It's a jungle out there || Feat Isaac Hotchner

On dit que l'intérieur d'un logement reflète la personnalité et l'état mental d'une personne. Et bien la complexité de l'esprit d'Edward Martell se lisait parfaitement entre les 4 murs de son appartement. Il était quasiment impossible de trouver un espace libre où poser son verre ou son assiette, son téléphone ou son livre. Mais non pas parce que tout était jonché de déchets ou qu'il n'était pas capable de ranger quoi que ce soit. Absolument pas. Chaque chose avait sa place précise ici, seulement voilà, il n'y avait plus de place. Toutes les étagères étaient remplis de livres, de bibelots qu'Edward avait ramené de ses nombreux voyages, qu'il avait hérité de ses grands parents, d'amis au fil des années.
Parfois, il se prenait pour un explorateur, avec les dizaines de plantes plus ou moins grandes qui avaient trouvé leur place un peu partout. Et puis il fallait savoir slalomer avec aisance pour éviter les piles de livres qui eux n'avait pas trouvé leur place. Un dédale de culture et de verdure qu'Ed adorait par dessus tout. Si bien qu'il y passait la plus part de son temps. Un endroit plein de vie, l'inverse total de son lieu de travail.

Ce jour là par exemple, après avoir mit comme à son habitude un vinyle sur son tourne disque, il avait décidé de ressortir une vielle caisse d'appareil photo qui avaient appartenu à son grand père et qu'il voulait mettre au gout du jour. Il attendait quelqu'un, certes, mais il avait bien le temps de les sortir de leur boite, les dépoussiérer et constater les dégâts du temps. Venait avec ça quelques pellicules qui pourrait être intéressantes... Edward était du genre à commencer quelque chose d'important même si un invité devait débarquer.
Encore plus quand il s'agissait d'un ami proche. Comme Isaac. Avec qui il ne faisait aucun chichi, pas la peine.

C'est ainsi, assis à même le sol devant sa caisse en plastique qu'il patientait sagement. Et quand il entendit toquer à la porte, il eu un sourire plus que narquois. Oh, il allait s'amuser un peu. Isaac détestait venir ici. A cause des pièces trop chargées et du manque de place. Mais Ed ne lui avait pas laissé le choix cette fois-ci, ce serait chez lui ou nul part ailleurs.
Il se leva et alla ouvrir. Il se décala pour laisser entrer le brun sans rien dire. Il ne l’accueillait plus maintenant, il pouvait faire comme chez lui. Il se réjouissait déjà de voir Isaac bouillir à l'intérieur en s'asseyant au bord du canapé. Il suivit son ami jusqu'au salon.

"Quelque chose à boire ?"

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Isaac détestait aller chez Ed. Isaac avait un sérieux problème avec l'ordre, la propreté, ranger les choses à leurs places. Et pour le coup son ami, n'en avait clairement rien à faire. Ed aimait les plantes, les feuilles mortes, les milliers de vinyles pas rangés.
Quand le jeune homme entre il va directement s’asseoir sur le rebord du canapé et il essaye de faire abstraction de cette caisse en plastique sur le sol, avec ses vieux appareils poussiéreux. Il prend une grande inspiration et regarde son ami dans les yeux.

"Je veux bien, par contre ne me demande pas quoi. Je te laisse me surprendre."

Il lui fait un clin d’œil, puis tourne le regard vers la plante à côté de l'endroit où il est assis. Quelle erreur de débutant Isaac...
Malgré tout, même si son aspect manique ne pouvait s’empêcher d'intervenir, l'appartement d'Edward était chaleureux, vivant, la preuve qu'il avait voyagé, qu'il avait un bagage plein, et Isaac même s'il voulait y mettre de l'ordre, s'y sentait étrangement plutôt bien.

Isaac malgré lui se redresse et se penche pour ramasser les feuilles mortes et les jeter à la poubelle. En passant devant le frigo, il voit une photo de la petite sœur et la mère de Ed.

"Quoi de beau sinon ? Comment va ta famille ? Ta sœur travaille toujours aussi dur ?"

Il s'appuie contre le plan de travail et observe Ed lui concocter une boisson mystère, sûrement un thé. Isaac et Ed avec leurs origines britanniques adoraient faire des compétitions de "qui fait le meilleur thé".

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Edward était déjà parti dans sa cuisine avant même qu'Isaac ne puisse répondre. Il attendait que son invité ait débarqué pour se servir aussi. Il rêvait depuis plusieurs heures maintenant d'un vrai bon thé, fait évidemment par ses soins. C'était une des parts de sa culture britannique qu'il n'avait jamais abandonné et il ne le ferait jamais. Ceci, et d'autres aspect un peu plus secrets...
Même s'il aimait le Canada avec grande ferveur, il lui arrivait de ressentir le manque de sa terre et de sa ville natale.

Il attrapa deux tasses, fit chauffer de l'eau et sorti d'un placard une petite boite métallique au moment où Isaac pénétra dans la petite cuisine bondée. Entre trois livres de cuisines jamais ouverts, des pots à épices en tout genre et une plante grasse aux longs cheveux, Edward s'attelait à sa préparation. Une bonne tasse bien chaude d'un Russian Earl Grey avec une touche de miel pour lui.
Le thanatopracteur avait remarqué bien évidemment les réflexes maniaque de son compatriote. Il ne cacha même pas son petit sourire narquois en le voyant jeter à la poubelle les quelques feuilles mortes. Ce serait ça de moins à faire après tout.  

Il se retourna vers son vieil ami qui s'était attardé près d'une photo sur le frigo. Sa famille. En tout cas une partie de sa famille, sa petite sœur et sa mère adorée. Edward les aimait plus que tout, toutes les deux. C'était les personnes qui comptaient le plus pour lui. Quelque part dans son appartement, il y avait surement une photo de son père qu'il voyait de temps en temps, de ses grands parents aussi et peut-être bien cachée dans un livre ou sous une boite, la photo de mariage d'Isaac.

"Tu connais ma mère, toujours à voir le positif. Elle s'est lancé dans des concours de jardinage. Tu sais...Qui aura la plus grosse courgette, ce genre de choses. "

C'était avec un léger ton moqueur qu'il se rappelait de sa dernière visite chez sa génitrice. Lui et sa sœur avait bien rit. Sur cette touche nostalgique, il attrapa la tasse destinée à son invité et la lui tendit avec précaution. C'était encore chaud. Quand à lui, la sienne entre les deux mains, il était toujours tourné vers le frigidaire.

"Et ma sœur...Oui, elle travaille toujours autant. Depuis qu'elle a enfin eu son doctorat, elle ne s'arrête pas une seule journée pour respirer. Mais elle a de quoi être fière"

Sur le visage anguleux du jeune homme se lisait la fierté sans nom pour sa benjamine. Ce petit bout de femme était une inspiration chaque jour, bien plus intelligente, bien plus compétente et déterminée que lui. Il se perdit un peu en contemplation avant de se tourner vers Isaac.

"Et toi ? Quoi de neuf ? J'attend toujours le jour où je vais allumer la radio et entendre un scandale à ton propos."  il lui offrit un clin d’œil avant de s'appuyer contre le comptoir.

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Ça le rendait vraiment fou, il y en avait partout, pendant que Ed faisait chauffer l'eau Isaac n'a pu s'empêcher de prendre les livres de cuisine et de les empiler correctement au coin du tout petit îlot central de la cuisine du brun.

"Ta maman me surprendra toujours."

Ajouta-t-il en laissant échapper un petit rire respectueux. Il aimait beaucoup la mère de son ami, sa petite sœur aussi qu'il connaissait maintenant depuis très longtemps et maintenant elle travaillait sur son doctorat... le coup de vieux pour Isaac était vraiment violent pour le coup.

"Je ne doute absolument pas d'à quel point tu es fier d'elle."

Isaac avait délicatement attrapé l'anse de sa belle petite tasse et les arômes du thé du jeune homme emplissait déjà ses narines, un Russian Earl Grey, Isaac le reconnaîtrait entre tous. Lui et Edward avaient ensemble goûté des milliers et milliers de thés différents, mais tout le deux revenaient toujours à leurs favoris au final. Un grand sourire illuminait le visage du noiraud, lui qui n'avait pas l'habitude allait finir par avoir une crampe à un muscle de son faciès qu'il n'avait encore jamais utilisé.

"Tu souhaites vraiment entendre des dingueries sur moi à la radio... quel mauvais ami tu es. Bientôt tu vas acheter la presse people, fais attention mamie, ça commence comme ça."

Isaac et Ed avaient toujours eu cette relation un peu chien et chat, mais ils savaient tout les deux, l'importance de l'autre dans leur vie. Qui aime bien châtie bien comme on dit. Isaac se tourne et ne peut s'empêcher d'attraper le torchon qui traîne pour essuyer le plan de travail de l'îlot central, il range le torchon et vient appuyer son fessier contre l'endroit propre qu'il vient de créer, il se place ne manière à être en face de son ami. C'est plus facile  pour discuter.

"Russian Earl Grey... Tu sais comment me charmer Edward. Sinon j'ai un petit truc à te raconter en effet.... J'ai rencontré quelqu'un."

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Portant la tasse à ses lèvres, il prit une gorgée de son thé. Parfait, comme il l'aimait. Il avait certe opté pour la simplicité mais ça ne ratait jamais. Les doux arômes lui donnaient une impression de confort, un peu comme une madeleine de Proust. Evidemment ça lui rappelait sa mère qui lui manquait terriblement, mais habitant à l'autre bout du Canada, il ne la voyait pas si souvent que ça. Pareil pour sa jeune sœur. Il aurait aimé que ce soit différent, mais chacun avait sa vie à mener.

Le brun fit un signe de tête à son vieil ami, un signe qui voulait dire "suis moi". Et il quitta la cuisine qui était un peu mieux rangée qu'a son arrivée. C'était toujours comme ça quand Isaac passait par ici, les choses reprenaient un ordre plus stricte. Mais ça ne durerait pas bien longtemps, c'était chose sûre. Il y avait dans la pièce principale, une petite tablée haute avec deux chaises, juste devant une fenêtre. Il s'y installa et fut rejoint par son ami. Parfois ils pouvaient parler des heures de tout et de rien, mais parfois ils profitaient juste du calme que leur deux personnalités demandaient souvent. Sauf que cette fois, Isaac avait l'air d'humeur bavarde. Edward pouvait le voir sur son visage, quelque chose le tracassait et il avait besoin d'en parler. Alors, si Ed pouvait être ce réceptacle d'émotion, il le ferait avec plaisir. Lui de son côté n'avait pas grand chose à raconter.

Il eu un sourire un peu taquin quand il entendit ces mots "j'ai rencontré quelqu'un". Ce serait donc très intéressant.
"Ah vraiment ? Et c'est qui ? Ton agent ? Ah je sais, tu parle du concierge de ton immeuble !"

Il n'y avait rien de plus satisfaisant au monde que de taquiner Isaac. Il ne s'en lassait jamais. Et puis le Britannique était une cible parfaite et qui se laissait facilement faire sans broncher. Le brun pouvait alors assouvir toutes ses pulsions sarcastique. Un pur bonheur !

"Aller dis moi tout, je sens que ça te démange là, tu me fais de la peine."

Isaac porte à ses lèvres le thé encore très chaud que venait de lui concocter son meilleur ami. Il fallait avouer qu'il était très douer pour le ça. Pas énormément d'originalité aujourd'hui, mais tant mieux, parce que c'était une valeur sûre. Il suit le brun jusqu'à la petite table, seul endroit pas trop trop encombré. Ils s’assoient face et face, et les rayons du soleil qui traversent la fenêtre viennent leur tenir compagnie.

"Tu as fais le bon choix, rien ne surpassera le Russian Earl Grey dans mon cœur;."

Il sentait déjà que la lumière était en train de réchauffer et il pouvait voir que c'était pareil pour Ed, dont les yeux ressortaient vraiment à cette lumière. C'était un bel homme, et même Isaac voulait bien l'admettre. Il ne manquait pas de lui dire qu'il ferait fureur s'il se donnait les moyens. Et il savait très très bien que son ami en avait conscience, quand ils étaient jeune, ça ne le dérangeait pas d’enchaîner les conquêtes, mais maintenant qu'il y pense, c'est vrai qu'il n'a jamais vu Ed dans une relation sérieuse.

"Haha. Comme tu es drôle. C'était du sarcasme évidemment."

Il secoue la tête faisant semblant d'être dépité. Puis il reprend une gorgée, Ed est vraiment pas prêt pour le thé qu'Isaac va lui servir. Il ne saurait pas expliquer pourquoi il était aussi excité de raconter cela à son meilleur ami. Pourquoi il avait hâte de lui parler de Cléo et de lui proposer cette sortie.

"Okay, okay ! Donc je te disais que j'ai rencontré quelqu'un, et c'est pas mon agent. C'est une femme, magnifique, qui s'appelle Cléo. On a pas mal parlé et le feeling est vraiment bien passé.... oui.... je sais ça fait bizarre d'entendre ça. Peut-être que tu la connais, c'est la présentatrice télé."

Il est très très attentif à la réaction de son meilleur ami. Parce que son avis compte plus que tout.

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"Pour qui tu me prend, bien sur que c'était le meilleur choix. Tout est calculé mon grand. "

Avec son petit air nonchalant et je-m’en-foutiste il prend un gorgée de son thé. L'extase. Rien de plus revigorant en fait !

"Tu te paie ma tête Hotchner ? Cléo Sandsor ? Vraiment ? La présentatrice. Toi qui ne regardes jamais la télé c'est une sacrée ironie. C'est comme si je sortait avec...Non en fait tout ce que je vais dire risque d'être terriblement pas politiquement correcte. On va se rencontrer sur toi. "

Il a un léger tic de tête, chassant toutes les mauvaises blagues qu'il aurait plus faire sur lui-même. Mais parfois il savait se taire et ravaler son mauvais humour pour lui même. Même si il savait qu'Isaac serait le premier à rire. Mais après-tout il était venu pour se confier, il n'allait pas se moquer de lui trop longtemps. Une présentatrice télé donc. Deux têtes connues ensemble. Et en même temps ça ne le choque pas tant que ça. Les gens comme eux avec un peu de notoriété pouvait avoir plus de facilité pour se rencontrer et créer des affinités surement.

"Et alors ? Tu l'aimes bien c'est ça ? Ou c'est comme les autres fois, elle est sympa mais ça n'ira jamais plus loin. Tu te rend compte du nombres de cœur que tu as brisé ? "

Il boit une nouvelle gorgée tout en lançant un regard par dessus sa tasse. C'est plus fort que lui...

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Notre beau s'empresse de porter la tasse à ses lèvres pour cacher son embarras très visible.

"Oui.Oui, Cléo Sandsor. Je sais que c'est un sacré paradoxe, le gars qui regarde pas la télé avec la femme qui est son image..."

Il savait que le seul moyen de communication de son ami était le sarcasme et l'humour. Et pour le coup cela n'avait jamais dérangé le brun. Bien que parfois Ed pouvait être très très piquant, Isaac savait bien faire la part des chose et il connaissait son meilleur ami, assez bien pour savoir qu'il ne voudrait jamais le blesser.

"Super fais-moi passer pour un s*laud. Comme si j'étais un Don Juan... et puis tu sais très bien pourquoi je suis comme ça. J'ai trop peur de tomber sur quelqu'un de superficiel, ou de m'attacher à nouveau à ce point. Parce que je sais ce que ça fait de tout perdre et je suis pas prêt à revivre tout cela. Sincèrement je n'ai pas la force."

Il baisse un peu les yeux et pousse un petit soupir fragile. Il n'y avait personne à part Ed, avec qui, il se sentait assez à l'aise et assez en sécurité pour exposer ses faiblesses. Peut-être que c'était parce qu'Ed le lui rendait bien, et se confiait à lui aussi, ou peut-être que c'était parce qu'ils avaient un lien indéfectible. Dans les deux cas, c'était indispensable pour lui d'avoir un Ed dans sa vie, aussi sarcastique soit-il. Il se reprend et relève la tête essayant de garder ses réactions d'adolescent pour lui, pourquoi il se sent comme ça ?...

"Mais pour revenir à Cléo. Honnêtement oui je l'aime bien, on a une bonne alchimie. Pour la première fois, je sais pas pourquoi mais j'ai l'intime conviction que ça pourrait devenir plus sérieux... qui sait ce que l'avenir nous réserve." Il fait un petit sourire narquois et boit une gorgée avant de prendre un faux air grave pour regarder son ami. "Mais c'est la que j'ai besoin de toi ! Mardi prochain on fait un petit rendez-vous entre amis, elle, moi, une amie à Cléo et... toi ? Dis oui, je t'invite. Acceptes s'il te plaît !"

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Devant l'air blessé de son ami, bien qu'il faut le connaître pour le remarquer, Ed regrette sa réflexion. Jamais son but n'a été de blessé son ami. Mais parfois les mots dépassent sa pensée. Dans un geste qui se veut réconfortant, il tend sa main vers le brun et la pose sur sa manche.

"Eh Issac...C'était une blague évidemment. Tu sais que je te connais comme personne et je n'ai jamais insinué que tu pouvais être une mauvaise personne. Et bien sûr que je connais l'origine de ton blocage. Mais justement, si je ne peux pas faire de blagues là dessus, qui pourra ?  "

Il offre un léger sourire à son ami, attendant de voir s'il accepte ses excuses camouflées. Il sait qu'Isaac est le premier à faire des blagues sur les drames pour ne pas s’apitoyer, mais parfois c'est un peu trop, même pour lui. Ce que Edward peut facilement comprendre au fond. Même s'il n'a jamais perdu sa femme.

"AH donc c'est sérieux ! Tu l'aime bien. Je m'en doutais, sinon tu ne m'en aurais jamais parlé avant d'avoir mit fin à cette histoire. Et là il ne s'est toujours rien passé et tu la même réinvité ? Toi, mon vieux tu es piqué. "

Il se laisse tomber sur sa chaise, les bras croisés. Alors comme ça, il doit servir de chandelier pour rendre service à son ami ? C'est bien la première fois qu'il lui demande un tel service ! Jamais avant pour une simple conquête, il n'a eu besoin de l'aide de son camarade britannique. Cela prouve à quel point c'est important pour Isaac. Et loin de sa famille, ses amis devienne ce qu'il y a de plus important autours de lui.

"Bon très bien. Je viens avec toi. Mais je te jure que si on finit rond comme des queues de pelles, tu vas me le payer Isaac Hotchner. J'ai du travail. Et malheureusement je n'ai pas juste besoin d'être beau. Ce qui n'est même pas le cas donc bon... Bref. Samedi alors. "

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Il lève les yeux au ciel, seule réponse corporelle qu'il puisse fournir face à l'air vexé de son ami.

"Je sais très bien que ce n'est pas aisé pour toi cette situation. J'étais là Isaac... Mais il faut que tu apprenne à te détendre. Je ne te forcerais jamais la main, si tu n'es pas prêt c'est comme ça, mais tu n'avancera jamais si tu ne te laisse pas toi même une chance. "

Il le pointe ensuite du doigt.

"Et je te pris d'éviter de me casser la gueule. Compris ? Je ne me trouves déjà pas très charmant alors n'aggrave pas mon cas d'accord. J'ai encore bon espoir pour mon avenir..."

L'ambiance redevient un peu plus légère. Mission accomplie. Comme quoi, même s'il se foire, il trouve toujours un moyen d'arranger la situation ou de changer de sujet. Il est loin d'être parfait, mais il essaie, c'est le principale.
Distraitement, il attrape le petit papier accroché à son sachet de thé et le déchire, occupant ses doigts.

"Quand on aime quelqu'un, on ne veut que son bonheur. Et elle t'aimait. Alors oui, je pense qu'elle voudrait que tu tournes la pages, que tu arrêtes de te poser des tonnes de questions. Et surtout...Que tu arrêtes de toi même saboter ta vie affective. Si cette présentatrice te plait et que tu lui plait, tu n'as aucune raison de ne pas te lancer. Qu'est ce que tu peux perdre de plus, hein ? "

Il savait que dans la limite où Isaac ne s'engagerait pas avec cette femme qui lui fait de l’œil, il ne perdrait rien si ça tournait au désastre. Cependant si les choses devenait plus sérieuses, ce serait une autre histoire.
Edward se lève, récupère les tasses vides et tout en parlant retourne dans la cuisine.

"Je te jure que si tu me sors des dingueries pareil samedi je te fous un lapin. Je me casse, compris. Faudra pas compter sur moi. "

Il n'appréhende pas du tout cette soirée. Il le fait pour Isaac et pour personne d'autre. Laissant les tasses dans l'évier il retourne voir son ami dans le salon et croise les bras

"Souviens toi, tu m'en dois une bonne. "

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