu’il avait toujours pensé devoir fuir maintenant, en même temps que son attachement à quiconque, justement pour ne pas risquer de retomber dans de tels travers de nouveau - et cette fois, potentiellement, de les laisser le détruire.

Bravo, Luke, belle réussite, vraiment. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’en une nuit, il avait foiré sur toute la ligne. Il était retombé dans ses travers, peut-être dans les pires, et pour quoi ? Pour se retrouver potentiellement légalement attaché à un mec qui n’en avait juste rien à foutre de rien, à poireauter au milieu d’un luxueux salon que l’autre daigne bien de nouveau se pointer ? Il ne pouvait pas y avoir pire, sérieusement ! Ou alors, Luke avait simplement en cet instant bien du mal à l’imaginer.

Perdu dans ses pensées, Luke ne s’est même pas vraiment aperçu qu’il avait cessé de s’agiter en tous sens et de faire les cent pas pour s’appuyer contre l’accoudoir du canapé, le regard fixe sur les gouttes de condensations qui s’écoulent lentement de la bouteille lâchement abandonnée. Il n’en prend en réalité conscience que quand Sidney est de nouveau soudain devant lui, que ses mains se posent sur ses hanches et qu’il bascule en arrière sur le canapé, n’ayant comme réflexe que de se raccrocher à l’autre homme dans l’expectative d’une chute pourtant peu douloureuse en soit. Et déjà, il se tortille sous les doigts aventureux dont le contact vient chatouiller son bas-ventre, sans savoir exactement s’il cherche à s’en éloigner ou, au contraire, à l’accentuer d’autant plus. C’est compliqué, de se concentrer, dans cette situation, quand le regard presque animal de l’autre le dévore du regard, que sa main se fait si habile sur sa peau. C’est compliqué d’écouter complètement ce qu’il dit, d’en saisir les implications alors même que l’idée lui tourne en tête depuis tout à l’heure et que son esprit n’est concentré que sur ce sujet. C’est encore plus compliqué d’articuler enfin, d’une voix rendue un peu voilée par l’effet indéniable que l’autre lui fait : “Tu sais que… Si on consomme, ce sera encore plus dur de le faire annuler.”

Sauf que techniquement, ils ont déjà consommé, donc l’annulation pour cette raison ne peut être que caduque - et oui, il est bien entendu hors de question qu’il mente un jour à un juge, même pour ce type de raison. Et que pour Luke, il est difficile, vraiment dur, de lui résister. Parce que Sidney l’entoure tout entier, qu’il est juste au-dessus de lui et que cette sensation de limitation, presque de danger, Luke la trouve complètement grisante. Parce qu’il peut sentir son odeur, celle si particulière, si masculine mêlée à l’odeur de la bière et de la fumée, qui l’enveloppe totalement. Parce que putain, ses lèvres sont à portée et c’est si tentant… Si tentant que Luke se soulève un instant, forçant sur ses abdos, pour venir les capturer. Oui, il a beaucoup trop de choses en tête, oui, il se retrouve dans une situation dont il ne sait pas du tout comment il va pour le moment pouvoir sortir. Mais oui, son esprit est encore fatigué, pas assez en alerte pour être totalement capable de réfléchir et ce type-là d’activité peut justement l’aider à ne pas penser. Et oui, il a purement et simplement envie de ce mec qu’il vient tout juste de rencontrer, sexy comme un diable et dont les bras semblent pouvoir tout lui faire oublier. Et à qui à priori, donc, il est donc marié.
Contenu sponsorisé

Un jour mon prince viendra... (Sid) Empty
#

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sauter vers: