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Une souris verte, qui fumait de l'herbe | feat Swan

River & Hills, New Beginning :: La ville et ses environs :: Le marché By et ses environs
Jamilah Novacs
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# Dim 2 Jan - 20:01
Une souris verte
qui fumait de l'herbe
Swan & Jamilah
Les fêtes universitaires étaient réellement le meilleur plan pour vendre. Tous ces jeunes adultes avides de substance illicite pour pimenter leur soirée arrosée. Jamilah adorait y aller, profiter de l'ambiance sans aucune retenue. Danser, chanter, consommer. La sauvage était libre, personne pour juger dans ces soirées. Bonheur à l'état pur. Pourtant, l'heure était arrivée de bouger. Elle devait rejoindre la bande à l'appartement pour mater le dernier épisode Breaking Bad. Série qu'ils avaient tous vu au moins 300 fois, mais cela faisait toujours plaisir à tout le monde, alors… Pourquoi pas?

Réussissant à s'extirper du bâtiment, la jeune femme se dirigea dans la rue. Prenant des raccourcis, dit "malfamés" . Clairement le genre de rue qu'une fille bien ou responsable ne prendrait jamais. Mais ça tombait bien, Jamilah n'était ni l'une, ni l'autre. Non, elle faisait partie du côté sombre de la ville , assez connue pour ses nombreuses frasques. Une sauvage, le Tigre de poche comme l'appelait Matt. Pourquoi Tigre de poche? Et bien il l'appelait comme ça depuis qu'elle était petite. Agressive alors qu'elle n'était pas plus haute que trois pommes. Épaisse comme une feuille A4… Et si elle avait grandi, elle était toujours aussi peu épaisse. Malgré tout, elle n'avait pas froid au yeux. Se bagarrant comme une forcenée, provocant comme une petite garce, insultant sans une insulte. Oui, Jamilah était connu pour ne pas avoir froid au yeux, quitte à avoir la tête au carré ou revenir dans un sale état.

La nuit était fraîche, le vent lui avait glacé les joues alors qu'elle enfonçait son bonnet. Heureusement, elle avait pensé à prendre un manteau. La rue était faiblement éclairée par le peu de réverbère présent, et au loin, trois personnes semblaient discuter. Elle s'apprêta à enfoncer ses écouteurs dans ses oreilles pour continuer sa route quand elle remarqua que la jeune femme n'avait pas de manteau, qu'elle semblait perdue face à deux imbéciles bourré à la testostérone… La joie… "Ne t'en mêle pas Jamilah, c'est pas tes affaires… Chacun pour sa gueule…" Elle tentait de se persuader, mais quand un des hommes bloqua la demoiselle contre le mur, elle soupira avant de s'approcher. « Hey! Ça va par ici? ». Elle afficha un grand sourire en venant se glisser près de la demoiselle, jetant le bras du mec plus loin le faisant ainsi perdre l'équilibre. « Elle a pas l'air d'avoir envie qu'un gorille en rut vienne l'emmerder. Alors vous êtes gentils, vous bougez les idiots. » .  Encore et toujours ce même regard provocateur. Elle ne se défilait pas, ça ne serait pas les premiers, ni les derniers.

Son regard se porta sur la femme, mais dans quel état elle était celle-là. Que diable foutait-elle dans une rue comme celle-ci?  « Et toi, tu vas nous faire bouger? » Hein quoi? Comment? Elle regarda à nouveau l'homme en s'approchant très près, assez pour qu'il ne la voit pas plonger ses mains dans son manteau et en sortir un de ses nombreux cutter. L'avantage de travailler dans un supermarché de jour, c'est que de justifier ce genre de chose était très facile. « Non… Tu vas le décidez comme un grand, n'est-ce pas? » Doucement, elle appuya la lame contre son pantalon. L'effet fut immédiat. L'homme blêmit avant de se reculer. « Ok, on bouge… Mais si je te retrouve…» Elle leva les yeux au ciel « Ouais, je connais la chanson, tu feras la queue comme les autres. » Et elle les regarda partir, s'assurant que la voie était libre avant de se tourner vers la demoiselle.

Lentement, elle retira son manteau et le lui mit sur les épaules. « Ça va? Putain tu fous quoi dans ce genre de rue? ». Jamilah la détailla un instant avant de grimacer « Sale soirée? » . Elle posait plus la question pour lancer la discussion que pour réellement savoir ce qui s'était passé. En soit, elle s'en foutait comme de l'an quarante. Chacun avait ses ennuis dans la vie. Elle l'avait juste aider, car entre femme, il fallait bien se soutenir. Tout en s'écartant, elle prit un joint qu'elle alluma tranquillement, lui tendant. « T'en veux? Ca va t'aider à te détendre…»  

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# Lun 3 Jan - 17:34
♛Une souris verte qui fumais de l’herbe
 


▼▲▼  

 

Tu existes dans un demi-monde suspendu entre deux superstructures : l’une, l’expression de toi-même, l’autre l’autodestructions. Tu es fort, mais il y a un point faible dans ta force, et, à moins que tu n’apprennes à le maitriser, le point faible deviendra plus fort que force et te détruira. Le point faible ? Une réaction émotive explosive hors de toute proportion avec les circonstances.  

Des paroles qui font sens mais qui se percutent à une tête vide. L’adrénaline s’épuise à mesure que ma fatigue augmente, je ralentis l’allure de ma course. Je pensais me libérer de toute cette pression destructrice en m’enfuyant, quitter le bruit et les hurlements pour un environnement plus paisible. Je voulais faire taire les excuses de mon père, les gémissements de ma mère, mettre fin à cette cacophonie ambiante au risque d’imploser. Je voulais retrouver le calme de l’oubli, retrouver la sérénité de la veille, celle où je n’étais qu’une fille au passé incertain. Juste retrouver cette paix intérieure qui semble à présent hors d’atteinte. Je voulais dormir, retrouver un lit confortable et ne plus me soucier de rien ni de personne. M’échapper dans l’irréel, cette sécurité réconfortante que m’apportais autrefois les livres. Oui mais voilà, je ne sais pas où allez. Personne pour me recueillir et m’aider à les fuir. Pas un ami pour apaiser mes maux... ça m’apprendra à avoir fait bande à part toutes ces années, me préoccupant essentiellement de ma famille et appréciant ma solitude. Ce soir je donnerais n’importe quoi pour que quelqu’un me tende la main...

Cette pensée si triste me provoque des aigreurs d’estomac, je grimace et me retiens à un des lampadaires qui croise mon chemin, m’y appuyant de tout mon poids pour apaiser mes muscles en feu. Je ne sais pas combien de temps j’ai couru, dix minutes ? Peut-être trente ? Je ne reconnaît pas les alentours, je ne sais même pas dans quelle partie de la ville mes jambes m’ont trainées. Mon front se love contre l’acier froid, apaisant légèrement la migraine et la fièvre qui menace, je lève les yeux vers un ciel sans étoiles. J’ai disparu sans réfléchir, n’écoutant que ma détresse en voyant celle de ma mère. Je ne pouvais pas supporter de la voir aussi mal par ma faute. Je ne pouvais pas supporter d’être la raison de toute cette douleur...
La force de ce traumatisme est telle que je doute de pouvoir un jour me défaire de cette noirceur qui ronge peu à peu mon cœur...
… Alors autant s’exiler pour ne pas les blesser d’avantage...  
Quelle ironie... ils voulaient me protéger mais le choc de toutes ces révélations est si intense, j’ai l’impression de m’oublier en laissant la place au démon. Et pourtant, c’est effrayant de voir à quel point je suis soulagée...
Au travers du calme de la nuit, les tambours d’une fête battant son plein arrive jusqu’à mes oreilles. Les vibrations d’une basse poussée à pleins volume, des rires de jeunes insouciants... Ottawa ne dort jamais, je ne m’étais pas rendu compte de son effervescence après minuit. Je ne suis pas un oiseau de nuit, obligée de prendre en mains certaines responsabilités qui m’ont empêché d’être jeune. L'air triste, je regarde les adolescents sortir d’un immeuble en riant aux éclats, enivrés par la nouvelle année qui approche et ces nouvelles perspectives. L’air triste, je réalise que jamais plus je ne vivrais cette insouciance qui manque à ma vie...

« Salut toi, tu as l’air perdue. Tout va bien ? » je sors de ma torpeur pour faire face à deux garçons. Deux garçons ? Que dis-je ? Deux géants que je n’avais pas vue sortir de la fête, trop perturbée par mes propres regrets que par mon imprudence. Je ne devrais pas être ici. Le plus petit des deux confirme mes pensées, souriant de toutes ces dents, prêt à me dévorer. Le recule d’un pas, cherchant machinalement le téléphone dans ma poche arrière qui ne s’y trouve pas. Bien entendu, je suis partie en catastrophe sans prendre le temps de récupérer mes affaires ! Quelle gourde je fais parfois... ce n’est que maintenant que je réalise le froid de l’hiver Canadien et la problématique que c’est de ne pas porter de vestes. Rougissante, je cherche des yeux une porte de sortie pour éviter les deux pochetrons face à moi. Une porte de sortie pour éviter qu’un des deux ne tende la main pour m’attraper...

« Tu as l’air perdue. » répète le deuxième, comme le grand méchant loup prêt à m’attaquer. Un frisson me traverse la colonne, je serre mes petits poings contre mon moi pour me protéger d’un éventuel assaut. Qu’est-ce qu’ils ont tous à vouloir me malmener comme ça ? J’ai l’air si fragile d’extérieur ? Certainement oui... une petite chose qu’il faut protéger, pas une femme forte dont il faudrait se méfier. Je ne suis forte que quand je sais que je peux avoir le dessus, comme ce fut le cas ce soir avec mes parents. Comme je regrette... Je ne suis pas comme ma mère, je ne le serais jamais. Je suis juste bonne à subir, je n’arriverais jamais à me battre... et Nathan qui ne sais pas où je suis... mon estomac se tord une nouvelle fois à l’idée de ce qui pourrait m’arriver, par ma faute... « Viens, on va te ramener chez toi... » son regard lubrique sur mes hanches laisse à penser qu’il ne pense pas un mot de ce qu’il dit. J’inspire profondément et marche d’un pas décidé droit devant moi, espérant que ma détermination à foncer dans le tas les déstabilise et me permette de fuir à vive allure. Je le faisais souvent avec Alfonso, détournant son attention pour mieux me carapater sous le lit ou dans un placard...  

Manque de bol, l’un m’attrape par les épaules et me plaque contre le mur d’à côté, tandis que l’autre fait barrière avec son bras. Pas de fuite possible cette fois, juste un piège qui se referme lentement sur moi. Je suis la mouche prise dans la toile de l’araignée, prise au piège et spectatrice de ma mort imminente. Incapable de crier, je geins en me tortillant pour les faire lâcher prise. Quelle conne je suis, j’aurais mieux fait d’envoyer un message à Nathan avant de partir... quelle conne. Putain ! A croire que ça me plaît d’ainsi foncer dans le danger sans réfléchir. Je ferme les yeux, une larme s’échappe et roule sur ma joue. C’est la fin... Ou le retour de la boucle infernale. Encore une fois je vais me faire abuser, encore une fois j’ai succombé à cause de ma naïveté... Les yeux clos, je pense à ma mère et à mon père, le cœur lourd. Puis à Nathan...

« Hey ! Ça va par ici ? » Je m’attendais à un coup de grâce, mais certainement pas à celui-ci. Perplexe, j’ouvre les yeux vers une demoiselle aux cheveux noirs qui s’interpose entre moi et mes agresseurs. « Elle n'a pas l'air d'avoir envie qu'un gorille en rut vienne l'emmerder. Alors vous êtes gentils, vous bougez les idiots. » .  Son assurance me laisse coït, je la regarde avec de grands yeux l’air de dire “ Tu es vraiment en train de les insulter alors qu’on a l’air de deux pauvres belettes face à eux ? “ avant de retourner mon attention vers les deux types qui n’ont pas l’air d’avoir bu que de l’eau ce soir. « Et toi, tu vas nous faire bouger ? » Je viens vraiment de m’embourber dans une rixe malgré moi ? Je regarde la demoiselle, à peine plus petite que moi, un peu jalouse de son assurance et de sa force de caractère face à deux endives comme eux. Du moins, c’est ce que je pensais jusqu’à ce que je la voie sortir un genre de couteau de sa poche. « Non… Tu vas le décidez comme un grand, n'est-ce pas ? » c’est possible d’être aussi blanche que la neige au sol alors que je suis d’origine Mexicano-Indienne ? Probablement pas, pourtant je me sens comme le professeur Koro dans Assassination Classroom, une espèce de masse blanche et informe qui se décompose face à trop de pression. Là, j’ai l’impression que je vais m’évanouir d’un instant à l’autre si elle n’enlève pas tout de suite le couteau des balls de monsieur ici présent. C’est un connard, mais c’est quand même cruel ! « Ok, on bouge… Mais si je te retrouve… » « Ouais, je connais la chanson, tu feras la queue comme les autres. » C’est quoi cette battle à laquelle j’assiste ? Je devrais en profiter qu’ils soient trop occupés entre eux pour détaller en courant, mais j’en suis incapable. D’une parce que je suis trop épuisée par ma course, de l’autre parce que j’aurais trop peur qu’on se lance à ma poursuite pour m’empêcher de tout balancer. J’ai peut-être vue trop de films en effet, mais maintenant que j’ai appris que mon père est un ancien mafieux, plus ou moins, je peux me le permettre...

Heureusement pour nous, les deux musclors sans cerveaux déguerpissent en nous balançant un florilège d’insultes. Le souffle court et les yeux rivés dans leur direction, j’ai l’air aussi perdue qu’un lapin pris dans les fards d’une voiture. Si bien que je réalise que très tard que je suis frigorifiée, quand ma sauveuse enlève son propre manteau pour me protéger du froid hivernal. « Ça va ? Putain tu fous quoi dans ce genre de rue ? » je la regarde intensément, limite honteuse d’avoir l’air d’une sang abris sous cocaïne alors qu’elle est resplendissante de beauté. Il n’y a vraiment pas de justice ! « J'avais... » ma voix est toute brisée à force d’avoir pleuré, je ne la reconnaît même plus. « Il fallait que je fuie certains problèmes. Mais je n’avais nulle part où allez... » je marmonne d’une voix plate en regardant autour de moi. Pas étonnant que je ne reconnaisse pas les alentours, ce n’est pas le genre d’endroits que je fréquente habituellement... entre salons de tatouages, bar pour étudiants ou juste rendez-vous discret pour camés en manque, autant dire que je ne suis clairement pas à ma place ici ! « Sale soirée ? » Je hausse les épaules en baissant les yeux « Ce n’est rien, j’ai l’habitude maintenant... » si c’était vrai, je saurais que le premier réflexe à avoir, c’est de prendre son téléphone et son manteau. Mais je sais qu’elle ne me pose pas vraiment la question par curiosité, juste pour s’assurer que je ne vais pas tourner de l’œil sans doute. C’est fort probable que je vomisse encore un peu, mais ça elle n’est pas obligée de le savoir...  

« T'en veux ? Ça va t'aider à te détendre… » j’ai d’abord un mouvement de recul, trop bien sensibilisé à ce genre de drogue qui vous met la tête à l’envers si vous en abuser. Je n’y connaît foutrement rien, trop peureuse et trop occupée dans ma jeunesse pour avoir tenté l’expérience. Je m’apprête à refuser quand je repense à mes parents et à l’état dans lequel je me suis mise ce soir. Le démon profite de cette brèche ouverte pour me susurrer : foutu pour foutu, détruis-toi un peu plus. C’est de leur faute après tout, ils avaient qu’à s’inquiéter un peu plus pour toi. Après un bref instant d’hésitation, j’attrape le joint entre le pouce et l’index. Je n’ose pas lui dire que c’est mon premier, la regardant timidement du coin de l’œil avant de tirer dessus, grande inspiration vite entrecoupée par une quinte de toux. « La vache ! C’est puissant ! » je crache en me pliant presque en deux, lui rendant l’objet de torture vite fait. « Je te remercie dans une minute... » je crache, les poumons en feux. « Juste le temps de gerber mon estomac ! »  

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# Mar 4 Jan - 0:40
Une souris verte
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Swan & Jamilah
L'altercation avait fait frissonner la jeune dealeuse. Elle aimait cette sensation d'adrénaline que le danger provoquait en elle. Dealeuse de drogue complète accro aux sensations fortes. Chacun son addiction… Cependant, cela aurait dû lui faire peur. Elle aurait dû éviter cette situation. Oui mais voilà, elle était complètement dénuée de ce truc appelé "instinct de survie" et un jour, cela lui portera préjudice sans aucun doute. Mais qu'avait-elle à perdre au juste? Elle était persuadée qu'elle finirait un jour comme sa mère: étendue sur un sol, morte, tuée. Après tout, que pouvait-on espérer d'une gamine de criminel que personne n'avait voulu aimer plus jeune? Cette même gamine que les gens avait poussé à devenir cette petite dealeuse de quartier, à commettre quelques larcins par amusement plus que par nécessité.

Si seulement un adulte avait cru en elle plus jeune, elle ne serait pas là où elle était à ce moment-là. Elle aurait sans doute un vrai métier, un mari et des gosses. Mais non, elle vivait en colocation avec quatre autres personnes. Les seuls qui comptaient au yeux de la jolie brune. Alors oui, elle n'avait pas peur d'affronter deux armoirs à glace, de les menacer alors qu'elle était aussi épaisse qu'un chaton. De plus, elle avait son ami le cutter avec elle. Arme de choix quand on savait comment et où l'utiliser. Un deux trois, pouf, disparitions des deux patapoufs. Sensation grisante.

Rapidement, elle rangea son arme dans sa poche arrière, ne voulant pas lui faire peur plus qu'elle ne le semblait déjà. Cette petite souris s'était clairement perdue au royaume des félins. « Il fallait que je fuie certains problèmes. Mais je n’avais nulle part où allez... » La brune fronça les sourcils à sa justification, et encore plus quand elle remarqua le timbre de sa voix. Ouais, elle avait clairement passer une sale soirée la pauvre et malgré ses dires, elle avait l'impression qu'elle mentait sur cette "habitude" … Alors, elle lui sourit tranquillement avant de reprendre la parole, légèrement amusée « Et donc, tu t'es dis que tu allais venir par ici te perdre? Le tout, sans manteau et à l'évidence, sans portable? Il présente quelques problèmes ton plan, non?»

Aucun reproche, juste une constatation qui la faisait sourire. Après tout, elle était aussi tête en l'air comme fille. Elle avait clairement besoin d'un remontant, et à défaut d'une bouteille d'alcool, Jamilah possédait un joint de qualité supérieure. Oui, la dealeuse ne vendait pas de la merde. Certes, elle participait au recensement de drogués de la ville, mais elle ne vendait jamais de produits qui n'étaient pas de qualité. Un minimum de valeur voyons. A son mouvement de recul, elle comprit immédiatement que la jeune femme face à elle n'avait jamais touché à ce genre de substance, mais elle ne dit rien… Enfin jusqu'à ce qu'elle prenne le roulé pour inspirer fortement et qu'elle commenca à tousser comme un fumeur de soixante-dix ans. « La vache ! C’est puissant !  » Fou rire immédiat du côté de Jamilah. Se retenir était impossible face à cette scène surréaliste. Après tout, elle venait de sauver cette petite souris toute mignonne, la faisait fumer et celle-ci s'était lancée sans sourciller. « Je te remercie dans une minute...Juste le temps de gerber mon estomac !  » Cette fille était incroyablement drôle ou alors c'était juste Jamilah qui était déjà bien loin… Entre la soirée alcoolisée et ça, cela ne l'étonnerait pas… Non, en réalité, elle riait de bon coeur, ne prenant pas la jeune femme en pitié car il n'y avait rien de plus agaçant que des regards de gens qui s'inquiétait comme si vous étiez une putain de poupée de porcelaine.

« Me remercie pas, cette scène à elle seule suffit! »   Lentement, elle secoua la tête avant de se mettre face à elle. « Tu dois d'abord inspirer tranquillement lui le joint ou la cigarette et ensuite inspirer une deuxième fois. Il faut que tu arrives à bloquer la fumée juste la »  Elle lui montra un point juste un peu au-dessus de sa propre poitrine, n'allant pas non plus la peloter après ce qu'il venait de se passer. « Et après, tu relâches… Tu verras, ca passera déjà vachement mieux. »  Et comme pour accompagner ses paroles, la jeune dealeuse tira un coup sur le tube illicite avant de sourire et d'avancer. Lui faisant signe de la suivre histoire de ne pas donner l'occasion au deux abrutis de revenir chercher un deuxième rounds. « Bon alors petite souris, maintenant que ca va mieux, tu veux que je t'accompagne à un endroit? Trainer par ici, c'est vraiment pas une bonne chose quand on ne connaît pas le coin. Je te prête même mon téléphone si tu veux appeler quelqu'un. »  Elle lui tendit le joint avant de lui sourire. « Au fait, je suis Jamilah. Mais tout le monde m'appelle Jam' »  


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# Mer 5 Jan - 8:22
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▼▲▼  

 

J’ai l’impression d’être dans un de mes livres préférés. Ce genre de scène n’arrive que dans les pages d’un roman, l’héroïne trop fragile qui se fait sauver par une petite teigne avec qui elle se lie d’amitié. Dans ce cas précis, la petite teigne est juste trop badass. Le genre de personne prêt à dégommer du vampire à coup d’arbalète. Un caractère de furie à taille de guêpe, une étincelle dans une pompe à essence. Tout ça à la fois et plus encore. Moi ? Je n’ai même pas le rang de perso secondaire, trop faible et trop fragile pour espérer hausser le ton. Je ne suis bonne qu’à me faire toute petite jusqu’à ce que le danger s’éloigne. Je n’ai clairement pas l’âme de la battante type, celle qui use de son courage et de sa détermination pour sauver les plus faibles. Et dieu sais que je voudrais l’être. J’avais pourtant fait de l’escrime au collège, sport noble et qui demande une extrême technique. A l’époque je n’avais pas froid aux yeux, j’osais rentrer dans le tas et me portais souvent volontaire pour être en première ligne. La danse aidant, j’étais plutôt vive et coordonnées dans mes mouvements. Une vrai Kingsman en devenir. Mais l’optimiste d’être un jour aussi douée pour le self défense que pour la danse c’est vite envolé avec les années. J’ai dû grandir et apprendre à remplir une fiche d’imposition. Destin cruel grâce à qui, ce soir, j’ai l’air d’une quiche qui a besoin de soutiens pour s’en sortir. Et ce n’est pas la première fois ! Déjà cette fameuse soirée à la sortis du karaoké, celle qui m’a séparé de Nathan un certain temps. Cette soirée où j’aurais pu faire tellement plus, usé de mon sang-froid légendaire pour divertir l’assaillant et le déstabilisé. Comme dirait Nathan, avec des “ si “ on pourrait mettre Paris en bouteille. Dans mon cas, le fait de voir mes amies et le garçon que j’aime dans cette mauvaise posture, ça m’a fait perdre le contrôle de la situation. J’ai perdu mes moyens dans un contexte qui ne s’y prêtais pas. Redoutable erreur, je suis alors devenue à mon tour la traquée. Tout ça pour une histoire d’émotion mal contenue. Le schéma se répète inlassablement...

Mes agresseurs détalent à vive allure, trop heureux d’éviter la castration ce soir. Moi je me sens honteuse et sale, imaginant le pire si cette demoiselle n’était pas venue à ma rescousse. Fugueuse en pleine crise et violée dans un coin de rue, le mauvais karma. Je lui souris timidement quand elle m’aide à enfiler son manteau pour que j’ai moins froid. L’adrénaline de ma course et les sentiments chaotiques dans ma poitrine font que je ne ressens pas encore le froid glacial de cet hivernal Canadien particulièrement rude. Une fois remise de mes émotions, je m’en sortirais certainement avec une bonne grippe des familles. « Et donc, tu t'es dit que tu allais venir par ici te perdre ? Le tout, sans manteau et à l'évidence, sans portable ? Il présente quelques problèmes ton plan, non ? » je la regarde droit dans les yeux pendant plusieurs minutes, sans rien dire. Elle a raison, même si je veux paraître sûre de moi et user d’un peu d’humour, mon regard ne trompe pas. Effrayée, déstabilisée, anéantie... mes pupilles me balancent et s’en donnent à cœur joie. Je finis par fuir son regard, honteuse de ne pas avoir autant d’aplomb que mon interlocutrice. Peut-être dans d’autres circonstances, mais ce soir c’est trop pour moi. Une dernière bousculade et je m’écroule... c’est sûr ! « En ce qui concerne les fugues sur un coup de tête, je ne suis pas encore au point... » je préfère lui répondre sur le ton de l’humour en me frottant les yeux, la fatigue de tout ce micmac commence à me bousiller « Je suis une aventurière de bibliothèque. Je me disais que tout plaqué sur un coup de tête et faire une sortie théâtrale, c’était aussi facile que ce que mes bouquins me disent... » je lui confie en regardant autour de moi. Je suis peut-être en train de me ridiculiser à me confier comme ça, mais on dit souvent que c’est plus facile d’ouvrir son cœur à des inconnues. D’autant que là, j’ai une dette envers elle que je compte bien honorer.  

Cette fille est loin d’être méchante, du moins, c’est peut-être un rôle qu’elle se donne pour ne pas m’effrayer ? Vue mon état instable de ce soir, une mauvaise rencontre de plus et je ne réponds plus de rien... pour autant, elle dégage quelque chose de rassurant. Je ne suis pas très douée avec les relations sociables, je n’ai pas beaucoup d’amies et en règle générale, pas beaucoup de temps pour m’en faire. Ça me soulage un peu le cœur d’avoir une conversation aussi légère avec une femme, moi qui suis toujours entourée que d’hommes depuis ma naissance. Timidement, je resserre le manteau autour de mon petit corps, espérant cacher mes pensées à cette femme aux yeux de biche. Son aura de guerrière me fait dire qu’elle serait presque capable de lire dans ma tête à ce stade, elle est si sûre de sois, si... autant qu’on se le dise, elle est une version de moi-même que je ne serais jamais. Comme séparées à la naissance, j’ai recueilli tous les défauts et elle tout le bon côté. Un échange à l'amiable ne serait-il pas possible vue le contexte ?  

Quand elle me tend le joint, je manque de refuser poliment. Je n’ai jamais fumé de ma vie, autant parce que ça ne concorde pas avec le rythme sportif que je m’étais forcé à avoir, autant parce que je n’avais pas l’argent pour ce genre de plaisir. Je n’ai pas été particulièrement sensibilisé aux dangers de la drogue, mes parents devaient sans doute se dire que c’était une évidence pour nous. Toujours à nous surévaluer, penser qu’on était bien plus intelligent que la plupart des enfants. C’était peut-être le cas, mais ça n’empêche que ça fait encore un sujet qu’Esmée et Jayan ont foiré royalement. Heureusement que l’école était là pour nous apprendre les bases, même si à l’époque les drogues avaient moins d’impact sur notre société qu’aujourd’hui. Mes yeux font la navette entre le joint et le regard doux de ma sauveuse, pesant le pour et le contre. Ça va m’aider à me détendre hein ? Bon. C’est tout ce dont j’ai besoin de soir. Puis, j’ai déjà lu des articles qui disent que certaines drogues sont utilisées à des fins médicinales. Alors pourquoi pas ? Timidement, je m’empare du petit roulé et l’aspire entre mes lèvres, provoquant un embrasement de mes poumons dans l’immédiat. Je tousse comme si j’allais régurgiter tripes et boyaux, pliée en deux sur le trottoir mal éclairé. Dans mon dos, la petite femme se marre, me faisant rire aussi par la même occasion de mon absurdité. « Me remercie pas, cette scène à elle seule suffit ! » oscillant entre le rire et ma quinte de toux, je parviens quand même à me remettre et essuyer mes yeux larmoyants « Ça se voit que j’en fume au moins trois par jour, non ? » je plaisante en me raclant la gorge pour faire passer ma toux. Je n’ai peut-être pas réussi à fumer ce truc, mais elle a eu le mérite de me faire penser à autre chose l’espace d’un bref instant. Elle n’avait pas menti, je suis détendue et même pas défoncée. « Tu dois d'abord inspirer tranquillement lui le joint ou la cigarette et ensuite inspirer une deuxième fois. Il faut que tu arrives à bloquer la fumée juste là » je l’écoute religieusement, suivant du regard l’emplacement de ses doigts et essayant de retenir ses explications. Qu’est-ce qui se passe-là exactement ? Il y a une demi-heure je hurlais à la mort sur mes parents, là je prends un cours de fumette avec une parfaite inconnue. La vie est formidable. « Et après, tu relâches… Tu verras, ça passera déjà vachement mieux. » je la regarde à son tour fumer, rendant le geste beaucoup plus sexy que je ne le serais jamais dans ma misérable vie. Une pointe de jalousie tire ma poitrine, mais ce n’est pas négatif. Juste l’envie d’être aussi charismatique qu’elle... je lui emboîte le pas alors qu’elle s’éloigne vers une direction inconnue. « Bon alors petite souris, maintenant que ça va mieux, tu veux que je t'accompagne à un endroit ? Trainer par ici, ce n'est vraiment pas une bonne chose quand on ne connaît pas le coin. Je te prête même mon téléphone si tu veux appeler quelqu'un. » Je pourrais me sentir offensée du surnom dont elle m’affuble, mais ce n’est pas pour être méchante. Ça confirme juste que je suis une petite chose fragile et sans défenses. La joie. « Je n’ai nulle part où allez et personne avec qui parler... » je lui réponds tristement en m’emparant à nouveau du joint. Cette fois je m’exécute en prenant en compte ce qu’elle m’avait enseigné, ne toussant plus cette fois mais sentant une drôle de chaleur s’insinuer dans mes muscles. « Tu... tu ne t’es jamais dit que la vie ne valait pas la peine d’être vécue... ? » je lui demande timidement en la regardant du coin de l’oeil. « Genre... tu souffres tellement de toute cette pression constante que tu voudrais... genre... tout envoyé bouler. Ne plus faire comme ce que les autres voudraient que tu fasses mais comme ce que tu veux toi... » je ne sais pas si je suis forcément claire, d’autant que la petite drogue que je m’amuse à partager avec elle commence à relativement me tabasser. Mais je ne sais pas... j’ai la sensation qu’elle est la seule à comprendre ce que je traverse... « Au fait, je suis Jamilah. Mais tout le monde m'appelle Jam' » je hoche la tête, me retenant de faire une comparaison avec le film ” Space Jam “ qui n’a rien à faire dans la discussion. « Swan... mais tout le monde m’appelle Swan... » je reprends ses mots en riant nerveusement. Le désavantage d’avoir un prénom avec une seule syllabe, c’est toujours difficile de trouver un surnom mignon. Tout en marchant, je repense à où je vais bien pouvoir passer la nuit ? Chez Nathan ? Je ne voudrais pas le mêler à tout ça, surtout pas après avoir fumé délibérément... comment va-t-il réagir ? Mais je crois que je n’ai pas vraiment le choix... A moins de dormir sur un banc dans le parc...

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# Ven 7 Jan - 16:27
Une souris verte
qui fumait de l'herbe
Swan & Jamilah
Le froid hivernal d'Ottawa n'était pas à sous-estimer. Il était assez difficile à vivre pour quelqu'un habitués à un climat différent. Elle, elle le connaissait depuis sa naissance. Jamais elle n'avait voyagé dans un autre pays. Jamais elle n'avait même réellement quitté Ottawa ou Vancouver depuis sa jeunesse. Oh, elle avait bien était dans les villes avoisinante, mais jamais plus loin que ça. Non, la jeune Novacs ne connaissait rien d'autre que ce genre de rues malfamées ou animées de sa capitale. Elle aurait aimé découvrir à quoi ressemblait les plages au bord de mer… Tremper ses pieds dans l'eau tout en savourant la sensation d'un sable chaud sous les pieds…  Triste à l'âge de vingt-sept ans… Enfin soit, tout ça pour dire qu'elle avait l'habitude de ce vent aussi froid qui semblait vous gifler à chaque bourrasque. Habituée à cette neige blanche immaculée. Assez habituée pour pouvoir se passer de sa veste quelques minutes. De plus, le fait d'avoir danser juste avant avait réchauffé ses muscles. Alors, c'était assez naturellement qu'elle donna celle-ci à son interlocutrice.

La jeune femme semblait dans un état second, et pas le genre d'état que l'on avait après avoir trop consommée, non. Jamilah savait reconnaître les toxicos, les alcooliques ou les gens réellement bouleversés comme cette demoiselle. Alors, plutôt que de la laisser errer comme une âme en peine, et que de laisser d'autres guignols tenter de profiter de la situation, la dealeuse décida de rester veiller sur elle.

Petite taquinerie pour détendre l'atmosphère, elle tentait de faire en sorte que la jeune femme se détende. Et bien que son regard semblait toujours aussi secoué, le fait qu'elle essaie de faire de l'humour fit sourire Jamilah. Au moins, elle n'était pas complètement bugger comme un vieux windows 98… « En ce qui concerne les fugues sur un coup de tête, je ne suis pas encore au point... Je suis une aventurière de bibliothèque. Je me disais que tout plaqué sur un coup de tête et faire une sortie théâtrale, c’était aussi facile que ce que mes bouquins me disent... Elle la laissa se confier, lui souriant doucement. Elle n'avait rien contre les gens fan de livres. Elle aussi avait beaucoup aimé lire des histoires sur des familles unies, ou sur des amitiés véritables. Réconfort pour cette handicapée de l'attachement. Trop peureuse pour laisser les gens entrer facilement dans sa vie.  Mais depuis un moment, elle n'avait plus ouvert de livre, trouvant inutile d'alimenter des espoirs en vain. « Malheureusement, les livres embellissent beaucoup trop la réalité… Mais il n'y a pas de honte à les aimer! »

La détente commençait à se faire sentir alors que la belle se remettait de sa quinte de toux, sous le rire de la dealeuse. Bon, rire c'était pas vraiment sympa au vu de la situation et pourtant, elle s'en moquait. Elle vivait la vie à deux cent pourcent. Si ça ne plaisait pas, personne n'était obligé de la suivre. Par chance, la jolie femme à la peau hâlée semblait en rire aussi. «Ça se voit que j’en fume au moins trois par jour, non?» . Secouant la tête lentement, l'habituée lui expliqua simplement comment fumée sans se tuer. Peut-être n'était-ce pas une bonne idée d'apprendre ça à cette femme qui semblait nette de A à Z mais, il fallait bien qu'elle l'aide à se détendre. Cela se voyait qu'elle en avait besoin. Et Jamilah, bien que dans sa bulle, n'avait jamais su ne pas aider des gens dans le besoin… Enfin si, mais ça dépendait qui. Elle venait toujours en aide au gens qu'elle jugeait bon. Mais ça, elle ne le dirait jamais, ayant sa réputation de petite garce à tenir.

Nulle part où aller? Oui, elle devait être sacrément secouée. Devrait-elle l'emmener dans un hôtel? Qu'elle puisse se reposer au calme? Mouais, la laisser seule avec ses pensées n'étaient clairement pas la meilleure idée qui soit. Elle avait besoin de compagnie… Et au vu des paroles suivantes, de quelqu'un avec qui parler. « Bon et bien… Suis-moi, je te ramène chez moi. Ce sera mieux que de rester dehors et je commence à me geler les fesses. » Elle lui offrit un sourire, amusée et l'entraîna vers le centre-ville tranquillement alors que l'inconnue tirait à nouveau sur le joint, exécutant parfaitement le geste.

« Tu... tu ne t’es jamais dit que la vie ne valait pas la peine d’être vécue... ? Genre... tu souffres tellement de toute cette pression constante que tu voudrais... genre... tout envoyé bouler. Ne plus faire comme ce que les autres voudraient que tu fasses mais comme ce que tu veux toi... » Oh. Ok, elle ne s'attendait pas à ce genre de question… L'espace d'un instant, Jamilah dévisageait la jeune femme qui répondait donc au nom de Swan, jolie prénom au passage! Elle n'avait pas pensé partir sur ce genre de discussion. Jamilah n'était sans doute pas la bonne personne car elle avait fait ce qu'elle venait de demander. Tout plaquer à ses seize ans, vivant à présent en vendant de la drogue et en gérant une équipe fainéante dans un hypermarché à peine agréable avec ses clients.  « C'est cool comme prénom, j'aime beaucoup! » Elle commençait tranquillement avant de tirer une nouvelle taff et de la regarder tout en avançant. Cherchant ses mots sans réellement les trouver. Alors, elle se lança simplement.  « Et pour te répondre, la vie vaut la peine d'être vécue, elle est courte alors peu importe la merde que c'est. Jamais ça n'ira à cent pour cent parfaitement, mais il y a des rencontres qui rendent ça…bien au final. » Ses épaules se haussèrent alors qu'elle se tourna vers elle, souriant à nouveau, marchant à reculons.  «Pour ce qui est de tout envoyer valser… Qu'est-ce qui t'en empêche? Fais ce que tu veux faire mais fais attention d'être certaine que c'est ce que tu veux. Fixes toi ton objectif avant tout, histoire de ne pas te perdre. Et si les autres t'aiment, ils t'aideront ou accepteront.» Jamilah était honnête. Elle, elle avait tout envoyer valser sans savoir ce qu'elle voulait. Jamais elle n'avait terminé l'école… Se fermant beaucoup de choix de carrière. Elle était loin d'être conne, juste elle était désabusée de par son enfance.  « Penses à toi en priorité, mais ne soit jamais seule. Car se la jouer "j'ai besoin de personne" c'est la pire chose à faire… Et je te parle en connaissance de cause.»


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# Sam 8 Jan - 18:20
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▼▲▼  

 

Parfois je regrette de ne pas avoir connu l’Inde, son effervescence, cette fourmilière à taille humaine, la chaleur qui caractérise ce pays. Quelle idée d’être allez se planquer dans un pays où le froid prédomine, même si le décors Canadien est magnifique. Je resserre le manteau autour de moi, me disant que j’ai été bien bête de partir sur un coup de tête. Tout ça pour l’effet de style, pour ne plus avoir à supporter le regard de pitié de mon père, les larmes de ma mère. Pour la première fois de ma vie, je n’ai pas réfléchi aux conséquences. Comme quoi, je ne suis pas une tête brûlé, je ne sais pas improviser.  

Moi et mes tocs ont se portaient très bien avant que Jayan ne débarque, bousculant mes principes et mes pensées. Ma stabilité émotionnelle me manque, j’ai l’impression de chanceler comme une funambule sur un fil tendu. Heureusement que cette légère altercation a suffi à me remettre les idées en place. Toujours un peu choquée, j’ai l’impression d’être prise de vertiges. Bon, c’est sûrement normal entre les sanglots, ma crise de colère et le froid environnant. Je me sens un peu honteuse, moi qui me voyais comme Tiana de la princesse et la grenouille, je suis juste une bonne vieille Raiponce. Faussement aventurière, un peu naïve, qui découvre la vie pour la première fois et qui fait des rencontres surprenantes. D’ailleurs, je doute que me mettre à chanter au beau milieu d’une rue mal éclairée arrange mes affaires. Surtout que la demoiselle aux yeux clairs dégage un truc assez déstabilisant qui me pousse à rester à ma place. Une aura de guerrière à la Mérida ou de très classe caractéristique de Mégara. Quoi qu’il en soit, j’ai vraiment l’impression qu’elle a pris le dessus sur moi avec sa taille de guêpe et sa chevelure corbeaux. Une pointe de jalousie ? Peut-être. J’aimerais pouvoir être comme elle, aussi sûre de moi et convaincue de ma beauté. Je n’ose pas lui dire ce qui me passe par la tête de peur qu’elle puisse voir ça comme un vieux plan drague, préférant divaguer au sujet des livres. Non pas que ce soit spécialement gênant qu’une femme dise d’une autre femme qu’elle est belle, mais visiblement le contexte ne s’y prête pas. Du coup je reste à ma place, pauvre petite lectrice de conte qui découvre un peu la vie qui l’entoure.  

« Malheureusement, les livres embellissent beaucoup trop la réalité… Mais il n'y a pas de honte à les aimer ! »

Je hausse les épaules, en désaccord avec certains points. Est-ce que je vais vraiment me lancer dans un débat à ce sujet ? Je sais que sa démarche est bienveillante et je ne devais pas avoir peur de me confier. Je l’ai même fait plus que nécessaire... puis ça m’aide à ne pas trop penser à la famille que je viens de lâchement abandonner derrière moi. « Ça dépend des quels en réalité... » je réponds calmement dans un premier temps, essayant de ne pas trop m’enflammer en lui dictant tous les titres qui ont changé ma vie depuis que je sais lire. On n’a pas tous les mêmes passions et je ne devrais pas me la jouer témoin de Jehova en essayant de lui inculquer cette religion. Et pourtant... « Ceux que j’ai lu c’était surtout pour vivre une autre vie que la mienne... » je hausse les épaules, songeant à cette période de ma vie encore douloureuse. Quand je ne faisais pas du ménage, je me plongeais dans un livre pendant des heures, trop heureuse de devenir quelqu’un d’autre l’espace d’un instant. Être une véritable aventurière, faire de nouvelles rencontres, découvrir de nouveaux paysages à travers les mots. Je ne pleurais plus du tout quand je m’offrais un nouveau roman, sauf quand c’était trop triste pour mon âme de fragile. Ce que je n’admettrais jamais à voix haute en revanche, c’est que j’adorais tomber amoureuse à chacun des ouvrages... c’était ma volonté numéro une, moi qui ne connaissais rien en l’amour... « Dans ce chapitre, normalement, c’est un beau garçon un peu ténébreux qui vient secourir la demoiselle en détresse. Je ne dirais pas que je suis déçue, mais ça s’en approche ! » je lance sur le ton de l’humour, essayant de lui faire oublier ma phrase précédente. Je ne voudrais pas être prise pour une dépressive en plus d’une rêveuse excentrique. D’autant qu’au final, à moins que Nathan ait retrouvé ma trace par miracle pour me sauver de cet affrontement, je suis bien contente d’être tombé sur la belle brune. C’est moins gênant d’avoir été prise d’un moment de faiblesse face à elle... girl power oblige j’imagine ?  

Pour me détacher de cette allure de princesse perdue, j’accepte le joint qu’elle me tend gentiment. Cette décision sonnerait-elle la fin de mon innocence ? Sans doute, je ne suis plus vraiment la même depuis que ma mémoire a refait surface. Ou peut-être que je n’ai simplement plus envie d’être comme avant ? C’est la douleur qui parle, quand j’aurais retrouvé Nathan ça sera différent. Mais est-ce que je veux vraiment prendre le risque de le retrouver dans cet état ? Difficile de réfléchir correctement, la fumée m’arrache les poumons et je manque de vomir mon dernier repas sur le trottoir. Mais ça fait du bien, rire sincèrement avec une fille. Est-ce que c’est ce que l’on fait généralement ? Entre amie ? Sûrement, je ne sais pas, je n’ai pas d’éléments de comparaison. Pour autant, ça me fait du bien de rire. Ce n’est pas moqueur, ce n’est pas méchant, c’est naturel. Et ça soulage plus que des excuses ou de fausses promesses.  

Je l’écoute religieusement m’expliquer comment fumer sa merde sans tousser mes ancêtres, bien consciente qu’après cette soirée mouvementée je ne toucherais plus jamais à ça. Là, c’est exceptionnel, comme elle a dit j’ai besoin de me détendre. De me vider l’esprit, penser à autre chose qu’à ma vie qui commence à se défaire tel un château de cartes. Mais après ce soir, terminé. Je parle déjà comme un camé, c’est grave... Mais j’imagine déjà la déception de Nathan quand il saura pour cet écart pas très sain. Et comme je risque de culpabiliser à garder le secret, faudra bien que je déballe tout un jour. Mais chaque chose en son temps ! « Bon et bien… Suis-moi, je te ramène chez moi. Ce sera mieux que de rester dehors et je commence à me geler les fesses. » je lui emboîte le pas, me demandant quand même si je ne suis pas en train de faire une grosse bêtise. Après tout, je ne la connaît pas si bien que ça, son prénom pourrait très bien être un faux qui sais ? Personne ne sait. Je devrais arrêter d’être aussi paranoïaque, si elle me voulait vraiment du mal elle m’aurait sûrement laissé avec les deux lourdauds. N'est-ce pas ? Et c’est peut-être mieux d’avoir une solution de replis au cas où, faire une pause avant d’aller chez Nate. Me débarbouiller, enlever cette odeur de drogue dans mon haleine et sur mes vêtements... « Tu devrais peut-être reprendre ta veste ? Je pense que j’ai de quoi me réchauffer ! » pour illustrer mes paroles, je tire sur le joint comme elle me l’a appris. Effectivement, ça prend moins à la gorge comme ça. C’est même très agréable... Je commence déjà à ressentir les effets, un peu plus légère à chaque pas.  

Je ne sais pas si c’est l’effet de la drogue dans mes veines ou le début d’une dépression violente, mais je me confie à elle sur mes pensées sombres. C’est peut-être le démon qui parle à ma place, mais j’ai besoin de mettre des mots sur mes maux. J’ai besoin d’avoir un avis extérieur sur ma situation, quelqu’un qui ne me connaît pas et qui sera plus ou moins objectif. Ou peut-être pas, j’ai sûrement l’air plus désespérée que je ne le voudrais mais tant pis. Elle a raison, je suis un peu plus détendue. Comme après une séance de sport ou après avoir bien mangé, la dopamine commence à couler dans mes veines. Et je déballe mes déboires comme si je n’en avais plus rien à faire de ce qu’on pouvait penser de moi. « C'est cool comme prénom, j'aime beaucoup ! » je lui souris « C'est ma mère qui a choisi, elle est fan du Lac des Cygnes... » vue comme ça, on est d’accord, il n’y a aucune pertinence dans mes propos. Je plane déjà... ? « Et pour te répondre, la vie vaut la peine d'être vécue, elle est courte alors peu importe la merde que c'est. Jamais ça n'ira à cent pour cent parfaitement, mais il y a des rencontres qui rendent ça…bien au final. » je hoche la tête en regardant mes pieds. « Pour ce qui est de tout envoyer valser… Qu'est-ce qui t'en empêche ? Fais ce que tu veux faire mais fais attention d'être certaine que c'est ce que tu veux. Fixe-toi ton objectif avant tout, histoire de ne pas te perdre. Et si les autres t'aiment, ils t'aideront ou accepteront. » si seulement c’était si simple ! Mais le fait qu’elle me confirme que cette option est totalement accessible, ça me laisse dans le doute. Est-ce que je devrais vraiment tout envoyer bouler ? Ou est-ce juste la colère qui parle à ma place ? Le besoin de leur faire autant de mal qu’ils m’en ont fait, disparaître du jour au lendemain sans laisser de trace... « Penses à toi en priorité, mais ne soit jamais seule. Car se la jouer "j'ai besoin de personne" c'est la pire chose à faire… Et je te parle en connaissance de cause. » je la regarde un moment sans rien dire, m’immobilisant un instant sur le trottoir mal déneigé pour tirer une autre taff. J’aimerais l’interroger sur cette décision, sur cette possibilité qu’elle semble avoir adopté. Mais quelque chose me dit que je ne devrais pas, que c’est trop indiscret et déraisonnable. « Ce n’est pas si simple... » je marmonne en pensant à mes frères. Ils ont besoin de moi, je ne peux pas juste claquer la porte sans me retourner. Si ? « Pour te la faire courte... toute ma vie je me suis sacrifiée pour ma famille. Et ce soir, je ne sais plus où j’en suis... car j’ai le sentiment que mes sacrifices n’ont servis à rien. Du vent... des larmes et du sang pour du vent... et je suis fatiguée... » je donne un coup de pieds dans la neige, regardant une boule se former un instant avant de disparaître. Symbole de mes rêves oubliés ? C’est poétique.

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# Jeu 20 Jan - 5:28
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Débat intéressant que celui de l'impact des livres sur la vie. Sa petite souris avait raison, cela dépendait du genre livre. Évidemment, une biographie sur Ted Bundy n'allait pas embellir la réalité. Tout comme le "Le Journal d'Anne Frank" , qui dépeignait l'histoire sous les écrits d'une petite fille. Non, Jamilah visait les romans qui finissaient toujours bien. Ces fictions doucereuses qui aidait à s'évader loin de cette vie fatigante. Qui faisait croire que la vie pouvait s'arranger. « Ceux que j’ai lu c’était surtout pour vivre une autre vie que la mienne... » Foutaise que voilà… Elle y avait tellement cru plus jeune. La dealeuse avait bien compris qu'à continuer comme ça, elle ne s'en sortirait jamais. alors, elle avait simplement arrêté. Arrêté de lire des romans de ce genre, arrêté d'espérer une vie meilleure et elle s'était bougé le cul. Elle comprenait malgré tout la jeune femme. Après tout, rêver n'était pas interdit, si? Encore de temps en temps, Jamilah se surprenait à rêver, même si elle évitait en général ce genre de chose.

« Dans ce chapitre, normalement, c’est un beau garçon un peu ténébreux qui vient secourir la demoiselle en détresse. Je ne dirais pas que je suis déçue, mais ça s’en approche ! » La jolie brune prit une mèche de ses cheveux et la mit sous son nez, comme pour faire une moustache avant de faire une mini révérence à la demoiselle, prenant une voix grave qui lui bousilla la gorge. Le tout accompagné d'un mouvement de sourcil rapide. « Milady! Est-ce mieux comme ça? » Elle toussa un instant, avant de rire doucement. « Désolée pour la déception! Mais tu vois, les romans font espérer des choses! Tu t'attendais à un beau ténébreux et tu as eu une crevette à la place. » Oui, elle se qualifiait de crevette au vu de son épaisseur ridicule. Heureusement que son caractère de cochon équilibrait la balance.

Avançant dans la pénombre, Jamilah avait l'impression de se faire une nouvelle amie. Peut-être se faisait-elle des idées? Après tout, elle n'était pas très douée pour s'en faire, les gens préférant en général l'éviter à cause de son attitude désagréable. Attitude qu'elle aimait avoir, histoire de ne pas avoir de déception. Pourtant, ce soir-là, elle avait baissé la garde, elle parlait simplement, riait sans retenue. Elle sentait qu'elle ne serait pas juger par la demoiselle. A part Willow, elle n'avait pas réellement d'amie, juste des connaissances. Cela commencerait-il à lui peser? Peut-être… Mais elle avait si peur des déceptions.

A son tour, elle reprit le joint pour prendre inspiration avant de le lui rendre. C'était décidé, elle ramènerait la belle inconnue dans la colocation, le temps qu'elle redescende et qu'elle soit reposée. Après tout, elle serait plus en sécurité là-bas que dans la rue. Ses colocataires, bien que chiants, étaient tous attachants malgré les apparences. « Tu devrais peut-être reprendre ta veste ? Je pense que j’ai de quoi me réchauffer ! » Un nouveau rire s'échappa de la dealeuse alors qu'elle secoua la tête, amusée tout en avançant vers les rues plus animées et moins sombres de la ville. « Gardes-là. Je ne sais pas depuis combien de temps tu es dehors mais ça fait sûrement plus longtemps que moi! Et on est pas si loin! Je prendrais un bon café en rentrant! » A nouveau, elle l'invita à avancer, parce que bon… L'adrénaline descendait, le froid se faisait plus… froid? Du moins la sensation!

« C'est ma mère qui a choisi, elle est fan du Lac des Cygnes...  » » Le Lac des Cygnes… Le Lac des Cygnes… La jeune femme réfléchissait à vive allure avant de grimaçer d'un air sincèrement désolée. « Tu peux me juger… Mais je connais seulement le nom… je ne connais pas du tout l'histoire » Honteuse, comme une petite ville prise en faute, elle baissa le regard en jouant avec son bracelet, levant ensuite légèrement les yeux vers elle, faisant la moue. Juste histoire de la faire rire encore un peu.

Car l'instant d'après, la conversation devint plus sérieuse. Attentivement, elle l'écouta déballer son sac, sentant qu'elle en avait besoin. Et si Jamilah était douée pour quelque chose, c'était bien d'écouter. La situation semblait réellement être complexe. L'orpheline ne savait pas trop quoi répondre à ça, mal placée pour des conseils familiaux. « Je ne pourrais pas trop te conseiller… Je n'ai plus de famille depuis mes cinq ans alors… » Pourquoi venait-elle de dire ça? Aucune idée. Jam' n'en parlait jamais, pas même avec ses colocataires. Elle soupira doucement avant de la regarder plus doucement. « Tes sacrifices, tu les a faits car tu les aimais, non? » Elle croisa les bras, pour se réchauffer avant de poursuivre. « Si oui, alors ça n'a pas été dans le vent. Et peut-être pas aujourd'hui… peut-être pas demain… Mais tu auras un jour le retour de tout ça. Les choses faîtes avec le cœur sont rarement vaines. » Mais qu'est-ce qui arrivait à la petite sauvage? Des paroles aussi sages n'étaient pas de son ressort en général. Elle se mit à rire doucement en la regardant. « Ne répète à personne cette discussion… Même moi j'ai du mal à croire que je dis ce genre de chose. Même si je les pense! »


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# Jeu 3 Fév - 18:37
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▼▲▼  

 

Quelle femme étrange.
Délicate constatation alors que je me livre sur ma passion pour la lecture. Je ne la juge pas de par son désintérêt pour la littérature, chacun fait bien ce qu’il veut. Ce n’est même pas un jugement à proprement parler, je contemple la belle brune devant moi et j’ai l’impression de me voir en elle. Comme si elle était moi, mais en une version nettement plus améliorée : confiante, insoumise et fière, qualités que je ne possède pas et je que je rêve d’acquérir. Elle était le variant d’une ville sans douleur, ou du moins une vie à faire des choix égoïstes : laisser ma mère sombrer dans l’alcool sans l’aider, partir à Paris réaliser mon rêve de devenir une grande danseuse, ne songer qu’à moi et à mes propres intérêts, ne pas laisser passer les opportunités quand elles se présentent. Elle était une Swan 2.0, un caractère de guerrière dans un corps de poupée qui semblait mordre la vie à pleine dents. Moi, le petit cygne vintage, je n’avais rien accomplis de bien exceptionnel et je ne dépassais jamais les limites. Jusqu’à ce soir, goûtant volontiers au bon goût de l’interdit en partageant le joint de la belle brune. C’était comme accepter les avances de son jumeau maléfique, même s’il ne semblait y avoir aucune malveillance dans les traits de la jeune femme. Qu’importe, je n’avais plus envie de réfléchir et la petite drogue douce est un bon moyen pour se vider l’esprit. De toute façon, personne ne le saura jamais...

Emportée par ma passion pour les romans, je me fais l’avocat du diable en parlant de mes livres et mon envie de vivre plusieurs vies. Ou simplement, m’exiler dans un monde, une époque, un corps qui n’est pas le miens. Juste devenir quelqu’un d’autre et qu’il y ait une certaine logique dans ma vie. Car quoi qu’il arrive, un livre se compose d’un prologue, une ou des péripéties, et une fin. Bonne ou mauvaise, la ligne du temps ne se trompait jamais. J’avais besoin d’une certaine constante dans ma vie, quelque chose d’à peu près stable qui puisse me garder les pieds sur terre. Seuls les films et les livres peuvent y parvenir, l’espace d’une heure ou plusieurs jours. C’est mieux que rien...  
Pour autant, difficile d’en vouloir à Jam qui semble plus terre-à-terre que je ne le serais jamais. Swan 2.0 je vous le dit, c’est presque agaçant ! Mais comme j’ai déjà fait face à beaucoup de non-lecteurs, voir même des détracteurs, je ne suis pas vexée ou mal à l’aise. Au contraire, sa démarche et si ouverte et bienveillante que je me risque à plaisanter sur ma mini-agression. C’est toujours comme ça dans les pages d’un bon roman à l’eau de rose : la demoiselle en détresse se fait taper sur les doigts et c’est là qu’un beau garçon propre sur lui se démène pour lui sauver la mise alors qu’elle ne le connaît ni d’Adam ni d’Eve. Ridicule et pourtant j’en suis fan...

« Milady ! Est-ce mieux comme ça ? » je la regarde en inclinant légèrement la tête alors qu’elle se fait une moustache de fortune avec une mèche de cheveux. L’espace d’un instant je prends un air sérieux comme si j’envisageais vraiment une scène romantique avec Jamilo le grand, puis éclate d’un rire libérateur. Je crois que je n’ai plus ris aux éclats depuis des années, ça soulage... comme quoi la drogue, c’est vraiment thérapeutique ! « Désolée pour la déception ! Mais tu vois, les romans font espérer des choses ! Tu t'attendais à un beau ténébreux et tu as eu une crevette à la place. » je balais ses arguments d’un geste impatient de la main, toujours hilare « Au contraire, je crois que je préfère cette version de l’histoire ! En plus tu m’escortes au clair de lune, c‘est tellement romantique... » prenant une voix de midinette, je joue à la princesse Disney un peu délurée et insupportable. Une blanche-neige quoi. Je m’agace moi-même rien que d’y penser...  

Peu de temps s’est écoulé depuis mon coup d’éclat au Brew Brother Pub, pourtant ma tension semble être retombée. Mieux encore, je ris comme jamais. Même si je suis emportée par le joint qui aide beaucoup mes nerfs à se relâcher, j’ai l’impression d’être un peu plus légère. Je ne pense même plus à mes parents, et ça doit être pareil pour eux. Mais pas question de me ronger la santé à cause d’eux, plus tard peut-être. Là j’ai l’impression d’être enfin normale, une jeune femme qui vit sa vie et qui fait de nouvelles expériences. Serait-ce le début d’une belle amitié entre Jamilah et moi ? A la façon dont mon cœur se tord à cette pensée, je devine que j’en ai envie. Pourtant je suis très timide et vite mal à l’aise quand elle ne parle pas, me demandant même si je ne l’ennuie pas. Moi et le relationnel, ça fait quinze... je me demande bien comment Nathan a pu tomber amoureux de moi dans ces conditions aussi catastrophiques. Enfin amoureux, je ne suis pas sûre qu’il en soit là... Allez, c’est partie pour me prendre à nouveau la tête ! Histoire de penser à autre chose et relancer la conversation, je lui tends sa veste de peur qu’elle n’attrape la mort. L’hiver à Ottawa ne pardonne pas...

« Gardes-là. Je ne sais pas depuis combien de temps tu es dehors mais ça fait sûrement plus longtemps que moi ! Et on n'est pas si loin ! Je prendrais un bon café en rentrant ! » je n’insiste pas, trop heureuse de pouvoir me blottir un peu plus longtemps dans la douce chaleur du manteau. Enfin pseudo chaleur car le froid s’insère quand même, mais ça doit être bien moins pire pour moi que pour elle. « Je ne sais même pas combien de temps en fait... je crois que j‘ai couru quoi ? 30 minutes à tout casser... ? » Vue comme je suis essoufflée, ça doit être dans ces eaux là en effet. Preuve supplémentaire qu’il faut que je me remette au sport : à l’époque je pouvais facilement courir deux heures sans m’arrêter et sans suffoquer comme un phoque. Je suis bien moins performante que je l’étais autrefois, qu’est-ce que ça va donner pour la danse... Je vois déjà ma grande carrière de danseuse s’envoler en fumée.

Ne pas y penser. Ne pas y penser. Se concentrer sur notre conversation et sur son prénom quand elle se présente. Jamilah ? J’oublie de dire que j’adore aussi son prénom, trop occupée à donner la signification du mien. Quelle égoïste je fais ! Ça ne me ressemble pas... faut croire que cette soirée m’a retourné le cerveau, j’en oublie mes bonnes manières. Si maman était là, elle me donnerait sûrement une tape derrière la tête. Mon cœur se serre un peu plus à cette pensée. « Tu peux me juger… Mais je connais seulement le nom… je ne connais pas du tout l'histoire. » je la regarde avec de grands yeux surpris avant de sourire d’un air doux. Je ne voudrais pas qu’elle se sente mal jugé, surtout que ce n’est pas un crime de ne pas connaître ce classique. Même si ça reste un grand classique... Ce que j’adore déjà avec Jamilah, c’est qu’elle me donne l’impression de la connaître depuis toujours alors que ça ne fait que... quinze minutes ? J’enlève le manteau dans un mouvement gracieux et le passe autour de ses épaules. « On aura qu’à aller le voir ensemble ! » je propose tout naturellement, me demandant déjà quand est-ce qu’il y aura une prochaine représentation au théâtre. Oubliant le froid et totalement enivrée, je tends le pieds en pointe. Je n’ai plus dansé depuis des semaines, voire des mois, j’ai l’impression d’être totalement rouillée. Mais c’est comme le vélo non... ? Arabesque, souplesse, petits sauts. Je ne suis pas étirée, ma souplesse laisse à désirer mais ça ne se voit pas. Comme je l’avais fait dans une autre vie avec Nathan, mais en étant bien moins sérieuse, je me mets à danser sur le trottoir en imitant les grandes danseuses classiques de mon enfance. « Le lac des cygnes raconte l'histoire d'un jeune prince qui, alors qu'il chasse, tombe nez à nez avec un cygne blanc. Ce dernier se transforme tout à coup en jeune femme, Odette. Elle lui explique alors qu'elle est prisonnière d'un sorcier qui lui a jeté un sort : le jour levé, elle se transforme en cygne. » je conte cette histoire que je connaît par cœur maintenant, si fière de mon prénom et de sa signification. Franchement, ma mère ne pouvait pas mieux choisir. L’air froid devient vite un mauvais souvenir alors que je me dandine et voltige sur le pavé, riant aux éclats. Quelle idée d’interdire le commerce de drogue, ça allège tellement le cœur que j’ai l’impression de voler...

Essoufflée, je m’arrête et m’étire longuement. Bon, je ne suis clairement pas prête à refaire une chorégraphie entièrement sans mourir d’asphyxie, il faut que je reprenne l’entraînement. Ce que je vais faire dès demain après une bonne sieste réparatrice... le sport, il n’y a rien pour se vider la tête, l’esprit, et le gras au bide. Cet élan de liberté me donne un peu plus envie de me confier à Jamilah, plus en confiance et attendrie par sa douceur à mon égard. Elle est bien différente de quand les deux zigotos m’embêtaient. Je parle donc librement, le coeur au bord des lèvres mais qui n’est plus de plomb dans ma poitrine. Je lui explique ma situation désordonnée, mes doutes, mes peurs, à la recherche d’un petit conseil qui pourrait éclairer le chemin si sombre de ma vie. On ne sait jamais, les inconnus peuvent être de grands soutiens. Elle en a fait la preuve en me faisant rire...  

« Je ne pourrais pas trop te conseiller… Je n'ai plus de famille depuis mes cinq ans alors… » j’ai l’impression qu’une bassine d’eau glacée me tombe sur la tête. Merde, la boulette. Je grimace un peu, gênée d’avoir autant critiqué mes proches alors qu’elle n’en a aucun de son côté. Quelle conne ! Si ma tête était un emoji, ce serait sûrement celui avec la grosse goutte d’eau sur le côté et un sourire maladroit. Sourire que j’arbore, mal à l’aise d’avoir sauté à pieds joints dans cette situation plus que délicate. « Ahem... Désolée. Au moins... tu... tu as l’esprit tranquille... ? » je tente avec un petit haussement d’épaules incertains, n’étant pas certaine que plaisanter sur le sujet soit adéquat. Après... ont dit souvent ” ça ne peut pas te moquer si tu ne l’as jamais connu ” et c’est peut-être son état d’esprit ? De mon côté je fais la maligne, comme si mettre les voiles et tout plaquer allait me faire le plus grand bien. La vérité c’est que ma vie est là où ils sont. Et ce pour toujours, même si nos relations ne sont pas au beau-fixe. Même pour Jayan... Je crois. « Tes sacrifices, tu les as faits car tu les aimais, non ? » Je soupire. Je disais toujours avoir agis par obligation, car il fallait bien qu’un de nous se sacrifie pour la famille et que c’était évident que ce soit moi. Mais la vérité c’est qu’elle a raison. Je hoche doucement la tête sans répondre, elle poursuit « Si oui, alors ça n'a pas été dans le vent. Et peut-être pas aujourd'hui… peut-être pas demain… Mais tu auras un jour le retour de tout ça. Les choses faîtes avec le cœur sont rarement vaines. » je l’imite, croisant les bras sur ma poitrine pour me protéger du froid. Je ne m’attendais pas à tant de sagesse venant d’elle, elle qui se donne un genre petite rebelle des mauvais quartiers. « M’ouais... J’espère que ça sera bientôt. En ce moment j’ai l’impression que d’accumuler du mauvais karma. »   je ris d’un rire sans joies en lui tendant le joint sans avoir tirer dessus cette fois « Ne répète à personne cette discussion… Même moi j'ai du mal à croire que je dis ce genre de chose. Même si je les pense ! » Je fais semblant de réfléchir, un doux sourire étend mes lèvres « Quelqu'un a dit un jour que notre comportement change selon la personne avec qui l’on est. On a tendance à s’adapter à la personne et à agir selon les vibes qu’elle nous renvois... » je fais une petite moue rigolote avant de poursuivre « Visiblement je suis ton Skywalker et toi maître Yoda ! » je ne pouvais pas m’empêcher de faire une référence à Star Wars, signe que je passe beaucoup trop de temps avec Nathan.

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# Mer 9 Fév - 20:15
Une souris verte
qui fumait de l'herbe
Swan & Jamilah
Il était étrange pour Jamilah de voir à quel point aider quelqu'un était gratifiant. Même si elle le faisait assez souvent et discrètement, elle était toujours assez surprise de l'effet positif que cela lui procurait. Discrètement oui, car… La réputation primait avant tout dans son milieu. Vous imaginez deux secondes une dealeuse qui venait en aide au gens? Pas bon pour les affaires… Et les affaires, c'était important. Enfin, elle était soulagée de voir la jeune femme rire à présent et non plus dans un état second comme quelques minutes plutot… Pourtant, elle savait qu'elle allait le regretter, ce genre de crétin voulait toujours se venger mais inutile de le dire à la demoiselle. Elle y penserait plus tard, rien ne servait d'y penser maintenant. De plus, Ottawa était une grande ville… Il y avait peu de chance que la dealeuse les recroise… non? Si elle savait.

Alors, la brune écoutait son interlocutrice, pas peu fière de la faire rigoler de la sorte. Bon, le joint aidait sans doute mais hey, c'était la magie de la drogue, non? « Au contraire, je crois que je préfère cette version de l’histoire ! En plus tu m’escortes au clair de lune, c‘est tellement romantique... » A nouveau elle grimaça à la voix qu'avait pris sa petite souris. Mon dieu, ce genre de midinette était agaçante, fort heureusement que ceci était une blague. Bien qu'elle venait à peine de rencontrer la demoiselle, elle se doutait que ce n'était pas son genre. Elle sourit finalement, amusée « Plus jamais cette voix! Mais, ravie que cette version te plaise » Finit-elle en faisant la révérence avant de reprendre la marche. Assez pressée de rentrer au chaud finalement.

Pourtant, quand sa veste lui fut proposée, elle refusa. C'est vrai qu'elle n'était pas encore frigorifiée, mais elle commençait à sentir le vent glacial. Son corps s'était refroidi pendant la discussion, mais bon, c'était bon pour la santé le froid, non? Un délire avec l'irrigation du sang ou un truc du genre. « Je ne sais même pas combien de temps en fait... je crois que j‘ai couru quoi ? 30 minutes à tout casser... ? » Hum… Se rendait-elle compte que c'était tout de même pas mal de courir trente minutes? Surtout dans un état comme le sien. Sincèrement, la jeune femme admirait la demoiselle pour sa tenacité. Elle? Elle serait effondrée à terre. Sans doute à cause de la cigarette et de ses joints occasionnels! « Ca fait déjà une sacré course… Au bout de 15 minutes, je serais décédée moi! » S'amusa-t-elle en secouant la tête. Bon, elle avait l'habitude de marcher de sacré distance avec le magasin, mais elle courait? Nan, jamais…

Swan! Voila avec le prénom ça serait plus simple non? Au moins pour communiquer entre gens civilisés. Jolie nom que la jeune vendeuse de drogue nota mentalement avant de le complimenter… Et de passer pour une inculte en avouant ne pas connaître l'histoire qui se cache derrière. Et une fois de plus, la petite souris la surprend. Sa douceur, son regard sans jugement. Oui, elle lui faisait penser à Bianca, la petite souris de Bernard et Bianca. Courageuse et douce à la fois. C'était pour ça qu'elle l'appelait petite souris, en référence à ce dessin-animé qui avait bercé son enfance. Un des seuls que le foyer possédait en réalité. Quelle ironie de faire visionner une histoire parlant d'enfant dans un orphelinat adopté par une psychopathe, non?

Reprenant sa veste pour la mettre autour de ses épaules, la brune observait Swan lui expliquer l'histoire tout en dansant. Si voir ce genre de chose au théâtre n'était pas sa cam', elle était prête à faire un petit effort pour cette fille qu'elle apprenait à connaître et qu'elle appréciait déjà. Sans commenter, elle observa la danse gracieuse, les pas souples. Elle sourit, impressionnée et trouvant ça… tout simplement beau. Même si la ruelle ne s'y prête pas, même si l'heure n'est pas la bonne, cet instant à quelque chose de magique. Une femme simple, belle qui danse sur une rue enneigée? C'était comme dans un film. Une scène remplie de beauté, tout simplement. Jamilah regrettait presque la fin de cette mini représentation, applaudissant doucement, le sourire admiratif. « Waouh… je ne regarderais ça que si c'est toi qui danse. Tu es incroyable! C'était… magique! » Elle ne connaissait pas beaucoup de gens avec autant de talent … Enfin si on oubliait Willow et sa façon de mettre le feu… Au sens propre. Pourquoi se prenait-elle la tête? Cette fille pouvait se faire connaître comme danseuse n'importe où.

Malheureusement, la joyeuseté de leur rencontre se transforma en une conversation beaucoup plus sérieuse. Malheureusement? Non, pas vraiment, Swan avait besoin de parler et cela se voyait. Après, Jamilah pouvait toujours jouer la psy et lui faire payer l'addition à la fin, non? Mais payer comment? Bonne question… Oh elle ne pensait pas à l'argent, non! Elle pensait plus à un café ou une simple amitié.

La discussion commença de façon un peu bancale, la vendeuse ayant lâché une vérité de manière un peu brutale sans réellement faire attention. « Ahem... Désolée. Au moins... tu... tu as l’esprit tranquille... ? » La brune ria doucement en regardant la jeune femme. Secouant la tête doucement en se rendant compte que sa vérité avait pu la déstabiliser. Elle avait oublié un instant qu'il ne s'agissait pas de ses colocataires mais de sa petite souris! « Ne t'excuses pas! Désolée, j'ai sorti ça comme une simple information, pas pour te gêner! » Oui, elle préférait en rire et minimiser ça. Même si au fond, elle aurait aimé connaître ces "petits soucis" . Certes, elle avait repris contact avec son père depuis quelques années maintenant mais elle ne savait pas qui elle était réellement. Qui était sa famille? Ses grands-parents? Comment était sa mère? Douce? Forte? Une chose est sûre, elle était belle. Elle possédait une simple photo de ses parents, qu'elle avait depuis l'enfance. Celle-ci était assez abîmée mais peu importe, elle était le trésor le plus important de Jamilah.

Chassant ces pensées de son esprit, elle se concentra sur la conversation. Répondant avec autant de sincérité qu'elle le pouvait. Un sourire doux accompagnant ses paroles. « M’ouais... J’espère que ça sera bientôt. En ce moment j’ai l’impression que d’accumuler du mauvais karma. » Tendrement, la brunette secoua doucement. Devait-elle être honnête ou la brosser dans le sens du poil? Car bon, la roue tournait effectivement, mais cela prenait beaucoup trop de temps… Celle-ci commençait à peine à tourner pour Jamilah après vingt-deux ans de galère, d'instabilité, etc… Alors pour bientôt? Peut-être pas… « On passe tous par là… Et en général, ça ne tourne que quand on est bien au fond. Mais bon, il faut savoir tomber violemment pour mieux se relever et apprécier les beaux jours, non? » Mais qu'est-ce qui lui prenait de parler comme ça? Vite, un médecin! Sans attendre, elle prit le joint pour tirer une taff, rendant la veste à Swan, amusée, alors que les deux entrèrent dans une rue bondée mais bien plus fréquentable, non loin de chez Jamilah. Elle rit aussi à cette comparaison, hésitant à la taquiner sur cette œuvre. Oh et puis, pourquoi pas? Alors, la demoiselle prit un air un peu perplexe en regardant Swan. « C'est quoi ça? Skywalker? Une boisson? Je veux bien y goûter! »

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# Sam 19 Fév - 12:11
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L’amitié est un concept étrange à mes yeux.  
Bien sûr, il m’est arrivé de côtoyer des gens dans le cadre de mon activité professionnelle, notamment lorsque j’étais animatrice de camping. Même si le l’atmosphère se prêtais à créer des liens, c'était impensable pour moi. Vieux réflexe de survie dû à mon abandon sûrement, j’avais peur de souffrir inutilement. Peur de m’investir et d’être à nouveau déçue. C’est fou ce que les traumatismes de notre enfance nous forgent pour l’avenir, même si j'étais déjà adolescente au moment du drame. C’est peut-être pire ? J’étais consciente. Consciente de la douleur, consciente que l’avenir allait être flou et désordonné. C’est bien différent de quand nous sommes enfants, notre perception des choses et de la réalité est altérée. Comme si nous vivions dans une brume avant de réellement s’éveiller...  
N'être qu'un bébé dans cette cohue familiale aurait-il fait de moi une autre personne ? Plus forte, plus indépendante et bien moins torturée, à l’image de Jamilah ? Certainement. Mais je n’aurais pas été d’une grande aide pour ma mère et mes frères. Mieux encore : je n’aurais été qu’un boulet incontinent. Changer des couches en plus de devoir réguler la consommation d’alcool de la madré...  

À l’époque, je n’étais que Swan. Douce petite ombre ambitieuse qui se tuait au travail pour rendre le quotidien des résidents un peu plus agréable. Swan au sourire scintillant, toujours prête à venir en aide aux gens. Swan qui, malgré son air confiant et son ouverture d’esprit, refusait d’aller boire un verre après le travail. Refusait un repas entre collègue. Refusait de donner son numéro de téléphone portable. Swan qui semblait si sociale et pourtant se refusait à entretenir une quelconque relation extra-scolaire. Je n’étais pas une Hermite dépourvue de cœur, je faisais l’effort d’aller à la rencontre de gens pouvant me venir en aide dans mes projets professionnels. Ce fut le cas d’Ezra, talentueuse dessinatrice qui a su m’épauler sur mon projet de spectacle, me mettant malgré elle en lien avec Nathan avec qui, à l’époque, était son colocataire. Même si nous étions proches, je ne me voyais pas partager autre chose. J’avais trop peur de faire d’elle un dommage collatéral de mes propres doutes. En ce qui concerne Nathan, j’ai fait fit de toute prudence... et malgré les épreuves, je ne regrette rien.

Mais Jamilah dans tout ça ? Eh bien Jamilah... petit bout de femme au regard félin qui semble ouverte à m’écouter me lamenter. Son sourire dépourvu de jugements me pousse à baisser ma garde, me pousse à ouvrir mon cœur. Sa beauté est réconfortante, elle m’apaise et m’encourage à sourire à mon tour. Elle a se magnétisme digne d’une star de cinéma, ce petit quelque chose qui me manque atrocement pour faire de moi une femme fatale. Je l’envie autant que je l’apprécie, même si je ne la connaît que depuis peu. La drogue douce est un réel atout, je suis plus désinhibée, plus légère qu’au début de notre conversation. Comme si on venait de m’enlever un poids de sur les épaules, je peux enfin respirer. Je ne comprends pas les gens qui en veulent à ce point à la drogue, c’est tellement salvateur. Mes muscles se décrispent, l’impression de n’être qu’un nuage qui flotte... réaction immédiate, je ne contrôle plus ni mes mots ni leurs débits.  

« Plus jamais cette voix ! Mais, ravie que cette version te plaise » je me racle un instant la gorge avant de tousser « Ce n'est pas prévu, je me suis éclatée ! » je toussote avant de rire. Faut dire que ma voix n’est pas très aiguë de base, légèrement grave et exotique qui dénote de ce qu’on pourrait entendre habituellement. Je n’en suis pas peu fière, c’est un des rares trucs que j’aime chez moi. Il en faut bien quelques-uns...  

« Ça fait déjà une sacrée course… Au bout de 15 minutes, je serais décédée moi ! » je songe à mes entraînements qui semblent provenir d’une autre vie. Ceux auxquels je consacrais deux heures par jours, véritable implication militaire en vue d’être la meilleure danseuse possible. Quand je pense à ce que je faisais endurer à mon corps dans cette autre vie, je me dis que trente minutes de sprint ce n’est rien en comparaison. « La cigarette n’est pas booster cardiaque si tu veux mon avis ! » je la taquine en lui donnant un coup de hanche complice. Dans mon élan, je ne peux m’empêcher d’admirer la taille de guêpe de Jamilah, jalousant son ventre plat et sa silhouette de mannequin. De ce qu’elle me dit, ce n’est pas une grande sportive même si certains domaines ne relèvent pas que du cardiaque. Même si je n’ai pas un bidon apparent ou une culotte de cheval, je suis loin d’être aussi svelte que la belle brune, sûrement car je n’ai pas repris la danse avec autant d’acharnement qu’autrefois. Effet inverse de la cigarette je présume ? Quand on arrête, le poids devient vite notre principal problème. Il faut que je me remette à danser je songe alors que notre conversation déborde sur le lac des cygnes. Autant par besoin passionnel que par nécessité physique... bientôt je ne rentrerais plus dans mes justaucorps.  

Parler de l’opéra qui a bercé mon enfant me revigore. C’est plus fort que moi, quand je suis passionnée par quelque chose je la vie à cent pour cent. Dans un geste gracieux, je l’enveloppe de son manteau et m’écarte de quelques mètres dans un tourbillon maladroit. Voilà bien des années que je n’ai pas remis les pieds dans un théâtre, les places sont chères et jusqu’à maintenant je n’avais pas les moyens de m’en procurer. La seule et unique fois où j’ai eu la chance de voir le lac des cygnes prendre vie sous mes yeux, c’était grâce à ma mère qui m’a offert deux places pour mon anniversaire. Cadeau fort symbolique qui, malgré moi, me serre le cœur. Je regrette un peu plus mon comportement envers la belle Mexicaine, elle qui ne cherchait qu’à me protéger de l’horreur. Mais inutile de penser à ça maintenant. Je suis convaincue que faire découvrir cet univers à Jamilah serait fortement bénéfique pour elle et ses préjugés. L’idée même de lui ouvrir les portes de mon univers me met dans tous mes états. Il n’y a rien de plus excitant que de partager un moment hors du temps, surtout avec les bonnes personnes. Même si mon instinct me joue parfois des tours, ce soir j’ai le sentiment de pouvoir faire confiance à la belle brune. Quoi de mieux qu’un aperçu pour lui donner envie ? Maladroitement, je tends le pieds en pointe sur le trottoir glissant. Bien des mois se sont écoulés depuis ma dernière danse, aux yeux de professionnels je dois ressembler à une dinde qui apprends à marcher. Heureusement, grâce au regard amateur de Jam, je n’ai pas l’impression de me ridiculiser. J’utilise les pointes de mes derbies comme chaussons de fortune, usant de volonté pour faire des pointes dignes de ce nom, histoire d’en mettre pleins la vue à la belle. Dans mes oreilles, l’orchestre joue la scène de “ la découverte ”, celle où Odette découvre son prince danser avec le cygne noir. Scène catastrophe qui marque un tournant dans la scène, douloureuse péripétie pour la belle qui manqua de mettre fin à ses jours suite à cette vision. Quoi de plus joyeux que l’opéra n’est-ce pas ? J’arabesque, je me tends, j’assouplie... je fais corps avec les éléments et je reprends plaisir à me mouvoir comme je le faisait autrefois. C’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas, même si je suis un peu rouillée, un peu trop tendue par le manque d’assouplissement. D’ordinaire, j’offrirais un spectacle bien plus beau et émouvant, mais manque de pratique oblige, je fais de mon mieux et ça se voit. Je mets fin à ma chorégraphie dans une révérence poétique, les genoux légèrement courbés, les bras en croix vers mes pieds et la tête baissée.

« Waouh… je ne regarderais ça que si c'est toi qui danses. Tu es incroyable ! C'était… magique ! » ses acclamations me redonnent du baume au cœur. J’en rougirais presque. Je rougis d’ailleurs ! « J'espère que tu as pris des photos, tu ne me reverras jamais faire ça ! » je ris en m’étirant de toute ma longueur. Autant car je suis galvanisée par la drogue qui coule dans mes veines qu’à mon manque de pratique. C’est la première fois depuis que j’ai dansé Grease que je ne me suis pas produite devant quelqu’un, et ça sera sûrement la dernière d’ailleurs. Mais j’ai quand même l’espoir d’avoir allumé une petite étincelle dans le cœur de Jamilah, suffisamment lumineuse pour lui donner envie d’aller voir ce spectacle époustouflant. « Ce n’est pas au niveau de Black Swan, mais ça reste correct... » je hausse les épaules avec modestie « Oh ! Si tu veux en apprendre plus, je te conseil vraiment ce film ! » je tonne avec entrain. Natalie Portman est divine dans le rôle de danseuse étoile, son jeu est à couper le souffle et je ne parle pas de sa skills en danse. Une actrice parfaite pour un rôle parfait en sommes ! C’est notamment grâce à elle que je veux devenir danseuse... malgré la sombre histoire qui se cache derrière tout ça. Qu’importe ! Qui sait ? Peut-être un jour j’aurais la chance de jouer Odette dans le Lac des cygnes dans le grand théâtre d’Ottawa ? Si seulement...

J’aurais tant aimé que la conversation sur la danse ne s’arrête jamais. Mais masochiste oblige, je me confie sur mon mal-être de début de soirée et ses répercussions. Je ne sais pas exactement ce que j’espérais, mais certainement pas retourner le couteau dans la plaie en ce qui concerne ses parents. Culpabilisant instantanément, je deviens rouge pivoine et balbutie des absurdités qui me donnent envie de me cacher dans un trou de souris. Heureusement pour moi, Jamilah est trop gentille pour m’en tenir rigueur.   « Ne t'excuse pas ! Désolée, j'ai sorti ça comme une simple information, pas pour te gêner ! » je dodeline de la tête, peu convaincue. Je regrette de me plaindre ainsi, ô mon pauvre petite fille d’un mère aimante et d’un père qui l’est tout autant. De quoi ai-je besoin de me plaindre alors que certains sont bien plus malheureux que moi ? « Ils sont morts ? » je demande timidement avant de me raviser, le visage virant au rouge crustacé « Excuse-moi, c’est extrêmement déplacé et tu n’es pas obligée de répondre. » je déglutis, me sentant étrangement mal soudainement. J’espère juste que ma bourde ne mettra pas fin à une amitié qui n’en étais qu’à ses prémices... « Juste... Si tu as besoin d’en parler avec quelqu’un... je ne dis pas que je suis la mieux placée, je suis une catastrophe. Mais je sais bien écouter parait-il... » Pour la première fois depuis longtemps, j’ai enfin l’impression d’être redevenue Swan. Maladroite mais aimante, celle qui tend toujours la main vers l’autre, même si c’est souvent mal venue et gênant. J’aime cette version de moi-même, j’aime que Jam puisse la voir et, pourquoi pas, se sentir en sécurité avec elle ?  
Je me mets à sa place, je crois que j’aurais aimé enquêter pour découvrir mes racines, mes origines. D’autant que cinq ans, ce n’est ni jeune ni vieux... elle doit bien avoir des souvenirs de sa vie d’avant non ? Je me fourvoie peut-être et je m’efforce de fermer mon clapet avant de faire une nouvelle bourde.

« On passe tous par là… Et en général, ça ne tourne que quand on est bien au fond. Mais bon, il faut savoir tomber violemment pour mieux se relever et apprécier les beaux jours, non ? » je dodeline de la tête. Inutile de lui dire que, depuis dix ans, j’ai l’impression de tomber dans le vide sans jamais savoir me relever. « C’est quoi un beau jour pour toi ? » je lui souris en croisant les bras sur mon ventre. Je la questionne un peu pour faire dériver le sujet et pour apprendre à la connaître. Voir la vie à travers ses yeux, partager nos points de vue...  

Mais son regard perplexe quand je lui parle de Star Wars ne me dit rien qui vaille. « C'est quoi ça ? Skywalker ? Une boisson ? Je veux bien y goûter ! » mon sang ne fait qu’un tour, je me fige et mon sourire se crispe. J’ai l’air drôle comme ça, comme un personnage de dessin animé qui fait un arrêt sur image. Un peu plus et ma paupière tremblerais pour ajouter un ton plus humoristique à la situation ! « Je vais faire semblant de ne pas avoir entendu ce blasphème ! » je claironne en reprenant ma marche. Baignée dans l’univers Lucas Films depuis toute petite, j’ai parfois du mal à croire que des gens n’ont pas vue ces films culte. Bon ok, parfois y faut s’accrocher mais quand même ! De là à ne pas connaître Yoda et sa façon de parler !? « Tu te moques de moi n’est-ce pas ? » je lui lance un regard en coin, le cœur au bord des lèvres. Skywalker... un cocktail ?! Pitié que dieu te garde mon enfant !!!  

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# Mer 13 Avr - 21:19
Une souris verte
qui fumait de l'herbe
Swan & Jamilah
Inconsciente encore que cette soirée n'était que le début d'un changement de vie, Jamilah flânait, écoutait sans se poser de question. Sans jugement, sans arrière pensée. Elle n'était qu'une oreille attentive dans la vie tumultueuse de cette inconnue à la peau hâlée. D'ailleurs, Jamilah nota la beauté de celle-ci, et ce, malgré son état second. Oui, la jeune femme était dôtée d'un charme doux et naturel, elle ne semblait même pas s'en rendre compte.

Cela se voyait de par son attitude, analyse simple mais qui en disait déjà long sur cette beauté. Etait-elle latine? Métisse? Autre? La dealeuse n'en avait aucune idée et en réalité, elle n'en avait que faire, le résultat étant ce qu'il était: cette fille était très jolie. Et elle semblait tout aussi gentille. Mais bon, l'habit ne fait pas le moine, n'est-ce pas? L'Hongroise l'avait appris à ses dépends il y a de ça bien des années.

Cela ne l'empêchait pas d'être détendue à côté de la belle, souriant en l'écoutant toussoter. Elle était amusante, c'était un gros point positif. En réalité, elle plaisait énormément à Jamilah. Elle était une curiosité pour la brune, elle qui ne connaissait que des cons ou des fous à lié. Car bon, autant elle adorait Willow, autant cette fille était totalement fêlée du bulbe. Mais c'était EXACTEMENT pour ça qu'elle adorait sa rouquine. Ce grain de folie, ce besoin de faire les quatre cent coups en allant de plus en plus loin à chaque fois. Toujours à rire, à s'envoyer des défis. La colocation était lunaire quand on y pensait: deux dealers de drogues, une pyromane, un dragueur compulsif et un gamin de dix-sept ans… Rien n'allait dans le tableau et pourtant tout était si parfait et vivant.

Un nouveau sourire s'étira sur ses lèvres alors que la jeune femme soulignait ses mauvaises habitudes accompagnée d'un coup de hanche. Son regard descendit sur le joint puis sur elle avant d'hausser les épaules tranquillement « Je ne vois pas de quoi tu parles, j'ai une vie absolument saine… » déclara-t-elle, le sourire coupable bien ancrée. Bon, elle avait un style de vie saine, pour une fêtarde… Elle dansait beaucoup la nuit et marchait beaucoup la journée… Et elle mangeait sainement presque cinq jours sur la semaine! C'était pas mal, non?

Peut-être devrait-elle définitivement entamer le régime sain? Son regard suivait les mouvements grâcieux de la danseuse étoile. Jamilah était absolument subjuguée par cette courte représentation, lui faisant même part de cette admiration non cachée. « Jamais? Je prends le pari! » S'amusa-t-elle. La métisse avait prit plaisir à danser de la sorte, c'était plus qu'une évidence. Alors certes, elle n'était peut-être pas au "top" de sa forme pour quelqu'un qui s'y connaissait, mais pour Jamilah, cette fille était une putain de déesse qui sentait la féminité et la grâce à des kilomètres à la ronde. Et ce, malgré son état second. « Ah bah voilà! Il fallait commencer par là, il y a un film! » Oui, bon, ok… c'était affligeant, mais hey, elle préférait les films, ce n'était pas de sa faute… Rester assise sagement à regarder un spectacle de six heures (bon, elle abusait peut-être) n'était pas son truc. Elle avait ce besoin de bouger constamment. Même regarder un film avec Jamilah pouvait être assez pénible en réalité. Oh, elle ne parlait pas, ne posait pas trente six mille questions… Mais elle bougeait encore et encore, rendant toute concentration impossible. Sauf quand elle était réellement fatiguée ou malade.

Soit, en un clin d'œil, la conversation avait donc dévié sur un sujet bien plus sérieux: les déboires familiales amorcés accidentellement par ce qu'on pourrait appeler: "des parents". Elle avait espéré que la conversation dévie, ne reste pas sur ce genre de problème. C'était sans compter sur la drogue qui faisait pas mal d'effet sur la jolie brune. Aussi, la dealeuse se contenta simplement d'un sourire tranquille, ne trahissant pas ses réelles sentiments sur le sujet, comme à son habitude. L'habitude de toujours feindre que tout allait bien, que tout était ok. Comme si elle était devenue intouchable au fil des ans. Douce carapace qui lui permettait de survivre face aux inconnus. Rapidement, elle haussa les épaules en penchant la tête légèrement sur le côté, devait-elle répondre à ça? « Ma mère est morte, oui… Mon père il est..quelque part. » Réponse évasive et sincère à la fois. Histoire de ne pas paraître asocial, mais assez pour lui faire comprendre qu'elle n'en dirait pas plus. « C'est très gentil, mais je préfère écouter que parler en réalité! » S'amusa-t-elle en déclinant son offre aussi gentiment que possible. Et puis, là aussi, elle disait vrai, préférant écouter et conseiller la belle que de parler de ses histoires personnelles.

Par chance, la conversation revint sur la situation de Swan, une situation peu envieuse. Alors, la brune tenta de la conseiller, sagement. Souriant doucement à sa question. Un beau jour c'est quoi? Bonne question… Elle réfléchit, reprenant le joint pour tirer sa dernière taff et lui laisser le reste. Elle expirait avant d'hausser les épaules. « Juste un jour où je me sens bien. Quand j'ai mes amis, que la journée de travail se passe bien. Une journée à rire juste. Pas forcément un jour où tout est parfait, ça ne l'est jamais. Mais un jour où j'apprécie ce que j'ai, simplement. » Il faut dire que Jamilah avait appris à vivre sans faire attention au matériel ou aux choses secondaires. Elle se fichait d'un verre qui éclatait, ou d'un aboiement de chien trop insistant. Elle vivait sa vie très simplement, malgré ses mauvaises habitudes de vie. Mais faire un truc qui lui plaisait, le partager avec Math, c'était un exemple parfait de beau jour. « Et toi, ça serait quoi alors? »

Si elle avait su que sa blague sur Star Wars aurait cet effet.. Et bien elle aurait fait exactement pareil! Se retenant de rire, Jamilah feigna un air perplexe, encore plus à sa réaction choquée…? Oui, on pouvait qualifier cela comme ça. « Pourquoi je me moquerais de toi…? » Avant de finalement sourire en coin, incapable de s'en empêcher. Pauvre Swan qui se faisait embêter par la dealeuse désinvolte. « Oui, je plaisante! Mais je connais les grosses lignes, je ne suis pas fan de cet univers. Mais je comprends qu'on puisse l'être! » Déclara-t-elle en souriant. Elle n'avait jamais été fan de tout ce qui était science-fictions ou encore apocalyptique. L'espace et les délires Zombies en parallèle ne l'avaient jamais passionné. Les goûts et les couleurs, n'est-ce pas?

Et sans faire attention, à force de discuter, les deux jeunes femmes arrivèrent bien vite à la Petite Italie, là où se trouvait la maison de la jeune femme. La colocation qui, au loin, semblait calme. Rapidement, elle jeta un coup d'œil à l'heure, bien trop tôt pour que tous soit déjà rentré… « On y est! C'est la maison au coin! La grande rouge. Ce n'est pas du luxe, mais on sera au chaud! » Rapidement, elle tira la belle vers l'entrée, tenta d'ouvrir avant de sortir ses clés et de déverrouiller celle-ci.. « Bienvenue chez moi! Et par chance, ils sont tous dehors! Fais comme chez toi. Tu veux une boisson chaude? Thé? Chocolat? Café?» Lui proposa-t-elle, un grand sourire au lèvre.


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# Dim 17 Avr - 18:32
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▼▲▼  

 

La présence de Jamilah est si réconfortante que j’en oublierais presque pourquoi je suis là, ce soir, dans le froid et à peine habillée. Pour une raison que j’ignore, et qu’elle doit certainement ignorer aussi, elle possède un magnétisme charmeur qui chamboule ma tête quand je l’observe. Rien d’inconvenant ou de lubrique j’entends, mais un je ne sais quoi qui m’aide à me sentir mieux. Le présage d’une belle amitié qui se profile au loin ? Certainement. Ce soir, je ne le sais pas encore, mais sa présence deviendra bénéfique à ma santé mentale. C’est vrai, plus nous discutons, moins je souffre, le poids sur mes épaules s’affaisse et je n’ai presque plus mal à la poitrine, c’est à peine si je pense à mes parents. Ils sont soigneusement rangés dans un coin de ma tête, me laissant profiter de l’instant présent où je découvre l’interdit aux côtés de ma nouvelle amie : le plaisir d’un joint parfaitement roulé.  

Bon, je ne suis pas une experte en l’art des relations humaines, il n’y a qu’à voir mon cercle d’amis pour se rendre compte que je suis très peu entourée. Mais comment m’en vouloir ? J’angoisse jusqu’à l’idée de ne pas savoir quoi dire, de ne pas trouver de sujet de conversation avec mon interlocuteur. Un enfer quand on sait que je suis peu loquace quand je connais mal les gens ! Pour autant, j’ai beau être d’une timidité maladive avec les humains en général, ce n’est pas forcément le cas avec Jamilah ce soir. Bien sûr, sa force de caractère et sa confiance m’impressionne et me donne l’impression d’être une petite souris, pour autant elle n’a pas de jugement dans le regard et dans sa voix, celui que je croise toujours au détour d’une phrase, me faisant aisément comprendre que je suis gênante ou inintéressante. Non, mon silence n’est pas perturbant et elle ne me donne pas envie de m’emmurer derrière, la puissance de la drogue peut-être ? Je ne sais pas, ça aide à me détendre il n’y a pas photo, mais c’est aussi l’énergie qu’elle dégage qui me donne envie d’en savoir plus sur elles. Éternelle timide mais grande curieuse !  

Même si je reconnaît son efficacité sur mes nerfs, je pense que je ne toucherais plus jamais à un joint de ma vie. Certes, je ne tousse plus et j’ai l’impression de m’être habituée à la fumée qui obstrue mes poumons, mais ce n’est pas une habitude que je veux avoir, surtout si je veux faire de la danse mon métier. Ok, c’est mal partis, mais j’ai quand même envie de garder toutes les chances de mon côté... Ce qui me pousse à taquiner Jam sur ses propres habitudes, comme si nous étions des amies de longue date : « Je ne vois pas de quoi tu parles, j'ai une vie absolument saine… » Comme si je prenais cela pour une invitation, je m’autorise à la contempler de bas en haut en effectuant un léger mouvement de recul. Entre femmes, ça se fait non ? Puis elle doit bien voir dans mon sourire que je ne compte pas l’humilier, bien au contraire même.  

« Je dois admettre que je suis jalouse ! Si tu as une solution miracle pour être aussi maigre que toi, je suis preneuse ! »

Il y a bien une époque où j’étais aussi svelte qu’elle. Une époque où je ne comptais pas mes heures d’entrainement, me butant au sport et à la danse pour me vider la tête. J’étais tellement sous pression constante que c’était le seul moyen de ne pas sombrer, de garder la tête hors de l’eau et maintenir l’illusion que tout allait bien. Mais les années m’ont rattrapé, l’anxiété aussi... et les récents événements n’ayant pas aidé dans le processus de reconstruction, j’ai pris du poids et je somatise. Même si je n’ai clairement pas atteint le seuil critique de l’obésité, mon corps d’avant me manque et j’ai l’impression de me négliger. Mais je suis sûre que je dramatise et que ce n’est pas aussi horrifiant que ce j’en pense...

Pour autant, même si je n’ai plus pratiqué depuis belle lurette, je ne me débrouille pas trop mal en offrant à Jamilah une petite chorégraphie improvisée. Sur le moment, alors que j’enchaîne arabesques et autre entrechat, j’ai l’air confiante, grâcieuse, comme si c’était un exercice d’une simplicité enfantine. Je donne l’impression de me laisser porter par le vent, suivre les mouvements de l’air et ne connaître aucune difficulté... la réalité est toute autre : je suis essoufflée, plus par mon manque de pratique que par le joint même si ça joue énormément. Heureusement pour moi, je ne me suis pas ridiculisé et Jam semble même avoir apprécier ma démo, c’est que je ne me suis pas empâtée avec le temps. C’est la bonne nouvelle de la soirée. « Jamais ? Je prends le pari ! » je lève les yeux au ciel, inspirant et expirant avec difficulté, les mains sur les hanches « C’est que tu as de l’argent à perdre alors ! » Est-ce que je me rappelle de mon dernier entraînement d’ailleurs ? Sans compter celui-ci... ? Ça doit facilement remonter à mon entrée au camping, quand j’étais encore qu’une animatrice pour enfant. Il y a deux ans donc... ? Quel enfer. En même temps j’étais débordée : entre mon travail au club, la bonne tenue de la maison, et mes déboires sentimentaux... il n’y avait plus de place pour mes pointes à cette époque. Chienne de vie... « Ce que tu ne sais pas, c’est que c’est à ton tour de me montrer comment tu sais danser ! » je la taquine en croisant les bras sur ma poitrine, reprenant le chemin vers sa maison en marche arrière. J’espère que ma pirouette pour changer de conversation et ne plus se focaliser sur moi va fonctionner...  

Même si j’ai grandi avec le film “ Barbie et le lac des cygnes “ je me voyais mal lui suggérer de regarder le dessin animé pour tomber amoureuse de la danse classique. Ça peut marcher avec une petite fille de huit ans, comme ce fut mon cas à l’époque, mais pas avec une femme comme celle que j’ai en face de moi. Non, pour Jamilah il faut quelque chose de plus sérieux mais qui reste passionnant... « Ah bah voilà ! Il fallait commencer par-là, il y a un film ! » Sa réaction me fait rire, mais je ne peux pas lui en vouloir. Quand on n'est pas passionné, c’est toujours difficile de se lancer corps et à âmes dans quelque chose... j’ai connu ça pour les comédies musicales en en parlant autour de moi, et rebelotte avec la danse classique. « Eh oui ! Même si Black Swan est plus un thriller basé sur la danse qu’un véritable reportage sur le Lac des Cygnes. Mais ça reste sympa et ça donne envie de se pencher sur le spectacle... » Ne connaissant pas son point de vue sur les films d’horreur, je préfère garder pour moi les moments plus “ dérangeants “ du film que je n’ai toujours pas compris à l’heure actuelle. C’est vrai quoi, je n’aime pas trop réfléchir devant les films et celui-là est particulièrement psychologique... Mais si ça intéresse un peu Jamilah, le meilleur conseil que je peux lui donner, c’est de commencer par-là. « Mais le spectacle vivant est bien plus prenant, et ça ne demande que deux heures de ton temps libre... je dis ça, je dis tout ! » Je lève les deux mains pour me dédouaner. Je n’ai jamais su traîner personne avec moi pour assister à une telle représentation, si ce n’est ma mère quand j’étais minot, ce serait l’occasion de nouer des liens avec la belle brune et lui faire découvrir mon univers. Oui, je suis précoce, j’aimerais être un peu plus pour elle que “ une petite souris “ …

Sans savoir pourquoi, la conversation tourne un peu en eau de boudin : je mets les deux pieds dans le plat en dénigrant mes parents alors que, elle visiblement, elle n’a plus la chance de les avoir. Qu’est-ce que je peux être bête parfois, à parler à tort et à travers ! C’est tout moi ça, je ne réfléchis qu’après avoir dit ma bêtise et je culpabilise... moi qui pensait pouvoir me faire une nouvelle amie, j’ai tout gâché, encore une fois. Pourtant, la belle ne semble pas me tenir rigueur de mon erreur et accepte même de satisfaire ma curiosité malsaine. Elle est trop gentille mais je ne voudrais pas la mettre mal à l’aise, surtout que ce n’est pas mon genre de me montrer indiscrète... rougissant de honte, je m’autorise une ou deux questions avant de me raviser, gênée de la pousser ainsi aux réponses alors qu’elle ne me connaît ni d’Adam ni d’Eve. « Ma mère est morte, oui… Mon père il est... quelque part. » J’agite bêtement la tête en songeant à quel point je peux la comprendre, même si le contexte est partiellement différent. Son ton catégorique me convainc à ne pas allez plus loin dans ma réflexion, mais c’est plus fort que moi : « Je constate que les pères ont bien du mal à tenir leur rôle... » je marmonne en regardant devant moi, marchant comme un robot alors que mes pensées s’échappent un bref instant. Je ne peux pas la comprendre en totalité, nos expériences diverges et se rejoignent en même temps, c’est très sensible. On ne choisit pas sa famille, mais nombreuses sont celles qui ne méritent pas d’avoir d’enfants... Après sa descente aux enfers qui m’a détruite de l’intérieur, j’ai longtemps prétendu que ma mère était morte pour ne pas que la douleur m’atteigne plus que de mesures. Quant à mon père... je servais la même excuse qu’elle pour que l’on ne me questionne pas. Même si nous n’avons pas la même force de caractère, je me retrouve plus en Jamilah qu’en n’importe qui... les coïncidences de la vie et ses rencontres...
« C'est très gentil, mais je préfère écouter que parler en réalité ! » Je souris avec un peu de tristesse, toujours obnubilé par mes pensées négatives qui n’ont pas pu s’empêcher de refaire surface « Merde, je suis pareil. Je n’aime pas me plaindre, je préfère... souffrir en silence ! Et c’est plus facile quand les autres aiment parler de leurs problèmes, ça dissimule les miens. Tu ne veux pas être un peu égoïste non ? » cette fois je ris franchement, lui filant un nouveau petit coup de hanche complice pour essayer de balayer les nuages noirs qui se sont amassés autour de nos têtes. La soirée commençait à bien se finir grâce à elle, je ne voudrais pas être la cause d’une mauvaise ambiance, comme d’habitude...

Et pour se changer les idées, rien de mieux que de s’imaginer sa journée idéale : « Juste un jour où je me sens bien. Quand j'ai mes amis, que la journée de travail se passe bien. Une journée à rire juste. Pas forcément un jour où tout est parfait, ça ne l'est jamais. Mais un jour où j'apprécie ce que j'ai, simplement. » je hoche la tête en l’écoutant. Ou je ne suis pas originale, ou alors on se ressemble bien plus que je ne veux le croire, car je pense un peu comme elle. Une journée sans drames et sans larmes, une petite journée ensoleillée ou rien ne me laisse croire que l’univers est contre moi, c’est trop demander ? Car en ce moment, j’enchaîne vraiment les mauvaises surprises, et ce n’est pas près de s’arranger... « Et toi, ça serait quoi alors ? » Sa question me fait sourire, j’aime les conversations où on refait le monde à base de “ si tu étais un animal, tu serais quoi ? “ ou juste décrire ta journée idéale, comme dans les films. Sauf que moi, quand on me pose cette question, il y a aussi un visage qui apparaît dans mon esprit... « Eh bien... je dirais tout pareil que toi. Sauf à une exception près : Que l’homme que j’aime soit près de moi. » je pousse un profond soupire avant d’attraper la fin du joint qu’elle m’a gentiment laissé « Ouais ok j’avoue, c’est mielleux à souhait, tu peux te moquer... » je rougis puis songe à Nathan qui ne doit pas se douter de la tournure de la soirée. Sauf que je ne peux décemment pas toquer à sa porte dans cet état, en puant la drogue... quoi que ? Non, je n’aurais pas le courage... mais je ne vais pas squatter l’appartement de Jamilah indéfiniment.  

D’autant que je n’en ai pas envie quand elle fait mine de ne rien connaître de Star Wars. Je bougonne intérieurement, grince des dents et souris d’un air timide pour ne pas hurler qu’elle passe à côté d’un chef d’œuvre transgénérationnel. « Pourquoi je me moquerais de toi… ? » je secoue la tête, hésitant entre rire et pleurer. Je ne dis pas, les goûts et les couleurs tout ça... ce n’est pas à moi de décider pour les autres ce qui est bien et ce qui ne l’est pas... mais de là à ne pas connaître ? C’est encore possible que sur cette terre il y a des gens qui ne sachent pas qui est Yoda ou Dark Vador ? Je ne peux pas le croire. SORTEZ DE VOS GROTTES ! À l’intérieur de mon corps, c’est l’apocalypse. À l’extérieur, je tente de garder un semblant de contrôle en secouant encore la tête, un sourire figé e d’incompréhension sur le visage. « Ha non mais je respecte... ma religion m’interdit de juger les incultes... » je glisse un clin d’œil complice pour ponctuer ma phrase pour que ça passe mieux, pour qu’elle ne prenne pas mal mon humour étrange. Je fais peu souvent de l’humour, surtout quand ça repose sur la taquinerie, je ne suis pas très douée pour le second degré et j’espère que le message est bien passé. Elle connaît pas Star Wars ? Tant pis, ça ne fait pas d’elle une horrible personne pour autant n’est-ce pas ? L’avantage c’est que si on devient amie, je pourrais la séquestrer et l’obliger à se fondre dans mon univers. Oui, je suis folle.  
« Oui, je plaisante ! Mais je connais les grosses lignes, je ne suis pas fan de cet univers. Mais je comprends qu'on puisse l'être ! » J’essaie de dissimuler mon soulagement derrière un rire soufflé « Tu es une excellente comédienne, j’ai failli m’étouffer ! Je ne suis pas le genre de fan à trouver cela aberrant qu’on ne connaisse pas une œuvre... mais je suis presque aussi folle qu’eux... » et encore, elle n’a pas vue ma collection de goodies Star Wars et The Mandalorian... « Mais je comprends que tu ne sois pas fan de l’univers... Moi j’ai l’air comme ça mais il y a pleins de trucs que je n’ai jamais vue et qui ne m’intéresse pas... » je réfléchis un moment, difficile de mettre le doigts sur une œuvre que je n’ai jamais vue, en bonne geek que je suis. « The Artist, je n’ai jamais vue mais apparemment c’est une tuerie Française... » je hausse doucement les épaules. Ok, je suis partie loin mais c’est difficile, je connaît trop bien mes classiques... pour le coup, je n’ai jamais eu l’occasion de voir ce film muet avec un célèbre acteur dedans que je connaît pas. Ok, ce n’est clairement pas au niveau de Star Wars mais bon, on fait avec ce qu’on a …

« On y est ! C'est la maison au coin ! La grande rouge. Ce n'est pas du luxe, mais on sera au chaud ! » J’étais tellement prise dans nos conversations que je n’ai même pas remarqué que l’on était déjà arrivé ! Je ne connaît pas le quartier, je dois être bien loin de chez moi ou alors tout prêt, aucune idée... « L'important c'est d’avoir un toit sur la tête j’ai envie de dire ! » pas comme moi, même si je ne le dis pas à voix haute. L’objectif de ce soir pour moi sera de me refaire une beauté avant d’aller toquer chez Nathan avec que mon père ou mes frères ne me trouvent. J’ai l’impression d’être dans mission impossible... Je rentre à sa suite et enlève tout de suite mes chaussures dans l’entrée. La chaleur de l’appartement est réconfortante, on est bien mieux ici que dehors même si le joint m’avait un peu réchauffée. « Bienvenue chez moi ! Et par chance, ils sont tous dehors ! Fais comme chez toi. Tu veux une boisson chaude ? Thé ? Chocolat ? Café ? » je croise les bras sur ma poitrine le temps de me réchauffer complètement, fait quelque pas dans le séjour avant de me tourner vers elle. « "Tous” ? Vous êtes combien ici ? » je plaisante, n’ayant pas forcément remarqué la taille de la coloc ou la quantité de chaussures à l’entrée pour me faire une idée. Je ne suis pas fermée aux nouvelles têtes mais, éternelle timide que je suis, j’ai peur que si quinze personnes débarquent dans ce salon d’un coup, je tourne de l’œil. « Je veux bien un chocolat chaud, si ça ne t’embête pas... » je ne veux pas m’imposer ou m’éterniser, mais quelque chose de chaud me fera certainement le plus grand bien, je suis frigorifiée. Et il est trop tard pour un café ou un thé...  
Sagement, je m’installe sur le canapé et regarde un peu autour de moi, curieuse de découvrir l’univers de ma nouvelle amie.   

CODAGE PAR AMATIS


 

@Jamilah Novacs

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